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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» novembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Delacroix 1793-1863

novembre 10th, 2011

Delacroix. 1798-18636
Photo de :www.phil-ouest.com.

Delacroix 1798-1863.

“Ce qu’il y a de plus réel en moi, ce sont les illusions que je crée.” Eugène Delacroix.

S’interrogeant sue ces illusions, Baudelaire disait qu’Eugène Delacroix s’entretenait avec le surnaturel. Un surnaturel nourri de thèmes tragiques et d’atmosphères mystérieuses dans d’hallucinantes épopées guerrières, de récits mythologiques et allégoriques inspirés par les univers tourmentés de Dante, Goethe, Mozart, Byron et Walter Scott. Un surnaturel qui aura sacré le génie de Delacroix comme l’aboutissement de l’expression picturale du romantisme du XIXème siècle.

Devenu tôt orphelin, le “prince des romantiques” entre, à l’âge de 20 ans, à l’école des beaux-arts où il s’initie aux œuvres de Raphaël, de Rubens, et collabore avec Géricault avant d’exposer sa 1ère toile ” Dante et Virgile aux Enfers” en 1822. Son œuvre, accueillie de manière très contrastée par le public, n’incarne pas simplement le prolongement de l’univers imaginé par David, Gros et Géricault. L’expression artistique de Delacroix explose en effet dans le travail d’imagination qu’il transpose dans le réel, dans les débordements fantastiques de ses personnages aux prises avec les plus effroyables destins, dans l’intensité et la vibration des couleurs et du trait donnant aux visages et aux corps l’expressivité des plus profonds tourments humains.

Cette noblesse de l’esprit et de l’esthétique se retrouve, dans ce timbre, dans la beauté silencieuse d’une femme accroupie, assistant des gestes et du regard son amie inanimée. La finesse du trait, la douceur de son modelé, la danse ondoyante et torturée des couleurs et surtout de la lumière qui glisse sur les courbures du corps à demi-nu expriment les sentiments pathétiques d’une femme qui affronte la fatalité dans la résignation et la délicatesse de son geste. Ce détail, extrait d’une évocation de la prise de la “prise de Constantinople par les croisés en 1204″, illustre en définitive l’inspiration effrénée d’un peintre dont le grand mérite aura été de nous faire toucher l’immensité et la confusion de notre humanité.
Emmanuel Lenain.

Timbre: détail du tableau “Prise de Constantinople” (1840) Huile sur toile de 411 x 497. Musée du Louvre. Œuvre mis en page par Aurélie Baras, gravé par Pierre Albuisson. Format vertical: 36,85 x 48mm Vente anticipée le 25 avril 1998 à Saint -Maurice (Val de Marne) et vente générale le 27 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

La dernière feuille….

novembre 9th, 2011

La dernière feuille

La dernière feuille.

Au sommet d’un prunus, tremble une feuille d’or,
Qui s’accroche et combat du vent la tyrannie.
Je ressens son émoi, sa détresse infinie,
Et la plains, longuement, en son troublant décor’.

Le vent la fait souffrir. Elle résiste encor’ !
Pitoyable combat ! Pantelante elle termine,
Sentant passer en elle un frisson d’agonie,
Elle tournoie et tombe auprès d’un corridor.

Ainsi, mes rêves fous naissent dans les étoiles,
Puis s’estompent, au jour, en se couvrant de voiles,
Pour finir tristement en de mornes dortoirs…

Mais la saison qui meurt n’est jamais la dernière,
Et nos désirs secrets revivent, certains soirs,
Lorsque le crépuscule effrange la lumière..

Jean Edouard Michel

Feuille trouvée hier matin ! Belle journée chez vous et soin de mes yeux ce tantôt….

Baie de Somme.

novembre 8th, 2011

Baie de Somme
Photo de :www.phil-ouest.com.

Baie de Somme.

Au cours de différentes périodes géologiques, la mer ne cesse de gagner et d’abandonner successivement le nord-ouest de l’Europe et en particulier la Picardie. Après diverse variation de son niveau, elle vient en conquérante baigner une immensité de sable. Espace unique, la baie de Somme offre ses splendeurs à moins de 200 kilomètres de Paris.

En suivant le cours de la Somme vers la mer, le voyageur découvre le plateau picard puis les marais. Se présent alors à lui, un milieu naturel aux caractéristiques intéressantes. Les marées de grandes amplitudes, fluctuant au rythme de la lune, peuvent s’étende sur plus de 70 km carrés. Immense plateau herbeux recouvert par la mer en périodes de vives eaux, plages et bancs sableux, ou encore partie inférieure découverte seulement à marée basse constituent la baie de Somme.

Terre, mer, marais, en contact permanent, favorisent les relations animal, végétal, minéral. L’avifaune apprécie tout particulièrement l’estuaire de la Somme, car près de 320 espèces de volatiles y sont recensées. Escale idéale pour les oiseaux migrateurs venus du Nord, havre de repos avant les contrées méditerranéennes, ce lieu semble tous spécialement adapté à la nidification puisque121 espèces viennent y nicher avec régularité. Quelques phoques veaux marins ont trouvé asile dans la baie où l’on peut voir leurs grands yeux noir de jais attendrissant, “pleurer” parfois afin de se débarrasser du sel accumulé. Phoques, cachalots, marsouins, dauphins sont observés dans la baie de Somme qui leurs offre protection dans sa réserve naturelle.

En ces lieux, tout n’est que fascinante débauche de couleurs, puisque s’y associent oiseaux au plumage chatoyant, flore riche de tons mauves, roses , rouges ou bleus, mais aussi sable dorées, ciels au gris bleuté, changeant au gré du temps. Peintres, romanciers ou poètes s’y livrent à de longues balades romantiques. De ces évasions naquirent nombres d’œuvres picturales dues à Delacroix, Degas, Corot, Boudin ou Manessier; nombre de récits y connurent le jour sous les plumes les plus célèbres d’Anatole France, Victor Hugo ou Colette. Cette dernière immortalisa ces lieux dans “Les Vrilles de la vigne”.
Jane Champeyrache.

Timbre dessiné par Jean-Paul Véret Lemarinier. Imprimé en héliogravure. Format vertical 26 x 36mm. Vente anticipée à Saint-Valérie-sur-Somme le 27 juin 1998 et vente générale le 29 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Parlement Européen à Strasbourg.

novembre 7th, 2011

Parlement Européen-Strasbourg
Photo de : www.phil-ouest.com

Parlement Européen à Strasbourg.

En se dotant d’un parlement élu au suffrage universel, les Européens procèdent à l’instauration d’une démocratie à l’échelle d’un continent. Les délégués qu’ils élisent se doivent d’être représentatifs et, bien sûr, capables de préparer le futur. Un édifice adapté, ancré dans le passé, inscrit dans le présent et ouvert sur l’avenir, doit réunir ces ambitions. C’est ainsi que prend forme à Strasbourg, sur les berges du canal de la Marne au Rhin, le visage de l’Europe. Cet ensemble de bâtiment, conçu par l’Architecture Studio Europe, lauréat du concours international, crée une véritable cité. S’articulant au moyen de différents volumes, ce vaste vaisseau, offert à la courbure de l’Ill, présente sa proue au plan d’eau. Associés, en une géométrie complexe, les volumes fluides fondent leurs compositions sur l’alliance de l’ellipse et du cercle.

Jadis le Forum précédait la Curie et permettait ainsi la libre circulation des idées, de nombreux débats. La cité du Parlement offrira aussi des lieux favorisant les rencontres informelles. Places, salles, espaces de travail ménagés en divers endroits seront autant de lieux de rencontre pour l’élaboration de fructueux travaux. Lieux où l’on vit, tissu urbain arpenté aussi bien par les officiels que par un public soucieux de comprendre les arcanes de la démocratie, ces espaces seront le poumon du Parlement. Une imposante tour circulaire abritant les bureaux des députés et des fonctionnaires se verra à moitié incluse dans le bâtiment proue d’où émergera la coupole d’un hémicycle pouvant accueillir jusqu’à 750 parlementaires d’une Europe élargie. Cœur du dispositif, cet hémicycle à la paroi convexe sera bien le lieu du verbe: émanation de la réflexion, de la discussion, des échanges.

Ces trois bâtiments à l’architecture si différente s’alliant harmonieusement font penser à une Europe faite de différences mais aussi de liens puissants permettant la construction d’une association symbiotique des nations: savant équilibre où puissance et ouverte s’unissent autour de ce grand enjeu démocratique.
Jane Champeyrache.

Timbre dessiné par Jean Cousin, d’après une photo du Parlement. Imprimé en héliogravure. Format horizontal 22 x 36 mm. vente anticipée le 5 décembre 1998 à Strasbourg. Et vente générale le 7 du même mois;

Source : Collection philatélique de la poste.

PS: 13 ans après, cette ambition de bonne gérance et même de progrès sociaux, le bilan est vraiment catastrophique…..

Le bulletin de santé…..

novembre 6th, 2011

Le bulletin de santé

J’ai perdu mes bajou’s, j’ai perdu ma bedaine,
Et, ce, d’une façon si nette, si soudaine,
Qu’on me suppose un mal qui ne pardonne pas,
Qui se rit d’Esculape et le laisse baba.

Le monstre du Loch Ness ne faisant plus recette
Durant les moments creux dans certaines gazettes,
Systématiquement, les nécrologues jou’nt,
À me mettre au linceul sous des feuilles de chou.

Or, lassé de servir de tête de massacre,
Des contes à mourir debout qu’on me consacre,
Moi qui me porte bien, qui respir’ la santé,
Je m’avance et je cri’ toute la vérité.

Toute la vérité, messieurs, je vous la livre
Si j’ai quitté les rangs des plus de deux cents livres,
C’est la faute à Mimi, à Lisette, à Ninon,
Et bien d’autres, j’ai pas la mémoire des noms.

Si j’ai trahi les gros, les joufflus, les obèses,
C’est que je baise, que je baise, que je baise
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut’,
Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut !

Qu’on me comprenne bien, j’ai l’âme du satyre
Et son comportement, mais ça ne veut point dire
Que j’en ai’ le talent, le géni’, loin s’en faut !
Pas une seule encor’ ne m’a crié ” bravo ! ”

Entre autres fines fleurs, je compte, sur ma liste
Rose, un bon nombre de femmes de journalistes
Qui, me pensant fichu, mettent toute leur foi
A m’donner du bonheur une dernière fois.

C’est beau, c’est généreux, c’est grand, c’est magnifique !
Et, dans les positions les plus pornographiques,
Je leur rends les honneurs à fesses rabattu’s
Sur des tas de bouillons, des paquets d’invendus.

Et voilà ce qui fait que, quand vos légitimes
Montrent leurs fesse’ au peuple ainsi qu’à vos intimes,
On peut souvent y lire, imprimés à l’envers,
Les échos, les petits potins, les faits divers.

Et si vous entendez sourdre, à travers les plinthes
Du boudoir de ces dam’s, des râles et des plaintes,
Ne dites pas : “C’est tonton Georges qui expire “,
Ce sont tout simplement les anges qui soupirent.

Et si vous entendez crier comme en quatorze :
“Debout ! Debout les morts ! ” ne bombez pas le torse,
C’est l’épouse exalté’ d’un rédacteur en chef
Qui m’incite à monter à l’assaut derechef.

Certe’, il m’arrive bien, revers de la médaille,
De laisser quelquefois des plum’s à la bataille…
Hippocrate dit : ” Oui, c’est des crêtes de coq”,
Et Gallien répond “Non, c’est des gonocoqu’s… ”

Tous les deux ont raison. Vénus parfois vous donne
De méchants coups de pied qu’un bon chrétien pardonne,
Car, s’ils causent du tort aux attributs virils,
Ils mettent rarement l’existence en péril.

Eh bien, oui, j’ai tout ça, rançon de mes fredaines.
La barque pour Cythère est mise en quarantaine.
Mais je n’ai pas encor, non, non, non, trois fois non,
Ce mal mystérieux dont on cache le nom.

Si j’ai trahi les gros, les joufflus, les obèses,
C’est que je baise, que je baise, que je baise
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut’,
Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut !

Union Mondiale pour la Nature.

novembre 5th, 2011

Union mondiale pour la nature.
Photo de: www.phil-ouest.com

Union Mondiale pour la Nature. 1948-1998.

“Imaginons le monde de demain”: c’est autour de cet ambitieux mot d’ordre que l’UICN “Union Mondiale pour la nature”, célébra cette année là ,en 1998, son demi-siècle d’existence, dans ce superbe pays de Fontainebleau qui a vu sa naissance en 1948. Un anniversaire tourné délibérément vers l’avenir, car le rendez- vous de Fontainebleau sera l’occasion, pour les forces vives de l’Union, de donner un nouvel élan à cette action et d’imaginer ensemble les meilleures voies pour atteindre l’objectif proposé, par leur présidente “Yolanda Kakabadse” pour les 50 prochaine années: “Contribuer à garantir qu’il fera toujours bon vivre sur nôtre planète, que celle-ci pourra nourrir sa population de façon digne et équitable, dans un cadre à la fois beau et abritant une multitude d’espèces.

L’objectif est à la mesure de cette alliance internationale de premier plan, qui réunit plus de 900 organisations dans 138 pays et dont l’originalité est de rassembler à la fois des Etats et des organisations non gouvernementales. Sa mission: encourager et aider les sociétés du monde entier à conserver l’intégrité et la diversité de la nature, et à veiller à ce que toute utilisation des ressources naturelles soit équitable et économiquement durable. l’UICN a notamment associé son nom à la plupart des grandes conventions internationales dans le domaine de l’environnement. Ses compétences s’étendent non seulement aux domaines traditionnels de la protection de la nature (sauvegarde des espèces végétales et animales menacées d’extinction, créant des parcs nationaux et d’aires protégées, aide à la restauration d’écosystèmes…) mais aussi aux stratégies de conservation et de ressources naturelles, au droit de l’environnement, à la politique sociale et économique, dans une approche globale et interdisciplinaire.

Riche de l’exceptionnelle diversité de ses membres, l’UICN est ainsi un creuset où ceux qui aiment leur terre apprennent à la connaître puis, lorsqu’ils accèdent à des responsabilités, se font un devoir de la défendre.

Timbre conçu graphiquement par Pascale Pichot, imprimé en offset. Format 26 x 36mm. Vente anticipée le 3 novembre 1998 à Fontainebleau. Vente générale le 6 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

PS: 13 ans plus tard, quel en est le bilan ? Un enfant meurt de faim toutes les 3 secondes dans le monde..Comment notre planète est protégée contre les assauts de ses pilleurs…? où sont passés ses hommes arrivés aux responsabilités ?

Nous découvrons, grâce aux timbres, de nombreux espoirs…… déçus. Il est temps de se réveiller…..

Paul Gauguin 1848-1903.

novembre 4th, 2011

Paul Gauguin 1848-1903
Photo de : www.phil-ouest.com.

Paul Gauguin 1848-1903.

En juillet 1886, Gauguin quitte Paris pour la Bretagne où il devait faire plusieurs séjours. Il pense ainsi échapper à des difficultés financières incessantes. Il espère surtout trouver, dans une région qui a conservé ses plus anciennes traditions, une nature et un mode de vie susceptibles de solliciter des aspirations picturales allant bien au delà de l’Impressionnisme qui avait marqué ses débuts. “J’aime la Bretagne, écrit le peintre, j’y trouve le sauvage, le primitif. Quand mes sabots résonnent sur le sol de granit, j’entends le ton sourd, mat et puissant que je cherche en peinture.” Au cours de cette période, considérée comme charnière dans cette quête désespérée d’un ailleurs qui n’a cessé de hanter Gauguin, le peintre découvre et met en place l’essentiel des moyens plastiques qu’il devait développer par la suite dans les grands chefs- d’œuvre océaniens.

Avec “La Vision du Sermon”, intitulée également “La lutte de Jacob avec l’Ange”, réalisée à Pont-Aven au cours de l’été 1888, Gauguin s’inspire d’un passage de la Genèse et signe l’un de ses premiers tableaux à caractère religieux. Tous les moyens plastiques mis en œuvre tendent à la simplification, qu’il s’agisse de la composition, des contours ou de la couleur qu’il sature et pose en aplat par larges masses. De part et d’autre d’un pommier qui s’inscrit en diagonale sur un pré au rouge flamboyant, l’artiste conjugue en une seule image deux niveaux de réalité. D’un côté, la réalité du monde et des choses, telle qu’en elle même: les Bretonnes en prière à la sortie de l’office religieux. de l’autre, l’univers mental et mystique de ces mêmes femmes: la vision de la lutte incitée par le sermon, vision qui n’existe que dans leur imaginaire. Le tableau fit scandale et fut largement décrié. Trois ans plus tard, le peintre s’embarquait pout Tahiti. Il lui restait 12 ans à vivre pour parachever cette recherche incessante d’un absolu de la peinture qui résiderait dans l’alliance de la forme et de la couleur en éloignant la nature. “l’art est une abstraction, disait-il, tirez là de la nature en rêvant et pensez plus à la création qu’au résultat”. Toutes données qui devaient marquer au plus au point l’art du XXème siècle, dont il est l’un des plus grands précurseurs. (Maïten Bouisset.)

Œuvre de Paul Gauguin. Mise en page par Aurélie Barras d’après photo du Musée d’Edimbourg. imprimé en héliogravure. Format: 48x 36,85 mm. vente anticipée le 5 décembre 1998 à Pont -Aven (Finistère), vente généralisée le 7 du même mois.

Tableau: “La Vision du Sermon”. Huile sur toile (1888) 73cm x 92 cm. Scottish National Gallery of Modern Art d’Edimbourg.

Médecins sans Frontières.

novembre 3rd, 2011

Médecins sans Frontières
Photo du timbre de : www.phil-ouest.com

Médecins sans Frontières.

“Les médecins sans frontières apportent leurs secours aux populations en détresse, aux victimes de catastrophes naturelles ou humaines, de situations de belligérance; sans aucune discrimination de race, religion, philosophie ou politique.” Ainsi débute la charte de Médecins sans Frontière, association totalement indépendante et financée pour l’essentiel par les dons du grand public. De fait 2 500 volontaires: médecins mais aussi infirmiers, sages-femmes, logisticiens, franchissent chaque année les limites de leur quotidien pour aller à la rencontre des autres et panser leurs blessures.

Afghanistan, Liberia, Sierra Leone, Soudan, Somalie et plus récemment Rwanda, Burundi. Depuis sa création en 1971, revendiquant le droit à l’assistance humanitaire, Médecins sans Frontière est aux cotés de tous ceux qui subissent les violences de la guerre. Outre les soins de première urgence aux blessés et la chirurgie de guerre, MSF vient en aide aux personnes déplacées qui fuient les combats, le longs des routes et dans les camps, en assurant soins et vaccinations, assistance sanitaire, approvisionnement en eau potable, distribution de vivre, fourniture d’abris…..

L’organisation intervient aussi, dans des conditions exigeant une organisation sans faille, auprès des victimes de catastrophes telles qu’inondations et séismes. Après les intervention d’urgence, elle concentre son aide sur la réhabilitation des structures sanitaires et médicales. De même, dans de nombreux domaines “déserts médicaux” que compte la planète, MSF poursuit une action de fond: installation de dispensaires, réorganisation d’hôpitaux, formation de personnel local, information des populations, dans le but de reconstruire l’autonomie médicale des régions concernées.

Enfin, Médecins sans Frontières est de plus en plus présent en France, auprès des exclus des soins. Dans les centres de santé de Paris et Marseille comme auprès des réfugiés Rwandais, son action répond à la même cohérence: restaurer l’espoir et la dignité….

Timbre dessiné par Jean Plantu. Mis en page par Charles Bridoux et imprimé en héliogravure. Format horizontal 26 x 36 mm. Vente anticipée le 21 novembre 1998 à Paris et vente générale le 23 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Meilleurs Voeux.

novembre 2nd, 2011

Meilleurs Voeux.

Meilleurs Vœux.

Dans les représentations collectives, la fête de Noël puis la célébration du Nouvel-An, sont deux occasions rapprochées dans le calendrier chrétien, de réunir les familles et les Hommes. Et l’on peut dès lors lire dans l’expression de ces moments intenses de joie et de communion, des siècles de coutumes religieuses, de traditions païennes qui, dans leurs manifestations aussi diverses que colorées, tendent à l’universalité.

Dans le sillage ,on découvre un foisonnement de symboles, de rituels pérennes, accomplis chaque année avec entrain dans les familles de cent quarante pays. Ainsi on associe, à la période des fêtes de fin d’année, toute une imagerie composée de motifs réitérés comme la neige, les illuminations, le foyer réuni autour d’une table bien garnie…. la nuit sert d’écrin à ces émerveillements enfantins, lumineux comme les intérieurs des maisons qui se reflètent sur la neige éclatante perçant à travers les vitres festonnées de givres.

Dans la fête de Noël, une figure s’impose: celle du Père Noël. Cet “invité d’honneur” de nombreux foyers dans le monde serait une résurgence de saint Nicolas, célébré à Strasbourg depuis le Moyen- Age. Les migrations germaniques auraient fait de ce personnage protecteur des enfants et pourvoyeur d’offrandes, un homme débonnaire et généreux, apparu peut-être en premier lieu au XIXème siècle, aux Etats - Unis.

Bloc: dessiné par Aurélie Barras, mis en page par elle même. Format: bloc de 160 x 112 mm, composé de 10 timbres verticaux de 22 x 36mm. Vente anticipée à Paris les 7 novembre 1998 et généralisée le 9 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Remboursement d’une partie des indemnités de maladie professionnelle

novembre 1st, 2011

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Remboursement d’une partie des indemnités perçues pour maladie professionnelle de l’amiante.

Le verdict de la cour d’appel de Douai est tombé il y a quelques jours. Cette même cour de Douai qui avait jugé que les victimes de l’amiante devaient être indemnisées vient de décider que ces mêmes victimes devront rembourser une partie des indemnités perçues après sa première décision.

En gros, cet arrêt prévoit la fin de la linéarité dans le calcul des rentes des victimes de l’amiante, considérées comme des accidentés du travail, et ces rentes devront être calculées selon le modèle de l’Assurance maladie, beaucoup moins généreux. Au final « Cela peut aller jusqu’à diviser par deux les dommages et intérêts », a expliqué Me Ledoux, avocat de l’Association régionale de défense des victimes de l’amiante (ANDEVA).

Pire : un grand nombre de victimes, des centaines, vont être contraintes de rembourser des montants pouvant aller jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros, au Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA).

Ce qui place ces victimes dans une situation impossible. A la retraite pour la plupart elle ne peuvent pas rembourser. Elle ne peuvent pas obtenir de prêts bancaires, justement parce qu’elle sont des victimes de l’amiante, et de ces personnes, celles qui ne sont pas à la retraite ne peuvent pas trouver un travail … justement parce qu’elles sont des victimes de l’amiante.

Un vrai scandale, d’autant plus que les cours d’appel de Paris et de Metz ont maintenu, elles le système d’indemnisation. Nous voilà avec une justice à deux vitesses. Comme ci cette affaire grave ne pouvait pas être jugée une seule fois, par une seule cour, au niveau national ?
Extrait de presse…

PS : La FIVA a été créée en 2003, grâce à la lutte de l’ANDEVA (Association Nationale de Victimes de l’Amiante). Cette caisse a été créé pour compléter les indemnités payées pas la SS. La SS sociale ne couvre que l’incapacité physique de la personne, mais pas sa souffrance physique et morale, ni celle subit par sa famille, et croyez moi, elle en subit, même si elle ne le montre pas. C’est la FIVA qui prenait en charge cette partie occasionnée par la maladie. Le malade a donc touché les deux indemnités (SS +FIVA) en une seule fois, suivant un barème d’incapacité établi par la SS. (Le FIVA est financée à 88% par le patronat et à 12% par l’Etat.)

Lorsque j’ai été reconnu en 1988 atteint d’asbestose à 25% puis 35% deux ans plus tard. J’ai perçu une indemnité de la SS évaluée à 35% sur mon salaire du 01.10.86 au 30.09.87. Mais voilà, il y a un taux dit “Utile” jusqu’à 50% reconnu, le taux est divisé par deux soit 17,50% (c’est mon cas) et au dessus de 50% il est multiplié par 1,5. Déjà cette division est une injure pour la personne !! De plus, je ne reçois rien, pour la souffrance physique et morale, ni pour ce que ma famille subit à cause de cette saloperie de maladie. Les difficultés respiratoires qui vous obligent à faire chambre à part, ou vous obligent à marcher lentement pour ménager la soufflerie et le palpitant…Ou la douleur qui vous prend à la hauteur du diaphragme quand il essaye de pousser les poumons alors que la plèvre est couverte de plaques calcifiés….ces gens là derrière un bureau ne peuvent l’imaginer. D’ailleurs ont-ils même une cervelle pour le faire. De plus, la majoration d’honoraire chez les spécialistes sont pour ma pomme, cette maladie n’est pas prise en charge à 100% sauf pour le cancer, je pense…

Ce qui se passe pour ceux qui ont été indemnisé par la FIVA et la SS du Nord, d’une façon forfaitaire, c’est tout simplement le remboursement de la partie souffrance physique et morale. Après ce remboursement, ils auront touché alors en forfait, ce que moi je perçois chaque trimestre suivant, bien sûr, le taux reconnu, par la SS et déjà pour le percevoir c’est un combat épique qu’il faut mener. Je n’ai pas demandé à percevoir la part FIVA tout simplement parce qu’il y avait une date buttoir de la déclaration de maladie professionnelle de 10 ans je crois, pour pouvoir être pris en compte et moi, j’étais déjà reconnu depuis15 ans…., je faisais partie de la première vague, je plains les vagues qui s’en viennent en ce moment.. chaque années elles augmentent……

Voilà où nous même le régime actuel…. il méprise ceux qui, (par le silence du patronat sur la nocivité du produit et l’incapacité des gouvernements à les obliger d’appliquer depuis les années 60 voire 55, la non utilisation d’un produit reconnu, depuis quelques années, cancérigène… ) sont, avec plus ou moins de gravité, atteint par cette maladie. Ils sont en train de reprendre ce que les malades avaient obtenu si difficilement par plus de 30 années de luttes….

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