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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» mai

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Alain Colas.

mai 31st, 2011

Alain-Colas

Alain Colas.

Quand Alain Colas prit la mer en 1978 avec la ferme intention de gagner la course transatlantique française, on ne doutait guère de ses chances de réussite. C’était compter sans la malchance. L’océan aura raison de ce grand navigateur solitaire. Du 16 novembre 1978 date sa dernière communication radio.

Rien ne prédisposait ce “terrien”, né à Clamecy dans la Nièvre en 1943, à répondre à l’appel de la mer. Elève sérieux et calme puis étudiant à Paris, il s’embarque pour l’Australie en 1966. A Sydney, il enseigne le français à l’Université….le pays des voiliers. Ses sorties le week-end en mer et ses lectures lui font découvrir un autre monde. C’est alors qu’il franchit le pas: en 1967,”ma vie a basculé, la licence de lettres fut balayée. Ma vie commençait.” écrira t-il. A Sydney le Morvandiau avait rencontré Tabarly venu courir “Sydney-Hobart” sur Pen Buick III. Auprès de lui et d’Olivier de Kersauson, l’élève se perfectionne et achète le Pen Buick IV à Tabarly.

Trois en durant, il prépare sur ce bateau, la quatrième courses transatlantiques en solitaire dont le départ est donné le 17 juin 1972. Il fait alors le pari de traverser l’Atlantique en 20 jours et ne semble pas craindre le favori de la course, le “Vendredi13″ de Jean-Yves Terlain. Pari tenu, record battu: Alain Colas franchit la ligne d’arrivée, bon premier, après 20 jours, 13 heures et 15 minutes de navigation, soit 5 jours de moins que le précédent vainqueur. Puis il accomplit le tour du monde en solitaire sur son trimaran, réaménagé pour affronter le Cap Horn et rebaptisé “Manureva” = l’oiseau du voyage en Tahitien.

L’ex-Pen Buick IV et le marin confirmé feront encore merveille. Alain Colas rêve alors de renouveler l’exploit de 1972 sur un voilier de plus grandes dimensions. En 1976, sur le “Club Méditerranée” un 4 mats de 72 mètres où l’électronique est omniprésente, il s’élance vers Newport et arrivera deuxième derrière Tabarly, mais sera classé cinquième en raison de l’application d’une pénalité. “CLUB Méditerranée” est converti en voilier de croisière pour touristes tandis que la Route du Rhum appelle Alain Collas, en 1978, pour un nouveau défi qu’il ne pourra jamais relever…..

Timbre: dessine et gravé en taille douce et mis en page par Jacques Gauthier. Format horizontal: 36 x 21,45 mm. Vente anticipée ) Clamecy (Nièvre) le 19 novembre 1994 et générale le 21 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

Corot 1796-1875

mai 30th, 2011

Corot 1796-1875

Corot …1796-1875

En 1826, lorsque Camille Corot peint l’étude pour Narni: le pont d’Auguste sur la Nera (musée du Louvre), il a 30 ans. Il a enfin échappé à une carrière de négociant et obtenu de ses parents l’autorisation d’être peintre à part entière. Il dispose désormais d’une petite rente et séjourne à Rome pour la première fois. Sa formation artistique tient à très peu: l’académie suisse le soir, puis les conseil d’Achille Michallon et de Jean-Victor Bertin, tous deux peintres paysagistes, dont il fréquent un temps l’atelier et qui l’incitent à exprimer vraiment la nature.

A Rome, Corot est fasciné par des paysages qui contrastent avec ceux de l’Île de France comme par la couleur méditerranéenne qui structure et découpe les formes. Dès lors, c’est par l’étude en plein air, qu’il s’efforce d’échapper à l’académisme ambiant et tente de recréer un art classique et réaliste à la fois. Les œuvres réalisées à partir d’un même sujet comme le Pont de Narni sont exemplaire de la pratique de Corot. Sur le motif et d’après nature, l’artiste construit et compose son paysage, selon une certaine ordonnance des valeurs savamment modulées, à laquelle il sera fidèle tout au long de sa carrière. Puis, en fonction de la lumière et des accords subtils susceptibles de s’instaurer entre les tonalités plus sombres des arbres et celles plus claires et légères où se mêlent l’eau et la terre, l’artiste laisse libre cours à sa subjectivité.

Il y a là une spontanéité de la vision et une fraîcheur d’expression qui, en se conjuguant avec l’émotion livrée par une touche d’une extrême liberté, annoncent largement es œuvres des impressionnistes. Plus tard et partant de cette étude, en tant que mémoire d’un instant vécu, Corot réalise dans l’atelier une œuvre beaucoup plus élaborée et plus distancée, dans laquelle il intègre, très souvent, des personnages mythologiques ou bucolique, comme dans ce même Pont de Narni, présenté au Salon de 1827 (National Gallery d’Ottawa), pour lequel on serait tenté d’évoquer parmi ses illustres prédécesseurs : Poussin et Claude Lorrain.

Personnage solitaire, pour qui la gloire ne viendra qu’à l’approche de la soixantaine, contemporain de deux géants: Delacroix et Ingres, Corot, grâce aux nombreuses esquives réalisées d’après nature, a, semble t-il, trouvé aujourd’hui sa place dans l’Histoire, dans la mesure où il fait figure de jalon entre classicisme et impressionnisme.
Maïten Bouisset.

Timbre: Mise en page de l’œuvre par Michel Durand- Mégret et imprimé en offset. Format horizontal 36,85 x 48 mm. Vente anticipée le 2 mars 1996 à Ville-d’Avray (Hauts-de-Seine) et générale le 4 du même mois.

Tableau: Narni , le pont d’Auguste sur la Nera. Vers 1826. Huile sur papier marouflé sur toile, de 34 X 48 centimètres. Au musée du Louvre à Paris.

Source: collection philatélique de la poste.

Fête des mères.

mai 29th, 2011

Primina, Ermès &  Anna  1929

A nos Mères.

Heureux qui, tout enfant, dans cette vie amère,
A connu le sourire et l’amour d’une mère.
Le lait de la tendresse humaine a pénétré
Ce cœur, où à jamais, goutte à goutte est entré
La culte et le respect attendri de la femme.
C’est aux mères que l’on doit le meilleur de son âme.

Heureux, et d’un bonheur plus rare et plus entier,
L’homme qui peut asseoir sa mère à son foyer
Et lui rendre les soins, qu’enfant, il reçut d’elle!
Oh que son sort est doux et que sa part est belle.

Il peut guider ses pas, que l’âge, en sa rigueur,
A rendus chancelants, la serres sur son cœur,
Caresser, sur son front où passait un nuage,
Les cheveux que la vie a blanchis avant l’âge,
Et lui cacher, hélas, sous un air de gaîté,
Combien tout ce bonheur si grand est limité….

Enfin, changeant de rôle et fils aimant sans cesse,
Jusqu’à son dernier jour, l’entourer de tendresse.
Car lorsque sur leurs fronts s’en viennent des cheveux blancs,
Nos mères, à leur tour, deviennent nos enfants.

Jean-Edouard Michel

Ce poème était ainsi annoté:
“Voici le mauve du regret,
Suivit d’une fleurette verte,
Puisque l’on doit laisser, en secret
A l’espoir, une porte ouverte.”
<< M>>

Photo prise en 1929 en Italie.
Mes deux sœurs et maman. Je suis venu 2 ans plus tard.
Toutes trois sont ensembles maintenant.

Fêtes des mamans.

mai 28th, 2011

Bonne Fête aux mamans

Bonne fête aux mamans.

Ô mères, pur bienfait, océan de tendresse,
Holocauste vivant, intime dévouement,
Intensité d’amour, ô soins divins, caresse,
Soleil qui met au cœur tout son rayonnement.

Votre jeunesse d’or nous éclaire à toute heure,
Et quand nous avons peur de l’effrayante nuit,
C’est vous qui doucement, comme un bien qui demeure,
Apparaissez soudain, apaisant chaque bruit.

C’est vous que nous aimons d’un amour qui chancelle,
Quand seuls et loin de vous, nous luttons ici- bas,
L’homme peut oublier le bienfait de votre aile,
Mais vous, maternité, votre amour ne meurt pas !

Il grandit merveilleux, d’épure dans la peine
Que vous avez toujours, quand nous partons au loin.
Car, malgré tous nos torts, vous ignorez la haine
Et vous nous pardonnez autant qu’il est besoin…

Des orages secrets vous font vieillir bien vite,
Le soir descend sur vous, vos gestes sont plus lents,
Vôtre âme, tristement, pour quelque rien s’agite,
Et vos cheveux dorés sont devenus tout blancs.

Dans un divin bonheur, vous devenez aïeules,
Vous prodiguez la paix, vous semez le pardon,
Mais hélas, bien souvent, vous restez toutes seules,
Et, dans l’obscurité, grandit votre abandon.

Le crépuscule est doux, et l’âme s’y repose,
L’apaisement se fait un peu plus chaque jour,
Comme un dernier parfum d’une odorante rose,
Ô mères, dans le ciel, poursuivez votre Amour.

Jean-Edouard Michel.

PS: Monsieur de 89 ans qui a offert ce poème aux dames du quartier, il y a à peine 3 jours…En paroles et sans se lire……

Petit train : Ajaccio- Vizzanova

mai 27th, 2011

Petit train d'Ajaccio-Vizzanova

Petit train d’Ajaccio- Vizzanova

Le train corse est un moyen de transport de l’île le mieux adapté pour profiter des différents paysages. Il défie les plaines du littoral et gravit en moins de deux heures les mille mètres de dénivelé qui séparent Ajaccio et la gare de Vizzavona.

Pour rejoindre ce lieu majestueux et emblématique du tourisme , le train arpente, épousant les contours des parois rocheuses, longeant les rivières et torrents, suspendu parfois à plusieurs dizaines de mètres sur plus d’une centaine de ponts maçonnés, dont le plus haut et le plus célèbre reste celui de Vecchio, construit par Gustave Eiffel.

Source: Wikipédia

Tapisserie d’Arras-XVè siècle. Saint Vaast.

mai 26th, 2011

Tapisserie d'Arras-XVe siècle

Tapisserie d’Arras-XVème siècle. (Saint Vaast)

Parmi les vestiges du riche passé d’Arras, les tapisseries médiévales sont sans doute les éléments les plus prestigieux. Témoin, cette œuvre de la seconde moitié du XVè siècle, conservée au musée d’Arras et représentant saint Vaast qui releva la ville après les invasions germaniques et y fonda un évêché, vers l’an 500.

Les tapisseries d’Arras sont tellement rares aujourd’hui qu’on a peine à imaginer le rayonnement international qui fut le leur à la fin du Moyen -Âge. C’est à la fin du XIVè siècle que cette activité artistique prend son essor dans la cité artésienne. Arras déjà célèbre, depuis l’époque gallo- romaine, pour son industrie des étoffes, excelle très vite dans la création de tentures où se mêlent avec une remarquable finesse fils de laine, de soie, d’argent et d’or. La ville appartient alors à la maison de Bourgogne, dont les fastes lui valent d’innombrables commandes. Les hauts faits de guerre de Philippe le Hardi ou de Charles le Téméraire sont autant de prétextes à de somptueuses créations.

La réputation d’Arras ne tarde pas à dépasser les frontières du royaume de France, au point que les Italiens désignent leurs tapisseries sous le nom courant “d’arazzi”. (”Arras” en Angleterre). La ville bruit alors d’une intense activité industrielle qui gagne les cités voisines, Tournai en particulier. Mais Arras, déjà en proie à des luttes politiques internes, est précipitée dans les guerres qui opposent les ducs de Bourgogne aux rois de France. Louis XI, qui lui reproche sa fidélité au Téméraire, fait occuper la ville et raser ses murs, en 1477. La population est décimée, l’économie détruite. Les lissiers et leurs ateliers ne s’en remettront pas.

Souvent fondues pour en récupérer l’or et l’argent, détruites ou simplement oubliées, les tapisseries d’Arras ont pour la plupart disparu. l’Histoire de saint Piat et de saint Eleuthère. L’offrande du Cœur, ainsi que ce saint Vaast, font partie des rares et précieux témoignages subsistants.

Timbre: dessiné par Pierrette Lambert, mise en page par Jean-Paul Veret Lemarinier et imprimé en héliogravure.
Format vertical: 27 x 32,75 mm.
Vente anticipée le 26 novembre 1994 à Arras (Pas de calais) et générale le 28 du même moi. Détail de tapisserie conservé au musée d’Arras.

Source: Collection philatélique de la Poste.

le Ravi & le Tambourinaire.

mai 25th, 2011

Le Ravi & le Tambourinaire

Le Ravi et le Tambourinaire.
Le Ravi est sans doute le plus connu des santons, avec ses bras toujours levés et son air joyeux. Non moins populaire, le Tambourinaire animait jadis, avec son instrument typiquement provençal, les fêtes villageoises.

Lagnel, le père du santon d’argile.
La fileuse, le joueur de flageolet (Flûte), la lavandière, le dresseur de marmottes…..impossibles de citer tous les personnages créés par Jean-Louis Lagnel, le plus ancien fabriquant de santons d’argile. Naît à Marseille en 1764: mentionné comme “peintre”, puis “faïencier” et “sculpteur” lors des divers recensements sous la révolution, il est qualifié de “figuriste” sur son acte de décès en 1822. La profession de “santonnier” n’apparaîtra que plus tard. C’est pourtant lui qui en fut le précurseur.

On doit en effet à Lagnel la création du santon d’argile, c’est à dire le véritable santon populaire, de petite taille et au coût de fabrication modeste. Avant lui, les crèches familiales étaient rares et réservées à une société aisée. Présentées souvent dans des boites vitrées, elles s’ornaient de statuettes en matériaux très divers: bois, plâtre, mie de pain pétrie, cire….Avec Lagnel et après lui va s’affirmer l’artisanat spécifique du santon de Provence.

Lagnel maîtrisait parfaitement la technique du moulage, qui lui permit de développer la fabrication en série de santons d’argile. Excellent modeleur et mouleur, il était aussi un peintre remarquable, comme en témoigne sur ses figurines le rendu des drapés et l’expression des visages. Il a pratiqué les deux types de création que perpétuent les santonniers d’aujourd’hui: le santon “simple” moulé d’une seule pièce et le santon “détaché”, dont les membres supérieurs sont moulés séparément et collés ensuite sur le corps avec de la barbotine.

De son vivant, la production de Lagnel fut considérable. Il a créé des dizaines de santons, sacrés et profanes, multipliant les personnages, mais aussi les postures, les expressions, les accessoires…..de nombreux moules ont survécu à la disparition de l’artiste et permis d’accroître la notoriété de son œuvre. Ainsi grâce à une technique permettant l’édition en séries, le santon devint rapidement le reflet de la diversité sociale de nôtre temps: un personnage familier, représentant tous les types de la population locale, s’installant à demeure dans les crèches familiales aux côtés des personnages traditionnels de la Nativité.

Timbre dessiné et gravé par Marie-Noëlle Goffin. format vertical: 22 x 36 mm. Vente anticipée le 25 Novembre 1995 à Marseille et à Sceaux. Vente générale le 27 du même moi.

Source: Collections philatélique de la Poste.

Sydney 2000. JO.

mai 24th, 2011

Sydney. JO 2000

Sydney. Jeux Olympiques 2000.

Le 23 septembre1993, les membres du CIO réunis à Monte-Carlo désignaient le ville de Sydney comme ville hôte des jeux de la XXVII Olympiade. Située sur l’une des plus belles baies du monde, la plus vaste et la plus ancienne ville d’Australie accueillit donc quelques 10 000 athlètes venus de près de 200 pays, du 15 septembre au 1er octobre 2000. Les jeux Paralympiques eurent lieux quelques jours plus tard, également à Sydney.

C’est en 1896 que les jeux Olympiques de l’ère moderne sont célébrés pour la première fois, à Athènes, sous l’impulsion du Français Pierre de Coubertin. D’abord constitués d’une seul édition intitulée “Les jeux des Olympiades” (Jeux d’été), les JO s’étendent plus tard à de nouvelles disciplines avec la création d’une édition hivernale. Chacune des deux couvrent une Olympiade de 4 années. Les deux éditions se sont tenues la même année jusqu’en 1992 et depuis se déroulent à deux ans d’intervalle. Ainsi les derniers jeux d’été ont eu lieu en 1996 à Atlanta, ceux d’hiver en 1988 à Nogano. Les suivants eurent lieu en 2002 à Salt Lake City pour les jeux d’hiver et en 2004 à Athènes pour les jeux d’été.

Après avoir mobilisé ses 3,9 millions d’habitants pour soutenir sa candidature, la ville de Sydney a tout mis en œuvre, pour offrir aux athlètes et aux visiteurs, le meilleur environnement pour partager les plaisir du sport. Théâtre central des jeux de Sydney, le stade olympique est le plus grand site en plein air de l’histoire des JO, avec une capacité de 110 000 spectateurs. Pour réduire au minimum les déplacements lors des compétitions et assurer aux athlètes comme au public des conditions optimales de confort, 21 des 28 disciplines olympiques furent concentrées dans deux zones distantes seulement de 14 Km. Le 15 Septembre, des milliards de téléspectateurs et d’auditeurs ont pu suivre en direct la cérémonie d’ouverture des Jeux, et se préparer à vibrer ensemble, à ce rassemblement de toute la jeunesse du monde.

Par-delà les Jeux de Sydney, le mouvement olympique français célébra le centenaire des JO de Paris, ainsi que la mort de Henri Didon, fidèle ami de Pierre de Coubertin, et inventeur en1891, de la devise olympique” Citus, Altius, Fortius” (plus vite, plus haut, plus fort.) Prieur du Collège Albert-le-Grand à Arcueil, Henri Didon fut un précurseur du sport. Il formula de façon moderne l’idée que le sport peut jouer un rôle de catalyseur dans l’œuvre éducative et l’institution de la paix grâce aux Jeux Olympique.

Source: collection philatélique de la Poste.

Timbre conçu par MackTaraskoff mis en page par Aurélie Baras d’après photos. Imprimé en héliogravure.
Mise en vente anticipée le 9 septembre 2000 à Paris et vente générale le 11 du même mois.

Norbert Casteret 1897-1987

mai 23rd, 2011

Norbert Casteret

Norbert Casteret.1897-1987.

Norbert Casteret, né en 1897 à Saint-Martory en Haute-Garonne, a laissé le souvenir d’un grand spéléologue. Ses explorations et ses découvertes de sites souterrains et archéologiques sont évaluées à deux mille environ. Il occupe dans l’histoire récente de la spéléologie, une place de pionner comme Edouard Alfred Martel, l’un des fondateurs de la spéléologie française dont Casteret honore l’action et le souvenir par une biographie.

Les principaux terrains d’exploration et d’observation de Casteret se trouvent dans les Pyrénées, toutes proches des lieux où se passe son enfance. On lui doit notamment la mise en évidence, en juillet 1931, des véritables origines de la Garonne. Par une expérience de coloration des eaux, il apporte la preuve que l’une des sources de la Garonne, celle qui est la plus abondante en été, est issue des glaciers de la Maladeta. Disparaissant de la haute vallée de l’Esera par le “Trou du Toro”, le torrent passe sous la montagne de la Tusse Blanche, ressort capricieusement dans la vallée voisine, le Val d’Aran, par les résurgences des Goueils de Joucou, et, rejoignant l’autre Rio Garona, arrive en France au “Pont-du Roi”.

Il avait identifié et localisé quelques années auparavant, en1922, la cité gallo-romaine de Calagurris. Grâce à lui, la caverne de Montespan a rendu à la curiosité des hommes ses statues considérées comme les plus anciennes du monde: un lion, un ours sans tête, des petits chevaux sculptés dans la glaise (1923). Le nom de Norbert Casteret demeure attaché au gouffre Martel, en Ariège (1933) et au gouffre Friouato dans le Moyen-Atlas (1934), à celui de “Henne-Morte en Haute- Garonne, à la “Pierre-Saint-Martin” entre Pyrénées- Atlantiques et Navarre. De même les études qu’il a menées entre 1936 et 1966 sur les mœurs et les comportements des chauves- souris, en relation avec le Muséum de Paris, constituent des références scientifiques obligées. Comme l’attestent les témoignages, le spéléologue a régulièrement affirmé que pour une grande part sa passion lui est venue d’un solide et précoce intérêt pour la préhistoire.

L’œuvre de Casteret, aussi ample que ses explorations et découvertes, est également celle d’un écrivain et d’un poète que la beauté du monde enfouis émerveille et bouleverse.
Elodie Baubion-Broye.

Timbre conçu pas Marc Taraskoff, mis en page par Jean -Paul Cousin ,imprimé en héliogravure; Format vertical 22 x 36. Vente anticipée le 16 septembre 2000 à Saint-Martory (haute Garonne), vente généralisée le 18 du même mois….

Source: collection philatélique de la poste…

Moïse et les filles de Jethro par Nicolas Poussin

mai 22nd, 2011

Moise & Fillesde Jethro

Moïse et les filles de Jethro. Nicolas Poussin 1594-1665.

Préparatoire à une composition perdue, le dessin du Louvre n’offre que peu de différences avec les gravures anciennes du tableau, qu’il faut situer vers 1648. A cette date, Poussin jouit à Rome d’une célébrité suffisante pour peindre à sa convenance les thèmes qui sont chers à sa méditation sur la destinée humaine.

Autour de 1648, la vie de Moïse lui inspire maints sujets: à ses yeux les libérateur des Juifs incarne à la fois le mystère de la Grâce, l’autorité spirituelle et la rigueur morale. Il est de ces figures de l’Ancien Testament en qui se perpétuent les valeurs du Stoïcisme. Le texte de l’Exode rapporte qu’après avoir tué un Egyptien, Moïse “se retira dans le pays de Madian, et s’assit près du puits” où les fils du prêtre Jethro vinrent, comme à leur habitude, tirer l’eau pour leur troupeau. Des bergers cherchèrent alors à les en empêcher: Moïse les chassa à son tour. Appelé à demeurer chez Jethro, il épousa ensuite Séphora.

C’est en gardant le troupeau de son beau-père que Dieu lui apparut pour lui commander de conduire les enfants d’Israël hors d’Egypte. L’épisode des filles de Jethro par lequel s’accomplirent donc les desseins célestes, illustre au mieux le symbolisme de l’eau, où se mêlent les notions de destin. (Moïse étymologiquement est celui qui fut sorti de l’eau), de fertilité et de sacrement.(Le baptême). Dans la partie gauche de l’œuvre, Poussin multiplie les amphores au galbe parfait et, par une progression dans l’attitude des divers personnages, montre en quelque sorte l’acte du prélèvement de l’eau. En outre leurs regards orient le nôtre vers le groupe de droite.

Contraste éloquent: aux verticales sévères s’opposent les lignes brisées, à l’isolement sculptural des figures féminines, l’enchevêtrement des lutteurs. Bien qu’il soit exécuté au pinceau, sans reprise des contours à la plume, ce superbe lavis reste d’une parfaite lisibilité, ombres et lumières s’articulant rigoureusement à un strict réseau linéaire et géométrique. le classicisme de l’artiste se mue en une leçon d’austérité.
Stéphane Guégan.

Timbre: mise en page par Magali Claude. Gravé en taille-douce par Pierre Albuisson. Format horizontal 76 x 22mm. Vente anticipée en 10 septembre1994 aux Andelys (Eure). Vente générale le 12 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

PS: Lavis= procédé tenant du dessin et de la peinture qui consiste dans l’emploi d’un pigment délayé à l’eau, spécialement l’encre de Chine, passé au pinceau. Le lavis permet d’indiquer le modelé des choses en distribuant les ombres et les lumières. Peinture pratiquée depuis le X ème siècle en Extrême-Orient.

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