Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2013» mars

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Eglise saint-Austremoine Issoire (63)

mars 31st, 2013

Eglise Saint-Austremont. (Issoire -63)
Photo:www.phil-ouest.com

Eglise Saint-Austremoine d’Issoire (63)

Le 1er timbre de la série artistique 1973 représente le chapiteau de la Cène, en l’église Saint-Austremoine d’Issoire dans le Puy -de-Dôme. Cet édifice est tout ce qui reste d’une abbaye qui, par ses origines, est la plus vénérable de l’Auvergne. Une tradition datant du VIème siècle en fait la fondation à l’un des 7 évêques arrivés en 250 pour évangéliser la Gaule. Austremoine aurait fondé l’église de Clermont, puis après avoir poussé vers Nevers et Bourges, se serait retiré dans un monastère construit à Issoire. L’église actuelle est du deuxième tiers du XIIème siècle: construite après la série de ses sœurs auvergnates, elle en est le couronnement comme l’illustre bien la composition extérieure du chevet.

La seule considération du chapiteau de la Cène amène à réfléchir sur l’essence du style roman. C’est une architecture qui, comme on dirait aujourd’hui, est d’abord fonctionnelle, et le chapiteau est en premier lieu le support d’une voûte. les volutes en saillie aux angles, dessinent bien ici le socle carré qui assure cette solide assise, et les feuillages verts qui les encadrent ne sont que les restes de l’acanthe du chapiteau corinthien, libérant des espaces pour d’autres intentions, qui ne sont pas uniquement décoratives. car “le décorateur roman, comme le remarque Focillon (historien de l’art français 1881-1943), veut faire parler l’église”. sans affaiblir les masses architecturales, il fait monter au sommet de la colonne, comme sujet de méditations religieuses, des représentations de l’Ancien et du Nouveau Testament, comme Adam ou Abraham ou les personnages de la Nativité et de la Résurrection.

C’est pourquoi le maître d’œuvre d’Issoire encadre l’autel où se célèbre la messe, de deux motifs qui en expliquent l’origine, le sacrifice du Christ sous la double forme, sanglante et liturgique, La Passion et la Cène. La seconde de ces représentations est justement célèbre pour de seules raisons artistiques: adroite utilisation de l’espace par la disposition circulaire, hiératisme des attitudes compensé par l’expression des visages, ligne blanche de la nappe entourant le pilier dans une nette volonté descriptive, mais aussi dans un effet symbolique de l’union réalisée par la banquet mystique.

Il y aura des réserves à faire à propose des couleurs. Les restaurations du XIXème siècle, en même temps qu’elles risquaient d’audacieux masticages, ont-elles respecté les nuances originales? Les spécialistes nous disent que la couleur authentique se contentait peut-être de souligner les reliefs: le vrai sculpteur, pensent les modernes, sait que les volumes s’enlèvent d’eux mêmes… L’œuvre n’a pourtant pas été défigurée. Les hommes du XIIème siècle n’avaient pas nos goûts pour les églises décapées, les sculptures dépouillées au dessin nu: ils aimaient les couleurs et les ornements riches.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce pas Claude Haley. Format vertical 36,85 x 48mm. Vente anticipée à Issoire le 10 février 1973, vente généralisée le 12 du même mois , timbre retiré de la vente le 14décembre 1973.

Source: Feuillet N°224 du Catalogue CEF. Illustration de ce feuillet ci-dessous.

Eglise Saint-Austrement. Issoire

Bon dimanche de Pâques !

mars 30th, 2013

La cinquantaine ( Reggiani )

On arrive à la cinquantaine, moitié sage, moitié fou
Le cul assis entre deux chaises à tenter d’en joindre les bouts
Sur la route de la chimère on se retrouve souvent un jour
Pour faire le compte de ses guerres, des petites joies, des grands amours
Et c’est tout

On arrive à la cinquantaine, moitié figue, moitié raisin
Le cœur absous de toute haine, le cœur absous de tout chagrin
On a troqué sa destinée contre des hauts, contre des bas
Rêves vendus à la criée pour faire le vendredi gras
Et c’est tout

On arrive à la cinquantaine, moitié déçu, moitié content
Un quart de joie, un quart de peine, et l’autre moitié aux enfants
On se souvient de sa jeunesse comme d’un joyeux chapardage
Au seuil de la prime vieillesse on pose un instant ses bagages
Et c’est tout

Et on repart vers la centaine, un demi-siècle dans les reins
Avec tout juste la moyenne à notre devoir de terrien
Comme elle est lointaine, la rive où l’on se couchera un jour
Il reste tant et tant à vivre qu’on pourra faire un long détour
Si tu veux, mon amour

Bon samedi

mars 29th, 2013


Les souliers verts (Lynda Lemay)

Ça faisait deux petits mois d´amour
Qu´on s´connaissait
Pas un seul accroc dans l´parcours
C´était parfait
On a fini par s´faire l´amour
On a choisi notre moment
On était mûrs, on était sûrs
De nos moindre petits sentiments

J´étais sceptique, j´étais peureuse
T´as mis deux mois
À remettre ma confiance boiteuse
En bon état
J´avais baissé mon bouclier
Cessé de nous prédire une guerre
J´étais en train d´emménager
Lorsque j´ai vu… les souliers verts
Des souliers verts à talons hauts
Dans l´garde-robe
Une paire de souliers verts
Aussi suspects qu´ignobles
J´les ai r´gardés droit dans les semelles
Quand ils m´ont sauté dans la face
Et ça puait la maudite femelle
Qui a dû les porter rien qu´en masse
Et ce fut un interminable face-à-face
C´était entre moi et la vieille paire de godasses
Et j´ai vu ma vie défiler
Devant mes yeux déconcertés
Et j´ai senti la sueur couler
Le long d´ma tempe…

Ça faisait deux petits mois d´amour
Qu´on s´connaissait
Fallait voir ça la belle petite cour
Que tu m´faisais
J´avais cessé d´me protéger
Depuis le cœur jusqu´à la chair
J´me sentais en sécurité
Jusqu´à ce que j´voie… les souliers verts!
Des souliers verts à talons hauts
Sur la tablette
Une paire de souliers verts de femme
Ou de tapette
J´les ai r´gardés droit dans les semelles
Dieux merci, c´tait pas ta pointure
J´suis allée m´mettre des gants vaisselle
Pour m´emparer d´ces petites ordures
Quand j´suis arrivée dans la chambre
En t´les montrant
T´étais comme un caméléon sur le lit blanc
Je t´ai demandé à qui c´était
J´peux pas croire que t´as bredouillé
Exactement ce que j´craignais
Que t´en avais aucune idée
Que t´étais le premier surpris
Qu´t´avais jamais vu ça avant
Au grand jamais, jamais d´la vie
Non… sincèrement!!

Ben oui ça pousse des souliers verts
C´est comme une sorte de champignon
Une sorte de quenouille ou d´fougère
Ça devait être humide dans ta maison
C´est parfaitement compréhensible
Qu´ça apparaisse des souliers verts
J´pense même qu´y en a des comestibles
Mais eux, ils poussent dans l´frigidaire
C´est sûr qu´j´ai pas à m´inquiéter
Des petites chaussures de rien du tout
Le petit modèle de fin de soirée
Pour dames à quatre pattes ou à genoux
Qui sait si c´est pas l´Saint-Esprit
Qui est venu t´octroyer des souliers
C´comme les brassières en dessous du lit
Qui poussent chez d´autres “miraculés”
Bien sûr!

Ça faisait deux petits mois d´amour
Qu´on s´connaissait
J´allais quand même pas laisser ça
Nous séparer
Mais si tu veux bien mon amour
J´vais me permettre un commentaire
Pour toutes les jeunes filles au cœur lourd
Qui ont rencontré des souliers verts
Allez chercher vos gants d´vaisselle
Puis jetez-moi ça à la poubelle
Vous saurez pas l´fond d´l´histoire
Puis c´est p´t´être mieux de n´pas l´savoir!
Fermez vos yeux petites brebis
Vous irez droit au paradis
Le ciel est rempli de petits anges
Qui ont jeté des souliers aux vidanges
Et puis j´vous parie qu´en enfer
Dans la basse-cour du vieux Satan
Y a pleins de poules en souliers verts
Et y a plein d´maris innocents
Qui n´les ont jamais vues avant
Non… sincèrement!!!
Bien sûr…!

PS: la première chanson que nous avons entendu d’elle !!

1971 Centenaire de la poste par ballons montés (1870-1871)

mars 28th, 2013

Centenaire de la poste par ballons montés (1870-1871)
Photo: www.phil-ouest.com

Centenaire de la postes par ballons montés. (1870-1871)

L’événement représenté sur cette figurine serait peu compréhensible sans un bref rappel des circonstances historiques et de la configura de Paris en 1870. Nous sommes dans la période la plus sombre de la guerre: l’Alsace et la Lorraine sont envahies, la principale armée française et bloquée sous Metz, Napoléon III a capitulé à Sedan. Dès la mi-septembre, l’ennemi réalise l’investissement de Paris, dont le siège durera jusqu’à la fin de janvier 1971. Il faut se rappeler que depuis le règne de Louis-Philippe, une enceinte continue et 13 forts détachés protègent la capitale; mais Paris assiégé est par le fait coupé du reste du pays.

Avant même de tenter de rompre l’investissement, par des sorties armées, le Gouvernement de la Défense nationale se préoccupa de maintenir la liaison avec les provinces, en particulier pour animer et organiser la résistance, au Nord, sur la Loire et à l’Est. Bien des moyens furent alors mis en œuvre. Des messagers et des piétons passèrent avec un courage tranquille malgré les dangers. Des esprits inventifs recoururent à des subterfuges familiers aux contrebandiers, mais “leurs boules nautiques” (sur la Seine) eurent peu d’efficacité. Des dépêches furent confiées à des pigeons voyageurs ou aux ballons libres. Les meilleurs services furent rendus par les ballons montés: c’est ainsi que Gambetta rejoignit le 9 octobre la délégation de Tours.

Dès le 1er jour de l’investissement, l’Administration des Télégraphes avait passé un important marché pour la fourniture d’aéronefs. Le directeurs général des Postes, le député Rampont, adressait le 26 septembre un avis au public, prévoyant l’envoi, par ballons libres, de cartes postales découvertes “d’un poids de 3 grammes” et par ballons montés de “lettres d 4 grammes”. Encore fallait-il admettre que les départs auraient lieu “à des époques indéterminées. S’envolant souvent de la gare d’Austerlitz qu’on aperçoit sur le timbre, 67 ballons montés quittèrent Paris au cours des 4 mois de siège: plus des 3/4, 54 exactement, avaient été frétés par l’Administration des Postes et Télégraphe. La petite histoire nous a appris que 2 se perdirent en mer; 5 furent capturés par les allemands: quelques un battirent des records de distance, poussés par le vent, jusqu’en Belgique, en Bavière et même en Norvège.
Il y a 142 ans, c’étaient les derniers départs, à la veille de la reddition de Paris, il est juste de se souvenir du courages de ces aérostiers volontaires pour des missions si périlleuses et qui permirent d’assurer , dans les meilleurs conditions possible, l’acheminement du courrier et l’indispensable liaison entre le cœur de la France et le reste du pays.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Béquet. Format vertical 21,45 x 36mm. vente anticipée le 16 janvier 1971 à Paris. Vente généralisée le 18 du même mois et retiré de la vente le 17 décembre 1971.

Source : Feuillet N° 155 du Catalogue CEF. Illustration du feuillet, ci-dessous.

Centenaire de poste par ballons montés

Centre du futur. Salines de Chaux à Arc-et-Senans

mars 27th, 2013

Centre du futur.  Arc -et -Senans
Photo: www.phil-ouest.com

Saline de Chaux à Arc-et-Senans. (Doubs) Centre du futur.

Une dizaine d’œuvres de Claude-Nicolas Ledoux (1736-1803), dans le Bassin Parisien et en Franche-Comté, témoignent encore aujourd’hui de ce grand architecte français du XVIIIème siècle. Il s’agit d’abord d’œuvres classiques, celle d’un Ledoux architecte du roi: un pavillon à Louveciennes et des écuries à Versailles pour Mr Dubarry; l’hôtel d’Halwyll à Paris, un ensemble de pavillons à Eaubonne (dont la mairie actuelle), le château de Bénouville en Normandie, le grenier à sel de Compiègne et le théâtre de Besançon, en grande partie détruit par un incendie en 1958.

Mais Ledoux était aussi un visionnaire hors de son siècle: le théâtre de Besançon est l’un des premiers conçus pour le plus grand nombre et non pour quelques privilégiés. Visionnaire social dont on retrouve ses inspirations dans son ouvrage” L’architecture considérée sous le rapport de l’art, des mœurs et de la législation”, il anticipait aussi sur l’architecture de son temps: on pourra le découvrir dans la “fabrique” du parc de Maupertuis, près de Coulommiers, les propylées de Paris, et surtout la “saline d’Arc-et-Senans” dans le Doubs à 34km au sud de Besançon, près de Dôle et du Jura édifié entre 1775 et 1779.

Des dix bâtiments qui composent un des plus prestigieux ensembles conservés du XVIIIème siècle, Ledoux réalisait une Saline royale pour le traitement du sel, avec les logements de la direction et des différents corps de métiers. La saline alimentée par les eaux du banc salifère de Salins, avait été installée à proximité d”une immense réserve de combustible, la forêt de Chaux. En considérant que le sel serait plus aisément transporté que le bois de chauffage, l’architecte faisait déjà un calcul d’aménagement du territoire et concevait l’un des premier pipe-line, constitué par des troncs d’arbres, remplacé ensuite par une canalisation en fonte.

Imaginées sur des plans, de nombreuses constructions ne purent être exécutées, car il eut fallu faire appel au béton apparu un siècle plus tard. Il s’agissait souvent de bâtiments sphériques tant Ledoux était inspiré par la création, l’organisation et le système solaire. Aux salines mêmes, les bâtiments sont disposés en demi-cercle et voulaient être le centre d’une” ville idéale” répartie tout autour. L’Être suprême et l’Esprit maçonnique furent pour Ledoux des références aussi profondes que l’enthousiasme pour l’industrie et la croyance aux lois de la nature.

Ces Salines royales furent exploitées pendant près d’un siècle par différents propriétaires, le dernier extrayait de la pierre pour les chantiers. Lorsqu’il apprit que le ministre des Beaux- Arts avait décidé de faire classer cet ensemble exceptionnel en 1920 il n’hésita pas à faire sauter 3 bâtiments. Il a fallu plus de 40 ans pour que l’Etat et le département du Doubs puissent lui redonner vie. Nulle autre destinée que celle de devenir un grand centre international de réflexion sur le futur ne pouvait mieux convenir à ce monument. Les bâtiments qui resteront ouverts aux visiteurs , devrait permettre en effet, à des groupes de chercheurs de toutes disciplines de venir scruter les avenirs possibles de nos sociétés humaines, à des horizons de 10,20, 50 années ou plus. Claude -Nicolas Ledoux, qui était à la recherche d’un “futur voulu” et non d’un” futur subi”, trouvera ici le prolongement de son œuvre et de ses anticipations.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Claude Haley. Format horizontal : 36 x 21,45mm. Vente anticipée à Arc-et-Senans (Doubs) le 26 septembre 1970, vente générale le 28 du même mois et retiré de la vente le 6 août 1971.

Source: Feuillet N°146 du Catalogue CEF Et de l’Argus du timbre. (extraits)
Ci dessous, illustration du portail d’entrée de l’ancienne Saline Royale d’Arc.

Centre du Futur à Arc-et-Senans

Journée du timbre 1971.

mars 26th, 2013

Journée du timbre 1971. La poste aux armées 14-18
Photo:www.phil-ouest.com.

Journée du timbre 1971. La poste aux armées. 1914-1918.

La journée du timbre 1971 a pour thème: la Poste aux Armées au cours de la première guerre mondiale de 1914-1918. Cette initiative de l’Ancien Régime, héritée par la Révolution, rénovée sous l’Empire, perfectionnée au cours des campagne du XIXème siècles, n’avait pas donné entière satisfaction durant la guerre de 1870.Une refonte avait été entreprise dans les premières années du XXème siècle. Le but recherché était évidemment de faciliter la tâche des services postaux, tout en correspondant au besoin des intéressés et en respectant le secret des opérations. Il étai donc prévu au début que toute correspondance destinée à un militaire était adressée au dépôt de la formation, qui réexpédiait l’envoi à sa destination supposée, en tenant compte des documents de mobilisation.

Mais cette réglementation, pourtant rationnelle, engendra dès les 1ères semaines une incroyable confusion, en raison des changements inconnus des dépôts et de détours par des étapes intermédiaires. La réforme du 15 décembre 1914 mit fin à cette déplorable situation en créant des “secteurs postaux, qui présentèrent tout de suite d’importants avantages techniques. Le secteur postal constituait pour chaque militaire une adresse fixe: ce simple ombre était plus simple qu’une adresse ordinaire: son laconisme arbitraire assurait le secret de l’ordre de bataille.

Au lieu de suivre de multiples détours, le courrier était concentré au Bureau central militaire de Paris, seul organisme a être constamment tenu au courant de la position géographique de chaque secteur: l’acheminement se réduisait, comme en temps normal, aux opérations de tri et à un problème de transport. La décision était importante, en rapport avec l’influence du courrier sur le maintien du moral de l’Armé et de la Nation. Elle était nécessaire à mesure que la guerre se prolongeait: l’extension, l’universalité du conflit, ses développements er ses péripéties l’éloignement des théâtres d’opérations posaient à la Poste des problèmes de plus en plus vastes, de plus en plus délicats, sur le plan intérieur comme sur le plan international.

Ses effets ne tardèrent pas: la cadence devient-elle que 2 semaines après la mise en route du nouveau système, 2 900 000 lettres furent acheminées par le Bureau central militaire de Paris. La Poste aux Armées, ne devait plus subir de réforme de structures pendant toute la durée des hostilités e elle fonctionna normalement, après des périodes difficiles , à la satisfaction générale.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Béquet. Format horizontal 36 x 21,25mm. Vente anticipée à “Le Cannet” le 27 mars 1971. Vente générale le 29 du même mois. Retiré de la vente le 17 décembre 1971.

Source: feuillet N°163 du Catalogue CEF. Illustration du feuillet ci-dessous

Mercredi : le facteur est en RTT…. Amitiés et bises

Journée du timbre  1971

Prise de la Bastille 14 juillet 1789.

mars 25th, 2013

Prise de la bastille 14 juillet 1789
Photo: www.phil-ouest.com

Prise de la Bastille 14 juillet 1789.

La prise de la Bastille, même ramenée à ses exactes proportions constitue un événement des plus marquants par ses conséquences. La bastille avait été construite sous Charles V pour être la citadelle de Paris à l’Est. A partir de la Fronde, transformée en prison d’Etat, elle recevait les prisonniers de marques et les fils de famille internés en vertu de lettres de cachet. En fait, le 14 juillet 1789, d’après mes historiens les plus impartiaux, il ne s’y trouvait que 7 prisonniers: un débile mental, un détenu sur la demande de sa famille, le Duc de Lorge qui y séjournait depuis 40 ans et 4 faussaires.

La masse imposante de la forteresse, bien visible ici, était constituée par 8 tours disposées en carré: elles avaient la hauteur de nos immeubles de 7 étages et l’épaisseur des murs variaient de 1,60 à 2,30 mètres. Depuis que l’Assemblée s’était donné le 9 juillet, le Nom de Constituante, le roi et la cour, s’appuyant sur des régiments étrangers, cherchaient à reprendre en main la situation. L’opinion redoutait l’arrestation des députés et de ce fait la dissolution de l’Assemblé. De fait, le renvoi de Necker causa une très vive émotion.

L’immense club du Palais-Royal était en effervescence: on était persuadé que seule l’intervention du peuple de Paris sauverait l’Assemblée. En même temps circulaient des rumeurs concernant des bandits rassemblés aux portes et se préparant au pillage de la capitale. Le 13 juillet, le tocsin sonna dans toutes les églises, des groupes circulaient demandant des armes. Les électeurs parisiens se réunissaient à l’Hôtel-de-Ville, y constituaient une Commission permanente et formaient les premiers éléments de la Garde nationale.

Au matin du 14 juillet, on découvre à l’Hôtel de Invalides ne réserve de 28 000 fusils et plusieurs canons; on se porte alors sur la Bastille espérant y trouver d’autres armes. Le gouverneur de la place, ne comprenant pas la situation, indigne la foule, en faisant pointer sur la ville, les armes de la citadelle. Vers midi, dans des circonstances mal connues, la fusillade est ouverte sur la foule qui se rue aussitôt sur le pont-levis. Le combat dure 4 heures et fait 98 tués et 75 blessés. La capitulation de la place fut suivie de celle du roi. Louis XVI vint le lendemain annoncer à l’assemblée la dissolution des régiments et le rappel de Necker. Le 17, l est à l’Hôtel-de-Ville de Paris, sanctionnant par sa seule présence les faits accomplis et recevant de La Fayette la nouvelle cocarde bleue-blanche et rouge, aux couleurs de la ville de Paris et du Roi.

A côté des deux pouvoirs légaux depuis peu, le Roi et l’Assemblée venait de naître une 3ème puissance , le Peuple de Paris. Celui-ci resta en armes après sa victoire du 14 juillet et il fallait continuer la lutte sous cette cocarde tricolore qui devenait l’emblème de la nation.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce pas Albert Decaris. Format horizontal 48 x 27mm. Vente anticipée à Paris le 10 juillet 1971 et générale le 12 du même mois. Retiré de la vente le 19 mai 1972.

Source: feuillet N° 176 du Catalogue CEF. Illustration du feuillet ci dessous .

Prise de la Bastille

Bataille de Valmy .

mars 24th, 2013

Bataille de Valmy 20 septembre 1792
Photo:www.phil-ouest.com

Bataille de Valmy.

La bataille de Valmy est la première grande date des guerres de la révolution, provoquée d’abord par les résistances des Princes allemands à l’abolition de leurs droits féodaux en Alsace, et ensuite par la réaction de l’Europe en face du nouveau régime de la France. La guerre déclarée le 24 avril 1792 par le roi et l’assemblée aux Princes allemands, donc à l’Autriche a mal commencé par des échecs à la frontière de la Belgique. Aux Autrichiens, se joignent les Prussiens qui envahissent la Lorraine. Le manifeste de Brunswick est ressenti comme un outrage à la nation: l’assemblée nationale proclame ” La patrie est en danger”: les volontaires affluent de tous les départements.

Au début de septembre, les prussiens parviennent aux collines boisées de l’Argonne, prennent le passage de la Croix-au-Bois et pénètrent en Champagne, menaçant Paris à 200km. Dumouriez réplique par une manœuvre audacieuse: au lieu de battre en retraite, il arrête son armée, et pour couper l’ennemi de ses arrière, installe ses troupes sur une ligne de collines dominées par le moulin de Valmy. L’ennemi revient sur ses pas tournant le dos à Paris pour attaquer les français qui font face à l’ouest. Le 20 septembre, une longue et sévère canonnade s’abat sur Valmy, où Kellermann commande des volontaires qui voient le feu pour la première fois , en face de l’infanterie prussienne la plus réputée de l’Europe.

Kellermann, général de 57 ans formée dans l’ancienne armée, communique à tous son sang -froid: galopant sur le font des ses troupe, il met son chapeau à la pointe de son épée, et son cri de “Vive la Nation” est repris par ses hommes. La belle attitude de cette armée révolutionnaire se formant pour l’attaque au chant de la Marseillaise déconcerte l’ennemi, qui hésite sous la pluie battante, recule dans la pleine et ne tardera pas à reprendre le chemin de la frontière, abandonnant une partie de ses équipages et une foule de trainards.

“A la nuit tombante, raconte Goethe, nous avions formé un cercle, au centre duquel on ne put même, comme à l’ordinaire, allumer un feu. La plupart se taisaient, quelques uns discouraient. On me demanda ce que je pensais de tout cela: je répondis: De ce lieu et de ce jour, date une nouvelle époque dans l’histoire du monde !!”. L’opération, d’importance assez médiocre matériellement, eut des conséquence morales considérables. A Valmy, Kellermann et ses volontaires ont effectivement sauvé la Patrie en danger. La jeune armée a pris conscience de ses forces et cette conviction soutiendra ses futures offensives.

Le plus important, c’est qu’à la face de l’Europe traditionnelle, se sont affirmées la valeur et la détermination de cette Nation rénovée, capable de défendre l’intégrité de son territoire et de porter haut son noble idéal de liberté et d’égalité.

Timbre dessiné et gravé en taille -douce par Albert Decaris. Format horizontal 48 x 27mm. Vente anticipé à Valmy (51) le 18 septembre 1971 et vente générale le 20 du même mois. Retiré de la vente le 19 juin 1972.

Source: Feuillet N°178 du Catalogue CEF. Illustration de ce feuillet ci -dessous de Decaris.

Bataille de Valmy

Et bon dimanche ..

mars 23rd, 2013

Montre moi… (Lynda Lemay)

J’vois qu’le côté de toi qui rit
Montre-moi le côté qui pleure
Montre-le moi, je t’en supplie
C’est trop fragile, ce bonheur

J’vois qu’le côté de toi charmeur
Montre-moi le côté vieilli
Montre-moi le côté qui meurt
De s’être blasé de la vie

J’vois qu’le côté de toi gentil
Montre-moi le côté menteur
Dis-moi que tu m’auras trahie
Montre-moi toutes tes erreurs

J’vois qu’le côté de toi rêveur
Montre-moi le côté pratique
Montre-moi l’envers des couleurs
Et dis-moi que rien n’est magique

J’vois qu’le côté de toi qui m’aime
Montre-moi celui qui en doute
Dis-moi les femmes par dizaine
Qui te feraient quitter ma route

J’vois qu’le côté de toi fêtard
Montre-moi le côté qui boude
Celui qui a plus l’goût de me voir
Le tonnerre après le coup de foudre

J’vois qu’le côté de toi patient
Montre-moi le côté qui rage
Le côté qui grince des dents
Et qui en peut plus d’mon bavardage

J’vois qu’le côté de toi brûlant
Montre-moi le côté glacé
Jette-moi cet œil indifférent
Qu’ton clin d’œil veut dissimuler

J’vois qu’le côté de toi qui brille
Montre-moi le côté rouillé
Dis-moi le nombre de béquilles
Que ça te prend pour bien rouler

J’vois qu’le côté de toi visible
Montre-moi le côté secret
Dis-moi le centre de ta cible
Que mon regard puisse y plonger

J’vois qu’le côté de toi jaseur
Montre-moi l’or de ton silence
Fais-moi d’la place à l’intérieur
De tout c’que t’es qui n’a pas d’sens

J’vois qu’le côté de toi qui gagne
Montre-moi le côté perdant
Montre-moi ta honte et ta hargne
Et tes plus vilains sentiments

J’vois qu’le côté que j’veux bien voir
Impose-moi l’autre s’il-te-plaît
J’voudrais, avant qu’il soit trop tard
Te dire ” je t’aime… ” pour de vrai

Bon samedi !!

mars 22nd, 2013

Jean Ferrat
QUAND ON N’INTERDIRA PLUS MES CHANSONS

Quand on n’interdira plus mes chansons
Je serai bon bon bon bon bon bon bon
Quand on n’interdira plus mes chansons
Je serai bon à jeter sous les ponts

Je ne chanterai plus que les petits oiseaux
L’amour le ciel la terre et l’eau
Dans la fanfare opposition
Je soufflerai plus d’hélicon
Je ferai plus mal à personne
J’aurai la plume aseptisée
J’aurai plus la voix qui détonne
Dans les grands shows télévisés

Quand on n’interdira plus mes chansons
Je serai bon bon bon bon bon bon bon
Quand on n’interdira plus mes chansons
Je serai bon à jeter sous les ponts

Je serai le champion du bof
Toujours au côté du plus fort
Un genre de nouveau philosophe
Avec l’idéal au point mort
Je serai plus l’affreux jojo
Qui met ses rimes où il faut pas
Qui fait de la peine aux collabos
Figaro-ci Figaro-là

Quand on n’interdira plus mes chansons
Je serai bon bon bon bon bon bon bon
Quand on n’interdira plus mes chansons
Je serai bon à jeter sous les ponts

La majorité silencieuse
Ayant enfin trouvé sa voix
Je serai plus la maladie honteuse
Le chantre qu’on cache à papa
J’incarnerai ces pauvres types
Les masochistes du pouvoir
Qui se régalent par principe
En recevant des coups de barre

Quand on n’interdira plus mes chansons
Je serai bon bon bon bon bon bon bon
Quand on n’interdira plus mes chansons
Je serai bon à jeter sous les ponts

Enfant chéri des monopoles
J’aurai mon avenir assuré
J’inventerai plus de carmagnoles
Qu’avec l’accord de l’Elysée
Je deviendrai super enzyme
Je deviendrai super glouton
En glorifiant à plein régime
L’Europe des supers patrons

Quand on n’interdira plus mes chansons
Je serai bon bon bon bon bon bon bon
Quand on n’interdira plus mes chansons
Je serai bon à jeter sous les ponts.

« Previous Entries