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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006» janvier

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Galapiats place_Victor_Hugo

janvier 14th, 2006


Galapiats place_Victor_Hugo, originally uploaded by patriarch38.

GALAPIATS : Tous les méditerranéens connaissent la signification de ce mot : Petit vaurien, vagabond, ou simplement : enfant turbulent.

Cela fait déjà un moment que je voulais faire un post sur ce Team, connu en France, mais seulement des initiés de l’automobile : fabricants, coureurs et autres « fanatiques ». Comment ce team a-t-il vu le jour et surtout perdure depuis 1965. C’est une « histoire » un peu fantastique pour les jeunes qui l’ont vécus ou qui la vivent à ce jour. Pourquoi aujourd’hui ? Parce qu’elle m’est revenue en mémoire, par la visite que viennent de leurs rendre : ce mercredi 13, Prost, Panis et Balas, et pas les mains vides, mais avec des moteurs Toyota neufs, offerts par l’usine pour la nouvelle génération de monoplace tout à fait novatrice. Agnelli et bien d’autres motoristes ont déjà participé à la renommée de ce team par des aides en nature.

En 1964, Pierre Monnier construit une réplique de Lotus pour son fils, alors âgé de 5 ans, dans son propre appartement. Les premiers essais ont lieu sur les parkings avoisinants les immeubles. Les enfants fascinés et intrigués par ce petit bolide veulent la même. Pierre Monnier poursuit l’aventure et de lancer la fabrication d’autres voitures, qui seront dorénavant fabriquées par les enfants eux-mêmes. Depuis, cette écurie à l’échelle des enfants a toujours été proche des grands évènements et des pilotes automobiles.

En juillet 69, ce groupe d’enfants (de 10 à 16 ans, filles et garçons) réalise l’ouverture de la course de côte de Chamrousse, sous l’œil admiratif du pilote Jean Pierre Beltoise. C’est aussi le premier jour que le mots de « galapiats » apparaît pour devenir plus tard : « Association des galapiats » En 71, 15 enfants composent les galapiats et sont encadrés par trois adultes (juste encadrés et aidés) ; Cinq autos sortent de leurs mains et ils commencent à se produirent dans de nombreuses animations, comme les salons de l’auto (Lyon, Grenoble etc…). Association loi 1901 en janvier 1974, les statuts sont déposés en préfecture, comportant comme principal but : « La formation de jeunes conducteurs en âge scolaire »

Ils ouvrent en 74 les 24 heures du Mans, puis le grand prix de Monaco en 76 et celui de Dijon en 77. En 79 : ouvertures de courses de côtes, présentation du nouveau modèle Renault en présence de René Arnoux qui deviendra le parrain des galapiats. En 80 ouverture du grand prix de France de Formule 1 au Castellet . Et « Incroyable mais vrai » chez J-Martin. En 1981, la ville, devant la renommée internationale du Team et la qualité de la formation humaine qu’ils reçoivent, décident de leurs attribuer une usine désaffectée de 800 m2, qu’ils occupent toujours. En raison de la dimension de l’équipe et du développement de ses activités, l’association change de nom est devient le « Team des Galapiats »

Grâce aux moyens que le Team a acquis, le procédé de fabrication des répliques de formule 1 est accessible aux enfants. Ils fabriquent de A jusqu’à Z la voiture (carrosserie, mécanique, peinture etc… et en sont les pilotes (selon l’âge et les capacités, je pense). En 85, 1er Marathon Shell (course à l’économie de carburant) 5ème sur 32 concurrents, avec une consommation de 45 centilitres d’essence au 100 km. En 87 : grave accident du « père fondateur » qui ne peut plus continuer à poursuivre l’aventure. Les autres membres du team décident de continuer.

En 93, les galapiats dévoilent la première MP 08, réplique de la Williams d’Alain Prost. MP pour Pierre Monnier Et aussi une voiture biplace pourvue d’un moteur bicylindre et d’un double pédalier, la DUO, apprendre la conduite aux enfants dans de bonnes conditions, mais aussi proposer aux enfants des baptêmes de conduite. 1996 : réfection et modernisation de l’atelier (qui vaut de loin, celui d’un professionnel) Depuis, leur renommée est si grande, qu’ils participent à des manifestations trop nombreuses à énumérer ici. Salons, sportifs, télés et journeaux.

Si vous avez quelques moments de libre, allez voir leur site, d’où j’ai tiré les photos. Il y a aussi, une vidéo expliquant ce qu’est ce Team et la formation qu’il leurs est donné. Juste faire : Team les galapias !!

Humeur du moment ::lol:

Le Conopophage

janvier 13th, 2006


Conopophage, originally uploaded by patriarch38.

Le Conopophage circule à la surface du sol et ne fréquente pas les strates élevées.

En 1968, les Conopophages étaient encore placés dans une famille particulière (celle des Conopophagidés), mais les experts de l’avifaune sud-américaine les ont, depuis, rattachés à la vaste famille des Formicariidés, riche de 226 espèces. On connaît 8 espèces de Conopophages proprement dits et on y adjoint 2 espèces d’un genre voisin, Corythopis, considérées parfois par certains comme proches des Tyrannidés. Mais cette opinion n’est pas admise par tous les spécialistes. (Je vous écrivais, il n’y a pas longtemps, que les réunions de ces messieurs devaient être souvent à couteaux tirées !!)

Les Conopophages habitent les sous-bois, les fourrés appelés catingas et les touffes de bambous. Sans leurs sifflements, ils passeraient inaperçus, tellement ils sont petits (13cm pour 21 grammes). Le mâle de cette espèce, représenté ici, produit également du bruit avec ses ailes. La silhouette de ces oiseaux : queue courte, pattes relativement allongées, mais fines et leurs ailes arrondis les font ressembler à des Brèves, propres à l’Ancien-Monde.

Tous les Conopophages, possèdent, en arrière de l’œil, une touffe de plumes soyeuses d’un blanc argenté, formant une sorte de bandeau bien visible. Les couleurs du plumage sont assez variées selon les espèces. On connaît mal le mode de reproduction de ces oiseaux ; seuls les nids de deux espèces ont été trouvés. Chez l’espèce ci-dessus, le nid a la forme d’une coupe, formée de grandes feuilles sèches et garnies de fibres, placé à faible hauteur. Les œufs de couleur crème sont tachés de brun. L’incubation semble assurée par le couple. Vivant par couples et insectivores, les Conopophages occupent une niche écologique très particulière puisqu’ils circulent à la surface du sol et ne fréquente pas les strates plus élevées de la forêt.

Classe : Oiseaux ; Ordre : passériformes ; Famille : Formicariidés ; Espèce : Conopophages lineata.

L’Oryctérope !

janvier 12th, 2006


Oryctérope, originally uploaded by patriarch38.

C’est un des mammifères des plus primitifs.

Cette singulière créature se trouve isolée dans la classification des mammifères, et son unique espèce constitue à elle seule une famille et un ordre.

Mesurant environ de 1 à 1,60 mètre, à l’âge adulte, il a une tête très allongée se terminant par un groin tubulaire, des oreilles (15 à 22 cm) aussi grandes que celles d’un âne. Sa tête est attachée par un cou court à un corps massif et arqué. Il se termine par une queue pointue et musculeuse. Bien qu’il soit fourmilier, sa mâchoire comprend quelques molaires.
Il possède des pattes puissantes, très musclées et armées de griffes solides, au moyen desquelles il creuse des terriers profonds dans le sol, et lui permettent aussi de fouiller une termitière en un temps record. Il lui suffit aussi de quelques minutes pour excaver un trou suffisamment ample, pour que son corps massif y disparaisse entièrement.
Son terrier mesure quelques mètres de longueur et s’enfonce de deux mètres dans la terre. Au fond, il s’élargit en une chambre sphérique, qui lui sert de gîte.

L’Oryctérope vit dans l’essentiel de l’Afrique subsaharienne, à l’exception des forêts vierges, cependant on l’observe peu car il est de mœurs nocturnes et passe le jour dans son terrier. La nuit venue, il parcourt plusieurs kilomètres à la recherche de termites. Il laisse traîner sa queue (45 à 60 cm) derrière lui en se déplaçant. Il préfère les zones de savanes où le sol est meuble et où il est susceptible de trouver des termites et de l’eau en quantité suffisante.

Il vit isolément et les couples paraissent se former que durant la période de reproduction. (Nombre de petit 1 à 2, temps de gestation inconnu). Chaque individu possède plusieurs résidences, réparties dans son domaine de chasse et situées parfois à plusieurs kilomètres les unes des autres. Son régime alimentaire, pour l’essentiel, consiste en termites de diverses espèces. Ses griffes antérieures lui permettent d’éventrer les termitières les plus dures où il enfonce sa langue filiforme et gluante, pour la retrouver couverte d’insectes, qu’il avale par sa bouche tubulaire. Sa peau très épaisse et presque dépourvue de poils, le protège des piqûres et des attaques des termites. De plus, il a la faculté de pouvoir clore ses narines. A l’aide de son odorat très fin, il est capable de repérer leurs processions. Il se nourrit également d’autres coléoptères et de leurs larves.
A cause de ses mœurs nocturnes, il est difficile d’étudier toute sa biologie, ce qui explique le manque de plus amples informations, malgré sa longévité qui serait de 10 à 13 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Tubulidentés ; Famille : Oryctéropidés ; Espèce : Orycteropus afer .

La loi du 9 décembre 1905 pèse à certaines catégories de français.

janvier 11th, 2006

La loi de la séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905 est elle abrogée ? Le comportement dans les sphères de la république semble nous le faire accroire.

Le 18 décembre, une cinquantaine de convives sont reçues à l’Elysée par Bernadette, qui a organisé un déjeuner en l’honneur de Maryvonne Pinault. L’épouse de cet homme bien connu, vient juste de recevoir les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur des mains de Chirac. Outre ce couple, se trouvaient tous les fidèles de la chiraquie, répartis en quatre tables de douze personnes. Et à la meilleur place, à la droite de l’Hôtesse (la majuscule est intentionnelle), place d’honneur, se trouve Mgr Di Falco. En cela, rien à redire, car l’Elysée peut inviter qui elle veut à ses agapes.

Le repas touchant à sa fin, Madame Chirac se lève et les convives un peu interloqués sont priés d’en faire autant. La première dame de la France Républicaine et laïque, se tourne vers Mgr Di Falco et lui donne la parole. Il lance alors haut et fort : « A la demande de ses dames, je vais dire une prière d’action de grâces. ». L’assistance est médusée. Chirac et sa fille sont pâles et décomposès. L’ecclésiastique se lance alors dans une litanie de remerciements à dieu pour ce repas, à tous ceux qui partagent sa foi, pour ceux qui souffre (sans dire où sont les coupables) et clôture par un solennel : « Au nom du père, du fils et du st esprits.
Certains se signent, ce que ne fait pas Chirac. Inutile de vous dire que si Bernadette était aux anges, certains s’en trouvaient gêner.

Riche idée de célébrer ainsi, et à l’Elysée même, le centième anniversaire de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat.

Et rebelote pour faire que la justice soit divine. Le cardinal archevêque de Lyon, a décidé de renouer avec une tradition délaissée : la messe de rentrée du monde judiciaire. . Il l’a fait savoir au premier président de la cour d’appel, qui s’est empressé de passer la bonne nouvelle à tous les magistrats. C’est ainsi qu’un message électronique indiquant la date et l’heure de la célébration a été reçu par tous les juges quelques soit leur appartenance à une religion catholiques, juifs, musulmans et même les mécréants. Quelques protestations ayant lieu, le secrétariat a envoyé un second mail : « La Présidence n’est pour rien dans l’invitation du cardinal, elle s’est contentée de la diffuser ».

Depuis quelque temps, le clergé actionne tous ses lobbys pour faire disparaître petit à petit, jusqu’à ce que dans les faits, cette loi devienne caduque. Et qui a-t-il comme meilleurs lobby que la première dame de France et les premiers Présidents des cours d’appels. Il y a déjà, le drapeau mis en berne, lors du décès du Pape, alors qu’il ne le fut pas pour certains autres chefs d’Etat. Allons nous devoir remettre le couvert, pour que les libertés de conscience et de foi soient maintenues dans ce pays ? Tout à l’air de nous le faire comprendre. Je pense que l’Eglise catholique essaye de l’imposer même dans la constitution européenne.

La plus grande partie, pour ne pas dire la totalité de ce texte et du Canard-Enchainé. Sauf la conclusion et certaines « « bricoles » !

Humeur du moment. ….. je vous laisse le libre choix:evil::mrgreen:

Guifette moustac

janvier 10th, 2006

Guifette moustac, originally uploaded by patriarch38.

La guifette moustac, en plumage d’été a la calotte noire, les joues blanches et le dessous gris profond que le blanc des joues fait nettement ressortir. Le bec est rouge foncé, les joues et les côtés du cou blancs contrastent avec la calotte noire et les parties inférieures gris foncé. En plumage d’hiver, la calotte est plutôt blanche, avec une ligne horizontale foncée descendante venant de l’œil. Le bec est plus gros que ses congénères. Les parties supérieures sont plus claires, la poitrine est moins foncée. Le bec est noirâtre. La guifette moustac est longue et massive, ses ailes sont relativement larges et le bec assez fort. Elle a une encoche profonde à la queue et les pattes sont un peu plus longues que les autres sternes. Les ailes sont projetées bien en arrière de la queue. Les deux sexes sont identiques. Les juvéniles ont un manteau foncé.

Elle se reproduit sur les marais d’eau douce, les viviers et les mares, à la lisière d’une végétation émergente. En dehors de cette période, on peut la voir sur les lacs et les réservoirs. Il y a des colonies dans les Dombes, Delta de l’Ebre, en Hongrie, Pologne, Roumanie, Ukraine, et même en Afrique. (Elle partage d’ailleurs son aire de jeu avec notre ami, le Cercopithéde de Brazza . Eh oui !!) C’est un oiseau migrateur. Elle ne cesse de voler au dessus des eaux, fébrilement occupée à capturer ses proies au cœur du bourdonnement des nuées d’insectes. Quand elle découvre une proie, elles plane, puis s’élance dans un rapide piqué, les ailes immobiles, et l’attrape instantanément. Elle a un vol gracieux et plus rapide que la guifette noire, avec des piqués à couper le souffle.

Elles se nourrit de libellules, de larves d’insectes aquatiques, de coléoptères, de têtards et de rainettes, ainsi que de petits poissons. La femelle pond de 3 à 5 œufs verdâtres tâchés de bruns foncés. L’incubation dure de 14 à 18 jours assurée par le couple. La ponte a lieu d’avril à juin. Les poussins, élevés par les deux parents, quittent le nid au bout de 12 à 14 jours et volent au bout de trois semaines. Elle atteint sa maturité sexuelle à 2 ans.

Sa population varie selon les facteurs naturels. Elle est menacée principalement par la destruction de son habitat, par suite du drainage des zones humides et à la canalisation des rivières, l’eutrophisation des eaux, la disparition de la végétation submergée et les dérangements dus au tourisme et aux sports aquatiques.

Taille : 23 à 25 cm ; Envergure : 70 à 75 cm ; Poids : 80 à 95 grammes ; Longévité : 10 ans

Classe : Oiseaux ; Ordre : Charadriiformes ; Famille : Sternidés ; Espèce : Chlidonias hybridus.

Humeur: :twisted:

Cercopithéque de Brazza

janvier 9th, 2006


Cercopithéde de Brazza, originally uploaded by patriarch38.

Le Cercopithèque de Brazza vit dans les couches basses de la jungle africaine.

Le cercopithèque de Brassa, ainsi nommé en l’honneur de son découvreur, est l’une des nombreuses espèces de cercopithèques, caractéristiques de l’Afrique tropicale.

L’une des particularités des cercopithèques, dont plusieurs espèces occupent une même aire géographique, est la ségrégation verticale dans la forêt. En effet, si l’on subdivise la forêt en plusieurs strates, on remarque que certains Cercopithèdes se tiennent exclusivement dans la voûte supérieure, c’est-à-dire sur les plus hautes branches, tandis que d’autres préfèrent se tenir dans les couches intermédiaires, comme c’est le cas de celui-ci, appelé aussi : le Cerpithèque à nez blanc.

Il vit parmi les branches les plus basses formant la voûte inférieure des grands arbres, juste au dessus des buissons du sous-bois. Il partage cet habitat avec la guifette moustac. Comme les autres espèces, celui-ci est sociable et vit en groupe comptant parfois un nombre élevé d’individus. Seuls quelques mâles âgés, rejetés de leur société, se tiennent isolés et achèvent leur existence en solitaire. La structure sociale et hiérarchique du groupe est assez mal définie et il semble que les mâles dominants se succèdent assez rapidement.

Le cercopithèque de Brazza est un singe très actif, qui s’éveille tôt le matin pour procéder longuement à sa toilette, après quoi, il s’en va cueillir les feuilles et les fruits dont il s’alimente. Une sieste prolongée est de règle durant la forte chaleur. Au coucher du soleil, tous les membres du groupe gagnent leur perchoir nocturne pour dormir.

La femelle n’a qu’un petit et la gestation est de 175 jours à 213 jours. Poids adulte : 4,5 à 8 kg ; Longueur du corps : 40 à 60 cm ; Longueur de la queue : 35 à 45 cm.
Classe : Mammifères ; Ordre : Primates ; Sous Ordre : Catarhiniens : Famille : Cercopithécidés ; Espèce : Carcopithecus neglectus.

Humeur du jour : Tranquillou !!

Picathartes à tête rouge

janvier 7th, 2006


Picathartes à tëte rouge, originally uploaded by patriarch38.

Oiseau endémique en Afrique, Il a l’air d’un clown et vit dans les cavernes.

Il y a deux espèces de Picatharte. Le picatharte à tête jaune qui vit en Guinée, Libéria, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo, alors que celui-ci, le picatharte à tête rouge ne vit qu’au nord du Gabon et au sud et sud ouest du Cameroun.

La zone frontale est colorée d’un bleu clair, puis viennent deux triangles noirs situés de chaque côté de la tête et entourant les yeux. Enfin, la partie postérieure du crâne est rouge soutenu. Le soleil anime les parties bleues et la partie rouge avec des reflets métallisés. Les longues pattes sont gris clair et le bec noir, le bleu de la tête se prolongeant jusqu’aux narines placées très en avant. Dans les collections perdent tout reflet, le bleu et le rouge deviennent blanchâtres (Bien fait !!!)A l’ombre et de loin, l’oiseau est assez terne et malgré ses couleurs vives, il est difficile de l’apercevoir et de le suivre du regard dans la végétation du sous- bois.

C’est un oiseau très discret de la forêt tropicale humide, qui ne se fait remarquer ni par ses déplacements ni pas ses cris. Car il ne se contente pas de se tenir à l’entrée des cavernes, mais il y pénètre profondément, là où la lumière du jour devient absolument imperceptible. Il a une activité diurne, et le soir se retire dans une caverne pour dormir sur les saillies rocheuses des parois. On ne le trouve que dans les cavernes assez grandes et pourvues d’un ruisseau et où l’humidité atmosphérique avoisine les 100%. Cet oiseau boit beaucoup et se nourrit des blattes, qu’il trouve en abondance dans le guano des chauves souris. Hors de la caverne, il sautille sous la végétation dense mais sans jamais se percher sur des branches.

Le Picatharte est très vif et craintif. Constamment sur ses gardes, il reste silencieux et furtif, se dérobant ainsi à l’observation. Sociable, il vit en petites colonies. Il construit un nid de boue qu’accroche aux parois de sa caverne. En période de reproduction, il ne sort presque jamais de l’obscurité de sa caverne. Les ethnies différentes l’appelle poule de roche (comme les anglais : rockfowl). Dans l’une de ces ethnies, on attribue à sa chair des propriétés curatives (encore !!), imaginaire sans doute, mais qui en font un gibier non négligeable pour les chasseurs. Il intéresse même les enfants, qui pillent les nids lorsqu’ils les découvrent occupés et vendent les oisillons sur les marchés. Ce qui explique l’attitude très farouche des couples nichant à proximité des plantations de ces régions.

Ponte : 2 à 3 œufs ; Incubation : 28 jours ; Taille adulte : celle d’une Corneille.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Picathartidés ; Espèce : Picathartes oreas.

Le Daim

janvier 6th, 2006


Le Daim, originally uploaded by patriarch38.

Pensionnaire de tous les zoos et certains grands parcs publics.

Il est apparenté aux cerfs et aux chevreuils. Il est originaire des pays méditerranéens et fut introduit en Grande-Bretagne, vers 150 après J-C par les Romains. Les premières preuves de son introduction en Allemagne datent du XVI ème siècle. En France, il y a quelques hordes formées par des daims échappés des zoos ou d’enclos privés, comme ce fut le cas, de ceux qu’un ami avait installé sur le terrain entourant son chalet à Corrençon, et qui par un hiver avec abondance de neige, parvinrent à franchir les clôtures de leur enclos. D’importants effectifs se sont maintenus au Danemark, et dans la grande plaine de l’Allemagne du Nord ; il est aussi présent dans d’autres pays européens.

Le cou assez long, large et puissant supporte une tête fine, de forme conique, terminée par un museau nu de couleur noir. Ces oreilles sont de taille moyenne, droites et très mobiles, ce qu’il lui permet d’être très fin de l’ouïe, quelque soit la position de la tête. Des yeux grands, de couleur brun foncé et à pupille allongée. Sous chaque œil se trouve un « larmier » qui secrète, chez le mâle uniquement, un liquide noirâtre, épais et huileux lors de la période de rut, qui est à l’origine de la légende des pleurs des biches. Les larmes sécrétées par l’œil sont tout à fait différentes. Il mesure en longueur : de 1,20 à 1,70 mètre, au garrot : de 80 à 110 cm et pèse entre : 80 et 130 kg. (Mesures pour adultes et en tenant compte que les femelles sont moins grandes et plus légères que les mâles). Longévité : 25 ans (théoriquement).

Chez le Daim, la période de rut commence en octobre, pour se terminer début novembre. Les mâles ont des places de brame traditionnelles qu’ils regagnent chaque automne pendant de longues années. La place de brame est souvent occupée par plusieurs mâles se tenant très près les uns des autres, mais respectant mutuellement l’espace qui leurs est imparti par des « délimitations invisibles ». Il suffit qu’un concurrent voisin de même puissance face intrusion dans le territoire voisin, pour que se déclenchent de violents affrontements. Les mâles attirent les femelles en oestrus par des cris rauques vraiment peu mélodieux ! La femelle n’a qu’un seul petit, des jumeaux étant rarissime. La gestation dure de 231 à 238 jours et la durée de l’allaitement est de 3 à 4 mois.

Le daim est le cervidé dont la livrée subit les plus fréquentes variations, ce qui démontre sa grande faculté d’adaptation. Sa couleur dépend de plusieurs facteur : la saison, l’âge, l’hérédité et le biotope. En été, chez l’adulte, dans 60 à 70% des cas, les poils du dos, des flancs, de la face externe des pattes et de la queue, de tout ce qui est exposé vers l’extérieur, en général est de couleur fauve, à l’exception de l’arrière train.
Les flancs sont ornés de tâches blanches arrondies disposées en lignes. Le ventre, la face interne des cuisses et de la queue (de 15 à 20 cm) sont généralement blanc-jaune.
En hiver, normalement, le pelage s’épaissit en s’assombrissant pour devenir sur les parties à l’extérieur, gris foncé voir quasiment noir avec des reflets roux. Le « mouchetage » est moins visible et même parfois imperceptible. Il y a aussi d’autres variétés, comme le type isabelle : couleur café au lait, le mélanos : type noir dont la robe est brun sombre en été et presque noir en hiver. Et en très petits nombre, l’albinos : 1 à 2% des cas, car son blanc le destine inexorablement aux balles des chasseurs. Du fait de sa couleur, les tâches blanches sur les flancs sont inexistantes. Les mâles seuls portent des bois. Il se nourrit d’herbe, de feuilles, des rameaux, ainsi que de divers fruits et graines.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : cervidés ; Espèce : Dama dama.

Humeur: tranquillou :lol:

Le Grand Labbe

janvier 4th, 2006


Le Grand Labbe, originally uploaded by patriarch38.

Véritable rapace, il détruit les colonies d’oiseaux marins.

Il est le plus grand et le plus massif des Labbes, il ressemble à un goéland brun mais plus corpulent. Il est plus lourd avec une envergure de 1 mètre 25 à 1 mètre 40. En toute saison, son plumage est identique : brun noirâtre avec des écussons blancs frappants à la bas des rémiges primaires. La couverture du corps et des ailes peut avoir des teintes variables : du brun foncé uni chez les juvéniles à brun roussâtre tacheté de pâle chez de nombreux adultes, en passant par le brun noirâtre ou même le brun pâle tirant sur la cannelle, chez certains individus. Le bec et les pattes palmées, pourvues d’ongles arqués sont noirs.

Comme les autres labbes, il est pélagique et vit presque toute l’année au large et ne se fixe sur le rivage que pendant la période de reproduction. Il fréquente alors, les côtes sablonneuses, caillouteuses, les landes tourbeuses ou les prairies. Très peu observé à l’intérieur des terres. Il est solitaire tout le restant de l’année. C’est un oiseau migrateur. Les oiseaux nordiques nichant en Islande, aux îles Féroé, au nord de l’Ecosse, et de la Grande Bretagne se répandent dans l’Atlantique jusqu’au tropique du cancer.

Le nid fait pas les deux sexes, est une simple dépression creusée dans le sol et doublée de débris d’herbe et d’autres matériaux. La ponte a lieu fin mai, début juin, après une série de parades nuptiales, où le mâle se pavane devant la femelle en hérissant son plumage. Il n’y a qu’une seule couvée l’an de 2 œufs. Les petits sont semi-nidifuges. C’est-à-dire qu’ils quittent le nid assez précocement, mais ils demeurent à proximité et dépendent encore des parents pour leur subsistance.

Les grands labbes se nourrissent de deux manières différentes : soit, ils sont de redoutables prédateurs qui prélèvent des poissons, des petits mammifères des œufs et même d’autres oiseaux. Surtout les jeunes macareux, guillemots ou fous. Soit : ils sont d’habiles « kleptoparasites », se montrant très agressifs, à l’égard des autres oiseaux marins, les harcelant implacablement jusqu’à ce qu’ils lâchent ou régurgitent leur proie, qu’ils récupèrent adroitement avant qu’elle ne touche l’eau. C’est aussi un charognard et ne dédaigne pas les baies au début de l’automne.

Longueur adulte : 57 à 65 cm ; Envergure : 1 m 25 à 1m 40 ; Envol des jeunes 6 à 7 semaines. Incubation : 28 à 30 jours.

Classe : oiseaux ; Ordre : Chardriiformes ; Familles :Stercorariidés ; Espèce : Stercorarius skua.

l’Antilope Saïga.

janvier 3rd, 2006


saiga, originally uploaded by patriarch38.

Menacées par les braconniers pour ses cornes, les mâles n’arrivent plus à assumer leur descendance.

L’antilope Saïga porte ce nom du Russe. Saïga voulant dire : antilope, et Tatarica désignant la région de Russie où elle est fréquente. Parmi les antilopes, animaux élégants, aux bonds rapides et harmonieux, l’espèce dit : Saïga fait exception. De taille lourde et trapue d’un gros mouton, de couleur brun grisâtre, elle possède un nez massif, arrondi vers le ciel ! La conformation particulière du nez semble obéir à une fonction définie. En effet, la cavité nasale est tapissée de nombreux replis de muqueuse humide et on pense que son rôle primordial est d’humidifier l’air respiré par l’animal. Originaire des grandes steppes d’Asie centrale, où sévissent des conditions climatiques extrêmement rigoureux. Une chaleur torride y règne en été et en hiver, il y fait très froid. Durant toute l’année l’air est particulièrement sec.

La Saïga vit en troupeaux nombreux comptant parfois plusieurs milliers de têtes. Elles se nourrissent d’une centaine d’espèces végétales différentes qu’elles broutent au cours de la journée. Venu le soir, avant de se reposer, elles se construisent une sorte de lit en creusant le sol pour former une petite dépression dans lesquelles elles se couchent. Elles sont nomades, cependant à la saison du rut, les mâles deviennent territoriaux, et se constituent un harem comprenant de 5 à 10 femelles « selon les appétits ». Hors, à ce jour, un grave problème se pose : les mâles ne peuvent plus satisfaire à leur devoir de reproduction. Problème lié à une coutume et un obscurantisme ancestral.

Pour leur malheur, les mâles possèdent des cornes ambrées et translucides. Or, la protection du rhinocéros ayant augmentée, la demande d’une certaine poudre de virilité, persistante dans la médecine traditionnelle chinoise, a fait que le trafic s’est alors reporté sur ce pauvre animal. Les harems de 5 à dix femelles sont finis. Maintenant, ils se composent de 15 à 30 femelles. A cause du braconnage, il est fréquent qu’un mâle doive féconder 36 femelles et suivant certaines régions, parfois même, une centaine (100) de femelles. Ce changement affecte considérablement la reproduction entraînant, inexorablement, la diminution rapide de cette antilope. Surtout qu’elle s’élève difficilement en captivité, du fait de ses habitudes nomades. La disparition totale de cet animal, serait une injure à la nature et à la vie. En l’espace de 10 ans, il ne reste que 5% de la population estimée en 1992, soit 50 000 individus …….CAR !!!

Cette antilope vivait à l’époque Magdalénienne. Quand les climats d’Eurasie se refroidirent, lors de la dernière glaciation, l’antilope saïga vit donc dans son domaine naturel, s’étendre considérablement, jusqu’à l’Océan Atlantique ! C’est ainsi qu’on la rencontre dans les sites archéologiques de Laugerie-Basse, en Périgord ; du Placard, en Charente ; La grotte des Fées, à Marcamps, en Gironde etc… Les artistes de Rouffignac gravent son portrait ; ceux de La Vache, en Ariège, en représente deux front contre front, sur un lissoir en os. On la retrouve dans le nord-est de la Sibérie, et même en Alaska, sur le continent américain. Comme le mammouth et l’homme, elle a profité de la baisse des Océans, qui a transformé l’actuel détroit de Béring en un large « pont » continental, pour découvrir elle aussi l’Amérique. Mais avec le réchauffement du climat, elle a réintégré son « bercail », entre la mer Caspienne et la mer d’Aral.

Gestation : 5 mois, avec 1 à 3 petits ; Poids adulte : 21 à 51 kg ; Longueur : 108 à 146 cm. Longueur des cornes : 20 à 25 cm (seul le mâle en porte)
Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Espèce : Saïga tatarica.

Humeur du moment: en colère

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