Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2010» juin

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

1881-Centenaire de l’école publique-1981.

juin 10th, 2010

1881-Centenaire de l'école publique-1981

Centenaire de l’école publique.
LES LOIS SCOLAIRES DE JULES FERRY

Dans l’esprit des républicains des années 1880, la consolidation du régime politique né en 1875 passe par l’instruction publique. En laïcisant l’école, ils veulent affranchir les consciences de l’emprise de l’Eglise et fortifier la patrie en formant les citoyens, toutes classes confondues, sur les mêmes bancs. Cette réorganisation de l’enseignement exige une réforme en deux temps.

Tout d’abord, pour libérer l’enseignement de l’influence des religieux, le gouvernement crée des écoles normales, dans chaque département, pour assurer la formation d’instituteurs laïcs destinés à remplacer le personnel congréganiste (loi du 9 août 1879 sur l’établissement des écoles normales primaires). Parallèlement, les personnalités étrangères à l’enseignement, et notamment les représentants de l’Eglise, sont exclus du Conseil supérieur de l’instruction publique (loi du 27 février 1880 relative au Conseil supérieur de l’instruction publique et aux conseils académiques). Enfin, l’article 7 de la loi du 18 mars 1880 relative à la liberté de l’enseignement supérieur cherche à empêcher les membres des congrégations non autorisées à participer à l’enseignement, qu’il soit public ou libre, primaire, secondaire ou supérieur. Cependant, cette disposition est rejetée par le Sénat, puis par la Chambre des députés.

Cette première phase passée, les républicains poursuivent la mise en place d’une école laïque mais, pour diviser les résistances, ils fractionnent la réforme en deux temps. Ils commencent par prononcer la gratuité de l’école publique (loi du 16 juin 1881 établissant la gratuité absolue de l’enseignement primaire dans les écoles publiques) et exigent que les instituteurs obtiennent un brevet de capacité pour pouvoir enseigner dans les écoles élémentaires (loi du 16 juin 1881 relative aux titres de capacité de l’enseignement primaire). Ils affirment ensuite l’obligation, pour les enfants des deux sexes, de fréquenter l’école de 6 à 13 ans (loi du 28 mars 1882 sur l’enseignement primaire obligatoire).

Dans l’immédiat, les lois scolaires de Jules Ferry apportent peu de changements. Le caractère obligatoire de l’enseignement ne fait qu’entériner un mouvement de scolarisation de masse déjà commencé. La véritable plus-value de ces textes porte sur la scolarisation des filles et des enfants des campagnes, que les parents sont obligés d’envoyer à l’école alors qu’ils préféraient les voir participer aux tâches ménagères ou travailler dans les champs. La loi Camille Sée du 21 décembre 1880 avait déjà fait un pas en ce sens en organisant l’enseignement secondaire des jeunes filles. Quant aux religieux, ils restent en fonction dans les écoles élémentaires après l’obtention du brevet de capacité. C’est la loi du 30 octobre 1886 sur l’organisation de l’enseignement primaire qui les en écarte en ordonnant la laïcisation progressive du personnel des écoles publiques.

(Dans ce dossier, les différentes lois sont présentées à la lumière de leur examen par le Sénat.)

Où est cette école publique, républicaine et laïque aujourd’hui ??

La laitière et le pot à lait.

juin 9th, 2010

la laitiere et le pot au lait

La Laitière et le Pot au lait
Coltinant sur sa tronche un grand pot de loloche
Perrette, au marca décarrait;
Pour y fourguer sa came à tous les aristoches;
Et se bourrer les fouill’s de fric et de jaunets.

Ell’ s’était collée ce jour-là
Jupette olpif et ribouis plats,
Notre mistonne ainsi gandine,
Biglait déjà dans sa bobine,
C’ qu’elle pouvait affurer avec tous ces pélots,

Pour pouvoir bluffer tous ces pecqu’nots.
Tout d’abord, bava-t-elle, j’aurai une bagnole,
Avec un mironton qui conduira mécolle;
Un pianomuche et la radio,
Pour pouvoir esgourder Tino.

Des fringues, des bas soie-soie, pour planquer mes guibolles;
Sans oublier quelques bestioles:
« Un gaille, six lachevées, un troupeau de bêlants,
Un lardé comaco, dans les deux ou trois cents,
Pour pouvoir me taper la cloche,
Des couins-couins et des lapinoches» …

Soudain, sous ses panards, rencontrant un parpaing,
Notr’ Perrett’ fit un gadin,
Loloch’ potich’, tout dégringole,
Salut troupeau, radio, bagnole

Chialant le blair dans son tir’ jus,
Ell’ radina chez son tordu,
Qui gambergeant sa cam’ paumée,
D’auto lui fila la torchée.

moralité
Avant d’vouloir charrier les mecs et fair’ la bringue,
Il faut d’abord avoir les ronds dans son morlingue.

La Primatiale St Jean de Lyon.

juin 8th, 2010

Lyon Primatiale Saint-Jean

Primatiale St Jean de Lyon.

L’église Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne, souvent appelée cathédrale Saint-Jean ou primatiale Saint-Jean est la cathédrale et primatiale de Lyon, elle domine le quartier médiéval et renaissance du Vieux Lyon. Le terme de primatiale vient de celui de Primat des Gaules, titre historique de l’archevêque de Lyon.

Originellement, l’église a été consacrée sous le vocable de Saint-Étienne, tandis que son baptistère était consacré sous celui de Saint-Jean-Baptiste, mais, comme cela est fréquent (un exemple célèbre étant la basilique Saint-Jean-de-Latran), le vocable du baptistère s’est ensuite appliqué dans la désignation courante.

Construite de 1180 à 1480, elle mélange le style roman et le gothique. Elle abrite une horloge astronomique du XIVe siècle.

La cathédrale s’élève sur l’emplacement de l’ancien complexe épiscopal d’époque mérovingienne dont on a pu se faire une idée assez précise grâce aux écrits de Sidoine Apollinaire et aux fouilles menées sur le site lui-même.

La construction a commencé à partir du XIIe siècle par le mur du cloître sur une crypte plus ancienne.

Les parties basses de l’abside, les deux chapelles latérales et le transept sont construits entre 1165 et 1180 en style roman.

La voûte de l’abside puis du transept en style gothique, les deux tours orientales, les quatre premières travées de la nef et leur voûte sont achevés entre le XIIe siècle et 1er tiers du XIIIe siècle.

Au milieu du XIIIe siècle, les verrières du chœur et les deux rosaces du transept sont achevées.

Entre la fin du XIIIe siècle et le premier tiers du XIVe siècle, les quatre dernières travées et la partie inférieure de la façade sont achevées. La fin du XIVe siècle voit l’achèvement de la voûte des dernières travées et de la rosace de la façade en 1392.

Au XVe siècle, la partie haute de la façade et les tours sont terminée. La statue de Dieu le Père est placée au sommet du pignon en 1481.

La chapelle des Bourbons (du nom des archevêques qui en ont ordonné la construction), de style gothique flamboyant, est construite entre la fin du XVe siècle et le début XVIe siècle.

En 1562, La cathédrale est dévastée par les troupes calvinistes du baron des Adrets.
Les verrières médiévales de la grande nef et du tympan du grand portail sont détruites au XVIIIe siècle sur l’ordre des Chanoines. Pendant la révolution, la Cathédrale subit quelques dégradations.

Entre 1791 et 1793, l’évêque Lamourette ordonne la modification du chœur. Il fait notamment détruire le jubé.(Plate-forme ou coursière séparant le chœur de la nef)

Le chœur est restauré dans sa disposition médiévale entre 1935 et 1936.
Lors de la libération de Lyon en septembre 1944, une partie des vitraux ont été détruits.

La façade est ravalée en 1982.

1993 La Déclaration de Bangkok

juin 7th, 2010

Timbre de N- Calédonie. Bangkok 1993

La Déclaration de Bangkok

Les ministres et représentants des Etats d’Asie réunis à Bangkok, du 29 mars au 2 avril 1993, conformément à la résolution 46/116 de l’Assemblée générale en date du 17 décembre 1991, dans le contexte des préparatifs de la Conférence mondiale sur les droits de l’homme,

Adoptent la présente Déclaration, qui portera le nom de Déclaration de Bangkok, dans laquelle sont consignés les aspirations et les engagements de la région de l’Asie :

Soulignant l’importance de la Conférence mondiale sur les droits de l’homme, occasion inestimable de passer en revue tous les aspects des droits de l’homme et de garantir une approche juste et équilibrée en la matière,

Conscients de la contribution à cette conférence que peuvent faire les pays d’Asie en raison de la diversité et de la richesse de leurs cultures et traditions,

Se félicitant du regain d’attention accordé par la communauté internationale aux droits de l’homme,

Réaffirmant leur adhésion aux principes contenus dans la Charte des Nations Unies et dans la Déclaration universelle des droits de l’homme,

Rappelant que, dans la Charte des Nations Unies, la question du respect universel et de la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales est placée à juste titre dans le contexte de la coopération internationale,

Notant les progrès réalisés en matière de codification des instruments relatifs aux droits de l’homme et de mise sur pied de mécanismes internationaux des droits de l’homme, tout en constatant avec préoccupation que ces mécanismes se rapportent principalement à une catégorie de droits,

Soulignant qu’il convient d’encourager la ratification, par tous les Etats, des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme, en particulier du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels,

Réaffirmant les principes du respect de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats,

Soulignant l’universalité, l’objectivité et la non-sélectivité de tous les droits de l’homme, ainsi que la nécessité d’éviter de les appliquer en utilisant deux poids et deux mesures et de les politiser,

Reconnaissant qu’on devrait encourager la promotion des droits de l’homme par la coopération et le consensus, et non dans une atmosphère d’antagonisme et en imposant des valeurs incompatibles,

Réaffirmant l’interdépendance et l’indivisibilité des droits économiques, sociaux, culturels, civils, politiques et l’existence d’un lien naturel entre développement, démocratie, exercice universel de tous les droits de l’homme et justice sociale, qu’il faut traiter de façon intégrée et équilibrée,

Rappelant que la Déclaration sur le droit au développement reconnaît que ce droit est universel et inaliénable et qu’il fait partie intégrante des droits de l’homme fondamentaux,

Soulignant que l’action entreprise pour établir des normes internationales uniformes en matière de droits de l’homme doit aller de pair avec une action tendant à instaurer un ordre économique mondial juste et équitable,

Convaincus que le progrès économique et social favorise l’évolution de plus en plus marquée vers la démocratie ainsi que la promotion et la protection des droits de l’homme,

Insistant sur l’importance de l’éducation et de la formation en matière de droits de l’homme aux niveaux national, régional et international et sur la nécessité d’une coopération internationale visant à remédier à la mauvaise information du public en ce qui concerne ces droits.

La Comédie Française..Tricentenaire..

juin 6th, 2010

Comédie Française 1680- 1980

La Comédie Française …

La Comédie-Française, ou Théâtre-Français, a été fondée en 1680 et se trouve depuis 1799 au cœur du Palais-Royal dans le 1er arrondissement de Paris.

C’est le seul théâtre d’État en France disposant d’une troupe permanente de comédiens, la Troupe des Comédiens français. Le dramaturge le plus connu attaché dont le nom est resté étroitement associé à la Comédie-Française est Molière. Il est considéré comme le patron des comédiens français. Il était pourtant mort depuis sept ans quand est née la « maison de Molière ».

La Comédie-Française est fondée par lettre de cachet de Louis XIV le 21 octobre 1680 pour fusionner les deux seules troupes parisiennes de l’époque, la troupe de l’Hôtel Guénégaud et celle de l’Hôtel de Bourgogne. Le 25 août, les comédiens s’étaient déjà réunis pour donner leur première représentation commune, composée de Phèdre (Racine) et des Carrosses d’Orléans (La Chapelle). L’acte royal leur accorde le monopole de jouer à Paris, que les Comédiens-français défendront jalousement au cours du XVIIIe siècle, notamment contre les Comédiens-italiens.

Le 5 janvier 1681, les Comédiens-Français se lient entre eux par un acte d’association qui règle notamment le régime des pensions des comédiens retraités. Le répertoire se compose alors de l’ensemble des pièces de théâtre de Molière et de Jean Racine, ainsi que de quelques pièces de Pierre Corneille, Paul Scarron et Jean Rotrou. Les distributions sont arrêtées par l’auteur s’il est vivant et, dans le cas contraire, par les premiers gentilshommes de la Chambre du roi.

Le 3 septembre 1793, pendant la Révolution, la Comédie-Française est fermée par ordre du Comité de salut public, et les comédiens sont emprisonnés. Une commission militaire y siège pour condamner une insurrection royaliste en 1795.

Le 31 mai 1799, le nouveau gouvernement met à disposition la salle Richelieu où jouait Talma, pour permettre aux comédiens de reconstituer la troupe.

En 1812, l’empereur Napoléon Ier, en pleine campagne de Russie, décide de réorganiser la Comédie-Française en signant le 15 octobre, le décret dit « de Moscou » qui comporte 87 articles, et qui reste, à peu de chose près, le statut encore en vigueur aujourd’hui.

La devise de la Comédie-Française est Simul et singulis (être ensemble et être soi-même). Son emblème est une ruche et des abeilles, à l’image d’une institution foisonnante.

La Comédie-Française dispose aujourd’hui d’un répertoire de 3 000 pièces et de trois théâtres à Paris : la salle Richelieu (partie du Palais-Royal), le Théâtre du Vieux-Colombier et le Studio-Théâtre.

Parc Jean Verlhac.

juin 5th, 2010

Parc Jean Verlac

Parc Jean Verlhac…(20 hectares de superficie)

Hier, j’ai trouvé cette photo, sur le journal d’informations de la Ville, et je me suis dit, que depuis que je vous en parle, je devais vous le montrer sous un plan différent. Je vous l’ai déjà montré, en détail. Cette vue d’avion est plus explicite pour l’ensemble, même si cette surface ne représente que le 3/5ème du parc.

Comme vous pouvez le constater le parc est totalement, ou presque, ceinturé par les immeubles, il l’est aussi sur les côtés absents sur la photo. La ‘’soucoupe’’ sur la droite, est le CES sur l’arrière, se trouve une demi-lune qui est un genre de petit amphithéâtre, avec une petite scène en bas entourée de gradins en béton. De temps en temps, il y a un orchestre (symphonique parfois) qui se produit ou d’autres activités. (Prière d’apporter son support fessiers, pour les délicats. On ne voit pas le plan d’eau qui se trouve à quelques mètres du CES, vers 2 heures.

Dans le prolongement du CES et le mini-théâtre, on peut distinguer un petit terrain de jeux équipé pour les enfants. Il y en a 2 autres, ainsi que des terrains de foot. Au milieu de quelques arbre à 1 heure en partant du CES, on entr’aperçoit, aux pieds des immeubles, quelques bâtiments bas, c’est une école, il y en a une autre à 10 heures, aussi aux pieds des immeubles. (Celle-ci est bien visible). Une maternelle et une autres école se trouvent tout près du CES à 3 heures.

Un groupe d’habitations de 2 à 3 étages, à 9 heures, appelées ‘’Villa 200 ‘’ sont des appartements achetés. Dans les barres ou autres immeubles se trouvent des appartements sociaux ainsi des appartements achetés. Tous les bâtiments sont reliés au chauffage urbain, HLM ou non, toutes les écoles, en un mot …tout.

A côté du plan d’eau à 2 heures du CES se trouve une piscine couverte. Il y a aussi deux immeubles de 4-5 étages qui sont des maisons pour retraités dont une médicalisée, et juste à côté de celle-ci un centre médical où sont exécutés tous les soins médicaux. (Sauf les radios et autres examens nécessitant des appareils (scanner, IRM etc…) Ils s’y trouvent aussi des docteurs mensualisés et des infirmières.

Comme vous pouvez le voir, c’est un quartier qui a tout pour plaire, si ce n’est que c’est sûrement, le quartier avec le plus haut taux de chômage de la ville et des familles les plus nécessiteuses. La mixité sociale qui existait à son début, s’en est allé, quand un certain maire, s’est mis à y ‘’parquer’’ les cas sociaux et autres déshérités. Mais malgré cela, ce quartier dit ‘’difficile ‘’ perdure. 38 ans que nous habitons à quelques 100 mètres, c’est donc aussi nôtre quartier !

Il y a aussi deux gymnases, pardon un seul, l’autre a flambé un soir d’élection alors que les scrutateurs étaient encore à l’intérieur, il est démoli est en instance de reconstruction.

Ce quartier est desservi par le tram avec 2 stations.

Les heures ne sont pas la distance, mais l’orientation des endroits indiqués avec comme point central le CES. (Comme à l’armée !!)

La Gravure….

juin 4th, 2010

La gravure

La gravure….

La gravure en creux sur plaque de cuivre dite en “taille-douce” apparait simultanément en Allemagne et en Italie vers 1450.

Sa technique n’a pratiquement pas varié depuis. La presse est composée encore aujourd’hui de deux rouleaux superposés qui obligeront le papier à venir chercher l’encre dans les tailles du cuivre en passant au milieu de ces mêmes rouleaux, sous une pression de l’ordre d’une tonne.

Les procédés

Les principaux procédés de la taille-douce sont le burin, l’eau-forte, la pointe-sèche et l’aquatinte.

Le burin: à l’aide d’une tige d’acier tranchant (le burin), le graveur va creuser plus ou moins profondément le cuivre d’arrière en avant, arrachant des copeaux de métal. Plus le sillon est profond, plus le trait sera noir à l’impression, mais toujours d’une netteté caractéristique.

L’eau-forte: le graveur à l’aide d’une pointe d’acier va dessiner son motif en rayant le cuivre, préalablement recouvert d’une couche de vernis, mettant ainsi le métal à nu. En plongeant la plaque dans un bain d’acide ( Eau-forte) les parties rayées vont se creuser plus ou moins profondément suivant le temps d’immersion. Les graveurs ont souvent recours à plusieurs essais de morsure pour obtenir une épreuve conforme à leur désir.

La pointe-sèche: le graveur à l’aide d’une pointe d’acier en forme de crayon griffe son cuivre dans le sens inverse du burin. Le métal n’est pas enlevé mais seulement repoussé laissant des “barbes” que certains artistes préfèrent supprimer en partie. Ces barbes donneront à l’impression un rendu estompé caractéristique.

L’aquatinte: sur un cuivre déjà gravé à l’eau forte, puis chauffé, l’artiste fait adhérer de la poudre de résine. La plaque est ensuite replongée dans l’eau forte. L’acide mord le métal dans les parties non protégées. A l’impression le rendu est plus doux que l’eau forte, allant même sur les fonds jusqu’à la délicatesse du lavis

Un autre procédé né au XVIIème siècle, la “manière noire” ou Mezzo-tinto, consiste à hérisser le cuivre de minuscules pointes très serrées que le graveur va plus ou moins écraser pour aller du noir au blanc en passant par les différents gris, donnant ce velouté si typique de cette technique.

De Dürer, Rembrandt, Piranèse … à Dali ou Picasso, les plus grands Artistes ont porté les différentes techniques de gravure à leur perfection.
La mise en couleurs

Pour la mise en couleurs deux techniques sont employées: celle du repérage et celle dite “à la poupée”.

La première nécessite autant de cuivres. Le repérage que de couleurs. Le taille-doucier recouvre la plaque encrée au rouleau, où deux trous ont été percés en haut et en bas du dessin gravé, d’une feuille de papier légèrement mouillée, en ayant soin de centrer exactement la gravure à l’aide d’une pointe d’épingle piquée dans les trous de repérage. L’ensemble passera ensuite entre les rouleaux de la presse pour impression. La même feuille, maintenue au même endroit sur chaque plaque à l’aide de la pointe d’épingle, passera sur autant de cuivres qu’il y a de couleurs.

Travail “à la poupée” Dans la seconde technique, les différentes teintes sont tirées en une seule opération. Les couleurs sont posées par le taille-doucier “à la poupée” (tissu enroulé très fortement sur lui-même et se terminant en pointe). L’excédent d’encre se trouvant sur les parties non gravées est retiré par “le paumage” (essuyage de la plaque avec la paume de la main).

Recouvrant le cuivre d’un papier légèrement humide, afin de le rendre “amoureux de l’encre” l’Artisan va faire passer l’ensemble entre les rouleaux de la presse pour l’obliger à venir chercher les couleurs dans les tailles.

La plaque est alors nettoyée et le taille-doucier va renouveler ces opérations autant de fois qu’il y a d’épreuves numérotées.

l’Ours et les deux Compagnons.

juin 3rd, 2010

L' ours et les deux compagnons

L’Ours et les deux Compagnons
Deux combinards, fauchés à blanc,
Gaffant qu’ils n’avaient plus de ronds,
Cavalèr’nt un jour, à la flan,
Baratiner un mironton.

Nous avons, bavèr’nt t-ils, pour te faire un pardingue,
Repéré dans le bled, un ours des plus comacs.
Si tu veux les lâcher, débrider ton morlingue,
Nous t’apportons sa p’lure, et tu nous file un sac.
Gigo, cavalez en vitesse.
A vous mon fric et mes pélots.

Là-d’ssus, v’là nos mecs à la r’dresse
Qui bagot’nt se mettre au boulot.
Arrivés sur le tas, ils zieutent la bestiole,
Qui les gaffe à son tour; assis sur son pétard.
Ils n’osent en bonir une, ayant tous deux les grolles,
De se faire arnaquer, comme des dégonflards.
Et, biglant Martin qui radine
De leur côté, d’un même accord
Ayant gambergé la combine;
Chacun pos’ sa chique, et fait l’mort.

Ces truands à la manque me prennent pour une gourde,
Bonit l’ours à la page en s’approchant du preu.
Puis, lui ayant jacté quelques mots aux esgourdes,
Il se trique en peinard, loin de nos cafouilleux.

Ceux-ci, encore à moitié dingues,
S’empress’nt de mettre les bouts de bois.
Nib de pognon, nib de pardingue,
Notre ourson ayant eu la loi.
Dis-moi, dis le second, ce que ce vieux duch’noque
A bien pu te baver, avant de se barrer ?

« Que l’on ne doit jamais, à moins d’être sinoque,
Fourguer la p’lure de l’ours avant qu’il soit clamsé. »

Timbre de Nouvelle-Calédonie.

juin 2nd, 2010

N -Calédonie

Le panda d’un côté et le Kagou de l’autre. Voyons le kagou ou Cagou…

Il vit exclusivement en Nouvelle-Calédonie dans les forêts humides et dans certains types de zones broussailleuses.

Il possède un plumage gris-bleu rayé de noir, un bec et des pattes rouges, ainsi qu’une coiffe qui lorsqu’elle se dresse nous montre un panache de chef indien. Il mesure environ 60 cm. Il vit entièrement au sol, que ce soit pour la chasse ou pour la reproduction et ne vole pas. C’est une faiblesse pour lui. Ces principaux prédateurs sont l’Homme, les chiens et les chats sauvages, les cochons, et les rats. C’est l’absence de prédateurs avant l’arrivée de l’Homme qui aurait conduit à la « perte du vol ». Cela lui procurait une économie d’énergie importante. En 1991, elle était estimée à 654 individus. Le cagou est donc une espèce extrêmement menacée.

Lorsqu’il se sent menacé il court rapidement et se cache. Il peut également ouvrir ses ailes en éventail et dresser sa huppe sur sa tête s’il ne peut pas fuir car il a un poussin avec lui.

Les cagous poussent un cri matin et soir. Ce cri ressemble à un aboiement de chien disant « kagu ». C’est ce qui lui a valu ce nom-là par les autochtones. Son biotope est une forêt dense et humide située entre 100 et 1400 mètres d’altitude.

Vivant en couple, un couple de cagou est établi pour la vie et vit sur un territoire variant de 5 à 30 hectares.

Chaque matin le couple chante afin de signaler sa présence. Le chant du mâle se compose de douze syllabes alors que celui de la femelle est plus court, environ sept syllabes. Il passe le reste de la journée à la quête de nourriture. Il est principalement carnivore et se nourrit principalement d’insectes, de larves et d’escargots. Il possède une excellente vision. Il reste immobile, dressé sur une patte à l’affût du moindre bruit. Il est doté d’une rapidité impressionnante pour capturer ses proies. Il utilise parfois son bec pour fouiller des couches de feuilles mortes afin de trouver de la nourriture. Lorsque la nuit tombe, il s’installe dans un abri naturel.

Théâtre du Peuple…

juin 1st, 2010

Théâtre du Peuple

Le Théâtre du Peuple à Bussang (Vosges)

En 1895, Maurice Pottecher crée une scène en plein air à flanc de montagne. Les spectateurs étaient debout dans la prairie. L’année suivante, la scène (14 mètres d’ouverture, 10 mètres de profondeur et 10 mètres de hauteur) est couverte, puis Maurice Pottecher ouvre le fond de scène sur la nature grâce à deux grandes portes coulissantes afin “d’assainir l’art au contact de la nature”. Des bancs de bois sont construits pour accueillir 2 000 spectateurs. L’électricité est installée dès 1904, puis en 1921 une salle fermée sur les côtés est bâtie pour les spectateurs pouvant contenir un peu de plus de 1 000 places ; le public est enfin abrité par un toit en 1924.

Des loges sont installées en 1945, les ateliers de couture en 1950, l’atelier de construction de décor en 1986. En 1994, l’entrée initiale du théâtre est reconstruite.

Ce lieu a été dirigé durant les années 1950 (à vérifier : de 1946 ? à 1965 ou 1966 ?) par Pierre Richard-Willm, acteur de cinéma réputé, mais aussi artiste complet : pianiste, décorateur et metteur en scène de théâtre, dont une pièce fut jouée, chaque année, au Théâtre du Peuple, dont la dernière pièce de Maurice Pottecher, L’Empereur du Soleil Couchant. Les acteurs professionnels qui venaient jouer à Bussang n’étaient pas rémunérés, mais vivaient en communauté durant le mois de répétition et le mois de représentation, tous les repas étant pris en commun, avec Pierre Richard-Willm lui-même; l’atmosphère y était tout à fait conviviale et même fraternelle. Le grand chroniqueur judiciaire Frédéric Pottecher était le neveu de Maurice.

De janvier 2003 à janvier 2006, il a été dirigé par le metteur en scène Christophe Rauck.

Depuis 2006, la direction en a été confiée à Pierre Guillois.

Caractéristiques

Le Théâtre du Peuple est un édifice construit entièrement en bois pouvant accueillir jusqu’à 900 personnes. La voûte forme un véritable navire retourné. Le fond de scène s’ouvre quant à lui sur la forêt vosgienne.

Cette atmosphère confère une certaine convivialité au théâtre où l’on rencontre un public diversifié. En revanche, lors de représentations nocturnes, la température peut descendre particulièrement bas : il n’est pas rare de croiser des habitués équipés de duvets. Pour cette raison, le théâtre ne proposait traditionnellement pas de représentations en hiver. Cette contrainte du froid fut utilisée pour la première fois en janvier 2007, où il fut proposé aux spectateurs, invités à venir chaudement habillés, une pièce à l’atmosphère glaciale.

Next Entries »