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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2012» janvier

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Ahmad Shah Massoud 1953-2001.

janvier 31st, 2012

Ahmad Shah Massoud. 1953- 2001
Photo de : www.phil-ouest.com

Ahmad Shah Massoud. 1953- 2001.

Pour ses enfants, pour son pays, Ahmad Shah Massoud, rêvait de la paix. En 1979, l’URSS envahit l’Afghanistan, Massoud, surnom qui signifie le chanceux, prends les armes avec quelques maquisards. Cet admirateur du général de gaulle, ancien élève du lycée française de Kaboul, organise la résistance et lutte contre l’armée rouge avec un arsenal rudimentaire. Malgré les difficultés, la résistance s’amplifie. Et l’incroyable survient. Au bout de 10 ans de combats meurtriers, l’Union soviétique se retire du pays.

En 1992, Massoud, désormais surnommé le lion (ou l’Aigle) du Panshir, entre dans Kaboul où les diverses factions de moudjahidin ne tardent pas à s’entretuer. Massoud quitte la ville en1996, à l’approche des talibans, afin d’éviter un massacre. A la tête de l’Alliance du Nord, ce fervent musulman combat l’intégrisme. il dénonce le terrorisme et l’ingérence étrangère en Afghanistan. La destruction des Bouddhas de Bamiyan révèle au monde entier la folie du régime taliban.

A mon invitation, Massoud vient alors au Parlement Européen de Strasbourg et, en artisan de la paix, y lance un vibrant appel pour qu’une solution politique sorte son pays d’une dramatique impasse. Il sera également reçu à Paris et à Bruxelles, en avril 2001. Il me déclare en nous quittant: “Madame la Présidente, je vous donne rendez vous d’ici quelques temps, dans Kaboul libérée”. Le destin ne lui en laissera pas le temps. Le 9 Septembre, il est assassiné par deux terroristes. Ses proches cachent pendant quelques jours la mort de leur chef charismatique, afin de ne pas décourager ceux qui, avec lui, combattent les talibans. Le 11 septembre, Al Qaida détruit le Wold Trade Center. Le 15, le décès de Massoud est officialisé. Les troupes de l’Alliance du Nord, reçoivent enfin l’aide qu’il avait tant réclamé de son vivant. Après la chute des talibans, j’espère ardemment que les enfants de Massoud auront, dans Kaboul libérée, rendez-vous avec la paix. Texte de Nicole Fontaine. (Présidente du parlement européen de juillet 1999 à janvier 2004)

Timbre dessiné et mis en page par Marc Taraskoff. Imprimé en héliogravure. Format vertical 21 x 36mm. Vente premier jour à Paris, le 9.09.2003.
PS: je me demande en quelle année……

Ecole de Nancy.

janvier 30th, 2012

Ecole de Nancy
Photo: www.phil-ouest.com

Ecole de Nancy.

“L’art pour tous”: telle est la devise qui pourrait figurer au fronton de l’Ecole de Nancy. Ce courant artistique à l’origine de l’Art nouveau ou “style 1990″ a permis, à la fin du XIXème siècle, une renaissance des arts décoratifs alors dominés par la copie des styles du passé.

Emile Gallé allait s’imposer comme le chef de file de cette Ecole qui donnait à l’objet manufacturé un statut d’œuvre d’art. L’utile devenait agréable et l’art était dans tout: la dentelle, la reliure, la fabrication des bijoux et des céramiques, le vitrail et l’architecture mais surtout la verrerie et le mobilier. Les artistes et artisans nancéiens puisaient leur inspiration dans la nature, notamment le flore lorraine. Ils observaient et dessinaient les fleurs des champs avant de les transposer sur le verre, le bronze ou le bois. Cette amour de la nature qu’ils partageaient de façon égale s’attachait également aux animaux: les chats, les chiens, les coqs, les poulets et autres volatiles.

Profusion ornementale et lignes courbes triomphent partout dans les coupes, les vases les flacons mais aussi dans les meubles des ébénistes où se distingue Louis Majorelle. Grâce aux expositions universelles notamment et à son esprit de conquête; les créateurs issus du milieu lorrain ont pu faire connaître leurs productions commerciales en dehors de la sphère régionale. En 1901, les artistes nancéiens se regroupent dans une Alliance provinciale des industries d’Art qui marque la naissance de l’Ecole de Nancy. Leurs œuvres qui commencent à être produites en série se retrouvent sur tous les marchés européens, de Londres à Turin en passant par Munich et Bruxelles.

Quand Emile Gallé disparaît en 1904, Victor Prouvé reprend le présidence de l’Ecole. Cet artiste avait produit un grand nombre de dessins à l’origines de sculptures, verreries et marqueteries de bois. Emile Gallé avait trouvé des disciples de talent chez les frères Daum et Muller. Jacques Gruber fera connaître au vitrail une réelle renaissance. Citons encore parmi les ébénistes Eugène Vallin qui rivalisera de talent avec Louis Majorelle. Avec eux l’art entrait dans les foyers. Mais pour les nancéiens, qui n’ont pas eu la chance d’avoir hérité de leurs arrière-grands-parents quelques pièces de vaisselles ou de mobilier représentatives de l’Art nouveau, le musée de l’école de Nancy leurs offre un échantillon de cette riche production artistique. La Poste, quand à elle, portera à domicile une image du goût de nos bisaïeuls au moyen de ce timbre-poste commémorant un temps fort de l’histoire de l’art.

Timbre :”détail de la coupe “Noctuelles” d’Emile Gallé. D’après photo de Vincent Gauvreau, mis en page de Louis Briat, imprimé en offset. Format 36 x 36mm. vente anticipée le 22 mai 1999 à Nancy et vente générale le 25 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Cordes

janvier 29th, 2012

Cordes

Cordes

Le premier timbre de la série touristique 1980, nous entraîne au confins du Quercy, du Rouergue et de l’Albigeois, dont les seuls noms sont déjà riches de souvenirs historiques et évocateurs de sites pittoresques. A 25 Km au nord-ouest d’Albi, à 70km au nord de Toulouse, ce chef lieu de canton du Tarn, est appelé, non sans raison, Cordes-sur-Ciel. C’est en effet un “monolithe jailli en plein val du Cérou”; il est devenu aux cous des âges, “une grande dame de pierre qui, en ses atours du passé, reste toujours jeune.”

En 1222, le comte de Toulouse Raimon VII bâtit, en pays cathare, cette bastide de protection, contre l’inquisition et les visées royales. La forteresse inexpugnable s’humanisa, lorsque son suzerain fit allégeance à la Couronne: au XIVème siècle, la paix fit de Cordes une cité riche et florissante, qui groupait de magnifiques demeures autour de vastes halles.

La figurine réunit et met en valeur les principaux monuments de la cité, entre la Porte de Jeanne et celle des Ormeaux en bas, et , en haut, la Porte de Prous, flanquée de l’Eglise Saint-Michel et de la Tour de l’Horloge. Aux centre, sous les Halles, dont on devine quelques piliers octogonaux, sont groupées quelques demeures patriciennes: on reconnait, datant aussi du XIVème siècle, la Maison du Grand Veneur, celle du Grand -Ecuyer, et à gauche, la maison du Grand-Fauconnier, qui abrite l’hôtel de ville. Leurs rez-de-chaussée à arcatures brisées, leurs baies à fenestrage ont gardé le style du temps, comme nombre d’habitations bordant les “rampes” au pavage remarquable.

Cette ensemble sauvegardé, fleuri de jardins sur les anciens remparts, méritait de faire classer Cordes en son entier comme “joyau de l’architecture civile médiévale”.

Timbre sculpté et gravé par Claude Durrens. Imprimé en taille-douce. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente 1er jour à Cordes le 5 avril 1980 et vente générale le 7 du même mois.

L’illustration de ce feuillet C.E.F a été également confié à Claude Durrens. Tirage limité à 33.800 exemplaires dont 20 300 en offset et 13 500 sur soie. N° de ce feuillet 353/soie.

PS: J’ai déjà mis Cordes avec des photos prises lors d’un chantier à Saint Juéry, à l’usine du Saut du Tarn….

Pépée…

janvier 28th, 2012

Pépée de Léo Ferré.

Pépée
T’avais les mains comm’ des raquettes
Pépée
Et quand j’ te f’sais les ongles
J’ voyais des fleurs dans ta barbiche
T’avais les oreill’s de Gainsbourg
Mais toi t’avais pas besoin d’ scotch
Pour les r’plier la nuit
Tandis que lui… ben oui !
Chez les Ferré
Pépée

T’avais les yeux comm’ des lucarnes
Pépée
Comme on en voit dans l’ port d’Anvers
Quand les marins ont l’âme verte
Et qu’il leur faut des yeux d’ rechange
Pour regarder la nuit des autres
Comme on r’gardait un chimpanzé
Chez les Ferré
Pépée

T’avais le cœur comme un tambour
Pépée
De ceux qu’on voil’ l’ vendredi saint
Vers les trois heures après midi
Pour regarder Jésus-machin
Souffler sur ses trent’-trois bougies
Tandis que toi t’en avais qu’ huit
Le sept avril
De soixante-huit
Pépée

J’ voudrais avoir les mains d’ la mort
Pépée
Et puis les yeux et puis le coeur
Et m’en venir coucher chez toi
Ça chang’rait rien à mon décor
On couch’ toujours avec des morts
On couch’ toujours avec des morts
On couch’ toujours avec des morts

Chanson dédiée à son chimpanzé, lors de sa mort…..

Geneviève de Gaulle-Anthonioz 1920-2002

janvier 27th, 2012

Geneviève de Gaulle Anthonioz
Photo de: www.phil-ouest.com

Geneviève de Gaulle-Anthonioz. 1920-2002.

“La seule querelle qui vaille est celle de l’Homme”. Geneviève de Gaulle naît le 25 octobre 1920 à Saint-Jean-de-Valériscle dans le Gard, où son père, Xavier de Gaulle, frère aîné du général de Gaulle, est ingénieur des mines. Résistante dès 1940 au sein du réseau du Musée de l’Homme, puis membre fondateur de “Défense de la France”; elle fut arrêté le 20 juillet 1943 et déportée au camp de concentration de Ravensbrück, jusqu’au 26 février 1945.

De la déportation, de 4 mois de cachot, d’isolement total, dans l’obscurité absolue, elle écrira 50 ans plus tard “La traversée de la nuit”. La destruction progressive de ce qui constitue un être humain, de sa dignité, de sa relation avec les autres, de ses droits les plus élémentaires. “Nous sommes des “Stücke”, c’est à dire des morceaux, j’ai vu ,j’ai subi cet écrasement….” Mais elle rencontre aussi le meilleur auprès de ses camarades,” cette chaîne de la fraternité qui nous unit les uns aux autres”, dès lors cette force ne la quittera plus.

A la libération, elle rencontre Bernard Anthonioz, jeune éditeur, (lui aussi résistant), qu’elle épouse et elle aura 4 enfants. Avec lui, elle s’engage au RPF (Rassemblement du Peuple Français), puis, au retour du général de Gaulle, auprès d’André Malraux. Elle fait alors la connaissance du Père Joseph Wresinski, créateur d’ATD Quart-Monde qui lui demande son aide; c’est une évidence, elle s’engage de nouveau totalement et retrouve cet esprit se résistance contre toutes les fatalités. “Puisque, j’ai résolu de ne jamais prendre mon parti de la misère……il faut que j’aie plein conscience que c’est pour la vie” écrit-elle, dans son deuxième livre “Le Secret de l’Espérance.

Présidente depuis 1956 de l’Association des anciennes déportées et internés de la résistance (ADIR), président d’ATD Quart-Monde depuis 1964 et membre du conseil économique et social, Geneviève de Gaulle-Antonioz reçut le prix de “Droits de l’Homme” en France et dans le monde et fut élevée à la dignité de Grand- Croix de le Légion d’Honneur, pour la 1er fois attribué à une femme.
Elle s’est éteinte le 14 février 2002, ayant fait de sa vie un combat permanent pour la dignité de l’Homme.

Timbre : Œuvre artistique de François-Marie Anthonioz. Mis en page par Jean -Paul Cousin. Imprimé en héliogravure. Format vertical: 21 x 36mm. Sorti le 1er jour à Paris le 11-02-2003.

Source: Collection philatélique de la poste.

Paul Signac 1863-1935.

janvier 26th, 2012

Paul Signac 1863-1935
Photo: www.phil-ouest.com

Paul Signac. 1863- 1935.

En 1880, Paul Signac a 17 ans. Le jeune homme a abandonné ses études pour se mêler aux milieux littéraires de son temps et s’intéresser passionnément à la peinture qu’il pratique en autodidacte. Une exposition des œuvres de Claude Monet décide définitivement sa vocation. Dès lors, son apprentissage est rapide.

Ses premiers paysages, tout en étant fortement marqué par l’influence de son illustre prédécesseur, témoignent déjà d’une certaine personnalité dans l’agencement rigoureux des formes et le traitement privilégié de la couleur. En 1884, Paul Signac participe à la création de la Société des artistes indépendants et fait la connaissance de Georges Seurat. Il suit et accompagne les recherches et la pratique de ce dernier, lorsqu’il jette les bases du divisionnisme, parti pris esthétique que Félix Fénéon baptise deux ans plus tard “Néo- Impressionnisme”. Comme Seurat, il juxtapose sur la toile des petites touches de couleur pure, laissant la rétine du spectateur recomposer les tons à distance, procédé auquel Signac restera fidèle tout au long de son œuvre.

En 1892, l’artiste; à bord de son voilier “Olympia”, arrive à Saint-Tropez. Subjugué par le petit port et par les paysages avoisinants, il choisit de s’y installer une partie de l’année. il peindra là quelques-uns des chefs-d’œuvre de sa maturité, comme “soleil couchant sur la ville” en 1892. La “bouée rouge” en 1895, ou encore “voiles et pins” en 1896. Sous l’influence de la lumière méditerranéenne, Signac accentue encore son goût pour les structures spatiales nettes et rigoureuses et sa touche, devenue presque carrée, donne à ses tableaux l’allure de mosaïques, lui permettant ainsi de magnifier et d’exalter le rôle déterminant de la couleur. ” Signac, écrit un critique de l’époque, précise et équilibre superbement les formes sous le halo du soleil. Il a naturellement le sens de la grandeur.”

C’est également à Saint-Tropez, que l’artiste commence la rédaction de son traité “d’Eugène Delacroix au Néo - impressionnisme” véritable manifeste du mouvement qu’il avait contribué à créer, qui s’avère d’une importance capitale pour l’histoire de l’art du XXème siècle.. Il n’est pour s’en convaincre que de citer Matisse qui, en 1904, passe l’été à Saint-Tropez près de Signac, et s’essaie à la technique divisionniste avant de se lancer dans l’aventure du Fauvisme.
(Maïten Bouisset)

Timbre: œuvre artistique de Paul Signac d’après photo. Mis en page par Didier Thimonier et Imprimé en héliogravure. Format vertical: 36,85 x 48mm. Vente 1er jour le 5 juillet 2003 à Saint-Tropez.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Eglise de Saint-Père.

janvier 25th, 2012

Egllise de Saint-Père
Photo: www.phil-ouest.com

Eglise de Saint-Père. (Yonne)

Baigné par les eaux de la Cure, le petit village de Saint-Père-sous-Vézelay, à l’ombre touristique de l’illustre colline, abrite une église qui, selon les mots de Romain Rolland, est une “fleur d’art gracieuse et parfaite.” C’est là, qu’au Moyen- Âge s’installèrent des moines qui pour échapper aux envahisseurs normands, transférèrent leur abbaye sur une hauteur voisine: Vézelay. Alors même que l’abbaye commençait à perdre de son éclat au XIIIème siècle, une église de style gothique était érigé à 2 kilomètre de là, à Saint-Père sous Vézelay. On ignore le nom de son fondateur et la date de construction de l’édifice. Viollet-le-Duc faisait remonter le début des travaux à l’an 1240.

L’église se signale de loin par sa haute et fine tour, l’une des plus élégante de l’Yonne. Tous les étages sont percés de belles ogives géminées. Anges musiciens, guerriers en marche, serpent ou dragon enroulé festonnent angles et frises. L’architecte qui conçut cette tour au XIIIème siècle, ne l’a pas coiffée de sa flèche de pierre. ce n’est qu’au siècle suivant qu’elle fut couverte par une œuvre de charpenterie, aujourd’hui remplacée par une construction en ardoise qui culmine à 50 mètres de hauteur. Le monument est aussi remarquable par son fronton qui, lui aussi, date du XIIème siècle. celui-ci, disait Prosper Mérimée: “reproduit en beau ce que le fronton de Vézelay est en grand”. Il présent sous forme de pyramide un groupe de dix sculptures, dont le Christ, la Vierge Marie et Sainte Marie Madeleine. Le porche conserve le souvenir d’une riche statuaire. Si le tympan a pu garder son” jugement dernier”, des niches vides et des personnages décapités témoignent de la malveillance passée des hommes.

A la profusion ornementale de l’extérieur s’oppose la sobriété intérieur de l’église. Le visiteur ne quittera pas le sanctuaire sans avoir laissé son obole comme l’y invite une longue inscription placée sur l’un des piédroits de la porte du XVème siècle. Il ne quittera pas la région sans avoir flâné au milieu des “fontaines salées”, anciens thermes gallo- romains qui, non loin du village, rappellent l’occupation du site, il y a déjà deux mille ans.

Timbre dessiné et gravé par Jacky Larrivière et imprimé en taille- douce. Format vertical 26 x 35. Vente le premier jour : 12 juillet 2003 à Saint-Père (Yonne.)

Source: collection philatélique de la Poste…

Roses anciennes.

janvier 24th, 2012

Roses anciennes

Roses anciennes.

Anciennes, certes , les roses le sont puisqu’il y a 35 millions d’années déjà, en attestent les fossiles, nôtre planète Terre cultivait des rosiers. Et ceux-ci, semble-t-il, ont toujours servi à des fins cosmétiques, médicales ou artistiques.

En Basse-Egypte, dans la province du Fayoum, on a découvert des couronnes de roses dans des tombes. Des pièces de monnaie datant de 500 ans avant J-C, ont été trouvées à Rhodes, gravées de roses. A Cnossos, sur la “fresque à l’oiseau bleu”, un rosier peint orne le palais de Minos. L’huile de rose, produite par trempage de pétales dans l’huile d’olive ou d’amande, était très utilisée. D’Après Homère, Aphrodite, déesse de l’amour, se lavait à l’essence de rose. A Athènes, le célèbre Epicure possédait un jardin de rosiers.

Les romains incorporaient les roses dans de nombreux plats (Nos cuistots actuels n’ont donc rien inventé !), les utilisaient pour des onguents, en emplissaient des oreillers. On faisait pleuvoir des pétales de roses sur les invités lors des fêtes. Sculptées ou peintes au plafond, elles symbolisaient le secret, donnant ainsi à l’expression “sub rosa (sous la rose), l’idée de confidentialité. Avec la naissance du “marianisme ” au Moyen- Âge, elle devint symbole de la mère de Dieu. Le rosaire, guirlande de roses, couronnait la Vierge Marie.

Présentes dans les arts, les roses le sont dans de nombreux jardins célèbres, tel celui de la Malmaison où Joséphine de Beauharnais donna l’élan français. En 1867, la Société d’Horticulture de Lyon ouvrit un concours de roses françaises remporté par Jean-Baptiste Guillot pour sa rose appelée ” France”, croisement d’hybride remontant et de rose thé au coloris subtil: rose vif au-dehors, rose argenté à l’intérieur. Citons aussi en 1879 “Me Alfred Carrière”, hybride de thé grandes fleurs d’un blanc ivoire de Joseph Schwartz et enfin “Me Caroline Testout” née en 1890 d’un croisement de rose thé: fleur au parfum délicat, d’un rose brillant plus soutenu au centre, de Joseph Pernet- Ducher.

Ambassadrices à Lyon grâce aux timbres -poste, ces roses sauront marquer le congrès mondial des roses anciennes là où tant de rosiéristes surent les aime. (Jane Champeyrache)

La rose parfume le chant du poète
Et fleurit le sein des muses
Le rosier quand à lui, jamais ne meurt,
Aux assauts du temps, son odeur résiste.
(Anacréon Vème siècle av,J.C. (Ode51)

Bloc vertical de 110 x 160 mm, comprenant 3 timbres verticaux de 26 x 36mm. Conception de Christian Broutin. Mise en page de Charles Bridoux et impression en héliogravure. Vente anticipé le 28 ami 1999 à Lyon et vente générale le 31 du même mois.

Source: Collection philatélie de la poste.

Dieppe (Seine-Maritime)

janvier 23rd, 2012

Dieppe
Photo de : www.phil-ouest.com

Dieppe. Seine-Maritime.

Edifiée de part et d’autre de l’estuaire de l’Arques, Dieppe doit sa croissance au Duc de Normandie qui, en s’attachant l’Angleterre en 1066, favorisa une activité intense entre les deux pays. Port de commerce et de pêche se développèrent. Au XVIème siècle, l’armateur et ami de François 1er dirigea une flotte puissance. Sa “Guerre de course” et ses expéditions dans le nouveau monde et l’océan Indien firent de Jehan Ango un corsaire qui donna à la ville son identité forte.

Lieu d’embarquement des colons et missionnaires pour le Canada au XVIIème siècle, Dieppe est aujourd’hui le site stratégie pour une liaison avec la Grande-Bretagne. Mis son activité ne s’arrête pas là puisqu’elle est aussi port de commerce et l’un des grands ports de pêche français. Ville au passé glorieux, elle détient de beaux vestiges. Richement sculptée, l’église Saint-Jacques est ornée en son cœur d’étonnantes clés pendantes. L’église Saint-Rémi renferme un orgue du XVIIIème siècle.

Dominant la ville, l’imposant château abrite un musée et la plus prestigieuse collection d’ivoires d’Europe. Cité cauchoise accueillante, Dieppe attire. Air et eau sont prisés et, dès le début du XIXème, la haute société anglaise aussi bien que la cour et l’aristocratie parisienne découvrent les bienfaits des bains de mer. La duchesse de Berry se plaît sur la plage dieppoise qui devient à la mode. Le lieu attire les artistes. Jacques-Emile Blanche, auquel on doit “Plage de Dieppe” reçoit bon nombres d’impressionnistes tel que Monet, Degas, Renoir dans son atelier. Gauguin y séjourne. C’est là que Proust y rencontre un enfant du Pays, le compositeur Camille Saint-Saëns. Delacroix fait un tableau intitulé ” La mer vue des hauteurs de Dieppe”. Et si cette mer et sa plage ont à maintes reprises inspiré les peintres, les huit hectares de l’esplanade de Dieppe attirent créateurs et artistes toujours plus nombreux pour son festival biennal où vent et couleurs sont à l’honneur. Lors de son festival international du cerf-volant, Dieppe, devenue carrefour mondial, encourage de talentueux créateurs aux cultures diverses.
(Jane Champeyrach)

Timbre conçu et gravé par Eve Luquet et imprimé en taille-douce. Format horizontal 26 x 36. Vente anticipée le 17 avril 1999 à Dieppe (Seine- Maritine). Vente générale le 19 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

La femme.Hymne aux femmes. (Mouloudji)

janvier 22nd, 2012

Je n’ai pas trouvé les paroles…..Dommage.

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