De l’aurore au crépuscule voir plus …

Coupe du monde de rugby 1999.

Le 1er octobre 1999, a débuté le tournoi final de la quatrième Coupe du monde de rugby. Cet événement réunit tous les 4 ans dans des stades et devant leurs écrans de télévision des millions de passionnés du ballon ovale, et témoigne de la popularité croissante d’un sport qui confirme au fil des ans sa dimension internationale.

L’organisation de la coupe du monde remonte à 1987. elle se tient cette année là, en Nouvelle-Zélande et en Australie, et met aux prises 16 équipes nationales; sans épreuves de qualification. Le 20 juin, forte de ses mythiques “alla blacks”, bat la France en finale par 29 à 9 au stade Eden Park d’Auckland.
Le deuxième édition, en 1991 se déroule en Angleterre, Irlande et France. La compétition inclut cette fois une phase de qualification à laquelle participent 32 pays. L’Australie bat l’Angleterre en final par 12 à 6 au stade de Twickenham. La France termina à la 4ème place. La coupe reste l’apanage de l’hémisphère sud.

En 1995, c’est l’Afrique du Sud qui accueille, seule, la 3ème coupe du monde. Une façon de rendre hommage au renouveau démocratique de cette grande terre de rugby. L’Afrique du Sud l’emporte en finale face à la Nouvelle-Zélande par 15 à 12. La France se classant 3ème.
En 1999, ce sont l’Angleterre, l’Irlande, L’Ecosse, le Pays de Galles et la France qui accueillent la quatrième édition de cette coupe. Soixante-cinq équipes ont participées dès 1996, aux épreuves de qualification organisées en 5 grandes zones géographiques: Afrique, Amérique, Asie, Europe et Pacifique. Elles seront 20 et non plus 16, comme les éditions précédentes, à participer au tournoi final. Les équipes seront réparties en 5 poules et disputeront 41 matches, la France accueillant les 6 matches de la poule C et l’un des quarts de finale au Stade de France.
PS: La fameuse coupe “Webb Ellis” fut remportée par l’Australie au détriment de la France par un score de 35 à 12 au Millennium Stadium de Cardiff. Pays de Galles
En 2003 ce fut l’Angleterre contre l’Australie par 20 à 17 à Sydney. Australie.
En 2007 c’est au tour de l’Afrique du Sud de battre l’Angleterre par 15 à 6 à Saint-Denis France.

Celle qui va se jouer en 2011, ces jours ci, se passe en Nouvelle-Zélande et les équipes européennes vont devoir tenir compte du climat et des intempéries…

Timbre conçu par l’agence Desdoigts et associés et imprimé en héliogravure. Format 37 x 23. Vente anticipé le 11 septembre 1999 à Paris et générale le 13 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste

Photo du timbre : www.phil-ouest.com

Centenaire de l’Ecole Supérieure d’Electricité.

“Une école d’application, destinée à donner aux ingénieurs les connaissances pratiques qu’exige l’emploi si étendu de l’électricité dans l’industrie, sera ouverte au Laboratoire central d’électricité à partir du 3 décembre 1894″. Ainsi débuta, pour répondre aux besoins d’une industrie naissante, un siècle d’aventure scientifique et technologique au cours duquel “Supélec” a su accompagner toutes les mutations de l’électricité: des premiers pas de l’électrotechnique aux dernies développements de l’informatique, en passant par l’avènement du transistor dans les années 50.

Initialement vecteur d’énergie, l’électricité s’est en effet muée en vecteur d’information. Aujourd’hui, tout est “signal”. L’ancienne école d’application, devenue grande école d’ingénieurs, a développé au fil des années, des méthodes et outils applicable à l’ensemble des secteurs industriels. On y enseigne des disciplines “diffusantes”, qui ouvrent aux élèves de larges perspectives de carrière, dans tous les domaine de l’économie.

Ecole de statut privé soutenue par les pouvoirs publiques. Supélec est aujourd’hui une véritable entreprise de 1 500 personnes, installée sur 3 campus: Gif-sur-Yvette, Metz et Rennes. Elle répond à 3 missions, étroitement associées: formation initiale, formation continue et recherche.
La formation initiale, qui se déroule sur 3 ans, conduit au diplôme d’ingénieur Supélec, environ 400 élèves par promotion et à un diplôme de spécialisation. La formation continue concerne chaque année 2000 stagiaires, ingénieur en activité pour la plupart, et permet d’assurer un véritable transfert de connaissance entre écoles et les entreprises. La recherche, actuellement en plein essor, contribue largement à l’avancée des sciences de l’énergie et de l’information. 12 services d’enseignements et de recherches, ainsi que 4 laboratoires associés, travaillent en liaison étroite avec le monde de l’industrie, de l’enseignement supérieur et de la recherche, dans le cadre d’une politique active de partenariat.

Portée par des spécialités devenues “généralistes”, forte dune identité associant abstraction et pratique, culture scientifique et culture d’entreprise, Supélec occupe aujourd’hui une place à part parmi les grandes écoles d’ingénieurs françaises et a su s’imposer comme une référence internationale, à l’heure de la mondialisation dans les techniques et les échanges.

Timbre: dessiné par Charles Bridoux d’après l’œuvre de Y.Quennec’hdu. Imprimé en héliogravure Format horizontal 22 x 36. Vente anticipée le 11 mars 1995 à Gif-sur-Yvette. (Essonne), vente générale le 13 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

1949-Mouvement Emmaüs-1999.

“Mes amis, au secours! ” lançait l’abbé Pierre en 1954 sur les ondes d Radio Luxembourg. L’hiver était rude. On souffrait en France d’une pénurie de logements. Des centaines de pauvres gens à la recherche d’un asile erraient sur les trottoirs, dormaient sous les ponts ou dans des abris de fortunes. Préconisant la mise en place de “cités d’urgence”, il n’avait de cesse d’alerter les pouvoirs publics. Son vibrant appel déclencha “l’insurrection de la Bonté”. La solidarité avait désormais un nom: Emmaüs.

Tout à commencé en 1949 lorsque l’abbé Pierre accueillit dans sa maison de Neuilly-Plaisance, à 12 km de Paris, un homme désespéré, Georges, qui ne tenait plus à la vie. La communauté d’Emmaüs naquit de cette rencontre d’un prêtre qui voulait apprendre aux hommes à vivre ensemble et d’un homme qui venait de rater son suicide. Georges devait-être le premier compagnon d’Emmaüs. Ce nom emprunté à un petit village de la banlieue de Jérusalem où des désespérés avaient retrouvé l’espérance, était placardé sur la porte de la maison de Neuilly-Plaisance où, certaines nuits, une cinquantaine d’âmes trouvés refuge.

Les compagnons d’Emmaüs sont aujourd’hui près de 4 000 répartis en 110 communautés à travers la France. Ces dernières sont des lieux d’accueil pour des personnes en situation de grande précarité. Leurs membres vivent essentiellement du travail de récupération d’objets domestiques ou autres, abandonnés par leurs utilisateurs. Le communauté prends en charge les besoins élémentaires des compagnons. Nourriture, habillement, soins, logement et protection sociale…. Elle offre également son soutien à toute demande de formation professionnelle. Ouverts à tous, sans distinction de race, d’opinion politique ou religieuse, ces lieux de vie de solidarité et de travail sont complétés dans leur action par des comités d’amis qui comptent environ 2 000 bénévoles. Emmaüs France est par ailleurs actif dans le domaine du logement, de l’insertion par l’économie et la lutte contre le surendettement. Le demi-siècle d’existence d’Emmaüs nous rappelle que la détresse est de tous les temps et, par l’existence d’Emmaüs international, qu’elle est de tous les pays.

Timbre: Conception agence Pascale Pichot d’après photo de Jean Noël Reichel. Format horizontal 22 x 36. vente anticipée à Orléans (Loiret) le 26 septembre 1999 et générale le 27 du même mois.

Source: Collection philatélique se la Poste.

PS: comme je vous l’avais expliqué, si mes timbres sont dans des pochettes doubles avant de les poser sur l’album, je suis obligé de sortir le timbre avec des pinces, au risque (vu la précision de mes mains maintenant) de les “estropier”. Si c’est une pochette simple, comme dans les années passées, je peux les sortir par le haut. Pour ne pas les estropier, je prenais sur le net, comme je vous l’avais écrit. Le propriétaire m’a demandé de citer son site à juste raison. Alors je vous le mets: http://www.phil-ouest.com.

Danielle Casanova.

Danielle Casanova (née Vincentella Perini, Ajaccio) le 9 janvier 1909 et décédée à Auschwitz le 9 mai 1943 était une militante communiste et une résistante, morte en déportation. Elle a été responsable des Jeunesses communistes, avant de fonder l’Union des jeunes filles de France. :

Fille d’instituteurs, Vincetella Perini poursuit ses études secondaires à Ajaccio puis au collège et à Le Luc (Var) où elle suit l’une de ses professeurs. Après un bref passage en classe préparatoire, elle s’inscrit à l’école dentaire de Paris, préférant une profession libérale à une profession publique. Elle y découvre l’Union fédérale des étudiants, organisation étudiante de gauche à laquelle elle adhère avant d’en devenir responsable. Elle rencontre son mari Laurent Casanova, au sein de cette organisation. En 1928, elle s’engage dans les Jeunesses communistes.

Vincentella se fait appeler Danielle et devient très vite secrétaire du groupe de la faculté de médecine. Tout en poursuivant ses études, elle rejoint le Comité central du mouvement au VIIème congrès en juin 1932, puis la direction du mouvement en février 1934, où elle est la seule femme. Face à la très rapide augmentation des effectifs de la Jeunesse communiste, le VIIIème congrès réuni à Marseille en 1936 la charge de fonder l’Union des jeunes filles de France (UJFF). Cette organisation, bien que proche de la Jeunesse communiste, a vocation à créer un mouvement de jeunes filles pacifistes et antiracistes. Elue secrétaire générale de l’UJFF lors de son premier congrès en décembre 1936, elle organise par ailleurs une action de collecte de lait concentré pour aider les enfants d’Espagne victimes de la guerre civile.

Lors de l’interdiction du Parti Communiste Français (PCF) en septembre 1939, Danielle Casanova passe dans la clandestinité, et contribue au journal “Le Trait d’Union”. A partir d’octobre 1940, elle participe à la mise en place des Comités féminins en région parisienne. Tout en continuant à contribuer à la presse clandestine, notamment pour la pensée libre et en fondant la Voix des femmes, elle organise des manifestations contre l’occupant, notamment les manifestations des 8 et 11 novembre 1940 suscitées par l’arrestation du professeur Paul Langevin , puis celle du 14 juillet 1941.

Elle est arrêtée par la police française le 15 février 1942 alors qu’elle ravitaillait Georges Politzer et sa femme. Emprisonnée à la prison de la Santé puis au fort de Romainville fin août 1942, elle est déportée à Auschwitz le 24 janvier 1943 où elle sert dans l’infirmerie du camp en tant que chirurgien-dentiste. Elle ne cesse jamais de militer, organisant publications et manifestations clandestines au dépôt, puis au fort, et finalement la solidarité dans le camp de concentration. Elle décède de la maladie du typhus le soir du 9 mai 1943.

Héroïne de la Résistance, de nombreuses rues, écoles, collèges et lycées ont été baptisés de son nom après la Libération, notamment dans beaucoup de communes acquises au Parti communiste, mais également à Paris (rue Danielle Casanova). Un des ferrys de la SNCM, reliant Marseille et la Corse a également été baptisé Danielle Casanova. Le réalisateur corse Magà Ettori a rédigé, à la demande du Ministère de la Culture et de la Communication, la biographie de Danielle Casanova (publiée par les Archives Nationales dans la brochure des célébrations nationales 2009). Magà Ettori est également l’auteure de Maquisarde, un hommage à Danielle Casanova; ce chant a été interprété par Yves Duteil au Sénat et en direct sur les ondes de France Bleue le soir du centenaire.

Feuillet imprimé par CEF. Huguette Sainson, graphiste, a dessiné le timbre émis et illustré ce feuillet. Tirage limité à 33 800 exemplaires dont 20 300 offset et 13 500 sur soie. Feuillet pris sur le net.
Mon feuillet a le N°9266 sur soie (Photo) J’ai 240 de ces feuillets dont plus de la moitié sur soie.
J’ai déjà mis le timbre sur le blog.

Epagneul Breton. (Nature de France)

On le rencontre souvent, débordant d’énergie et d’affection, dans les régions où abondent les chasseurs: l’épagneul breton et en effet l’un de leurs plus sûrs Compagnons. Sa robustesse légendaire le destine aux lingues équipées à travers bois, forêts ou marécages, d’autant que ce grand sportif se double d’un chasseur complet: ce chien d’arrêt excelle aussi bien à pister le gibier qu’à le rapporter, ce qui était sa finalité initiale.

D’origine française, l’épagneul breton remonte au XVIIIème siècle. sa race a été créée par croisement entre divers épagneuls français et de races anglaises, le setter principalement, mais aussi le spaniel et le springer. L’épagneul breton devrait cette ascendance franco-britannique aux habitudes des chasseurs anglais qui venaient, jadis, giboyer sur le continent et y laissaient leurs chiens en pension entre deux saisons de chasse. Reconnu officiellement en 1990, l’épagneul breton s’est largement répandu par la suite au-delà des frontières françaises, notamment aux Etats-Unis, où il porte le nom de ” Brittany”

Chien de taille moyenne, il mesure environ 50 centimètres pour un poids de 15 à 18Kg. il vit généralement treize ou quatorze ans. Son aspect est caractérisé par une queue très courte, réduite à un moignon, une poitrine ronde, un arrière- train musclé, une tête arrondie au museau assez court, des oreilles plantées haut et elles mêmes arrondies. Ses yeux, de couleur ambre, sont très expressifs, ses lèvres plus serrées que chez la plupart des épagneuls. Son poil est plat et légèrement ondulé. Le plus souvent bicolore, blanc à taches orange, marron ou noire, l’épagneul breton, peut-être aussi tricolore.

Si ce superbe chien n’est jamais aussi heureux qu’à la chasse, où il déploie toute sa fougue et traque tous les gibiers, son apparence rustaude cache un caractère fidèle et obéissant qui en fait un excellent animal de compagnie, à condition de disposer d’un jardin et de lui assurer une activité régulière.

Timbre conçu par Paul-Veret Lemarinier, d’après photo de l’agence Bios et de l’agence Sunset, imprimé en héliogravure. Format vertical 26 x 36,85mm. Vente anticipée le 2 octobre 1999 à Gennevilliers (Haut de Seine) et vente générale le 4 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

Pervenche de Madagascar.

De tout temps, l’Homme a cherché dans la nature le moyen de guérir ses maux. En application ou en décoction, les préparations obtenues à partir des espèces végétales devaient soigner, là un dérangement intestinal, ici une affection cutanée.

Parmi les plantes qui possèdent des vertus curatives figure ” Catharanthus roseus G Dan” connu sous le nom familier de “pervenche de Madagascar”. C’est une herbe vivace aux tiges vigoureuses et aux fleurs groupées par deux. Pouvant mesurer 60 centimètres, la pervenche de Madagascar fleurit en permanence si son emplacement est ensoleillé. Cette plante appartient à la famille des apocynacées, particulièrement riche en plantes toxiques ou pharmaceutiques. Le genre Catharenthus comprend 8 espèces: sept malgaches et une indienne.

Transportée par l’homme, la pervenche de Madagascar a été acclimatée dans les pays tropicaux. Les propriétés médicinales qu’on lui prêtent différent selon les lieux. Dans l’océan indien, sa racine est utilisée comme vermifuge, purgatif et dans le traitement des ménorragies. En Inde, les feuilles broyées ou en décoction sont réputées efficace pour soigner les piqûres de guêpes. Au brésil, la pervenche intervient dans le lavage des plaies. Son infusion, au Vietnam, aurait une action antipaludéenne et diurétique.

Tirant les enseignements de cette médecine traditionnelle, la médecine occidentale s’est intéressée à la pervenche de Madagascar pour porter remède au diabète. Malheureusement, les recherches tendant à vérifier l’activité antidiabétique de cette plante n’ont pas donné de résultats positifs. En revanche, les travaux menés sur le diabète ont permis d’isoler en 1952, le premier alcaloïde de Catharanthus roseus, la Vincéine. D’autres alcaloïdes seront isolés des racines de cette plante: Serpentine, Vinblastine, Leurosine, Navelbine…..

Aujourd’hui, la centaine de substances tirées de la pervenche a permis d’introduire en thérapeutique des anticancéreux efficaces. Les quelques 70 années de recherche passées sur la pervenche de Madagascar ont apporté des médicaments majeurs à la pharmacopée humaine. Symbole du dynamisme et de l’opiniâtreté de la recherche pharmaceutique, Catharanthus roseus, qui entre aujourd’hui dans l’herbier philatélique, n’a pas fini de livrer ses secrets.

Timbre conçu par René Mettler, imprimé en offset. Forme horizontale 26 x 36mm. Vente anticipée à Castres (Tarn) le 25 mars 2000 et vente générale le 27 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

1946-Institut National de la Recherche Agronomique-1996

Conduire la recherche publique au service de l’agriculture, des industries agro-alimentaires, de la gestion du territoire et œuvrer ainsi pour une alimentation et un environnement de qualité: telle est la mission de l’INRA, l’Institut National de la Recherche Agronomique, qui a célébré en 1996 son cinquantenaire.

Cet établissement public à caractères scientifique et technologique a su s’imposer, en un demi-siècle, comme un acteur national, et international, de premier plan du secteur agricole et agro-alimentaire. L’INRA même de très nombreux programmes de recherche dans des domaines aussi divers que l’amélioration génétiques des animaux et végétaux, la protection des cultures, la diversification des produits de culture, l’aménagement de l’espace rural, la préservation des ressources naturelles, la maîtrise de la qualité alimentaire et la nutrition humaine.

Ses travaux sur la caractérisation des génomes et ses compétences dans le domaine des biotechnologies l’amènent, par exemple, à élaborer des nouvelles méthodes de sélection et d’amélioration génétique. Egalement tournées vers l’agro-alimentaire de demain: les recherches sur les micro-organismes qui participent à la fabrication de nombreux aliments (pain, vin, fromage…..;

Placé sous la tutelle des ministères chargés de la recherche et de l’Agriculture, l’INRA compte près de 9 000 salariés, dont 3 800 chercheurs et ingénieurs, qui assument quelques 3 800 missions internationales par an. L’institut accueille chaque année un millier d’étudiants en thèse et autant de stagiaires et chercheurs étrangers. Il dispose de 260 unités de recherche et 80 unités expérimentales, réparties dans 22 centres régionaux. Ouvert sur son environnement, l’INRA multiplie les collaborations avec les organismes scientifiques, au plan nationale et internationale, les universités et les grandes écoles de son secteur. Il pratique une politique active de partenariat avec les entreprises et organisations professionnelles agricoles et industrielles. acteur du développement régional, enfin, l’INRA engage de multiples collaborations dans le cadre des contrats de plan : ” Etats- Régions et participe activement à la création de groupements à vocation régionale.

Timbre dessiné par Roxane Jubert et imprimé en héliogravure. Format horizontal 22 x 36 mm. Vente anticipée le 4 mai 1996 à Paris et vente générale le 6 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

PS: je me demande, aujourd’hui, si cette organisme est bien indépendant, ou si déjà, les gros industriels et céréaliers n’ont pas fait main basse sur cette organisme, comme bien d’autres organismes d’Etat……

1900-Le Métro-2000.

Mettre en service le nouveau métropolitain à l’occasion de la grande Exposition Universelle de 1900: tel était le projet qui mobilisait Paris à la fin du XIX siècle. Un projet évoqué dès les années 1850, alors que le chemin de fer prenait son essor et que les rues de la capitale étaient, déjà, terriblement encombrées par la circulation hippomobile.

Le 30 mars 1898; une loi déclare d’utilité publique les six premières lignes du métro parisien. S’ouvre alors, sous l’égide de la Ville de Paris, un immense chantier, dirigé par l’ingénieur Fulgence Bienvenüe. Le “Père du Métro” réussit le tour de force de construire en moins de 2 ans les 10 premiers kilomètres de la ligne n°1: (Porte de Vincennes- Porte Maillot), inaugurée le19 juillet 1900. Les entrées des stations s’ornent déjà des fameux portiques arborescents d’Hector Guimard, le Promoteur de l’Art- nouveau.

La veille de la 1ér guerre mondiale, le métro parisien forme déjà un véritable réseau, totalisant près de 100 km et transportant 400 millions de passagers par an. Ils sont plus de 1,4 milliard quand est créée en 1948, la régie autonome des transports parisiens. D’extensions en innovations le métro n’a cessé de se développer depuis. Dans les années 60-7, la création du RER, et son interconnexion progressive avec le métro parisien ont considérablement élargi l’offre de transport en commun en Île-de-France.

Plus récemment, le métro est entré par anticipation dans le XXIème siècle avec la création de la nouvelle ligne 14 Météor, reliant depuis 1998 le Bibliothèque François-Mitterrand à la Madeleine, première étape d’une grande ligne automatique entre le sud de la capitale et Gennevilliers. Sans cabine de conduite, montés sur pneus, les trains de la ligne 14 atteignent la vitesse exceptionnelle de 80km/h ente les stations, sans vibrations pour l’environnement. cette ligne peut transporter 25 000 voyageurs par heures et pas sens dans des conditions optimales de confort et de transparence, avec ses portes de verre et son éclairage étudié.

Timbre conçu par l’agence Pascale Pichot d’après photos de Dupuy,J-F Mauboussin, R. Roy / RATP. Imprimé en héliogravure. Format horizontal 22 x 36mm. Vente anticipée à Paris le 4 décembre1999 et vente générale le 6 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Folklores.

Bourrée morvandelle, Echassiers landais, Saboteux de Bourgogne, Ronde provençale, Gaichons de Franche-Comté, Pastouriaux du Berry. Ces noms de formations régionales témoignent à eux seuls de la diversité des folklores de France. On illustre souvent la richesse des terroirs de France en évoquant le nombre de ses fromages. les groupes folkloriques y sont sans doute aussi nombreux: près de 300, regroupant 30 000 chanteurs et danseurs, sont affiliés à la Confédération nationale des groupes folkloriques français.

L’étymologie du mot “flok-lore” (connaissance du peuple), forgé au milieu du XIXème siècle par l’Anglais Wiliam Thoms, évoque clairement l’inspiration commune aux innombrables formes d’expression rassemblées sous ce nom: la tradition populaire. Si la France n’a pas inventé son nom, elle fut l’un des premiers pays à aborder le folklore comme une discipline scientifique: dès 1804, une société savante, l’Académie celtique, se donnait pour mission de recueillir et d’analyser les usages, traditions et dialectes populaires. Alors que le siècle précédent, celui des lumières, voyait en eux d’obscures survivances d’un passé révolu, le XIX siècle, porté par l’essor de l’ethnologie associé à la découverte de nouvelles civilisations, les hisse au rang d’héritages du patrimoine national. Une réhabilitation qui n’a cessé de se confirmer jusqu’à nos jours, chaque région cultivant ses folklores pour mieux affirmer son identité dans un monde de plus en plus uniforme.

Musiques, chansons, danses populaires, jeux et divertissements, rituels associés aux divers événements de la vie, religieux ou profanes; impossible de détailler les richesses des folklores de France, qui prennent de surcroît des formes et des noms différents d’une région à l’autre, d’une époque à l’autres. Ainsi la plus ancienne danse populaire mixte, danse collective en chaîne appelée “Carole” en vieux français, s’est elle perpétuée sous le nom de sardane en Catalogne ou de Fandango au Béarn. Ainsi les “pastorales”, petits scènes chantées sur des airs d’opéras ou de chansons populaires, font-elles revivre chaque année à la Noël les traditions de la crèche mêlées à celles de la culture provençale et de ses santons.

Autant de traditions, autant de folklores vivants que chacun peut découvrir à l’occasion des nombreux festivals organisés chaque année en France.

Timbre conçu par Grafy’ Studio imprimé en héliogravure. Format horizontale 22 x36mm. Vente anticipée à Confolens (Charente) le 12 août 2000 et vente généralisé le 14 du même mois.

Source: Collection philatélie de la poste….

1799-Conseil d’Etat-1999.

Si le Conseil d’Etat puise ses lointaines origines historiques dans le Conseil du roi de l’Ancien Régime, c’est à l’œuvre réformatrice de Bonaparte qu’est associée sa création. “Sous la direction des Consuls, un Conseil d’Etat est chargé de rédiger les projets des lois et les règlements d’administration publique, et de résoudre les difficultés qui s’élèvent en matière administrative”, précise l’article 52 de la Constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799). Ainsi était affirmée, dès sa création, il y a 200 ans, la double compétences, administrative et contentieuse, du Conseil d’Etat. Ainsi naissait une institution qui, à la fois menacée et confortée par les changements de régime, allait s’affirmer comme un acteur majeur de l’organisation publique de la France, le premier corps de l’Etat et juridiction suprême de l’ordre administratif.

Garant des droits et des libertés fondamentales, le Conseil d’Etat est en effet, dans sa mission contentieuse, le tribunal administratif suprême. Tranchant certaines affaires en premier et dernier ressort (recours contre les décrets, les actes réglementaires des ministres, litiges individuels au sein de la haute fonction publique), il est également le juge de cassation de l’ensemble des juridictions administratives ( tribunaux administratifs et cours administratives d’appel, juridictions spécialisées). il examine ainsi plus de 10 000 affaires par an. Dans l’autre volet de son activité, relevant de sa compétence administrative, il conseille le gouvernement au cours de l’élaboration des projets de loi, ordonnances et décrets, et rend des avis sur les question que celui-ci lui soumet. Cette mission fait u conseil d’Etat l’artisan d’une mémoire collective dont l’administration a d’autant plus besoin qu’elle connait une spécialisation accrue

Le Conseil d’Etat siège depuis 1874 au Palais-Royal, à Paris. Ses membres forment un corps comprenant trois grades: les auditeurs, les maîtres des requêtes, et les conseillers d’Etat. Si les auditeurs sont exclusivement recrutés à la sortie de l’ENA, le gouvernement nomme “au tour extérieur”, un maître des requêtes sur quatre et un conseiller d’Etat sur trois.

Timbre conçu pas Ernest Pignon-Ernest, imprimé en héliogravure. Format vertical: 22 x 36 mm. Vente anticipée à Paris le 11 décembre 1999 et vente générale le 13 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.