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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2012» mai

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Points comptés….

mai 21st, 2012

Points comptés

Points comptés2

Points comptés.

Je vous mets deux petits “travaux” de nôtre cadette, qui a 47 ans. Avec ses 3 enfants, 16 ans, 14 ans et 12 ans. Il fait beaucoup moins de ce genre de “travaux”. Moins de temps de disponible. Mais elle est doué en tout, que ce soit broderie, couture, et tricots…pas mal pour une horticultrice de formation….Le dragon fait:21 cm 50 x 18 cm entourage compris et les fruits: 35 cm x 25 cm ,rien que les fruits.

PS: je suis un peu gêné pour passer chez vous aujourd’hui.. Donc ,bonne journée à vous tous…Amitiés et bises.

Et bon dimanche à toutes…..

mai 20th, 2012

Heureux celui qui meurt d’aimer …

O mon jardin d’eau fraîche et d’ombre
Ma danse d’être mon cœur sombre
Mon ciel des étoiles sans nombre
Ma barque au loin douce à ramer
Heureux celui qui devient sourd
Au chant s’il n’est de son amour
Aveugle au jour d’après son jour
Ses yeux sur toi seule fermés

Heureux celui qui meurt d’aimer
Heureux celui qui meurt d’aimer

D’aimer si fort ses lèvres closes
Qu’il n’ait besoin de nulle chose
Hormis le souvenir des roses
A jamais de toi parfumées
Celui qui meurt même à douleur
A qui sans toi le monde est leurre
Et n’en retient que tes couleurs
Il lui suffit qu’il t’ait nommée

Heureux celui qui meurt d’aimer
Heureux celui qui meurt d’aimer

Mon enfant dit-il ma chère âme
Le temps de te connaître ô femme
L’éternité n’est qu’une pâme
Au feu dont je suis consumé
Il a dit ô femme et qu’il taise
Le nom qui ressemble à la braise
A la bouche rouge à la fraise
A jamais dans ses dents formée

Heureux celui qui meurt d’aimer
Heureux celui qui meurt d’aimer

Il a dit ô femme et s’achève
Ainsi la vie, ainsi le rêve
Et soit sur la place de grève
Ou dans le lit accoutumé
Jeunes amants vous dont c’est l’âge
Entre la ronde et le voyage
Fou s’épargnant qui se croit sage
Criez à qui vous veut blâmer

Heureux celui qui meurt d’aimer
Heureux celui qui meurt d’aimer

Paroles: Louis Aragon. Musique: Jean Ferrat 1966

Samedi Chanson…

mai 19th, 2012

Serge Reggiani
T’AS L’AIR D’UNE CHANSON
Paroles: Jean-Loup Dabadie

Avec des mots faciles
Et ton air difficile
Avec tes mots d’amour
Qu’on ne comprend pas toujours
T’as l’air d’une chanson
Qu’on chante à la maison

Y’a des jours où tu sais
Tu n’es pas un succès
Y’a des jours où ton père
N’est sûrement pas Prévert
Mais t’as l’air d’une chanson
Qu’on chante entre garçons

Ma femme, la la la la la la…
Ma femme, la la la la la la…

Ça fait belle lurette
Que je t’ai dans la tête
T’es pas la Madelon
Mais t’as l’air d’une chanson
Qu’a fait bien d’autres guerres
Dont j’étais l’adversaire

Et puis malgré les crises
Malgré mes maints exodes
Comme le temps des cerises
T’es revenue à la mode
T’as l’air d’une chanson
Fidèle à son violon

Ma femme, la la la la la…
Ma femme, la la la la la…

Tu es faite de quoi
Quatre coups de crayon
Deux trois notes de joie
Et beaucoup de brouillons
Et tu racontes quoi
Une histoire qui me plaît

Si je ne suis pas toujours
Là dans tous les couplets
Je reviens au refrain
Et j’appelle ça l’amour
Tu es faite de quoi
Tu es faite de moi

Ma femme, la la la la la…
Ma femme, la la la la la…

Y’a des jours où tu sais
Tu n’es pas un succès
Y’a des jours où ton père
N’est sûrement pas Prévert
Mais tu es la chanson
Qui ne doit pas finir

Je te joue longuement
Je me trompe souvent
Car depuis tant de temps
Que je t’apprends par coeur
J’ai encore peur
De ne pas te retenir…

Ma femme, la la la la la…
Ma femme, la la la la la…

L’Orgue de la Cathédrale de Poitiers.

mai 18th, 2012

L'orgue de la cathédrale de Poitiers.
Photo: www.phil-ouest.com

L’Orgue de la Cathédrale de Poitiers.

Quand, en 1787, le chapitre de la cathédrale de Poitiers fit appel à François-Henri Clicquot pour construire en son sein un nouvel orgue, cela faisait plus d’un siècle que les voûtes de l’édifice ne résonnaient plus des “mille voix de l’orgue de tribune. En effet, en 1681, un incendie avait réduit en cendres l’instrument qui exerçait son office depuis 70 ans. La cathédrale fut rénovée mais l’argent manquait pour construire un orgue. Les chanoines firent appel à la générosité du clergé diocésain, mirent en vente des biens fonciers et réussirent ainsi à financer leur projet.

Une commande fut passé au facteur d’orgue du roi, François -Henri Clicquot, le plus grand organier du moment; le coût de l’opération qui devait durer 4 ans, s’élevait à 34 000 livres. L’œuvre était monumentale, il s’agissait de réaliser un “grand seize pieds” de 44 jeux, 4 claviers manuels et un pédalier de 28 marches, deux tremblants et 9 soufflets. François-Henri Clicquot, qui menait de front plusieurs chantiers parisiens, (il venait d’achever 4 ans plus tôt l(orgue géant de Saint- Sulpice de Paris), prit son fils Claude-François comme associé. C’est ce dernier qui poursuivra l’œuvre paternelle car François - Henri mourut en 1790.

Il avait consacré 40 ans de sa vie à la facture d’orgues. Son aire d’activité fut principalement l’Île de France; mais elle s’étendit aussi de la Normandie au Lyonnais, en passant par Nantes, Poitiers et Sauvigny- en- Bourdonnais (qui garde un instrument intact). François -Henri laissa à la postérité un important ouvrage: “Théorie pratique de la facture d’orgues d’après l’expérience de M. Clicquot, facteur d’orgues, dessiné et mis en ordre sur ses modèles, en l’année 1789″, qui, récemment édité, fut un succès en librairie.

Chef-d’œuvre de perfection technique , l’orgue de la cathédrale de Poitiers servit de modèle à plusieurs instruments neufs du Canada et des Etats-Unis. Réussite sonore, il étonne encore par la qualité de ses ornements. Le buffet, dessiné par les Clicquot père & fils, a été sculpté par les artistes poitevins Favre et Berton. Il est composé d’un décor végétal au milieu duquel apparaissent des têtes d’angelots souriants et ailés. Aujourd’hui restauré, l’orgue de la cathédrale de Poitiers offre à nouveau la beauté de ses timbres, à entendre et…. à voir !

Timbre dessiné et gravé en taille-douce et mis en page pas Patrick Lubin. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Poitiers (Vienne) le 2 juillet 1994. Vent généralisé le 4 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste…

Mallarmé (1842-1898)

mai 17th, 2012

Mallarmé 1842-1898
Photo: www.phil-ouest.com

Mallarmé Stéphane. 1842-1898.

“Je veux boire le fard qui fond sous tes paupières
Si ce poison promet au cœur que tu frappas
L’insensibilité de l’azur et des pierres.”
“Tristesse d’été.” (carnet 1864)

Enfant lorsque sa mère meurt, Etienne, dit Stéphane Mallarmé, n’est encore qu’un adolescent lorsque Maria, sa sœur et confidente disparaît. Enfant rêveur, il est mis en pension où, très jeune, il se livre déjà à la poésie et découvre Hugo, Sainte-Beuve et Baudelaire. A Londres où il passe avec succès le Certificat d’aptitude à l’enseignement de l’Anglais, Mallarmé compose “Les fenêtres”, poème dans lequel il traduit et ressent le spleen baudelairien. Souffrant de la laideur des choses et des gens, Mallarmé aspire au voyage. Tout comme Baudelaire encore, il rêve d’un paradis esthétique et mystique: “Que la vitre soit l’art, soit la mysticité.”

Le poète, pris au piège d’une poésie exigeante, désire au delà du fragment, du poème isolé, accéder à l’œuvre livre. L’obsède alors un idéal quasi inaccessible qui toujours le hantera. esprit intransigeant lié à un rêve fou d’unité, surmontant les tortures d’une parfois bien douloureuse impuissance à trouver le mot, Mallarmé, pour aboutir au livre, ce grand-œuvre, travaillera à “Hérodiade” et à “L’Après -midi d’un faune”. Inaccessible beauté, sensuels élans: tentations vaines menant au refuge du silence.

Admiré d’une élite restreinte, Mallarmé est révélé à un public élargi par Verlaine et Huysmans. Ses mardis de la rue de Rome réuniront bon nombre de disciples dont Laforgue, Gide et Valéry. Il y sera question de poésie et de musique. Et le poète n’aura de cesse de définir son esthétique. Aventure de la pensée confrontée à un monde chaotique, aventure des mots réunis en une musique aux surprenants effets. Ayons en mémoire “Aboli bibelot d’inanité sonore”. Apôtre d’une poésie bien souvent impénétrable au profane, Mallarmé écrit: “Toute chose sacré, et qui veut le demeurer sacrée, s’enveloppe de mystère.” (Texte de Jane Champeyrache)

Timbre de Jean-Paul Véret-Lemarinier. Gravé en taille douce par Pierre Albuisson. Format horizontal 22 x 36mm. Vente anticipée à Paris, Vulaines-sur-Seine et Sens le 5 septembre 1998. Vente générale le 7 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste…

PS: maintenant je sais que je suis profane en poésie et le resterai surement !!!!

Argentat (Corrèze)

mai 16th, 2012

Argentat (Corrèze)
Timbre:www.phil-ouest.com

Argentat (Corrèze)

On reconnaît Argentat de loin à ses toits en lauzes, ces pierres plates issues des carrières alentour, que l’on fixait naguère avec des chevilles en bois. telles de lourdes écailles, les lauzes coiffent encore bon nombre de maisons qui s’enchevêtrent dans le vieux bourg. Au confins du Limousin, de Dordogne et de Quercy, Argentat, chef lieu de canton de la Corrèze, se déploie entre de hautes collines, couvertes jadis de vignobles, et une large plaine où coule la Dordogne, au cours assagi malgré quelques remous. Une situation privilégiée, qui donna son nom à la ville (Argentat signifie “passage du fleuve”) et fit d’elle un important port fluvial, à la croisée des chemins entre la haute Auvergne et les “pays bas” qui s’ouvrent devant elle.

Des quais d’Argentat, partait chaque année, jusqu’à la fin du siècle dernier, des centaines de “gabares”, barques à fond plat, chargées de piquets de châtaignier, pour les vignes bordelaises et de planches de chênes, pour la tonnellerie. Les Gabares ne servaient que le temps d’une descente. Parvenues à destination: Castillon, Bergerac ou Libourne, elles étaient à leur tour débitées en planches. Toute une activité fluviale qui rythmait la vie d’Argentant, selon que les eaux étaient “marchandes” ou trop basses pour être navigables. Les gabares disparurent peu à peu, décimées par la concurrence du chemin de fer qui desservit Argentat dès le début du siècle dernier.

Si le temps et les remous de l’Histoire, les guerres de religion en particulier, ont fait aussi leur œuvres sur l’habitat du vieux bourg, effaçant le mur d’enceinte médiéval et les églises, brûlées par les huguenots, Argentat conserve toujours un cachet particulier, rustique et noble à la fois. Les belles demeures campées sur des jardins à terrasses, les bacons de bois des maisons des quais, les tourelles, clochetons, pigeonniers…. rappellent son passé prospère. La ville se souvient enfin qu’elle a donné naissance à une figure historique, le général Delmas, qui participa à la guerre d’indépendance américaine dans l’armée de Rochambeau, défendit victorieusement Landau sous la Révolution et mourut au combat à Leipzig, sous le Premier Empire.

Timbre dessiné, gravé en taille-douce et mis en page par Eve Luquet. Format 36,85 x 22mm. Vente anticipée à Argentat le 18 juin 1994 et vente générale le 20 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

Louis-de-Funès. (1914-1983)

mai 15th, 2012

Louis de Funès 1914-1983
Photo: www.phil-ouest.com.

Louis de Funès (1914-1983.)

Louis de Funès naît à Courbevoie le 31 juillet 1914. En s’installant en France, son père Carlos, ancien avocat de Séville, est devenu diamantaire. Mais c’est sans doute de Léonor, sa mère, que Louis tient ce don comique car, très jeune, il la parodie dans ses irrésistibles colères ou ses éclats de rire pittoresques pour la plus grande joie de l’entourage familial. En outre ,il dessine Bien. Mais quel métier exercer ? Lorsqu’il voit une petite annonce “Cherchons pianiste” en 1939, le jeune homme se lance. Pianiste la nuit, il fait danser sous des airs à la mode et s’inscrit aux cours Simon car il veut devenir comédien. Il y rencontre Robert Dhéry et Daniel Gélin.

L’année 1956 il triomphe dans le rôle de l’épicier, égorgeur de cochons Jambier fait découvrir l’immense talent de de Funès dans ” La traversée de Paris”. Et puis en Janvier 1961: “Oscar” ou les tribulation de ce promeneur sans scrupules connaît un triomphe au théâtre de la Porte-Saint-Martin. Les critique de théâtre saluent les indéniables qualités comiques de l’acteur. Ce petit homme semble monté sur ressorts, accumulant les mimiques cocasses, feignant de funeste fureurs. Ensuite viennent de nombreux succès tels que: “Les gendarmes de Saint6tropez, La grande Vadrouille, Rabbi Jacob”, la série des Fantômas…. carrière impressionnante avec 143 films, il a su prouver que le comique pouvait être talentueux et respecté.

Pathétique ou burlesque, il savait se montrer obséquieux dans bien des rôles, mais étant avant tout cet immense grand comique exigeant et courageux, un des acteurs les plus célèbres en France. Le record d’entrée pour la “grande Vadrouille” (1966) n’a été battu qu’en 1998 par Titanic… (Texte de Jane Champeyrache.)

Timbre dessiné par Louis Briat d’après photo de Sam Lévin (Ministère de la Culture. Paris) Imprimé en héliogravure. Format vertical 22 x 36mm. Vente anticipée à Paris 3 octobre 1998. Vente générale le 5 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Laurent Mourquet (1769-1844)

mai 14th, 2012

L. Mourquet 1769-1844
Photo :www.phil-ouest.com

Laurent Mourguet (1769-1844) Créateur de Guignol.

“Ohé, les gones! gensses d’ici et d’ailleurs! Décanillez-vous de vos suspentes, de vos souillardes, et traboulez jusqu’à nous pour apincher le timbre si tant chenu qui nous honore, qu’on dirait franc une pièce de soye s’échappant de nos vieux bistan-claques. Cela vaut son pesant de gratons ! …….Guignol.

La figure historique le plus célèbre de Lyon n’a jamais existé, sinon dans la tête de son créateur: elle s’appelle Guignol et fait rire des générations depuis des siècles. A la fois brave et impertinent, plein de bon sens et gouailleur, ce personnage universel, maintes fois transformé et déformé, par d’innombrables imitations, est né dans le Lyon populaire du début du XIXème siècle.

Secouée par la Révolution, la ville connait alors une grave crise qui affecte son industrie principale: la soie. Laurent Mourguet, un canut comme son père, décide de changer de métier et devient marchand ambulant. Pour attirer le chaland, il monte un petit spectacle de marionnettes, Dont Polichinelle est l’inévitable héros. Devenu, selon la légende, arracheur de dents, il n’en délaisse pas pour autant ses poupées qui distraient le client pendant les douloureuses extractions. Peu à peu, Mourguet rode son spectacle, dresse chez lui son petit castelet, pour son entourage. Il décide de remplacer Polichinelle par une marionnette plus proche de son auditoire, qui parle le langage du petit peuple lyonnais, partage ses éternels soucis d’argent, ses joies et ses peines: ce sera un Canut.

Mourguet le sculpte à son image (visage large, traits arrondis), lui donne un nom cocasse “Guignol”, peut -être inspiré du nom d’un tisseur italien; un compagnon inséparable :”Gnafon”, le savetier philosophe, mine rubiconde et chapeau tromblon; et une épouse: “Madelon”, fidèle et bavarde, surtout quand elle reproche à Gnafon d’entraîner son mari au cabaret. Mourguet installe son théâtre dans les jardins publics, puis dans son logement du vieux Lyon. On le retrouve ensuite dans le quartier des Célestins, où Guignol tiendra l’affiche pendant près d’un demi-siècle, gagnant peu-à peu le cœur des lyonnais. Laissant la direction de sa troupe à sa famille, une longue lignée qui poursuit encore aujourd’hui la tradition de Guignol. Laurent Mourguet quitta Lyon en 1940, pour ouvrir un nouveau castelet à Vienne, en Isère. C’est là qu’il meurt 4 ans plus tard. Son personnage , lui, est devenu immortel.

Timbre dessiné par Claude Andreotto. Imprimé en héliogravure. Format horizontal 36 x 22 Vente anticipé le 4 mars 1994 à Villeurbanne (Rhône) et vente générale le 7 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Et celle du dimanche….

mai 13th, 2012

Raconte-moi La Mer: (Ferrat)

Raconte-moi la mer
Dis-moi le goût des algues
Et le bleu et le vert
Qui dansent sur les vagues

La mer c’est l’impossible
C’est le rivage heureux
C’est le matin paisible
Quand on ouvre les yeux
C’est la porte du large
Ouverte à deux battants
C’est la tête en voyage
Vers d’autres continents

C’est voler comme Icare
Au devant du soleil
En fermant sa mémoire
A ce monde cruel
La mer c’est le désir
De ce pays d’amour
Qu’il faudra découvrir
Avant la fin du jour

Raconte-moi la mer
Dis-moi ses aubes pâles
Et le bleu et le vert
Où tombent des étoiles

La mer c’est l’innocence
Du paradis perdu
Le jardin de l’enfance
Où rien ne chante plus
C’est l’écume et le sable
Toujours recommencés
Et la vie est semblable
Au rythme des marées

C’est l’infinie détresse
Des choses qui s’en vont
C’est tout ce qui nous laisse
A la morte saison
La mer c’est le regret
De ce pays d’amour
Que l’on cherche toujours
Et qu’on n’atteint jamais

Raconte-moi la mer
Dis-moi le goût des algues
Et le bleu et le vert
Qui dansent sur les vagues

Paroles : Claude Delecluse. Musique: Jean Ferrat

Chansons du samedi….

mai 12th, 2012

Je me bats (Francesca Sollevile)

Même si l’heure est parfois à la désespérance
Attendu que la frime gouverne et fait sa loi
Même si les années dans lesquelles on s’avance
Ont la couleur du triste et du chacun pour soi
Même si le bonheur n’est plus une évidence
Mais semble s’éloigner à chacun de nos pas
Même si l’on me dit que c’est perdu d’avance
Que le monde est ainsi et qu’on n’a pas le choix

Je me bats

Même si maintenant c’est être en résistance
Et risquer d’être seule que d’élever la voix
Pour dire sans relâche l’incroyable arrogance
Des plus riches que tout, des maîtres d’ici-bas
Même si le normal, c’est l’infinie souffrance
Des enfants décharnés aux yeux vidés, sans joie
Même si le correct se nomme indifférence
Même s’ils parlent fort, ceux qui baissent les bras

Je me bats

Je suis d’un temps d’espoir, d’un temps de délivrance
Où l’on osait rêver, et les peuples là-bas
Faisaient tomber leurs chaînes et brisaient le silence
Oh, les jolis printemps au parfum de lilas !
Devant nous se levaient des matins d’innocence
Plus jamais il n’y aurait d’humiliés, de parias
Plus jamais d’esclavage et plus de violence
N’était-ce pas simplement raison, dites-moi ?

Je me bats

Aujourd’hui les passants sous les néons sinistres
Vont chacun dans leur bulle et pressent un peu le pas
Les voyous brassent l’or, les bornés sont ministres
Et l’on met chapeau bas devant les renégats
L’époque est au commerce, l’époque est aux combines
L’homme n’est qu’un objet que la finance broie
Le futile et l’idiot remplissent les vitrines
Cependant qu’au lointain ricane l’argent roi

Je me bats

Avec mes simples mots, avec mes pauvres armes
Avec les sacrifiés, les vaincus d’autrefois
Tous ceux qui n’avaient rien que leur sang et leurs larmes
Les mineurs, les canuts, les pioupious, les sans-droits
Avec les femmes usées, petites sœurs de misère
Des bas quartiers de boue où se terrent les rats
Avec tous ceux d’ici qu’habite la colère
Avec les méprisés et ceux qui n’oublient pas

Je me bats

Si longtemps que j’aurai la force, qu’on le sache
De me tenir debout, de chanter, d’être là
Tant qu’il me restera une once de panache
Tant que dans mes veines un sang rouge coulera
Je me battrai encore et toujours et sans cesse
Pour saluer la vie qui palpite et qui bat
Et quand je m’en irai ce sera sans tristesse
Puisque d’autres viendront qui diront après moi

Je me bats ! Je me bats !

Parole : Michel Bülher.

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