
Photo de: www.phil-ouest.com
Croix-Rouge . Fêtes de fin d’Année 1998.
Boum, paf, patatras, et le boule vola en éclats. “Allons les enfants, ne jouez pas si près du sapin. Si toutes les boules sont ainsi cassées, notre arbre aura piteuse allure le soir de Noël ! ” - “c’est pas nous! On a rien fait! “, dirent en cÅ“ur les enfant. Et, intrigués, ils s’approchèrent. Pourquoi cette boule était-elle tombée toute seule?. Il leurs fallait éclaircir ce mystère. Alors 3 paires d’yeux menèrent l’enquête. Les branches, bien sages, ne faisaient pas de facéties, aucune ne gigotait. Elles ne chatouillaient pas ces boules lumineuses aux couleurs multiples. Toutes les décorations se tenaient immobiles; Alors mystère !!
“Oh ! Regardez le lutin,” dit l’ainé. Les paires d’yeux ne voyaient rien. “Mais là , il est tout habillait de rouge !”. En effet, en observant bien on découvrait un minuscule petit bonhomme. Bien plus fluet qu’une boule de décoration. Vêtu, chaussé, coiffé de rouge, il avait fière allure. Et…il s’amusait comme un petit fou.” Oh, il rit tout seul! ‘ dit l’un. “Comme il est agile ! ” dit l’autre. “Maman vient voir, il y a un bébé rouge dans l’arbre !”dit le plus jeune. Et tous contemplèrent ce petit personnages clandestin, qui tellement occupé à se mirer, n’entendait rien et ne voyait rien d’autre qu’un autre petit lutin apparaître comme par magie juste devant ses pas. C’est pour cela qu’il riait tout seul.
Comme c’était joli, comme c’était féérique ! A Chaque cabriole, à chaque pas apparaissait une image. Mais le savait-il, cette image, c’était la sienne. Ce petit univers sur lequel il marchait, si souplement, était un miroir, le miroir de sa vie. Il paraissait heureux de s’y mirer, sa vie lui semblait belle et bonne, simple et douce. Les enfant éblouis comprirent cette sage leçon.
Et que devint notre petit lutin ? Petit esprit feu-follet. D’une boule rouge il sautait prestement sur une bleue, une verte, une violette. parfois, un saut un peu trop appuyé faisait choir la boule, alors qu’il se rattrapait aux branches.
Et alors ? Boum, paf, patatras et une boule volait en éclats.
Jane Champeyrache.
Timbre dessiné par Pierre-Marie Valat. Mise en page par Michel Durand-Mégret. Imprimé en héliogravure. Format vertical 27 x 32,75 mm. Vente anticipée le 5 novembre 1998 à Paris et vente généralisée le 9 du même mois.
Source: Collection philatélique de la poste….