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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006» octobre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Mégapode

octobre 11th, 2006


Mégapode, originally uploaded by patriarch38.

Il laisse au soleil le soin de couver ses œufs !

Etrange oiseau que le mégapode. Les sept espèces constituent un groupe bien particulier, vaguement apparent aux poules et aux faisans, mais que les spécialistes considèrent comme des oiseaux primitifs. En effet, ils offrent la particularité de ne pas couver leurs œufs, mais de s’en remettre, pour cette corvée, à la chaleur des rayons solaires.

Les mégapodes pratiquent l’incubation automatique. Selon leur habitat, ils savent tirer parti de la chaleur d’origine solaire ou volcanique, ou encore de la chaleur dégagée par les matières organiques en décomposition.

Certains mégapodes se contentent de pondre dans une fissure de rocher chauffée par le soleil, d’autres creusent un trou dans le sable, et le recouvrent après y avoir déposé leurs œufs, laissant à la chaleur ambiante le soin de les incuber. Dans la jungle, plusieurs oiseaux se mettent ensemble pour amasser une colline de feuilles mortes et de sable. Ces tumulus peuvent atteindre 8 à 10 mètres de diamètre, et 3 à 4 mètres de haut. C’est au sommet de ce monticule que la femelle creuse une dépression, y pond ses œufs et recouvre le tout.

Chez certains mégapodes du genre « Alectura » comme celui-ci, le monticule est plus petit, mais entièrement constitué de feuilles mortes, qui fermentent en dégageant une forte chaleur. Le mégapode reste auprès de son nid géant et en règle la température, tantôt découvrant les œufs avec ses pattes, tantôt les recouvrant de feuilles. Les petits mégapodes éclosent individuellement et doivent se frayer un chemin à travers la litière qui les recouvrent, avant de voir le jour.

Maintenant parlons de la ponte, assez exceptionnelle de ces mégapodes. Le nombre d’œufs peut aller jusqu’à 33 œufs. La longueur de l’œuf est de 10cm et pèse 230 grammes. Le poids d’une ponte complète peut représenter 4 fois le poids initial de la femelle. La taille adulte d’un mégapode est selon les espèces de 30 à 70centimètres. Son alimentation est la même qu’une poule ou faisan.

Classe : Oiseaux ; Ordre Galliformes ; Famille : Mégalopodes ; espèce : Alectura lathami (mégalopode de Lathan)

Le Bighorn

octobre 10th, 2006


Le Bighorn, originally uploaded by patriarch38.

Son nom est significatif : « à grosses cornes »

Le bighorn qui est étroitement apparenté au mouflon de Dall, est un grand mouton sauvage, particulier aux montagnes de l’ouest de l’Amérique du Nord. Le bélier porte des cornes énormes, spiralées et massives, à section triangulaire. Comme chez le bouquetin, il est possible de déterminer l’âge d’un bighorn mâle en comptant les nodosités qui bossellent ses cornes.

Le bighorn est un véritable mouflon, que les canadiens francophones appellent d’ailleurs « mouflon d’Amérique ». Les femelles portent des cornes infiniment plus courtes et grêles que les mâles. La coloration de l’animal varie considérablement selon la saison. Le pelage est foncé en hiver et s’éclaircit lors de la mue printanière.

Essentiellement grégaire, le bighorn vit en petites hardes, parfois en troupeaux nombreux. Formés de brebis, d’agneaux d’âges différents et de quelques béliers. Ces associations restent solidement unies durant toute l’année et comptent de 10, et parfois, à plus de 100 individus. Il est intéressant de constater, que les béliers âgés de plus de deux ans, forment des hardes indépendantes, qui ne se mêlent aux troupeaux que durant la mauvaise saison.

Le bighorn est diurne et ses acuités sensorielles sont remarquables. Il détecte une présence insolite de fort loin et d’en éloigne aussitôt. Le bighorn entreprend des migrations saisonnières, descendant vers les vallées en automne, pour remonter sur les prairies élevées dès la fonte des neiges. La saison du rut s’étend de septembre à janvier. La femelle n’a qu’un seul petit, rarement des jumeaux, après une gestation de 180 jours. La durée d’allaitement dure de 5 à 6 mois, et la maturité sexuelle est à 3 ans. Le poids d’un adulte va de 120kg à 140kg, la longueur du corps 1m40 à 1m80 et de la queue de 10 à 15cm. Sa hauteur au garrot de 80cm à 1m10. Sa longévité de 15 ans. La population mondiale, approximativement de 20 000 à 25 000 têtes.

Cet animal est connu, en Europe, depuis la colonisation espagnole car bien des chroniques datant de la conquête en font état.

Classes : mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Espèce : Ovis canadensis

Cigogne d’Abdim

octobre 9th, 2006


Cigogne d’Abdim, originally uploaded by patriarch38.

Bienvenue, car elle arrive avec les pluies.

Les migrations des oiseaux qui vivent en Afrique tropicale sont encore assez mal connues, mais chez certaines espèces, le caractère spectaculaire des déplacements a attiré l’attention des observateurs, depuis fort longtemps. C’est le cas pour la cigogne d’Abdim, échassier reconnaissable à son plumage bicolore et à la couleur de son bec et de ses pattes. La cigogne noire, très proche en apparence, a le dessus du corps entièrement noir alors que chez celle d’Abdim, le croupion et le dos sont blancs, ainsi que le ventre.

Cette dernière niche, à la saison des pluies, dans les régions semi-arides (Soudan, Sahel par exemple) qui traversent l’Afrique, du Sénégal au Kenya. Elle arrive dans ces pays au mois de mars ou d’avril, par troupes de plusieurs centaines d’individus. Après avoir élevé sa nichée, elle part en direction de la moitié méridionale du continent, survole les forêts équatoriales et séjourne dans les savanes et prairies. Il semble qu’elle effectue une migration en boucle, c’est-à-dire qu’elle n’emprunte pas le même itinéraire à l’aller comme au retour.

Sa nourriture comprend surtout des insectes (criquets, sauterelles, mantes, etc.) Son nid est placé dans un baobab, acacia ou autre arbre, mais aussi sur le toit d’une maison se trouvant dans les villages. Comme elle est sensée porter chance, il n’est pas rare de voir les villageois africains essayaient de les attirer en leurs aménageant des aires de nidification sur leurs toits. Et de ce fait, elle n’est donc pas en voie de disparition, car très protégée par l’homme.

Les couples s’installent volontiers les uns près des autres et un seul arbre peut supporter une dizaine de nids. Les œufs sont d’un blanc crayeux légèrement teinté de vert. On a vu des adultes protéger leurs petits des rayons du soleil en étendant les ailes au dessus d’eux et ce comportement existe chez d’autres cigognes. La migration post-nuptiale a lieu en octobre-novembre. La ponte sera de 3 à 4 œufs. La longueur d’un adulte est de 80cm et la longueur du bec de 11 cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ciconiiformes ; Famille : Cicconiidés ; Espèce : Sphenorhynchus abdimii

Port de Verdun

octobre 8th, 2006


Port de Verdun, originally uploaded by patriarch38.

Comme quoi, il est vrai que :…. un train peut en cacher un autre !!

La perm que j’avais obtenue n’était que de 48 heures. (Vous pensez bien, qu’en manœuvre, elles étaient rares et uniquement pour des faits exceptionnels.)

Compte tenu de l’évènement qui m’arrivait, je suis allé à le caserne demander une prolongation de permission. Comme j’avais laissé tout mon paquetage à un gars de ma batterie, et comme les effets que je portais, sentaient le fauve, j’y suis allé en tenue civile. Après présentation du « bonhomme » à un commandant, je faisais ma requête tout en présentant l’autorisation que j’avais de sortir en « pékin ». Il me regarda et me dit : « vous auriez pu tout de même venir en tenue ! » Je lui expliquait que tout au long du trajet (en stop, puis en train), j’étais moi-même incommodé des émanations que propageait ma tenue 2. A l’époque, cette tenue était faite en gros drap et je vous assure qu’en période d’été, elle se transformait en sauna ambulant. Il regarda le calendrier et me dit : « puisque les manœuvres finissent fin de cette semaine, je vous en fait une de 10 jours. Inutile de retourner à Mailly.»

Dès que ma femme sortit de la maternité, nous descendîmes à Verdun. Là, mon ami de toujours, était en arrêt de travail, pour fracture du poignet. Ce qui fait que nous sommes beaucoup sortis ensemble. Nous allions chez mes oncles (qu’il connaissait depuis l’âge de 4 ans), les amis du rugby et aussi, là où je suis né, petit village meusien avec une carrière et des fours à chaux. Nous y avions beaucoup d’amis de mes parents. C’était comme une petite Italie.

Je m’étais mis tout de même en tenue pour prendre le train, puisque j’avais une réduction avec ma permission. Alors que nous étions sur le chemin de la gare : mon copain, ma femme et moi portant la valise, un adjudant en vélo, sortit de derrière une camionnette en stationnement, ne pouvant saluer, je fit une «tête » (c’est-à-dire : tourner la tête vers lui, d’un mouvement brusque), c’est ainsi qu’il faut saluer quand vous avez les mains occupées. Il répondit en me saluant. Et tout à coup, j’entends : « Et vous là, le militaire, venait ici ! » Je me retourne et vois un deuxième adjudant, lui aussi en vélo,et qui m’interpellait. J’obéis, pose ma valise à terre, et salue tout en me présentant : « brigadier-chef XX 25ème RA » Il répondit à mon salut et me dit : « c’est pas parce que vous êtes avec une poule au bras, que vous ne devez pas saluer. » Il sort un calepin et : « Donnez moi, votre nom et votre numéro de matricule, mais avant présentez moi vôtre permission » Je m’exécute (depuis ce jour, j’ai toujours en tête ce sacré numéro matricule : 52840). Il note tout, et : « Vous pouvez disposer ! » -« Non, non, pourriez vous me donner votre nom, ainsi que vôtre numéro matricule ?)-« Pourquoi ? »-« Je pense que vous allez me mettre un rapport aux fesses, alors permettez moi de faire de même, en ce qui vous concerne, car vous venez d’avoir la désobligeance de traiter ma femme de : poule ! »

Il est devenu rouge comme une pivoine, m’a fixé un moment, arrache la page du calepin, la déchire, jette les bouts par terre et me lance : « rompez !! »- Je craque les talons, lui fais un magnifique salut, mes yeux droits dans les siens, un demi-tour sorti de derrière les fagots, et après avoir repris ma valise, je m’éloigne doucement. Je me suis retenu de lui dire, qu’il polluait la nature, en jetant le papier par terre ! J’avais peur qu’il le prenne mal.

Cette illustration est le port de Verdun, le long du Quai de Londres, qui n’existait pas encore en 1952.

Pudu pudu

octobre 7th, 2006


Pudu pudu, originally uploaded by patriarch38.

Le plus petit et le plus rare des cervidés.

Le pudu ou poudou, est à la fois le plus petit et le pus rare des cervidés, en raison de sa localisation géographique extrême.

Il existe deux espèce distinctes : le pudu équatorien « Pudu mephistophiles » et le pudu commun, ou pudu du Chili « Pudu pudu », illustré ici. Le premier est caractérisé par son pelage, noir, brun foncé et orangé sur le cou, tandis que le second est d’un brun uniforme plus ou moins roussâtre.

Le pudu mâle porte des bois minuscules, simples poignards longs d’à peine 10 cm. La femelle en est dépourvue. Le port trapu et ramassé de ce cervidé rappelle celui du chevrotain ou de certaines antilopes naines. Sa taille réduite, avec une longueur du corps de 65 cm et une hauteur au garrot de 32 à 35 cm permet au pudu de se glisser sous les buissons et de se faufiler entre les touffes de graminées.

Le pudu équatorien est parfaitement adapté à la vie en haute montagne et on le rencontre qu’à des altitudes supérieures à 3 000 mètres. Il fait même des incursions à plus de 4 500 mètres. Son pelage dense le protège du froid intense qui sévit la nuit, en ces solitudes inhospitalières qui constituent son territoire.

Le pudu du Chili, se tient plutôt dans les régions basses et on le rencontre même en plaine. Il se nourrit de feuillages qu’il cueille dans les buissons. Le pudu du Chili s’apprivoise facilement et on souvent de ces animaux vivant en totale liberté dans les jardins et les maisons. Peu farouche et familier, il est fréquemment capturé pour l’agrément, mais on le chasse aussi pour sa chair succulente. Le pudu équatorien reste encore à étudier. Il n’a jamais vécu plus de quelques semaines en captivité et on ne sait encore ps grand-chose de son mode de vie.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Cervidés ; Espèce : Pudu pudu.

Coucou coureur

octobre 6th, 2006


Coucou coureur, originally uploaded by patriarch38.

Un champion de la course à pied.

Voilà un bien étrange oiseau que le coucou coureur, que les Anglo-Saxons connaissent sous le nom évocateur de « roadrunner », coureur des routes. C’est un proche parent de notre coucou, dont il diffère cependant par son allure, sa taille et la huppe qu’il porte sur sa tête.

De mœurs exclusivement terrestres, il se complaît à courir sur le sol, il vit dans les maquis épineux des régions sèches de la Californie et du Mexique, où on l’appelle aussi »coq chaparral ». Il fuit le froid et on ne le rencontre que dans les parties chaudes de ces régions semi-désertiques.

Le coucou coureur n’est pas spécialement adapté à la vie dans ces conditions extrêmes de températures et de sécheresses. Il se protège en cherchant abri sous des buissons denses et va même se cacher jusque dans les terriers. Il coucou coureur mérite bien son nom, car il peut atteindre 40km/h sur terrain plat. C’est une performance remarquable pour un oiseau.

(D’ailleurs, vous le connaissez tous, car c’est lui qui est représenté par « BIP-BIP » dans les dessins animés de ” Bip-bip et le Coyote”. En revanche, il vole peu et semble prendre son essor aérien comme à regret lorsqu’il ne peut faire autrement pour échapper à un danger immédiat.

On peut aussi mentionner qu’en pleine vitesse, cet oiseau meut ses pattes à une allure telle qu’on ne les distingue même plus : le coucou coureur paraît littéralement voler à raz du sol.

Le régime alimentaire de ce volatile se compose de coléoptères et autres insectes, ainsi que de lézards. On l’a même vu chasser des serpents, qu’il tue en les martelant de son puissant bec. On contraire de bon nombre de ses parents, ce coucou ne parasite pas les nids d’autres oiseaux, mais construit le sien propre, dans les fourrés bas. La femelle pond de 3 à 6 œufs, qu’elle couvera de 17 à 19 jours. Les jeunes quittent le nid vers l’âge d’un mois. La longueur adulte est de 50 à 60 centimètres.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Cuculiformes ; Famille : Cuculidés ; Espèce : Geococcix velox.

Grysbok de Sharpe

octobre 5th, 2006


Grysbok de Sharpe, originally uploaded by patriarch38.

Il se cache parfois dans les terriers.

Le grysbok de Sharpe, bien que proche parent du grysbok commun, a une aire de distribution géographique très distincte. Il vit en Afrique orientale ; son congénère se trouve, lui, étroitement cantonné dans l’extrême sud de la province du Cap. Leur ressemblance est grande, mais celui de Sharpe se distingue par la coloration blanchâtre de la poitrine et du ventre, ainsi que par la répartition atténuée de la moucheture blanche dans son pelage. Seul le mâle porte des cornes, très courtes et effilées comme des dagues. Le femelle, comme celle-ci, est sensiblement plus petite que le mâle.

Le grysbok de Sharpe vit en solitaire, ou par couple durant la période du rut. Cette minuscule antilope de 50cm au garrot et de 7 à 11kg, se rencontre surtout dans les collines granitiques, en plaine savane, où croit une végétation herbacée et buissonnante, avec une dominante de plantes épineuses. Cet animal trouve refuge et gîte sous des blocs de pierre ; mais il ne répugne pas à pénétrer dans les vastes terriers de l’oryctérope, si celui-ci les a désertés.

Durant les heures chaudes, il reste invisible ; il ne réapparaît qu’en fin de l’après midi, et se montre actif jusque tard dans la nuit. On peut également l’observer à l’aube, mais il se retire dès que le soleil devient chaud.

Le grysbok de Sharpe est un brouteur qui se nourrit aussi d’une grande variété de feuilles, de bourgeons et de fruits. En raison de mode de vie et de son insurmontable timidité (grand bien lui fasse), nous n’avons que très peu de renseignement à son sujet, si ce n’est qu’il s’habitue très mal à la captivité et sa reproduction n’est pas encore très bien connue.

Classe Mammifères ; Ordres : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Espèce : Raphicerus sharpei.

Tantale africain.

octobre 4th, 2006


Tantale africain., originally uploaded by patriarch38.

C’est une véritable cigogne et non un ibis.

Le tantale africain a de tout temps constitué une pomme de discorde et une source de confusion pour les naturalistes. En effet, son nom latin « Ibis ibis) laisse supposer qu’on a affaire à un ibis, tel que l’ibis sacré d’Egypte, par exemple. Or, il n’en ait rien, et le tantale est bel et bien une véritable cigogne. Deux autres espèces du même genre Ibis vivent dans le Sud-Est asiatique. Il existe en outre un tantale américain , « Mysteria americana.

C’est un grand oiseau à bec allongé de couleur jaune, mais dont l’extrémité est orangée. La tête est partiellement dénudée de plumes, ainsi que la gorge, la peau étant rouge carminé. Chez le tantale africain les deux sexes sont tout à fait semblables, et il n’est pas possible de reconnaître un mâle d’une femelle.

Le tantale africain est assez largement distribué à travers son continent. On ne le rencontre cependant guère dans les grands massifs forestiers. Il entreprend des déplacements à caractère migratoire, mais sans régularité ; en fait, ces déplacements n’obéissent pas à des rythmes saisonniers, et les spécialistes ne sont encore pas au clair sur la motivation des migrations locales de l’espèce.

On rencontre cet échassier dans les zones humides, et il aime les savanes inondées pendant la saison des pluies. On peut aussi le voir le long des côtes, au bord des grands cours d’eau et sur les berges des lacs. Il se nourrit de petits poissons, de grenouilles, et de têtards, mais il dévore aussi quantité d’insectes. C’est un oiseau sociable, qui vit en groupes. Il niche en colonies et construit ses vastes nids (aussi vastes que ceux de « nos » cigognes), sur les plus hautes branches des arbres. La taille d’un adulte est de 0,85 à 1 mètre.

Classe : Oiseaux ; Ciconiiformes ; Famille : Ciconiidés ; Espèce : Ibis ibis.

Tableau d’hippotrague bleu !

octobre 3rd, 2006

Tableau d’hippotrague bleu !, originally uploaded by patriarch38.

Il a été exterminé en 30 ans.

L’hippotrague bleu jouit du triste privilège d’avoir été le premier mammifère totalement exterminé par l’homme blanc en Afrique. La cause de sa rapide extinction, vers 1800, est due à sa distribution géographique extrêmement faible. La totalité de l’effectif habitait une petite région dans le sud-ouest de la colonie du Cap.

L’animal a été décrit en 1766 par le zoologue Pallas : 50 ans plus tard, cette belle antilope n’était déjà plus qu’un souvenir. Il n’existe de l’hippotrague bleu, qu’un unique spécimen, naturalisé, se trouvant au musée de Leyde ; cependant plusieurs crânes, et autres restes, sont pieusement conservés dans plusieurs musées.

L’hippotrague bleu devait son nom à la teinte gris bleuté de son pelage. Sous le ventre, le gris devenait plus clair, tirant sur le blanc. Cette teinte bleuâtre de robe n’existe, actuellement, que chez le Céphalophe bleu (ou céphalophe monticole), petite espèce d’antilope d’Afrique centrale.

On sait, par des récits d’époque, que l’hippotrague bleu vivait dans la savane, et qu’il s’y déplaçait par hardes de 5 à 6 têtes. Il broutait les graminées et mangeait également les feuilles de certains buissons. Il fréquentait aussi les terrains rocheux des collines. C’est dans la région de Swellendam que fut abattu le dernier représentant de l’espèce. On a, d’autre part, rapporté, que les mâles solitaires se montraient extrêmement craintifs et, de ce fait, difficiles à abattre au fusil. (Est-ce pour cela que les hommes se faisaient une gloriole de les abattre ???)

De ce fait, on ne sait malheureusement rien concernant la biologie et la reproduction de l’hippotrague bleue. Sans doute n’était elle pas très différentes de celles des autres hippotragues. Tout ce que l’on sait, est : qu’un adulte mesurait de 1,80 à 1,90 mètre, et que sa queue était de 30 à 35 centimètres.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Espèce : Hippotragus leucophaeus.

Le Vautour fauve

octobre 2nd, 2006


Le Vautour fauve, originally uploaded by patriarch38.

Il est capable de voler des heures entières sans un coup d’aile.

Voici l’un des champions incontestés du vol à voile. Le vautour fauve passe ses journées à rechercher sa pitance en volant inlassablement au dessus des savanes et des campagnes. Ses ailes, extrêmement longues et larges, lui permettent de pratiquer le vol à voile avec un succès inégalé dans le monde des oiseaux. Seul l’albatros peut rivaliser avec ses performances, mais en usant d’une technique différente. Le vautour fauve est l’un des plus grands rapaces de l’Ancien Monde.

Il est apparenté à l’aigle, mais s’en distingue à première vue par son aspect. Son crâne recouvert d’un duvet blanc est prolongé par un cou étroit et long, d’où émerge une collerette de plumes hérissées blanches et duveteuses. Le bec puissant de couleur corne est pâle, les yeux jaunes. L’ensemble de la poitrine et du ventre de couleur fauve contraste harmonieusement avec le dos et le croupion chamois-brun. Les rémiges et les plumes de la queue courte et carrée adoptent une coloration brun-foncé noir. Le dessous est recouvert de stries brunes.

Le vautour fauve fréquente les paysages ouverts avec falaises et dénivelés importants. Ceci correspond à ce que l’on appelle région de moyenne montagne. Il apprécie les climats chauds et ensoleillés, aussi peut on fréquemment l’observer sur les corniches, les rebords des failles et dans les cavernes des massifs méditerranéens.

Le vautour fauve est un nécrophage strict, il ne se nourrit que de cadavres. Son bec puissant est capable de déchirer les tissus les plus résistants, mais sa morphologie et ses grosses pattes de poule, inaptes à la préhension, le rendent incapable de s’attaquer à la moindre proie vivante. Son odorat est faible, mais sa vue est exceptionnelle si bien que, lorsqu’il aperçoit une charogne, (mouton, chèvre ou isard, il alerte l’ensemble de la colonie et c’est la curée. Il vit en colonie. Il reste perché pendant les premières heures de la journée et ne prend son essor que lorsque le soleil commence à réchauffer l’atmosphère. Il vole alors à la recherche des courants ascendants et s’y laisse porter en décrivant de larges cercles, tout comme le ferait un planeur.

Le nid est composé de quelques branches sur des falaises, des parois rocheuses, dans des cavités, mais toujours à l’abri d’éventuels prédateurs. L’accouplement s’effectue fin décembre et la femelle pond un œuf unique dans le courant du mois de janvier. L’incubation est d’autant difficile qu’elle se déroule en plein cœur de l’hiver, elle dure de 48 à 55 jours. L’éclosion se fait entre fin mars et début avril. L’élevage du poussin dure de 110 à 115 jours et ses chances de survie augmentent dans la proportion où la fonte des neiges fait apparaître plus ou moins de cadavres jusque là dissimulés. Sa taille adulte est de 95 à 105 cm ; son poids de 6,5 à 8,2kg ; l’envergure de 2,35 à 2,80 mètres ; il plane jusqu’à 3500 mètres d’altitude et peut voyager à une vitesse de 45 km/heure. Sa maturité sexuelle entre 4 et 8 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Falconiformes ; Famille/ Accipitridés ; Espèce : Gyps fulvus.

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