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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2012» février

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

La Charité-sur-Loire. (Nièvre)

février 29th, 2012

La Charité-sur-Loire

La Charité-sur-Loire. (Nièvre)

C’est à mi-chemin du parcours du fleuve, là où un îlot rocheux offrait un passage plus facile, que se trouve la Charité-sur-Loire. Selon la tradition orale, les pèlerins, en plus du gué sur le fleuve, avaient pris l’habitude de profiter de “la charité des Bons Pères, donnant ainsi son nom au prieuré. Le destin de La Charité-sur-Loire est inséparable de celui du prieuré dont la construction fut décidée par l’abbé de Cluny en 1052, prieuré très important puisque ses dépendances s’étendaient sur l’Europe entière.

La ville, toujours protégée par les remparts, fut le théâtre d’épisode décisifs de l’histoire. Jeanne d’Arc, abandonnée par Charles VII, ne put la délivrer et échoua devant les fortifications, défaites qui sera lourde de conséquences lors de son jugement. Pendants les guerres de Religion, La Charité, cité tolérante, fut l’une des 4 places de sûreté protestantes décrétées par le roi.

L’église prieurale est inscrite sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. On peut y découvrir les remarquables tympans de la Vierge, au pied du clocher de Sainte-Croix, et de la Transfiguration où sont représentés les Rois mages symbolisant les 3 âges de la vie. Prosper Mérimée fit déposer ce deuxième tympan dans le transept sud et classa l’église au titre de monument historique en 1840., empêchant ainsi sa destruction par un projet d’élargissement de la route Paris-Nevers, devenue depuis Route Nationale 7.

L’ornementation de l’église illustre parfaitement le roman bourguignon et fait apparaître des influences orientales. Des fouilles récentes ont abouti à l’émouvante découverte de l’église enfouie Saint -Laurent, contemporaine de la construction du prieuré. Aujourd’hui, La Charité-sur-Loire, porte d’une grande réserve naturelle fluviale, développe de nombreuses activités autour de son patrimoine et de son environnement.

Timbre dessiné, mis en page et gravé par Martin Mörck, imprimé en taille-douce. Format horizontal 35 x 26mm. 1er jour de vente le 6.04.2002 à La-Charité-Sur-Loire.

Source: Collection philatélique de la Poste.

PS: pour ceux qui non pas vu le commentaire. Je vais bien, pas beaucoup d’apnée, et de cours instants. Donc pas de “machine” pour la nuit. Je ronfle, très peu 1% de mon temps de sommeil, et encore en sourdine, comme la trompette bouchée de Sydney Bechet…Je susurre, comme vous le voyez, je suis bon à fréquenter même la nuit…. Rires.. Bonne journée à tous avec nos amitiés et nos bises !

Nana…

février 28th, 2012

Nana
Photo: www.phil-ouest.com

Nana !

Nana fait ses débuts en Vénus sur la scène des Variétés. Elle chante “comme une seringue”, mais qu’importe ! A la vue de ses cheveux blond-roux, et de sa fossette au menton, le tout- Paris s’enthousiasme. Nana est lancée ! La beauté de Nana affole les hommes et les enchaîne à son corps de déesse, mais le prix à payer est à la mesure de la vénusté de la courtisane. A aimer Nana, les hommes perdent non seulement leur fortune mais aussi leur âme: “un homme ruiné tombait de ses mains comme un fruit mûr, pour se pourrir à terre, de lui- même. Par Nana, fille de Gervaise Coupeau, s’opère l’anéantissement d’un monde.

Les désirs qu’elle suscite révèlent la décadence d’une société à la moralité corrompue. Entretenue par le comte Muffat, chambellan de Napoléon III, et dévot déchiré entre sa peur de l’enfer et son amour pour Nana, la corruptrice règne en maîtresse absolue de l’immoralité. Cette cocotte impitoyable, décrite dans le neuvième roman de la série des “Rougon -Macquart” d’Emile Zola (1879-1880.), agit comme un “ferment destructeur, […] corrompant et désorganisant Paris, entre les cuisses de neige.”

A la déclaration de guerre en 1870, le masque de Vénus tombe. Nana meurt, défigurée par la petit vérole, tandis que le Second Empire s’écroule. Son vedettariat ne fait en réalité que commencer ! En 1877, le peintre Edouard Manet immortalise Nana dans un tableau. Son histoire sera transposée au théâtre en 1881, avec la collaboration de Zola, puis au cinéma en 1910. Suivront de multiples adaptations ressuscitant la légende: celle qui fut l’une des premières héroïnes débauchées prendra les traits de:Catherine Hessling, dans un film de Jean Renard en 1926; de Martine Carol (Christian Jaque 1954); d’Emmanuelle Seigner (Claude Miller 1997); et de Lou Doillon (Edouard Molinaro 2001). (Texte de Fabienne Gambrelle.)

Timbre conçu par Serge Hochain, mis en page par Jean-Paul Cousin. Format vertical de 21 x 36 mm. Imprimé en héliogravure.

Source: collection philatélique de la poste….

PS: je vais chez le pneumologue chercher le résultat du test du sommeil…

Lille 2004 (Capitale européenne de la culture)

février 27th, 2012

Lille 2004
Photo de: www.phil-ouest.com

Lille 2004 (Capitale européenne de la culture)

En 2004, Lille est capitale européenne de la culture.
Une année faste, dédiée aux artistes, à la création dans toutes ses composantes et ses couleurs. Une invitation au rêve, à la fête et à un nouvel art de vivre ouvert sur l’Europe le monde. Un moment privilégié pour découvrir une ville et une région marquées par un patrimoine flamboyant. A une heure de Paris, une heure quarante de Londres et quarante minutes de Bruxelles, Lille s’ouvre sur un territoire à la mobilité extrême.

Les maisons “Folie”, lieux phares du projet culturel de Lille 2004, sont les figures emblématiques d’un nouvel art de vivre, symboles modernes de la rencontre entre habitants et création artistique. Elles incarnent la ville, mais aussi le caractère singulier des quartiers dont elles marquent très souvent l’histoire: elles sont d’anciennes usines ou autres lieux du patrimoine. Témoin d’un passé social, commercial, urbain, les 12 maisons “Folie” du territoire de Lille 2004 établissent un lien culturel visible entre générations. Au delà de 2004, elles permettront de poursuivre le diffusion de pratiques artistiques et culturelles.

C’est la maison “Folie” de Wazemmes, dans l’un des quartiers les plus populaires et les plus chaleureux de Lille, qui a été choisie pour représenter Lille 2004 sur le timbre-poste. Anciennement usine Leclercq, une filature du XIXème siècle fermée en 1990, sa réhabilitation a été imaginée par le cabinet NOX Architekten, dirigé par Lars Spuybroek, avec le concours de François Andrieux. Le Projet architectural transforme l’usine en un lieu étonnant avec le nouveau bâtiment et sa robe métallique scintillante et ondulée qui le relie au patrimoine existant.

Cet espace ouvert au public est un lieu de convivialité, de rencontre, d’échanges familiaux, artistiques et festifs. ON y propose les formes d’expression les plus variées: spectacle vivant, arts plastiques, design, art du jardin, saveurs, cuisine, connexion avec le monde…….

Timbre mis en page par Jean-Paul Cousin, imprimé en héliogravure. Format horizontal 40 x 26mm. Vente 1er jour à Lille le 10 janvier 2004.

Source: collection philatélique de la Poste.

Sydney Bechet.

février 26th, 2012

Sydney Bechet. 1897-1959.

Dès l’âge de 8 ans, Sidney Joseph Bechet, “créole” de la Nouvelle-Orléans, est fasciné par la clarinette que possède son frère aîné. Deux ans plus tard, il en joue dans les meilleurs orchestres de la ville. Devenu musicien professionnel encore adolescent, il entreprend de long voyage qui, via Chicago et New-York, le mènent dès 1919 en Europe, au sein du “Will Marion Cook’s Southern Syncopated Orchestra.”

Le chef d’orchestre suisse Ernest Ansermet, plus connu pour sa direction d’œuvres de Stravinski ou Arthur Honegger, est ébloui par ses dons d’improvisateur: il écrit sur le jeune clarinettiste un article à l’enthousiasme prémonitoire. Autre hommage décisif: celui de Duke Ellington, qui le considérait comme le plus grand soliste qu’il eut entendu. Bechet effectue d’autre séjour en Europe, en 1925 et 1927; impliqué dans une rixe à Montmartre, il est expulsé de France en 1929 et ne peut y revenir qu’en 1949, pour participer à un festival de jazz, dont il partage l’affiche avec, entre autres, le jeune Miles Davis.

Installé en France en 1950, Bechet s’y impose comme l’un des artistes les plus populaires, mettant sa verve mélodique et son lyrisme flamboyant au service de la chansonnette ou, de pas de danses familières aux oreilles européennes et cela sans renier la tradition Nouvelle-Orléans ni le blues. De “Wild Cat Blues (avec Clarence Williams en 1923)” à “Petite Fleur” en 1952, en passant par un “Blues of Bechet”, où dès 1941 (grâce au techniques de réenregistrement), il joue de tous les instruments, et les célébrissimes “Oignons” en 1949. Sa maîtrise de la clarinette et du saxophone soprano a ouvert ce que Ansemet pressentait comme “la grande route où tout le monde s’engouffrera demain” (Texte de Philippe Carles)

Source: collection philatélique de la Poste.

PS :Plutôt que mettre le timbre, je préfère vous mettre, de lui, le “morceau” que je préfère:” Maintenant à moi de payer”. Le morceau qui sera joué le jour, où je rôtirai, non pas en enfer, mais dans un four en briques “réfractaires”… normal non ? Comme cela, je signerai ainsi “le solde de tout compte” d’une vie…qui m’aura beaucoup donné…. Et surtout pas de laïus…. juste cette musique…….Sourires….

La porte à droite….

février 25th, 2012

La porte à droite

On m’a dit tes idées ne sont plus à la mode
Quand on veut gouverner ce n’est pas si commode
Il faut évidemment s’adapter au terrain
Mettre jour après jour un peu d’eau dans son vin

On m’a dit dans la jungle il faut qu’on se débrouille
On est bien obligé d’avaler des magouilles
De laisser dans un coin les projets trop coûteux
On va pas tout rater pour des canards boiteux

La porte du bonheur est une porte étroite
On m’affirme aujourd’hui que c’est la porte à droite
Qu’il ne faut plus rêver et qu’il est opportun
D’oublier nos folies d’avant quatre-vingt-un

On m’a dit qu’il fallait prêcher le sacrifice
A ceux qui n’ont pas pu s’ouvrir un compte en Suisse
Qu’il fallait balayer tous nos vieux préjugés
Et que ceux qui travaill’nt étaient privilégiés

On m’a dit tu comprends tes idées archaïques
Ne feront qu’aggraver la crise économique
Ainsi la liberté dans un monde plus juste
Fait partie des slogans qui sont un peu vétustes

La porte du bonheur est une porte étroite
On m’affirme aujourd’hui que c’est la porte à droite
Qu’il ne faut plus rêver et qu’il est opportun
D’oublier nos folies d’avant quatre-vingt-un

Puis d’autres sont venus beaucoup moins présentables
Qui parlaient de la France en tapant sur la table
Qui disaient faut changer c’est la loi du pendule
On va pour commencer supprimer la pilule

Ensuite il faudra bien flytoxer la vermine
Rétablir la morale avec la guillotine
Et pi gn’a qu’à virer les mauvais syndicats
Pour conserver celui qui plaît au patronat

La porte du bonheur est une porte étroite
On m’affirme aujourd’hui que c’est la porte à droite
Qu’il ne faut plus rêver et qu’il est opportun
D’oublier nos folies d’avant quatre-vingt-un

Ils ont dit qu’il fallait se montrer réaliste
Qu’il y avait du bon dans les journaux racistes
Qu’il fallait nettoyer ce cher et vieux pays
Si l’on ne voulait pas qu’il devienne un gourbi

Dois-je vous l’avouer ces propos me renversent
Quand je vais boire un verre au café du commerce
Parfois je crois revoir sur du papier jauni
La photo de Pétain dans mon verr’ de Vichy

La porte du bonheur est une porte étroite
Qu’on ne me dise plus que c’est la porte à droite
Qu’il ne faut plus rêver et qu’il est opportun
D’oublier nos folies d’avant quatre-vingt-un

Paroles de Guy Thomas
Musique de Jean Ferrat

PS :Excusez si je vous inflige 3 jours de Ferrat de suite…
Mais cette chanson est des années 80 et la période est venue
de la sortir de son linceul et de lui redonnait des couleurs !!

Jean d’Ardèche…

février 24th, 2012

IMG

Jean !

Sur le chemin de ton histoire
il me revient en mémoire
le temps doux de ton enfance
passé trop vite dans notre belle France.

Un père parti trop tôt,
à tes côté une famille
avec de nombreux amis
pour apaiser tes premier maux.

Sur le chemin de ton histoire
les printemps ont refleuri
du matin jusqu’au soir
dans tes combats remplis d’espoir.

Sur le chemin de ta vie
tes yeux ont souvent souri
Lorsque l’amour était ta loi
que serais-je sans toi.

Ah! que c’est beau la vie
quand le cœur bat au rythme de la poésie
des poètes bien sûr comme Aragon
Aimer toujours à perdre la raison.

Sur le chemin de ta vie
l’aube chère à Verlaine revient tout à coup,
vole, vole, mon loup sauvage Ouralou
Je suis si bien auprès de ma mie.

Sur le chemin des hommes
tes idéaux parfois s’abandonnent
mais croire en l’homme
reste cependant ta seule donne.

Qu’il monte des mines
ou descende des collines
c’est encore le peuple souverain
qui est maître de son destin.

Sur le chemin des hommes
la femme est l’avenir de l’homme
chante ,chante souveraine
c’est si peu dire que je t’aime

Sur le chemin d’Antraigues
Dieu que la montagne est belle,
Sur le chemin d’Antraigues
oui tu seras toujours un rebelle.

Dans ton jardin d’eau fraîche et d’ombre
nous apercevons quelques fois ton ombre,
au miroir du torrent de tes années
le Bonheur renaît comme un nouveau né.

Sur le chemin d’Antraigues
ta moustache nous guidera,
sur le chemin d’Antraigues
tu sera toujours là.

Hommage lu le 16 mars 2010 par Michel Pesenti, maire d’Antraigues et voisin de Jean Ferrat.

PS: un cadeau que nôtre gendre m’a fait hier, alors que j’avais déjà mis Ferrat sur mon bloc.

Lorsque s’en vient le soir…..

février 23rd, 2012

Jean Ferrat
LORSQUE S’EN VIENT LE SOIR
Poème d’Aragon

Lorsque s’en vient le soir qui tourne par la porte
Vivre à la profondeur soudain d’un champ de blé
Je te retrouve amour avec mes mains tremblées
Qui m’es la terre tendre entre les feuilles mortes
Et nous nous défaisons de nos habits volés

Rien n’a calmé ces mains que j’ai de te connaître
Gardant du premier soir ce trouble à te toucher
Je te retrouve amour si longuement cherchée
Comme si tout à coup s’ouvrait une fenêtre
Et si tu renonçais à toujours te cacher

Je suis à tout jamais ta scène et ton théâtre
Où le rideau d’aimer s’envole n’importe où
L’étoile neige en moi son éternel mois d’août
Rien n’a calmé ce coeur en te voyant de battre
Il me fait mal à force et rien ne m’est si doux

Tu m’es pourtant toujours la furtive passante
Qu’on retient par miracle au détour d’un instant
Rien n’a calmé ma peur je doute et je t’attends
Dieu perd les pas qu’il fait lorsque tu m’es absente
Un regard te suffit à faire le beau temps

Lorsque s’en vient le soir qui tourne par la porte
Vivre à la profondeur soudain d’un champ de blé
Je te retrouve amour avec mes mains tremblées
Qui m’es la terre tendre entre les feuilles mortes
Et nous nous défaisons de nos habits volés

PS: pour passer le jour…. amitié et bises.

Jesus Raphael Soto.

février 22nd, 2012

Jesus Rafael  Soto
Photo de: www.phil-ouest.com

Jesus Rafael Soto. (Sphère Concorde)

Né en 1923 à Ciudad Bolivar au Venezuela, Soto suit les cours de l’Ecole des Beaux- Art de Caracas, puis s’installe à Paris en 1950. Fasciné par les œuvres de Malevitch et de Mondrian, passionné de mathématique et de musique sérielle, il s’engage résolument dans la voie de l’abstraction. Privilégiant une gamme réduite de couleurs et une organisation rigoureuse de l’espace Pictural. En effet, en superposant et répétant quelques formes géométriques élémentaires (carrés, lignes ou points) sur des fonds monochrome ou tramés, il provoque l’illusion de la vibration chromatique.

En 1955, l’artiste participe à l’exposition intitulé ” Le Mouvement” considéré comme l’acte de naissance de l’Art cinétique. il s’agissait dira Soto “d’éliminer la notion d’œuvre qui fixe un moment de l’univers pour démontrer au contraire que celui-ci est une chose en mouvement”. L’œuvre, qu’elle soit peinture, sculpture ou relief, en agissant sur la sensibilité rétinienne du spectateur et en sollicitant sa participation active, cesse dès lors d’être immuable pour devenir mobile, mouvante et dynamique. L’utilisation de matériaux inusités, tels que le plexiglas, les fils de nylon ou encore les grilles métalliques permet à l’artiste de jouer en virtuose sur la progression et la superposition, comme sur la répétition d’éléments graphiques et chromatiques, faisant du mouvement virtuel ou réel le fondement même de son cheminement.

Par sa pratique, Soto a largement contribué à l’intégration de l’art dans l’environnement. En 1969, il crée sur l’esplanade du Palais de Tokyo à Paris, l’un des premiers “Pénétrables”, où le public est amené à franchir un espace de 500 m2 constitué d’une multitude de lianes de nylon très serrées. De la même manière, passant outre les limitations traditionnelles du rapport de l’œuvre à l’architecture, l’artiste incite le spectateur à se mouvoir. Ce dernier peut ainsi prendre pleinement la mesure de l’effet spatio-temporel insolite qu’imposent de multiples vibrations chromatiques de ses pièces monumentales que sont le “cube de Paris…..1990″ ou la “Sphère Concorde….1996.” J’essaie, écrit Soto, de faire que quelque chose qui épargnera l’angoisse aux autres, j’essaie d’apporter de la sérénité, une harmonie qui n’existe pas dans le monde réel.” (texte de Maïten Bouisset)

Timbre: Collection personnelle de l’artiste, mis en page par Aurélie Baras. Imprimé en héliogravure. Format vertical de 36,85 x 48. 1er jour de vente le 11-11-2002 à Paris.

Source : Collection philatélique de la poste.

PS: demain journée “grands parents”…je ne sais si je pourrai faire toute ma “tournée” Amitiés et bises !

Cathédrale de Metz.

février 21st, 2012

Cathédrale de Metz
Photo de :www.phil-ouest.com

Cathédrale de Metz.

La cathédrale Saint-Etienne de Metz, telle qu’elle se présente aujourd’hui, est le fuit d’une histoire longue et complexe. Mise en chantier en 1220, elle se substitue, presque parfaitement, aux fondations d’un sanctuaire antérieur de type ottonien-roman, qui date de 1042. Implantée à flanc de coteau, l’actuelle cathédrale se caractérise également par sa forme atypique. Elle inclut, en effet, dans ses murs, une ancienne collégiale, Notre-Dame-de-la-Ronde, ce qui explique que les deux clochers ont été élevés à la quatrième travée, et non sur la façade.

Si les longues campagnes de travaux, tant de construction que de restauration, qui s’étendent sur plusieurs siècles, donnent l’impression d’un chantier permanent, cela ne semble nullement avoir porté atteinte à l’harmonie de l’ensemble. En effets, le maîtres d’œuvres qui successifs ont su conserver à l’édifice une unité de style qu’il se donne à voir comme l’une des merveilles du gothique rayonnant.

Contemporaine de celle de Reims, la cathédrale de Metz, avec la prodigieuse élévation de sa nef, fait partie de la série des monuments religieux qui conclut la prestigieuse histoire de l’architecture au Moyen -Âge. Bien plus, les bâtisseurs ont eu le soucis d’évider les murs au maximum et ont poussé jusqu’à leur extrême conséquence la logique et la mystique de l’art gothique, affirmant ainsi le parti d’un chef- d’œuvre entièrement consacré à la lumière.

Saint Etienne de Metz est, en France, la cathédrale qui possède la plus grande superficie d’espaces vitrés (plus de 6 000 mètres carrés), d’où ce surnom de “Lanterne de Dieu”. De surcroît, celle-ci présente un panorama de l’art du vitrail du XIIIème au XXème siècle. On citera Hermann de Munster qui réalise en 1381 une rose gigantesque pour la façade occidentale et, plus tard, Valentin Bousch qui laisse éclater la somptuosité de l’art renaissant. Au XXème siècle, Roger Bissière, Jacques Villon et Marc Chagall furent sollicités pour apporter la contribution de l’art moderne à l’ancienne cathédrale.. Mêlant étroitement mysticisme merveilleux et religiosité authentique. Chagall a choisi d’illustrer une séries de scènes liées à l’Ancien Testament, dont le Péché originel. Les unes comme les autres marquent l’apport saisissant de l’artiste tant à l’art sacré qu’à l’art du vitrail, poursuivant ainsi, dans l’éclat et l’intensité chromatique, la pratique de ses brillants prédécesseurs. (Texte de Maïten Bouisset).

Timbre : œuvre sur la cathédrale de Metz de Chagall. Mis en page par Jacky Larrivière et imprimé en taille-douce. Format: 36,85 x 48mm. 1er jour de vente le 6-07-2002 à Metz.

Source: Collection philatélique de la Poste.

La Camargue…

février 20th, 2012

La Camargue
Photo: wwww.phil-ouest.com

La Camargue… Timbre: EUROPA

“Sur ces vastes espaces plats, l’eau circule à son gré. Elle n’est plus sollicitée par la pente et la pesanteur, mais, semble t-il, par un désir. Il faut s’éblouir pour distinguer le frisson de ses mouvements”. Ainsi Jean Giono décrivait-il la Camargue, royaume d’une nature. Une terre paradoxale où l’apparente sauvagerie ne résulte que d’une savante création de l’Homme. Ici, il a construit des digues, des canaux, pompé l’eau douce et salée, inventé une trilogie du sel, des taureaux et de 20 000 hectares de rizières au Nord.

Elle contient en germe le mythe d’une terre du bout du monde où l’eau, le ciel et la terre s’unissent dans un bruissement de roseaux qui laissent parfois s’échapper un vol de flamants roses. Depuis le Moyen -Âge, les Camarguais récoltent les “sagnes”, ces roseaux hauts et drus avec lesquels on confectionne des clôtures et des toitures. Les plus vastes de ces roselières enveloppent les étangs de Ginès ou du Charnier, alors que les sansouïres, cette zone lacustre inondée en hiver, laissent se développer les salicornes où évoluent, en même temps que cette végétation, chevaux et taureaux.

En été, ces marais se dessèchent et le sel qu’ils dispensent alors provient de la nappe phréatique et non de la mer, cette mer qui charrie son sable quand le Rhône dépose ses limons, se partageant à eux deux cette aire impossible, battue par le mistral. De ce combat entre le Rhône et la Méditerranée, se dessine l’étonnant delta de la Camargue. Le découpant d’ouest en est, deux fleuves frères: le Petit -Rhône et le Grand-Rhône, ont ainsi créé trois pays. La petite Camargue languedocienne, l’île de Camargue parsemée de ces étangs mystérieux, et la Camargue de Crau où la vase a comblé les tourbières. Fidèle à ses traditions singulières très attachées à son bestiaire, cette parcelle de terre mystique découvre aussi des hommes et des femmes garants de cette sensation d’éternité qui passe les siècles. (Elodie Baudion- Broye)

Timbre conçu par Christian Broutin, imprimé en héliogravure. Format horizontal: 26 x36mm. Vente anticipée à Strasbourg le 24 avril 1999 et généralisée le 25 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

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