Gallé (1846-1904)
mai 31st, 2012Gallé …(1846-1904)
Des coupes et des vases aux motifs floraux, des verres incrustés de feuilles d’or, des flacons à parfum en verre émaillé, des suspensions colorées et marbrées… la liste est longue des objets que le plus grand verrier de notre temps a produit.
L’Œuvre d’Emile Gallé prend racine dans tradition locale qui remonte à la fin du XVème siècle. C’est en effet, en 1488, que le duc d’Anjou autorisa l’établissement en Lorraine de quatre ateliers de verrerie. Cet artisanat connut une grande prospérité aux XVIIème et XVIIIème siècles avec, cependant, quelques périodes creuses.
Né en 1846 dans une famille protestante à la tête d’une fabrique de miroirs et faïence, Emile Gallé cultive très tôt une passion pour la botanique. “Ma racine est au fond des bois”, est la devise qu’il fera, plus tard, sculpter au fronton de son atelier. Adolescent, il inventait des compositions florales que son père reproduisait sur verre et sur faïence. Plus tard, il se consacre à l’étude intensive de la chimie du verre. De retour en France en 1870, il crée un service de table de style rustique décoré de chats, de chiens, de coqs, de poules et d’oies. Ces services de ferme marquent une début d’une étroite collaboration entre Emile Gallé et Victor Prouvé. A Londres et à Paris, Emile passera de longues heures à étudier les collections du musée de “South Kensington”, des jardins botaniques et du musée du Louvres.
Il créera son propre atelier de verrerie, et fera réorganiser l’affaire familiale dont il prend la tête en 1874. Ses premiers objets personnels sont présentés à l’exposition de l’Union Centrale en 1878, à Paris. Travaillant également le bois, Emile Gallé s’entoure, dans les années 1890, d’un cercle d’artistes qui sera l’embryon de l’Ecole de Nancy.; Chaque exposition, où il déploie des trésors d’inventivité, lui apporte un surcroît de notoriété. Sa réputation dépassera les frontières. Quand il meurt en 1904, l’artiste laisse une affaire en pleine prospérité; surtout il a attaché son nom à une renaissance des arts décoratifs et à une style, le “style 1900″, dont il apparaît comme le promoteur.
Timbre Dessiné par Pierrette Lambert et mis en page par Michel Durand-Mégret. Imprimé en héliogravure. Format vertical: 26 x 36,85mm. Vente anticipé à Nancy et Bourg-la-Reine, le 22 janvier 1994. vente générale le 24 du même mois.
Source: collection philatélique de la poste.