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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2013

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Henri Mondor 1885-1962

août 20th, 2013

Henri-Mondor. 1885-1962
Photo:www.phil-ouest.com.

Henri Mondor 1885-1962.

Sur le timbre, le caducée des services de Santé nous renseigne sur la destinée médicale de Henri Mondor dont nous voyons ici reproduite la physionomie débonnaire, un peu interrogative. Le fond manuscrit atteste l’autre face de cet esprit éminent qui allia le goût de la Médecine à celui des lettres. Henri Mondor, naît en 1885 à Saint- Cernin dans le cantal; il va être le témoin privilégié des grandes transformations de la chirurgie moderne et devint professeur de clinique chirurgicale à la Faculté de Médecine de Paris.

Dès 1943, il évoque, dans un vaste ouvrage, la pensée des plus célèbres savants français, d’Ambroise Paré à Pasteur et publie plusieurs traités de chirurgie ; il consacre aussi une étude approfondie à Dupuytren, le fameux chirurgien de Louis XVIII puis de Charles X, qui donne sa place à l’anatomie pathologique. Praticien, il a tente une réflexion théorique tant sur la pratique de son art que sur son histoire.

De façon concomitante, il développa une œuvre littéraire en profondeur consacré à Mallarmé: “Salut au poète” (1938), ” L’amitié de Verlaine et de Mallarmé” (1940); “Salut au poète” (1938); “Vie de Mallarmé” 1941-1942). Suite logique d’un attirance pour la poésie, il publie : “Les premiers temps d’une amitié, Valéry et Gide”, “trois discours pour Paul Valéry”, “histoire d’un faune” et ” L’affaire du Parnasse”. C’est d’autant moins un hasard lorsque l’on sait que Mallarmé et Valéry s’intéressaient de près à la science et qu’ils se trouvaient dans les mêmes courant de pensées pacifiste, humaniste et radicale.

Il aborde l’étude de personnages aussi différents que le philosophe Alain ou l’aviateur Eugène Lefébure. Et s’il illustre l’ouvrage de Paul Valérie ” L’Homme et sa coquille”, il établit aussi une édition sur “Les gens de médecine” de Daumier. Il devient membre de l’Académie de Médecine en 1945, de l’Académie Française en 1946, puis entre à l’Académie des sciences en 1961, un an avant sa mort qui surviendra en 1962 à Neuilly-sur-Seine.

Sujet déjà traité le 2 décembre 2010 avec l’enveloppe 1er jour…et documentation de Wikipedia !

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Marie-Noëlle Goffin. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente Anticipé à Saint Cernin et Aurillac, le 22 mai 1982, générale le 14 du même mois et retiré de la vente le 18 novembre 1983.

Source: feuillet N° 636 S du catalogue CEF et N° 457/soie des 13 500 exemplaires illustrés sur soie. Illustration ci dessous;

Henri Monfor (Illustration)

Mercredi RTT pour le facteur…. Amitiés et bises

Cinquantenaire des 24 heures du Mans

août 18th, 2013

50ème anniversaire  des 24 heures du Mans
Photo: www.phil-ouest.com

Cinquantième anniversaire des 24 heures du Mans.

Il y a eu 50 ans en 1973, donc le 26 mai 1923, que fut disputée pour la 1er fois les 24 heures du Mans, qui n’était pas encore un des haut lieu de l’automobile, une course appelée” Grand prix d’endurance des 24 heures ”

Organisée par l’Automobile-Club de l’Ouest, la compétition, dans l’esprit de ses créateurs, devait prouver avec éclat, à un public encore peu averti, les qualités d’un matériel du type livré à la clientèle, le seul admis sur la ligne de départ. Elle permettait aussi d’expérimenter les meilleurs formules de revêtement pour le circuit et, par conséquent, pour l’ensemble du réseau routier français: celui ci avait considérablement souffert de manque d’entretien durant les longues années de la récente guerre.

Les pouvoirs publics pesaient les données du problème: le parc automobile représentait alors moins de 400 000 unités, voitures de tourisme et véhicules utilitaires: une circulation si réduite justifiait-elle les dépenses réclamées pour la réfection totale du réseau? Fallait-il créer seulement des voies à grand trafic, de construction spéciale, que le prix de revient limiterait à un minimum des grands itinéraires ? L’opération se ferait alors au détriment des 80 000 kilomètres de routes moyennes, dont la France avait raison d’être fière et soucieuse.

L’Automobile Club de l’Ouest, comme une grande partie de l’opinion, luttait contre le projet des “routes en or”. C’était aussi la résistance de divers revêtements, intéressant par leur prix de revient, qui serait mis à l’épreuve, sous les projecteurs de l’actualité braqués sur le circuit des 24 heures.

L’effectif au départ de 1923, était de 33 voitures, dont une anglaise, deux belges: trois seulement étaient carrossées en conduite intérieure, les autres étaient des torpédos découvertes. Deus ans plus tard, le succès était confirmé avec 76 engagés : 51 voitures françaises, 2 américaines, 6 anglaises et 7 italiennes notamment. La première performance apparut en1926: la moyenne de 100 km à l’heure, durant les 24 heures fut atteinte par la Lorraine- Dietrich, de construction française. Après 10 années d’interruption due à la dernière guerre, la course reprit selon une nouvelle réglementation sportive qui rendait difficile la spécialisation de la compétition aux voitures de type commerciale, qui d’ailleurs n’avaient plus un tel besoin de publicité.

Une autre éclipse allait se produire: les concurrents français dans les grandes cylindrées disparurent de la course après le succès de Talbot en 1950: et les succès se répartirent entre Ferrari, Jaguar, Mercédès, Ford et Porsche. On voit enfin reparaître en 1972, une victoire française, celle de Matra-Simca, comme pour faire honneur au Président de la République qui, en venant donner le départ, consacrait l’intérêt national et international de la compétition.

Les 24 heures du Mans, rassemblent toujours des foules considérables de spectateurs passionnés. La télévision permet au public le plus large de voir lutter les plus grands champions sur les meilleurs voitures, le long d’un circuit qui ne cesse de se moderniser.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Georges Bètemps. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée au Mans le 2 juin 1973, généralisée le 4 du même mois. Retiré de la vente le 8 mars 1974.

Source: Feuillet N° 239 du Catalogue CEF. L’illustration ci-dessous est le départ de l’épreuve en 1967.

50ème anniversaire des 24 heures du Mans (Illustration)

Bon dimanche.

août 17th, 2013

Bon samedi.

août 16th, 2013

Le laveur de carreaux
de Serge Lama
musique de : Jean-Claude Petit

Chez M’sieur l’abbé, c’est pas pareil faut travailler religieusement
Chez lui ça manque un peu de soleil, ça sent la cire et les gants blancs
Tous les saints sont en porcelaine , sertis d’or et de satin
Mois je suis mal payé, mais quelle veine, le tronc du pauvre est toujours plein
Le tronc du pauvre est toujours plein.

Chez l’avocat c’est pas pareil, y a du drôle de mobilier
Il a fait sa place au soleil, à force de le supprimer
C’est pas que je sois pour la justice, c’est pas qu’ j’aime bien la société
Mais du moins s’il y a d’l'injustice, j’aimerais parfois en profiter
J’aimerais parfois en profiter.

Chez M’sieur Christian c’est pas pareil, c’est un artiste de talent
Qui aime bien croquer des bouts d’soleil, qui aime bien croquer des p’tits enfants
Y a du taffetas autour des lustres, c’est bizarre, mais c’est envoutant
Puis avec moi c’est pas un rustre, il me fait participer souvent
Il me fait participer souvent.

Tandis que chez moi tout est pareil, quand on est laveur de carreaux
On ne fait sa place au soleil, que l’été quand le ciel est beau
Derrière mes vitres je m’installe, braquant mon regard sur l’infini
J’voudrais décrocher une étoile, pour la faire luire toute une nuit
Pour la faire luire toute une nuit.

Eurovision….

août 15th, 2013

Eurovision  (1980)
Photo: www.phil-ouest.com

EUROVISION !

“Le grand public est si fasciné, et si blasé, par les techniques nouvelles, qu’aucune ne l’étonne, et sans se déconcerter, il s’est habitué à associer l’Eurovision à un indicatif musical, alors que rien ne signale sa présence incidente dans les séquences des journaux télévisés de Rome, Londres, Madrid, Paris, Oslo, Mayence ou Belgrade.” Ces remarques du nouveau président de l’Union Européenne de Radiodiffusion, s’imposent au moment où , en janvier 1980, cette organisme international commémorait son XXVème anniversaire.

Il y eu quelques années de préhistoire de l’Eurovision. Elles furent consacrées à la signature d’actes constitutifs de l’U.E.R., à l’installation d’organes d’entente et d’échanges, à la conduite d’expérience: la plus spectaculaire fut en 1953, la première transmission en directe internationale, en 5 pays, du couronnement de la Reine Elisabeth. La véritable naissance de l’Eurovision date de 1954. Elle fut alors baptisée d’un nom compréhensible en anglais comme en français et reçut comme indicatif les premières mesures du “Te Deum” de Marc-Antoine Charpentier, compositeur français de la grande époque classique.

L’U.E.R, s’installe ensuite administrativement à Genève et techniquement à Bruxelles. C’est ainsi que furent transmis aux pays membres de plus en plus nombreux le Grand Prix Eurovision de la Chanson à partir de 1956, et en 1960, les Jeux Olympiques de Rome. L’utilisation de satellites donna en 1962, à l’Union Européenne une dimension transcontinentale: un programme fut transmis en juillet, simultanément de part et d’autre de l’Atlantique; et le monde put assister ainsi aux jeux Olympiques de Tokyo, puis au premiers pas de l’homme sur la lune. Ces progressions prudentes étaient sans doute motivées par le souci de n’enfreindre aucun droit, au point d’origine comme au point de réception; elles étaient aussi imposées par la grande diversité des techniques.

Les émissions en 405,65,819 lignes, nécessitaient le passage par des convertisseurs de définition, les systèmes de couleurs: NTSC, PAL, SECAM l’emploi de décodeurs. Les mises en place sont maintenant terminées, relais hertziens répartis sur l’ensemble des territoires concernés, relais radio électroniques gravitant autour de la Terre, comme le “Symphonie” qui figure sur le timbre. Le rectangle de l’Europe y apparaît aussi, sur un écran de télévision qui se détache sur le globe terrestre; mais la mappemonde est frappée du sigle de l’U.E.R., car celle-ci déborde largement du cadre Européen, avec ses 107 membres (en 1980) actifs ou associés, répartis sur les 5 continents.

Timbre dessiné par René Dessirier et gravé en taille- douce par Pierre Béquet. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée à Paris le 12 janvier 1980 et générale le 14 u même mois. retiré de la vente le 8 août 1980.

Source: feuillet N° 522 du catalogue CEF. Illustration du feuillet ci-dessous !

Eurovision (Illustration)

Océanexpo. Bordeaux 1971

août 13th, 2013

Oceanexpo.

Oceanexpo (Bordeaux 1971)

Le salon international de l’exploitation des océans, Océanexpo s’est tenu à Bordeaux du 9 au 14 mars 1971: Il a montré comment se développe dans le monde l’extraordinaire compétition scientifique, technique, industrielle, qui est engagée pour mettre en valeur l’océan, dernière partie de notre planète; si inconnue encore ,et pourtant si pleine de ressource.

Cette compétition mondiale porte d’abord, comme l’a démontré la première section d’Océanexpo, sur l’évolution des modes de transport maritime: navires, porte- conteneurs, ou porte-barges pétroliers de plus en plus importants, et sur les conséquences qui en résultent quand à l’aménagement des zones portuaires.

La deuxième section a souligné, que pour accroître la qualité et la quantité des ressources alimentaires de l’humanité, il est nécessaire de rationaliser la pêche maritime, et de disposer de technique de pointe: électronique, informatique, développement de la mariculture, production des dérivés des protéines de poisson, préparation et distribution commerciale des produits de la mer.

Le problème de l’exploration du milieu marin, se fit dans la troisième section par l’exposition d’engins qu’évoque, sur le timbre, ce hublot de soucoupe par lequel l’observateur surveille un autre submersible. Les navires océanographiques sont complétés aujourd’hui par des sous-marins d’études, des véhicules automatiques, des maisons sous la mer, des plates-formes, des bouées de toute nature. En même temps, ont été présentées les méthodes les plus directes de pénétrations sous l’eau, de travail sous la mer, ainsi que la technologie des hautes pressions et des plongées profondes.

Enfin, la quatrième section a traité de l’exploitation des ressources océaniques en matières premières, comme les minerais ou les hydrocarbures et a fait le point de questions comme la production d’eau douce par dessalement et l’utilisation de l’énergie des mers.

L’Océanexpo ne fut que le prélude à des rencontres internationales similaires qui se tiendront périodiquement à Bordeaux. Cette ville de réputation mondiale dispose, en effet, d’une situation de possibilité d’accueil qui sont à la mesure de la mission à remplir. Au centre d’une agglomération de quelque 505 000 habitants (1971) et d’un milieu industriel important. Elle possède un parc des expositions vaste de 60 hectares, dans lequel est installé un hall gigantesque de 5 hectares. Un parc de stationnement de 10 000 places est en liaison directe avec l’aéroport et un quai qui permet l’accostage de navires de 14 000 tonnes, en face du magnifique ensemble de la chambre de commerce et de ses salles de conférences.

Exposants, congressistes, visiteurs pourront donc satisfaire dans les meilleures conditions leur curiosité sur les problèmes de l’océan, tout en profitant de l’accueil dune ville d’art et de tourisme.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Jacques Combet. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Bordeaux le 6 mars 1971 et générale le 8 du même mois.

Source: Feuillet N° 162 du catalogue CEF. Illustration du feuillet ci-dessous.

Oceanexpo (illustration)

Demain RTT pour le facteur… Amitiés et bises;

50ème anniversaire de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer.

août 11th, 2013

Academie des Sciences d'Outre- Mer
Photo:www.phil-ouest.com

50ème anniversaire de l’Académie des Sciences d’Outre -Mer.

Cette institution est née au lendemain de la 1ère guerre mondiale, dans les milieux administratifs et scientifiques préoccupés de la meilleure mise en valeur de ce qui était encore l’Empire colonial français. Autour d’homme politiques comme Lebrun et Sarraut, se réunirent des administrateurs coloniaux, des économistes, des géographes, des historiens, des géologues, des naturalistes. Leur intention commune était d’établir une connaissance exacte du domaine, d’en poursuivre l’étude scientifique, de s’attacher aux communautés, aux peuples et aux races, à leurs coutumes, leur histoire et leurs traditions. Ils voulaient aboutir à préciser les meilleurs règles pour gouverner et administrer en se fondant sur de solides bases scientifiques.

En juillet 1922, eu lieu au siège de l’Alliance Française, à Paris, la séance constitutive d’une Compagnie qui prendrait le nom d’Académie des sciences coloniales. Elles compterait 80 membres et 40 membres associés, répartis entre 20 nationaux de la métropole et des colonies, 10 étrangers et 10 indigènes. L’élite de l’Outre- Mer se trouva ainsi cooptés aux cours des premières séances. Enfin, le 18 mai 1923, le grand amphithéâtre de la Sorbonne accueillait la séance solennelle d’ouverte, présidée par le ministre Albert Sarraut.

Entre les deux guerres, l’Académie se réunit régulièrement, élabora des textes, donna des impulsions attribua des prix, publia des études. Elle fonctionna sous la présidence de personnalités éminentes : l’historien Gabriel Hanotaux, le maréchal Franchet d’Esperey, le président Doumer, le Maréchal Lyautey, l’écrivain Pierre Mille et le recteur Charléty. La Compagnie fut assez vigoureuse pour traverser les années noires de l’occupation et fut assez avisée pour épouser l’évolution du monde et en perspective de la décolonisation, en 1957, de prendre le nom: d’Académie des sciences d’Outre- mer.

Strictement apolitique, elle compte dans ses rangs des représentants du plus large éventail de pensée. On y retrouve des gens de tous métiers, des scientifiques jusqu’à des chercheurs et des artistes. Ainsi cette Compagnie née au temps de l’Empire triomphant, est-elle, malgré ce centenaire, une très jeune Académie ! Dépassant le cadre de l’ancien domaine colonial français, elle étudie le monde contemporain dans son ensemble, de la Chine à l’Amérique du Sud, avec un intérêt particulier pour les problèmes du tiers monde. Sans renier aucun des aspects de l’œuvre sociale, scientifique, culturelle, accomplie par la France outre -mer, elle est résolument tournée vers l’avenir, fidèle à la devise proposée lors des premières séances par Paul Bourdarie : ” Savoir, comprendre, respecter ,aimer !”

Timbre dessiné et gravé par Jacques Combet. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente générale le 28 mai 1973. Retiré de la vente le 11 janvier 1974.

Source: Feuillet N°237 du catalogue CEF. Illustration ci dessous de Combet.

Académie de Sciences d'Outre-Mer (illustration)

Bon Dimanche !

août 10th, 2013

Bon dimanche Amitiés et bises

bon samedi.

août 9th, 2013

Le mot “France”

France,
Je suis né plus loin, beaucoup plus loin qu’on pense.
C’est à Saïgon que j’ai eu mon enfance
Et ma mère, là-bas, le disait doucement,
Le mot France,
Le mot France.

France,
Le temps s’est enfui mais je le sais depuis :
Il suffit d’être loin ou seulement d’être seul
Pour avoir le cœur serré quand on entend
Le mot France,
Le mot France.

France,
Elle était institutrice, et, au lycée,
On a rencontré ces mots dans nos dictées.
Ecrivez maison, justice et liberté,
Espérance,
Le mot France.

Il y avait
Il y avait aussi, plus tard, je l’ai appris,
Et révolutions et passions et violences
Et misères et flammes et guerres et drames
Mais France,
C’était les rivières et les montagnes bleues.
C’était les clairières et les enfants heureux,
Des châteaux, des blés, des champs, des roses,
Tant de choses, en France.

France,
Le temps s’est enfui mais je le sais depuis :
Il suffit d’être loin ou seulement d’être seul
Pour avoir le cœur serré quand on entend
Le mot France,
Le mot France,
France.
Paroles: Jean-Loup Dabadie. Musique: Richard Cocciante

Basilique de Saint-Nicolas -du-Pont.

août 8th, 2013

Basilique Saint-Nicolas de Port
Photo:www.phil-ouest.com

Basilique de Saint-Nicolas-du-Pont

Au XIe siècle est rapportée à Saint-Nicolas-de-Port par Aubert de Varangéville (parfois Albert) une relique : la dextre bénissant de Saint-Nicolas (selon la tradition il s’agit de l’os d’une phalange de la main droite de l’évêque). Elle est conservée dans un bras reliquaire de la fin du XIXe siècle en argent, or, émaux et diamants. Une première église sera consacrée au saint dès le début du XIIe siècle.

La procession annuelle de la Saint Nicolas.
Rapidement le pèlerinage à Saint-Nicolas s’étend bien au-delà de la Lorraine, et le saint est considéré comme le saint patron des Lorrains. La légende veut que ce soit dans l’édifice précédent la basilique que vint se recueillir Jeanne d’Arc avant de partir porter son message au Dauphin de France. En réalité il est plus probable qu’elle soit passée à l’église Saint-Nicolas, afin d’y prier, après avoir rendu visite au Duc Charles II de Lorraine qui était très souffrant.

La victoire du duc René II face au « grand duc d’occident » Charles le Téméraire en 1477 lors de la Bataille de Nancy va déterminer le jeune souverain à faire édifier un édifice plus imposant pour symboliser le retour à l’indépendance de la nation Lorraine ainsi que sa reconnaissance au saint patron de la Lorraine. Le choix de Saint-Nicolas-de-Port qui s’appelait encore simplement Port fut évident, puisque la ville était le centre économique du Duché de Lorraine attirant de nombreux marchands de toute l’Europe lors des foires.

La construction de la basilique actuelle commence en 1481 en pierre calcaire blanche extraite des carrières de Viterne. Simon Moycet (14??-1520) en est le maître d’œuvre, et Valentin Bousch en est le maître-verrier. L’édifice est inauguré presque achevé en 1544, la façade en 1545 et enfin elle fut consacrée en 1560 peu après que les deux tours-clochers, édifiées en 1544, aient reçu leurs premières coupoles de plomb.

Au cours de la guerre de Trente Ans, en novembre 1635, elle subit un grand incendie qui détruit la toiture et le mobilier et fait fondre le plomb de nombreux vitraux dont les verres s’effondrent. Noircies, bon nombre de peintures murales datant d’avant 1520 sont alors dissimulées sous un badigeon où elles seront redécouvertes lors de la restauration du XXe siècle.

Cet épisode qui marque les esprits (les flammes sont, dit-on, visibles depuis Nancy, à une dizaine de kilomètres), est le point de départ d’une nouvelle légende faisant état d’un miracle : le prieur bénédictin qui disait la messe lors de l’assaut de l’ennemi, Dom Moye, tentant d’échapper à une épée suédoise, aurait senti s’entrouvrir le pilier contre lequel il se serrait et aurait disparu à l’intérieur, la pierre se refermant sur lui. Depuis cette époque, en collant l’oreille contre ce pilier, le plus proche de la tour Saint-Pierre (tour sud), l’on pourrait entendre psalmodier le moine et, lorsque des évènements dramatiques menacent la Lorraine, l’on pourrait voir des gouttes suinter et couler le long de la pierre. Des paroissiens ont assuré que ce fut ainsi le cas peu avant les guerres de 1870 et 1914, renforçant la légende « du pilier qui pleure »

Une nouvelle charpente en chêne est posée vers 1664 et les tours sont recouvertes des nouveaux dômes d’ardoise en forme de bulbes qui subsistent actuellement.

En 1840, la basilique est inscrite sur la première liste des monuments historiques. Elle est consacrée basilique en 1950 par le Pape Pie XII. Fortement détériorée lors de la Seconde Guerre mondiale par le bombardement du 19 juin 1940, elle est restaurée dès 1983 grâce au legs d’une riche Portoise mariée à un Américain : Camille Croué Friedman. La restauration prit quinze années pour redonner à l’édifice sa splendeur initiale.

Architecture

La basilique possède les proportions d’une véritable cathédrale de style gothique flamboyant (onze travées, une nef principale et deux latérales avec deux bas-côtés terminés par deux absidioles). Ces dimensions sont pour le moins impressionnantes :
• une nef culminant à 30 m au-dessus du sol,
• au niveau du transept : deux colonnes élancées de 21,50 m (les plus hautes de France) dont l’une est torsadée afin de masquer un faux aplomb de vingt centimètres,
• deux tours de 85 et 87 m respectivement coiffées de clochers à bulbes.

L’édifice est d’une grande homogénéité de style, d’une sobriété rare à la fin de l’époque gothique, du fait de sa construction assez rapide (environ 60 ans) pour ses dimensions avec respect des plans initiaux. Elle possède d’harmonieux volumes. On y retrouve des influences champenoises dues au premier architecte, Michel Robin : le plan du chœur s’inspire de la basilique Saint-Urbain de Troyes et la coursière qui permet de faire le tour intérieur de l’édifice à la base des fenêtres basses, à sept mètres du sol, est un véritable passage champenois. Toutefois la tradition lorraine reste respectée puisqu’on peut noter l’absence de déambulatoire derrière le chœur ou les cinq pans de l’abside pourvus de très hautes fenêtres comme dans la cathédrale Saint-Étienne de Toul.

Particularité bien visible dès l’entrée : l’axe de la nef n’est pas rectiligne, mais accuse une déviation de six degrés vers la droite. Cette déviation a suscité quelques hypothèses, certaines fantaisistes, d’autres plus sérieuses notamment celle évoquée par Dom Calmet écrivant que « les bâtisseurs n’étant pas maitres du terrain ont cru devoir donner cette tournure à l’édifice ». Les contraintes cadastrales (disponibilité du terrain) semblent, encore à ce jour, être les meilleures candidates à l’explication de cette déviation.

À l’extérieur, côté nord, la déclivité du terrain a permis d’insérer, sous le sol des chapelles latérales, six loges ouvrant sur la rue et destinées à l’origine au commerce.

Source: Wikipedia

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