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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» novembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Le Drapeau Rouge ….1877

novembre 20th, 2011

Le Drapeau Rouge (1877 - Version de Paul Brousse)

Paroles : Paul Brousse[1]
Musique : Air suisse anonyme

Les révoltés du Moyen Age
L’ont arboré sur maints beffrois.
Emblème éclatant du courage,
Toujours il fit pâlir les rois.

Refrain
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier. (bis)

Mais planté sur les barricades
Par les héros de Février,
Il devint pour les camarades,
Le drapeau du peuple ouvrier.

Refrain

Sous la Commune il flotte encore
A la tête des bataillons.
Et chaque barricade arbore
Ses longs plis taillés en haillons.

Refrain

Noble étendard du prolétaire,
Des opprimés soit l’éclaireur :
A tous les peuples de la terre
Porte la Paix et le Bonheur.

La mise à sac des Etats….

novembre 19th, 2011

Comment les banques pillent les Etats...
Photo prise sur internet.

Comment les banques pillent les Etats…et les obligent à nous tondre.

Jusqu’en1973, le Trésor Public empruntait directement à la Banque de France. Mais cette année là, Pompidou (un banquier) interdit cette pratique, obligeant ainsi l’Etat à faire appel aux banques privées: celles-ci prêtent en fixant elles mêmes le taux d’intérêt qui leurs plait. Depuis, tous les pays ont suivis cette pratique et l’Europe elle même, puisqu’il est interdit aux Etats de se financer auprès de la Banque centrale Européenne. Mais celle-ci peut refinancer à de très faibles taux les banques privées, qui elles prêtent aux Etats à des taux nettement supérieurs! Pourquoi les Etats se sont-ils livrés ainsi pieds et poids liés aux Marchés.

Tous simplement, parce que les grands noms de la politique internationale se sont convertis au capitalisme, au libre-échange sans entrave …. La dérégulation financière tout azimuts….. pour le privé cela marche, pour le public cela foire. Quelque soit le bord d’où ils viennent: démocrates ou républicains, socialistes ou de droite, travaillistes ou conservateurs; qu’ils s’appellent Tony Blair, DSK, Pascal Lamy, Balladur ou Sarkozy, tous les homme politiques ont entonné joyeusement ce refrain. La plupart d’entre eux ont multiplié les allers-retours du public au privé, siégeant dans les conseils d’administration des trusts et “hedge funds”, puis retournent dans le public prôner une meilleure gouvernance de la finance. Le dernier exemple est Mario Monti le nouveau 1er ministre italien qui vient de chez Goldman Sachs. Nous avons eu aussi Madame Lagarde. Aujourd’hui on les entend annoncer qu’ils vont s’attaquer aux paradis fiscaux et moraliser les marchés… (Qui ne se sont jamais si bien portés….)

Les dits marchés qui décernent à leurs guises des notes aux entreprises et aux Etats et font ce qu’ils savent faire le mieux: spéculer à mort. Plus le pays est endetté, plus ils peuvent se remplir les poches, en augmentant les taux d’intérêt. Pour eux mieux vaut prêter à 7% que d’aider un pays au taux de 3% qui a le triple AAA. Même si le pays, comme c’est le cas de la Grèce, ne peut payer et voit sa dette diminuer de moitié, il reste à acheter à prix bradés, tout ce qui appartient l’Etat… les services publics, les domaines, etc etc… Tous les pays ne feront pas comme l’Islande, laisser ses banques faire banqueroute.

Après la Grèce en dette : 350 milliards €, l’Italie 1 900 Milliards d’Euros, les marchés ne sont pas loin de s’attaquer à la France 1 700 milliards €. Si des nationalisations ont déjà été faites, comme :l’électricité d’EDF, Le gaz carbonique, les autoroutes… déjà cotés en bourse, il reste des pans entiers de biens et des services publics à brader: la santé, l’éducation, les retraites, la culture, les routes nationales etc…. Les plans de rigueur n’ont pas fini de se succéder, les taux de grimper, Sarkozy, Merkel et compagnie de se féliciter de nous avoir sauvés, tous en laissant ces détrousseurs faire leurs marchés……

Extrait d’un article de Jean-Luc Parquet dans le Canard-Enchaîné.

Guinguette fermée.

novembre 18th, 2011

La guinguette est fermée, son patron saigne abondamment du nez….

Bonne journée à tous.

Elections au Parlement Européen (13 juin 1999)

novembre 17th, 2011

Elections au Parlement Européen
Photo de :www.phil-ouest.com

Elections au Parlement Européen. (13 Juin 1999)

Formée de 142 membres en 1957, l’assemblée parlementaire de l’Europe naissante compte, en ce jour 27 mars 1999, 626 députés. Depuis le traité de Rome instituant la Communauté Economique Européenne (1957), l’Europe n’a cessé de grandir. L’Europe des Six des premiers temps est devenue l’Europe des 15. Parmi les institutions et organes de l’Union, le Parlement Européen joue un rôle fondamental dans la gestion des affaires de la Communauté. Représentant, à l’époque, 370 millions de citoyens, le Parlement européen, élu au suffrage universel depuis 1972, a vu ses pouvoirs progressivement renforcés et étendus. Il est la seul institution international dont les membres sont démocratiquement élus aux suffrage universel.

A Strasbourg, où le Parlement tient ses sessions, les députés ne sont pas groupés par délégations nationales ,mais en fonction du groupe politique auquel ils appartiennent. Près d’une centaine de partis politiques y sont représentés. Ils forment, dans l’hémicycle, 9 groupes politiques auxquels il faut ajouter les députés “non inscrits”. A l’instar de tous les parlements, celui-ci fait valoir son pouvoir législatif. Il participe à l’élaboration, la modification et l’adoption de la législation européenne. Mais il fait plus, il partage le pouvoir de décision à égalité avec le conseil dans un grand nombre de domaines: la liberté de circulation des travailleurs, l’établissement du marché intérieur, la recherche et le développement technologique, l’environnement, la protection des consommateurs, l’éducation, la culture et la santé…..

Un avis conforme est désormais indispensable pour décider de l’adhésion d’un nouvel Etat membre ou encore la conclusion d’un accord international. Le Parlement vote le budget préparé par le Conseil. Sa discussion est l’occasion pour le Parlement de traduire ses priorités politiques. Ayant adopté le budget que la signature du président du Parlement rend exécutoire, les députés exerce un contrôle démocratique sur l’ensemble de l’activité communautaire. Il s’investit dans la défense des droit de l’homme et peut constituer des commissions d’enquête. A tout moment, n’importe quel citoyen peut s’adresser au Parlement pour lui faire part de ses préoccupations. Mais c’est avec plusieurs millions d’autres citoyens qu’il aurait pu, en 1999 faire entendre sa voix lors du renouvellement des membres du Parlement, pour la 5ème fois dans l’histoire électorale de cette institution.

Timbre dessiné par Jean-Michel Folon, mise en page par Jean-Paul Cousin, imprimé en héliogravure. Format horizontal 22 x 36 mm. Vente anticipée le 27 mars 1999 à Paris et Strasbourg. Vente générale le 29 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

Picasso.

novembre 16th, 2011

Picasso
Photo de : www.phil-ouest.com

Picasso .

En 1956, Picasso fête ses 75 ans. La grave crise morale consécutive à sa rupture avec Françoise Gilot s’est estompée. Depuis 1954, une nouvelle compagne, Jacqueline Roque, emplit sa vie et son Å“uvre au point de devenir sous son pinceau la somptueuse odalisque de la série des “Femmes d’Alger”, inspirée par Delacroix. Le peintre s’est, par ailleurs, éloigné de Paris pour s’installer à “La Californie”, vaste villa située sur les hauteurs de Cannes, au milieu de jardins en terrasse. C’est donc dans un atmosphère apaisée et sereine que Picasso réalise le “Printemps”, cette pastorale d’inspiration bucolique et intimiste, qui semble renouer avec “La joie de Vivre” réalisée dix ans plus tôt pour le musée d’Antibes. Dans le même temps, il termine la série des “Ateliers” qui, en privilégiant le lieu de la création, affirme le pouvoir souverain de la peinture.

Picasso livre là, en quelques mois, des Å“uvres de pur loisir liées à son univers quotidien, dont la facture affirme la plus totale liberté vis-à-vis de tous les modes de figuration. Ainsi “Le Printemps” s’organise en deux parties rigoureusement délimitées. d’un côté un chèvre, animal familier de l’entourage du peintre, au même titre que ses chiens ou son hibou, mais aussi thème millénaire associé à l’idée de fécondité et maintes fois représenté. De l’autre un petit personnage, peut-être le fils du peintre, Claude est couché dans l’herbe. Deux pratiques se conjuguent ici sans s’opposer pour autant. D’une part, le traitement à facettes et le développement de la simultanéité des points de vue sont empruntés aux données du cubisme, révolution formelle que Picasso a lui-même instaurée au début du siècle. De l’autre, quelques traits d’une extrême simplicité pour cerner le charme d’une attitude que souligne encore un usage de la couleur qui n’est pas sans rappeler cet autre géant de l’époque qu’est Matisse.

Dès ce moment, Picasso se met peu à peu à l’écart pour entamer l’ultime “période” d’une carrière dont les fulgurances et les défis ont dominé l’époque. Un seul sujet s’impose désormais: la peinture. La peinture des maîtres du passé qu’il paraphrase: Velasquez, Poussin, David, ou Manet, puis la peinture réduite à cet unique face à face inlassablement repris du peintre et de son modèle. “La peinture est plus forte que moi, disait alors Picasso, elle me fait faire ce qu’elle veut”. (Maïten Bouisset.)

Timbre mis en page par Michel Durand-Mégret. Imprimé en offset. Format horizontal 36,85 x 48mm. Vente anticipée le 15 mai 1998 à Villeurbanne et vente généralisée le 18 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste…

fêtes de fin d’année - Croix -Rouge.

novembre 15th, 2011

Croix rouge -Fêtes de fin d'année 1998
Photo de: www.phil-ouest.com

Croix-Rouge . Fêtes de fin d’Année 1998.

Boum, paf, patatras, et le boule vola en éclats. “Allons les enfants, ne jouez pas si près du sapin. Si toutes les boules sont ainsi cassées, notre arbre aura piteuse allure le soir de Noël ! ” - “c’est pas nous! On a rien fait! “, dirent en cÅ“ur les enfant. Et, intrigués, ils s’approchèrent. Pourquoi cette boule était-elle tombée toute seule?. Il leurs fallait éclaircir ce mystère. Alors 3 paires d’yeux menèrent l’enquête. Les branches, bien sages, ne faisaient pas de facéties, aucune ne gigotait. Elles ne chatouillaient pas ces boules lumineuses aux couleurs multiples. Toutes les décorations se tenaient immobiles; Alors mystère !!

“Oh ! Regardez le lutin,” dit l’ainé. Les paires d’yeux ne voyaient rien. “Mais là, il est tout habillait de rouge !”. En effet, en observant bien on découvrait un minuscule petit bonhomme. Bien plus fluet qu’une boule de décoration. Vêtu, chaussé, coiffé de rouge, il avait fière allure. Et…il s’amusait comme un petit fou.” Oh, il rit tout seul! ‘ dit l’un. “Comme il est agile ! ” dit l’autre. “Maman vient voir, il y a un bébé rouge dans l’arbre !”dit le plus jeune. Et tous contemplèrent ce petit personnages clandestin, qui tellement occupé à se mirer, n’entendait rien et ne voyait rien d’autre qu’un autre petit lutin apparaître comme par magie juste devant ses pas. C’est pour cela qu’il riait tout seul.

Comme c’était joli, comme c’était féérique ! A Chaque cabriole, à chaque pas apparaissait une image. Mais le savait-il, cette image, c’était la sienne. Ce petit univers sur lequel il marchait, si souplement, était un miroir, le miroir de sa vie. Il paraissait heureux de s’y mirer, sa vie lui semblait belle et bonne, simple et douce. Les enfant éblouis comprirent cette sage leçon.

Et que devint notre petit lutin ? Petit esprit feu-follet. D’une boule rouge il sautait prestement sur une bleue, une verte, une violette. parfois, un saut un peu trop appuyé faisait choir la boule, alors qu’il se rattrapait aux branches.

Et alors ? Boum, paf, patatras et une boule volait en éclats.
Jane Champeyrache.

Timbre dessiné par Pierre-Marie Valat. Mise en page par Michel Durand-Mégret. Imprimé en héliogravure. Format vertical 27 x 32,75 mm. Vente anticipée le 5 novembre 1998 à Paris et vente généralisée le 9 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste….

Mont-Saint-Michel.

novembre 14th, 2011

Mont-Saint-Michel
Photo de: www.phil-ouest.com

Le Mont-Saint-Michel .

Trois sommets mystérieux offraient jadis leur tumulus aux cultes païens. Les druides officiaient sur les monts Bélénus, Dol et le mont Tombe: ce géant sylvestre. Mais, “Quis ut Deus?” ( Qui est comme Dieu?); ce cri de guerre lancé par Saint Michel contre l’armée des démons fit rapidement de ce défenseur de Dieu le champion, l’archange de la Quête de Vérité. Souvent cité dans l’Ancien Testament, devenu le protecteur de l’Eglise au début de notre ère, saint Michel fut tout naturellement l’objet d’un culte fervent.

Ce culte se répandit en Occident, en Italie au mont Gargano, puis en Angleterre, en Irlande, pour arriver au XIIème en France ou, par 3 fois, l’archange Saint Michel apparut à Messire Aubert, évêque d’Avranches. Alors tous prièrent, chantèrent, piochèrent. Un petit oratoire en forme de crypte fut aménagé sur le flanc ouest du rocher. L’année suivante, triomphant des flots dévastateurs, le mont Tombe, se dressant seul au milieu d’une mer en furie, fut rebaptisé Saint-Michel-au-péril-de-la-mer. Curieux et dévots se pressent pour admirer ce lieu sacré où une abbaye carolingienne vint remplacer l’oratoire.

Se succéderont alors, jusqu’au XVIème siècle, édifices romans et gothiques dont la splendeur et la majesté iront croissant. L’usage judicieux de l’ogive, le recours à l’arc-boutant, la naissance de la sculpture monumentale, l’utilisation du vitrail, tout concours à offrir un prodigieux complexe artistique. L’église abbatiale, chef-d’Å“uvre de grâce et de légèreté, est faite de contrastes saisissants. Son “escalier de dentelles” que protège une rampe finement ornée, allie sculpture et architecture. Les bâtiments de la Merveille témoignent de l’évolution du gothique. On y rencontre: majesté, élégance, force, simplicité mais aussi luminosité, puretés des lignes. Le cloître semble suspendu entre ciel et mer.

L’originalité de son histoire, l’aspect grandiose de son site, la beauté de son architecture placent le Mont-Saint-Michel parmi les joyaux de l’Occident. (Jane Champeyrache.)

Timbre dessiné par Louis Briat. Imprimé en héliogravure. Format 36 x 36mm vente anticipée au Mont-Sant-Michel le 6 juin 1998 et vente générale le 8 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

“Faut vivre”

novembre 13th, 2011

Faut vivre…

Malgré les grands yeux du néant
c’est pour mieux nous manger enfant
et les silences et les boucans…
faut vivre

Bien qu’aveugles sur fond de nuit
entre les gouffres infinis
des milliards d’étoiles qui rient…
faut vivre…

Malgré qu’on soit pas toujours beau
et que l’on ait plus ses seize ans
et sur l’espoir un chèque en blanc
faut vivre…

Malgré le cœur qui perd le nord
au vent d’amour qui souffle encore
et qui parfois encore nous grise
faut vivre…

Malgré qu’on ait pas de génie
n’est pas Rimbaud qui peu pardi
et qu’on se cherche un alibi
malgré tous nos morts en goguette
qui errent dans les rues de nos têtes
faut vivre…

Malgré qu’on soit brave et salaud
qu’on est des complexes à gogo
et qu’on les aime c’est ça le pire
faut vivre…

Malgré l’idéal du jeune temps
qui c’est usé au nerf du temps
et par d’autre repris en chantant
faut vivre…

Malgré qu’en s’tournant vers l’passé
on est effrayé de s’avouer
qu’on a tout de même un peu changer
faut vivre…
malgré qu’on soit du même voyage
qu’on vive en fou, qu’on vive en sage
tout finira dans un naufrage
faut vivre…

Malgré qu’au ciel de nos poitrines
en nous sentinelle endormie
dans un bruit d’usine gémit
le cœur aveugle qui funambule
sur le fil du présent qui fuit
faut vivre…

Malgré qu’en nous un enfant mort
parfois si peu sourit encore
comme un vieux rêve qui agonise
faut vivre…

Malgré qu’on soit dans l’engrenage
des notaires et des héritages
ou le cÅ“ur s’écÅ“ure et s’enlise
faut vivre…

Malgré qu’on fasse de l’humour noir
sur l’amour qui nous en fera voir
jusqu’à ce qu’il nous dise au revoir
faut vivre…

Malgré qu’à tous les horizons
comme un point d’interrogation
la mort nous regarde d’un oeil ivre
faut vivre…

Malgré tous nos serments d’amour
tous nos mensonges jour après jour
et bien que l’on ait qu’une vie
une seule pour l’éternité
malgré qu’on la sache ratée….

Faut vivre…
Musique: Georges Van Parys
Parole: Mouloudji

Château de Crussol-Ardèche.

novembre 12th, 2011

Château de Crussol- Ardèche
Photo de:www.phil-ouest.com

Château de Crussol (Ardèche)

Silhouette couronnée des ruines d’un château féodal, la montagne de Crussol, sise en Ardèche, domine la vallée du Rhône. Allongé sur 3 km, ce massif étroit élevé à plus de 400 mètres est un îlot calcaire jurassique établi sur un socle granitique. A ses pieds: Guilherand-Granges, e Face: Valence, à l’horizon: le Vercors.

Le couloir rhodanien favorise les flux migratoires et Crussol, par sa difficulté d’accès, devient lieu de refuge. La construction dune forteresse sur ce piton rocheux se conçoit aisément. Cruciolo, son nom latin, apparaît dans un manuscrit du Xème siècle, mais c’est au XIIème siècle que Gérold Bastet choisit d’établir un château fort aux fondation de pierre. Son édification et son entretien s’étendent jusqu’au XVème siècle. la muraille nord-ouest offre les traces de surélévations successives: protections indispensables pour résister aux assaillants. Au cours de ces quelques siècles, les seigneurs de Crussol s’élèvent parfois aux charges les plus nobles du royaume.

Chambellan de Louis XI, héritier du comté d’Uzès par son mariage ou sénéchal guerroyant en Italie, la lignée des Crussol, de par ses charges officiels, abandonne progressivement le château ancestrale isolé et battu par les vents. Mais l’agitation des hommes anime encore cette forteresse qui devient bastion envié des catholiques et des protestants pendant les guerres de religion. Endommagé par des actes de vandalisme et incendié, ce lieu fut le théâtre de bien des drames. Une tour détruite offre d’énormes blocs circulaires gisants, on distingue les empreintes d’un donjon disparu, d’une cheminée, de la tour d’escalier. Se dresse encore une façade imposante du château et le pignon nord restauré.

Géant blessé aux murs béants. Ruines monumentales offertes à la réflexion des hommes. Histoire écriteau fil des siècles. Signature du temps. Le château de Crussol, ce vaisseau de pierre lancé dans les nues, offre à la contemplation du promeneur émerveillé d’innombrables perspectives aux paysages variés couvrant quatre département. Il s’agit bien d’un des sites les plus imposants de la vallée du Rhône. ( Jane Champeyrache.)

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Claude Jumelet. Format horizontal 22 x 36mm. Vente anticipée le 4 juillet 1998 à Saint- Peray (Ardèche) et vente générale le 6 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Abolition de l’esclavage.1848-1998.

novembre 11th, 2011

Abolition de l'Esclavage
Photo de : www.phil-ouest.com.

Abolition de l’esclavage. 1848-1998.

“Disons-nous et disons à nos enfants que, tant qu’il restera un seul esclave sur la surface de la terre, l’asservissement de cet homme sera une injure permanente faite à la race humaine toute entière”. Ainsi parlait l’ardent humaniste dont le nom est associé en France à l’abolition de l’esclavage: Victor SchÅ“lcher. Inlassable combattant de l’abolitionnisme dans la moitié du XIXème siècle, il vit enfin ses convictions triompher avec l’avènement de la Deuxième république. En dépit de résistances encore fortes, SchÅ“lcher parvient alors à convaincre le gouvernement provisoire, qui ratifie le 27 avril 1848 le décret d’abolition. Ce texte ne sera jamais remis en cause.

Ainsi la révolution de 1848 achevait l’Å“uvre esquissée par celle de 1789. La convention, en effet, avait voté en 1794, l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises, mais la décision était restée lettre morte, et Bonaparte avait rétabli l’esclavage en 1802. Portés par la théorie des droits de l’Homme, les abolitionnistes français avaient peu à peu gagné du terrain, aidés par un très fort courant humanitaire en Angleterre. Au congrès de Vienne, en 1815, les grandes puissances avaient décidé l’abolition de la traite des esclaves, sans supprimer l’esclavage lui-même. Il avait fallu attendre 1848 pour que les femmes et les hommes colonisés par la France accèdent enfin à la Liberté.

Les actes anti-esclavagistes de Berlin en 1885, de Bruxelles en 1890, puis les conventions de Saint-Germain-en-Laye (1919) et de Genève (1926) ont confirmé la volonté des nations d’en finir avec l’esclavage, volonté réaffirmée en 1948 dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. S’il a effectivement disparu aujourd’hui sous sa forme officielle, l’esclavage n’en subsiste pas moins, dans certains pays, sous des formes telles que le servage pour dettes ou l’exploitation des enfants soumis à des conditions de travail inhumaines. La promesse de Victor SchÅ“lcher, hélas, n’est pas encore réalisée partout dans le monde.

Timbre conçu par Hervé Télémaque, mis en page par Aurélie Baras. Imprimé en offset. Format horizontal 22 x 36mm. Vente anticipée le 25 avril à Paris, Basse-Terre, Cayenne, Fort de France et Saint-Denis. Vente générale le 27 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste…

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