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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» février

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Girafe réticulée

février 18th, 2007


Girafe réticulée, originally uploaded by patriarch38.

Elle porte un pelage magnifique d’un roux foncé chaud.

L’histoire ancestrale de la girafe se perd dans la nuit des temps. Les restes fossiles de plusieurs espèces de girafes datent de quelques dizaines de millions d’année. Des crânes et une quantité de fragments osseux retrouvés ont permis aux spécialistes de se faire une idée assez précise de ce que devait être les ancêtres de notre girafe actuelle.

Fait curieux, ces girafes fossiles ne possédaient pas le long cou caractéristique de la forme actuelle, relativement récente. Toutes avaient, bien sûr, 7 vertèbres antre me crâne et le thorax, dont l’atlas et l’axis + 5 vertèbres cervicales, mais les os, chacun deux précisément, étaient beaucoup moins allongés que ce n’est le cas pour la girafe que nous connaissons.

La girafe réticulée est, sans aucun doute, la plus belle race existante. Mais on connaît au sein du groupe des girafes, la grande variation intraspécifique. La gamme des types de coloration est très large, sans même tenir compte de tous les stades intermédiaires. C’est d’ailleurs (par le jeu fantaisiste des lois génétiques) le propre de tous les mammifères tachetés ou zébrés, de pouvoir ainsi varier presque à l’infini.

Elle a une petite tête. Son immense cou et sa langue longue (25 à 30 cm), ses épaules et ses pattes de devant plus hautes, lui permettent de brouter à grande hauteur. En général, elle attire une branche à sa base avec sa bouche et sa langue, puis, par un mouvement de recul de la tête, elle arrache les feuilles avec ses dents. Les dessins de sa robe : roux foncé, sont séparés par des lignes claires en réseau, cependant il serait erroné d’attribuer à la coloration et au dessin une trop grande importance.

Elle se nourrit de bourgeons, pousses, feuilles et fruits des arbres, les eucalyptus et les acacias, dont elle modifie la forme à force de les brouter. Elle est sédentaire, diurne, mais s’alimente le matin et le soir aux heures les plus fraîches. Elle vit en groupes familiaux, formés de 2 à 12 femelles et leurs petits. Elle va l’amble et ne peut au maximum, n’atteindre que le 56km/heure. Elle dort debout, comme la plupart des ongulés, mais aussi par prudence ; le lion est son principal prédateur. En général, il attaque quand elle boit, les pattes antérieures écartées et le cou incliné. Elle boit tous les 2 à 4 jours, mais peut rester plusieurs mois sans boire, si les feuilles sont fraîches et tendres. Elle est cependant capable de tuer un lion d’un coup de sabot De plus, pour la girafe qui est peut- être le seul mammifère à ne pas savoir nager, les cours d’eau importants constituent pour elle, des barrières naturelles infranchissables.

Après une gestation de 420 à 450 jours, elle met bas d’un seul petit, en général à la saison sèche. Comme les chevaux, elle met bas debout, car le nouveau né peut peser dans les 65 kg et avoir une taille approximative de 2 mètres. Pendant plusieurs années, la mère le tient à l’écart des autres. Le sevrage se fait entre le 13ème et 15ème mois. Adulte, elle fait de 4,60 à 5 mètres 10, pour un poids de 550 à 1800kg. Sa longévité dans la nature est de 20 ans environ.

Classe : mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; famille : Giraffidés ; Genre & Espèce : Giraffa camelopardalis reticulata.

Départ pour une manifestation en Ville.

février 17th, 2007

Départ pour une manifestation dans la ville en 1955. Palabre avec le commissaire de police qui voulait nous faire contourner les rues principales. Il n’y a rien eu à faire, on les a emprunté !! Vieille photo, prise par un gars à la va-vite.

Les tribulations 2ème :…. Suite. Résumé de mes 4 premières années de compagnon et délégué.

3ème : nos vieux ! Tout d’abord, il faut revenir à la situation de l’époque et de ce qu’était la retraite : l’âge de la mise à la retraite et son calcul.

L’âge du départ à la retraite était à 65 ans. Son taux était de 40% du salaire de référence. Bien sûr, l’ouvrier pouvait la prendre à 60 ans, mais alors il ne touchait que 20% du salaire de référence, et selon qu’il la prenait à 61, 62, 63 ou 64 ans, il percevait 4% de plus à chaque année supplémentaire effectuée. Il faut aussi savoir que l’espérance de vie en 1950 était de 65 ans. J’en ai connu très peu qui en jouissaient réellement. Et ceux qui y parvenaient, n’en profitaient que quelques années. A l’époque très peu de femmes travaillaient, et la pension de réversion était donc très légère.

Alors, nos anciens essayaient de tenir le coup le plus longtemps possible. Lors des travaux pénibles, nous avions toujours un regard sur eux, discrètement car ils avaient leur fierté. Quand ils n’en pouvaient plus, atteint de silicose ou asbestose, mais jamais reconnus, ils étaient alors placés comme garde- vestiaire, ou bien à d’autres travaux légers. Mais ils ne gardaient pas le salaire de P1 ou P2, mais recevaient le salaire afférent à leur nouvelle fonction. Donc, perte de salaire et plus tard du taux de pension. Il fallait donc trouver une solution et je vous assure que je ne la voyais pas, mais pas du tout.

Entre temps, j’étais élu au CE (comité d’entreprise) et au CHS (Comité hygiène et sécurité), ce qui me faisait une cinquantaine d’heures de délégation. Je les utilisais toutes, en allant aider les délégués des autres services. J’allais parfois avec eux trouver leur chef de service, pour débattre de tel ou tel sujet, mais au bout d’un certain temps,(2 ans à peu près), ils reçurent l’ordre de ne plus me recevoir et de me renvoyer à la direction. De plus, lorsque je venais à l’usine en dehors de mes heures travaillées, il me fut interdit d’entrer par le poste 7 qui se trouvait à 1km de chez moi, mais de passer invariablement par le poste 1, là où se trouvait le bureau du DRH et un peu plus loin « le château ». Ce qui me faisait 13 à 15km à faire, sans compter le temps perdu pour me rendre là où je voulais aller.

Par la suite, je fus envoyé travailler à la cokerie, à l’autre extrémité de l’usine, ce qui m’éloignait de mes compagnons et des services où nous avions commencé à réorganiser le syndicat. Pour que ça ne fasse pas effet de brimade, ils me dirent que dorénavant, tous les compagnons iront à tour de rôle, et ils adjoignirent à la nouvelle équipe, le délégué CFTC. Tous les matins nous quittions le vestiaire vers 6 heures 05, et partions de la cokerie pour le retour vers 13 heures 30. Nous en avions (aller-retour) pour une bonne heure. Que ce soit au poste du matin ou de l’après midi. Nous ne faisions pas de nuit à la cokerie.

J’en ai donc profité, pour aider les délégués à la cokerie, à l’agglomération et aux hauts-fourneaux, dans leurs actions. Je devais téléphoner au pointeau de mon service pour qu’il me pointe en heure de délégation et l’avertir à mon retour au travail. Pour ce faire, je devais rentrer dans un bureau quelconque (le patron disait toujours : nôtre usine !), j’ai donc commencé à tâter le terrain pour créer une section employés, où nous n’étions pas encore représenté.

Pour me rendre à l’agglomération ou aux hauts-fourneaux, il me fallait sortir par le poste de la cokerie, traverser la route de Metz-Thionville et passer par le poste 1, bien sur, les gardes le marquaient sur leur cahier de poste. La direction commençait à avoir les boules, car l’influence du syndicat s’étendait. Alors, ils montèrent encore d’un cran, dès que j’arrivais au poste 1, les gardes avaient reçu l’ordre de me faire accompagner par l’un d’entre eux. C’était devenue une énorme source de plaisanterie dans toute l’usine, puisque nous avons tout de suite relater le fait dans le journal syndical. Les pauvres gardes en prenaient à chaque fois pour leur grade. « Alors, tu promènes ton chien ? Etc» De plus, souvent, je passais par la passerelle qui amenait le coke, de la cokerie aux hauts-fourneaux et je revenais en passant devant le bureau du DRH, tout en chantant à tue-tête, « Aventi populo, a la riscossa, bandiera rosa, bandiera rosa » Inévitablement il me voyait et quand j’arrivais au poste, les gardes me sautaient dessus « par où es tu passé ? On vient de se faire engueuler par B ».-« Je n’ai pas à vous signaler, quand je passe, c’est à vous de faire votre travail. Toi tu lisais le journal et lui était sûrement derrière, en train de boire un canon ! » Je suis sûr qu’à un moment ou l’autre, ils l’ont fait !!(Rires !!)

Ces brimades ne se sont pas exercées de suite, mais progressivement et les gardes, c’était à ma 3éme année de mandat. Ca n’a duré qu’un an, car l’année suivante, je fus élu secrétaire du CE.

Aujourd’hui, j’en ris, mais pas à l’époque, je montrais facilement les crocs !!
La suite……..la semaine prochaine.

Poisson -ange strié

février 16th, 2007


Poisson -ange strié, originally uploaded by patriarch38.

Ce poisson change de pyjama plusieurs fois dans sa vie.

Le poisson –ange strié est un représentant exceptionnel du merveilleux monde des poissons des récifs coralliens. Il vit dans l’océan Indien et parmi les atolls du Pacifique. Ce n’est que vers les années 70 que les spécialistes ont réussi a l’identifier correctement.

En effet, outre la difficulté de l’étude des poissons, il faut tenir compte du fait que les différentes espèces de poissons -anges (il en existe près de 80) portent une livrée changeante. Les jeunes alevins naissent bruns et sans aucune ornementation. Au fur et à mesure qu’ils grandissent, des lignes bleues apparaissent sur les flancs. Elles sont d’abord disposées longitudinalement, puis, lorsque le poisson atteint l’âge adulte, elles se fixent définitivement.

Le poisson – ange, occupe un volume d’eau relativement restreint, qui constitue son territoire. Il en chasse ses congénères et les autres poissons intrus. Sa nourriture consiste en particules de corail, en invertébrés divers et en larves de mollusques, flottant entre deux eaux.

Ce poisson, tout comme les autres espèces, est un des favoris des aquariophiles, qui l’élèvent dans leurs aquariums. On a beaucoup de peine à le faire se reproduire, car il se révèle extrêmement difficile de reconstituer artificiellement leur milieu marin.

Dans la nature, les poissons- anges effectuent une parade nuptiale assez compliquée, après quoi le couple s’affaire à nettoyer une parcelle de rocher de toutes les algues qui y adhèrent, afin que la femelle puisse y déposer sa ponte. Les œufs collent à la roche et le mâle les féconde en répandant sa laitance à proximité. L’incubation dure de 5 à 8 jours. En cours de croissance les jeunes change plusieurs fois de coloration. La taille d’un adulte va de 20 à 30 centimètres.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Chaetodontés ; genre & espèce : Pomacanthus striatus .

Foulque crêtée

février 15th, 2007


Foulque crêtée, originally uploaded by patriarch38.

Hôte familier de nos lacs en hiver.

La foulque est souvent appelée « poule d’eau », ce qui n’est pas exact, car la poule d’eau véritable est un autre oiseau, qui lui est cependant apparenté. Il en existe une dizaine d’espèce, distribuées dans différentes régions du monde. Toute se ressemblent et portent un plumage uniformément noir.

Celle-ci, la foulque crêtée ou caronculée, ressemble à la foulque macroule. La seule différence se trouve sur la tête où deux protubérances rouge foncé couronnent la plaque frontale blanc bleuté, mais la plupart du temps, ces protubérances sont indistinctes et sont réduites à l’état de tache sombre. La foulque crêtée est plus grande, et n’a pas de blanc au bout des secondaires, que l’on peut voir en vol chez la macroule. Elle a aussi un plumage plus uniforme. Les pattes et les doigts sont gris-bleu. Le bec est puissant et blanc bleuté. Les yeux rouge foncé. Les deux sexes sont semblables.

Elle vit dans les marais et les lacs d’eau douce entourés de végétation dans l’est et le sud de l’Afrique et à Madagascar. Quelques populations locales vivent au sud de l’Espagne et au Maroc.

Elle est assez timide et se cache très vite dans la végétation si elle est dérangée. Elles se rassemblent en troupes immenses sur les lacs et les grands étangs où elles hivernent. En revanche, pendant la période de nidification, elle est territoriale, et expulse tous les intrus qui s’approchent. Le nid est construit dans une roselière. C’est un amas de végétaux flottant, qui est réutilisé année après année par le même couple. La femelle y pond de 4 à 6 œufs, l’incubation dure de 21 à 24 jours assurée par le couple. Les jeunes sont nidifuges et quittent le nid 24 heures après la naissance. A l’éclosion, ils ont la tête colorée de rouge vif, qu’ils vont perdre au bout de 2 ou 3 semaines. Ils nagent près de leurs parents qui les nourrissent pendant un mois. Et peuvent voler à l’âge de 2 mois.

La foulque nage bien ; ses orteils sont bordés de membranes qui font offices de palmes. Elle se nourrit de végétaux aquatiques, qu’elle va arracher sur le fond en plongeant. Elle peut descendre jusqu’à 7 mètres de profondeur et rester immergée près de 30 secondes, performance remarquable pour un oiseau. Elle consomme aussi des semences, graines, et des invertébrés aquatiques. Elle vole vite, mais doit courir longtemps sur l’eau avant de prendre son envol. La longueur d’un adulte est de 37cm, son envergure de 70 à 77 cm et son poids de 370 à 995 grammes.

C’est une espèce en danger d’extinction. La chasse est responsable de ce fait sur les populations locales. La perte et la dégradation de leur habitat pour étendre les zones agricoles sont d’autres responsables de leur déclin. L’espèce est protégée sur les lieux de nourrissage et de reproduction.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Gruiformes ; Famille : Rallidés ; Genre et espèce : Fullica cristata.

Wallaby à gorge blanche.

février 14th, 2007


Wallaby à gorge blanche., originally uploaded by patriarch38.

Retrouvé après une nouvelle identification.

Le wallaby à gorge blanche se distingue par sa couleur brune et par une zone blanche s’étendant du cou aux parties inférieures. Une raie sombre s’étend à l’arrière du cou, et l’on remarque une bande blanche sur chaque joue, ainsi qu’à l’extrémité de la queue. C’est le plus petit membre du genre Macropus, classé, par d’aucuns Wallabia.

Cette espèce paraît avoir été, de toujours, peu commune sur le continent australien, où elle semble actuellement éteinte à l’état sauvage. Elle habitait, il y a un siècle, une petite région côtière, située à 40km au sud de Sydney, dans le district d’Ilawarra, en Nouvelle-Galles du Sud. Sa disparition semble liée à la destruction de son habitat, primitivement constitué de forêts humides.

C’est sur l’île de Kawan en Nouvelle-Zélande qu’une expédition redécouvrit le Wallaby à gorge blanche. Cette île de 8 sur 3 km se situe dans le golf d’Hauraki, à 48 km au nord de Auckland. Elle fut acquise, en 1862, par Sir Georges Grey qui y introduisit, en 1870 des plantes exotiques et divers animaux australiens, les wallabies en question étaient du nombre.

Leur prospérité fut telle, qu’on les considéra bientôt comme un véritable fléau. Classés comme beaucoup d’espèces introduites, parmi les animaux nuisibles, plusieurs milliers d’entre eux furent détruits au cours d’une campagne d’extermination, entre les années 1965 et 1968, afin de diminuer les dégâts aux jeunes plantations de pins.

Pourtant dès leur identification établie, le service forestier néo-zélandais intervint, les derniers survivants furent préservés et l’on favorisa leur implantation, en Australie. Leurs mœurs sont les mêmes que tous les Wallabies. La taille d’un adulte est de 90 à 110 centimètres,y compris la queue de 42 à 50cm et le poids peut aller jusqu’à 4 kilogrammes 6.

Classe : Mammifères ; Ordre : Marsupiaux ; Famille : Macropodidés ; Genre et Espèce : Macropus parma.

Platax pinnatus

février 13th, 2007


Platax pinnatus, originally uploaded by patriarch38.

Un poisson à transformation.

Appelé aussi poisson chauve-souris, le platax est, digne d’intérêt à plus d’un titre. Non point à cause de ses nombreux noms saugrenus, tels que : poisson soleil, poisson-assiette, poule de mer, et même hirondelle de mer, mais en raison des singulières transformations qu’il subit tout au long de sa croissance et de sa vie.

On pourrait à juste titre parler de métamorphoses. Le platax, dont on connaît plusieurs espèces, d’ailleurs fort imparfaitement définies, est un poisson marin vivant dans les eaux chaudes des régions tropicales. Il est caractérisé par son corps comprimé latéralement, très court mais haut. Les nageoires dorsale et anale sont traversées par de très longs rayons épineux, qui ne sont pas venimeux comme on le croit parfois.

Le jeune platax est beaucoup plus haut que long, en raison de l’allongement disproportionné de ses nageoires, qui lui donne une allure exagérément haute et ramassée. En prenant de l’âge, le platax change progressivement de forme, et les adultes paraissent moins anormaux que les jeunes sujets. Les petits grandissent très vite et atteignent l’âge adulte en 1 an. L’adulte mesure de 50 à 75 cm et son poids varie de 8 à 17Kg. Sa chair est comestible.

La variabilité de ce poisson est aussi incroyable, et peu d’espèces offrent une telle gamme de colorations et de formes différentes au cours de leur vie. Ces changements ne sont pas uniquement en relation avec l’âge, amis aussi avec le mode de vie et le milieu ambiant au sein duquel il évolue. Il évolue dans les lagons côtiers, les mangroves saumâtres étant les lieux privilégiés des juvéniles.

Généralement, les jeunes platax sont très colorés et portent des dessins contrastés. C’est aussi un poisson paresseux qui nage lentement et passe des heures immobile. Il tient parfois son corps incliné et se laisse flotter à la surface, couché sur le flanc. Son alimentation se compose de : plancton, algues, petits poissons, méduses, vers et autres petits invertébrés.

Distribution : Océan Pacifique ouest : des îles Ryukyu à l’Australie. Il a besoin d’un aquarium de 475 litres, ne pas le mettre avec d’autres poissons qui s’attaqueraient inévitablement à ses grandes nageoires.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Platacidés ; Espèce : Platax pinnatus.

Phalanger-Loir à grosse queue

février 12th, 2007


Phalanger-Loir à grosse queue, originally uploaded by patriarch38.

Il ressemble tout à fait à un loir gris.

L’ordre des marsupiaux n’aura décidemment jamais fini de nous étonner. L’isolement du continent australien a permis, en effet, à toute une faune de mammifères de s’épanouir et de se diversifier durant une très longue période, en permettant à des centaines d’espèces de coloniser toutes les niches écologiques.

On peut affirmer que la faune des mammifères d’Australie constitue l’équivalent de toutes les autres faunes de mammifères du monde ; Avec, cependant, une particularité unique, toutes les espèces appartiennent au même ordre. On trouve ainsi des marsupiaux carnivores, des taupes marsupiales, des marsupiaux planeurs, des aquatiques, etc.

Le phalanger-loir à grosse queue peut donc faire figure de loir australien, de même que son proche parent le phalanger pygmée. Il a un mode de vie analogue à nos loirs et autres gliridés, et, fait très particulier, il tombe en léthargie hivernale pendant plusieurs semaines, tout comme le font les vrais loirs.

Le phalanger-loir à grosse queue, appelé aussi phalanger-loir nain, habite la Tasmanie, quelques petites îles proches, ainsi que la région côtière adjacente de l’Australie. Le climat y est rude, les hivers froids.

Ainsi, par une admirable convergence, la nature a mis en parallèle un groupe de rongeurs et quelques marsupiaux. Le phalanger-loir est nocturne et arboricole. Il court et bondit avec aisance et se suspend par sa queue préhensible. Ce membre « supplémentaire » l’aide aussi à grimper. L’animal niche dans des arbres creux, mais occupe souvent des nids d’oiseaux, qu’il aménage à sa convenance avec des lanières d’écorce. Il se nourrit d’insectes et de végétaux.

La femelle peut avoir deux portées par an de 3 à6 petits. Adulte, la longueur de son corps est de 8 à 10cm ; la longueur de la queue de : 7 à 10 centimètres. Son poids est de 15 à 25 grammes.

Classe : Mammifères ; ordre : marsupiaux ; Famille : Phalangéridés ; Espèce : Cercaertus nanus.

Après les nouveaux pauvres,les nouveaux vieux pauvres.

février 12th, 2007

Flickr étant en « rade », je vous mets un sujet, en complément de celui de dimanche prochain.

Après les nouveaux pauvres, les nouveaux vieux pauvres.

L’insécurité sociale règne déjà chez les retraités du privé. L’offensive a commencé en 1980 quand, dans l’indifférence générale, le gouvernement décida de ne plus valider les annuités des chômeurs non indemnisés. En 1993, la réforme de la retraite de bas du régime général (Baladur) ne mobilise pas les salariés.

1er) Le passage progressif de 150 trimestres (37 ans et demi) à 160 (40 ans) pour obtenir une retraite à taux plein.
2ème) Le passage progressif de 10 aux 25 meilleures années d’ici 2008 pour l’établissement du salaire moyen de référence servant au calcul de la rente. Cette réforme se traduit inévitablement par une diminution de cette retraite, puisque les 15 « meilleures années ajoutées » sont moins bonnes que les 10 premières. En ajoutant que les indemnités de chômage ne sont pas intégrées dans les meilleures années de salaire pour le calcul de la pension. Et pourtant, les chômeurs indemnisés cotisent : les gestionnaires des Assedic (patronat et certains syndicats) viennent même de multiplier par 2,5 la cotisation de retraite des chômeurs.
3ème) L’indexation des retraites sur les prix : la revalorisation des salaires annuels servant pour le calcul de la retraite s’effectue désormais sur les prix et non plus sur les salaires moyens qui augmente plus vite.

Ces mesures ajoutées aux changements des régimes des retraites complémentaires AGIRC et ARRCO (accord signé entre les partenaires « sociaux » du 25 avril 1996) provoqueront une diminution du niveau des retraites de l’ordre de 20 à 30%. …..pour ceux qui pourront la prendre.
Ce que vise le MEDEF et son gouvernement, c’est une durée de cotisation pour tous et toutes de 42 voir 46 annuités. Malgré leur verbiage, le but n’est pas de faire travailler plus longtemps des gens âgés puisque le patronat les fiche bien souvent à la porte vers les 50 ans. Le but est de pousser les salariés hors de l’entreprise avec une retraite amputée par une durée de cotisation incomplète. Il est aussi de pousser les jeunes vers les caisses, grandes ouvertes, des « fonds de pensions » si chers à certains hommes politiques.

Nous pouvons donc dire que d’ors et déjà, la retraite à 60 ans n’existe plus pour les chômeurs et les précaires, le jeux des décotes diverses les condamne à attendre le Minimum Vieillesse (65 ans) avec un revenu tournant autour du SMIC et même pour le plus grand nombre en dessous de celui-ci.

Cet article est de : « Agir ensemble contre le chômage ».

Les tribulations……(suite)

février 10th, 2007

Les tribulations… suite.

2ème : la prime de condition de travail ! La première fois, où elle est apparue sur une de mes fiches de paye, je l’ai trouvé ridicule pour la pénibilité du travail et les risques encourus pour notre santé. J’ai discuté avec les anciens du service et me suis aperçu que les gars n’y avaient jamais bien fait attention. J’ai demandé à un vieux compagnon, s’il voulait bien me prêter ses anciennes fiches de paye. Ce qu’il fit le lendemain.

A leurs lectures, j’en suis tombé sur le « cul ». Le taux de cette prime, n’avait jamais été revalorisé, quand les salaires étaient majorés par une augmentation générale. Ce qui fait, qu’au cours des années, elle ne suivait pas l’évolution des salaires, elle était devenue totalement dérisoire. Pour que cette prime ait la même valeur, en francs constants, qu’elle avait au moment de sa création (du moins, depuis les fiches que j’avais), par rapport au salaire horaire, elle devait subir une revalorisation de 22%. La revendication fut posée dans ce sens : revalorisation de la prime de condition de travail de : 22% et la faire évoluer, par la suite, au même temps que les augmentations générales de salaire.

Nos revendications étant déposées, 15 jours avant la réunion mensuelle des délégués avec la direction, celle-ci venait obligatoirement avec des réponses. A l’étude, positives (parfois) ou négatives. Ce jour là, quand nous abordâmes cette revendication, le chef du service du personnel reconnue qu’elle était justifiée et que le taux que nous avancions était correct. Moi qui m’étais préparé à entrer dans l’arène, j’étais un peu surpris et content, mais je ne connaissais encore pas toutes les fourberies de ces messieurs. D’accord, ce sera fait dès la prochaine paye.

Je retourne dans mon service, fier comme un jeune coq qui vient de gagner son premier combat, par KO au premier round et annonce la bonne nouvelle à tous les compagnons au vestiaire. 15 jours après, j’étais du matin, justement au décrassage d’un four Pits, quand des gars, qui sortaient de nuit, viennent nous trouver sur le chantier. Ils avaient touché leur paye, et cette prime, bien qu’ayant le taux demandé, restée tout de même encore riquiqui. Dès 8 heures, je file au bureau d’établissement des fiches de payes, et le chef de bureau me montre un ordre de la direction disant : Compte tenu que les ouvriers, lors de ces travaux, ne travaillent qu’un tiers de leurs 8 heures (puisqu’ils font 3 relais de 10 minutes) la prime doit être calculée en conséquence.

J’étais dans une rage folle, et j’avais perdu à jamais, le peu de confiance que je pouvais avoir en ces hommes, soit disant de valeur. Je remonte dare-dare, sur le chantier, explique la situation aux gars, et de suite, nous descendons comme nous sommes, fringués avec les oripeaux militaires que nous revêtions lors de ces travaux, chaussés de nos gros sabots (je sais, vous allez me dire : normal, puisqu’en Lorraine), casqués et en cortège, nous descendons au bureau directorial. Nous avions toute l’usine à traverser. Et une trentaine de gars qui descendent à un bon pas, au son « d’une musique sabotière », ça se remarque, surtout quand nous avons emprunté la passerelle en fer, qui permet d’enjamber les rails SNCF, pour nous amener au « château ». (Un vrai roulement de tambour !)

Arriver au « château », demande de rendez vous avec le directeur : « Monsieur ne peut vous recevoir ! »-« Qu’à cela ne tienne, nous allons l’attendre assis sur les escaliers du château. Quand, « Monsieur » voudra nous recevoir vous nous le direz.» Vers 11 heures, voyant que nous allions continuer à occuper les lieux et enfumer le palais, la secrétaire vient nous dire : « Une délégation de 10 personnes, va être reçu dans 10 minutes, choisissez les » et à ce moment nous voyons le chef du personnel (On dit DRH maintenant, je crois) arrivait dare-dare, grimpé les escaliers à la Chaban, entre une haie de « déserteurs » un peu goguenard.

Que désirez vous ? nous demande le dirlo. Comme s’il ne le savait pas. Je prends donc la parole « Il y a une quinzaine de jours, nous nous étions mis d’accord sur la revalorisation de la prime de condition de travail. Le chef du service du personnel a donné l’ordre de ne tenir compte, que du temps « réellement » effectué au travail, auquel la prime est attribuée, c’est-à-dire, 1/3 des heures de travail. »-« Vous comprenez, me dit le DRH, vous ne faites que 10 minutes sur 30, puisque vous faites 3 relais. »

Là, je lui coupe la parole et ne le laisse plus en placer une ! « 1er : cette prime a été attribuée, il y a un bon nombre d’années, sur la base des 8 heures. Vos prédécesseurs étaient-ils des idiots ? Ils ont tenu compte du choc que le corps subi, à ces fortes chaleurs, du temps qu’il lui faut pour récupérer, et du fait que ce traitement est répétitif tout au long des 8 heures. 2ème nous ne faisons pas 3 relais sur la longueur des travaux, dès que la chaleur diminue, nous n’en faisons que deux et je n’ai jamais vu un pointeur présent pendant les travaux. 3ème : Pour une immobilisation la plus courte possible, vous nous faites attaquer le chantier, à des chaleurs excessives. Maintenant, vous remettez tout en question. D’accord ! Nous demandons, alors, un suivi médical durant ces travaux. Nous avons, plusieurs fois, dû remonter des compagnons en difficulté. Et puis en même temps, voir si, commencer le chantier, à la température que vous nous obligez de le faire, ne nous est pas néfaste. Nous voulons savoir exactement les difficultés que nous pouvons encourir dans le futur. (Maintenant quand je pense à l’amiante, si j’avais su !!!) Tenez, vous me faites rigoler, quand une partie de la voûte d’un four Martin tombe dans l’acier en fusion, qui va aller colmater la brèche, alors que le four n’est pas arrêté….vous! Nous n’allons plus l’accepter dans ces conditions. Vous avez ouvert le bal….valsons maintenant. »

« Nous arrêtons le travail, et ce tantôt nous allons demander à l’inspection du travail de mettre en chantier cette étude, nous nous y prêterons avec plaisir. Dans le fond, vous avez raison, il faut totalement supprimer la prime de condition de travail en même temps que…les dites conditions. Tant pis si la productivité en subit les conséquences, nous nous en porterons que mieux ».

Le directeur nous dit d’attendre quelques instants, il sort avec « celui qui va devenir mon meilleur copain, pendant 9 ans » ; Quand il revient, il nous dit « Bon : réglons cette affaire une bonne fois pour toute. Avez-vous des propositions ?»- J’avais gambergé tout le long du trajet et préparé des propositions les plus honnêtes possibles. Je ne voulais pas qu’ils nous prennent pour des mendiants, mais pour des gars fiers de leur travail et qui savaient ce qu’ils valaient. « Nous sommes d’accord à ce que cette prime ne nous soit pas verser pendant ces deux seuls moments : la durée du casse-croûte 20 minutes et les 10 minutes que nous prenons en fin de poste, pour que tous le monde puisse prendre une douche. Soit une demi-heure par jour » Il n’a pas tellement tergiverser et après quelques secondes…« Bon, d’accord comme cela ! » Je me retourne vers mon futur grand copain, et je lui dit « Vous mériteriez, que nous vous demandions un rappel sur les années passées. C’est ce que vous auriez fait à ma place. Vous venez de me donner une bonne leçon, merci, je ne suis pas près de l’oublier. » ……Mes premiers pas de rebelle !

C’est un peu long, mais je n’ai pu faire plus court…..Je ne sais pas faire !

Jabiru asiatique Photo de Frédéric Fève

février 9th, 2007

Jabiru ou cigogne à col noir.

Il existe trois espèces de jabirus, mais deux seulement, vivant dans l’Ancien Monde, font partie du même genre selon les récentes classifications (1978 tout de même). Il y avait auparavant 3 genres pour 3 espèces. Le jabiru asiatique a une très vaste distribution, mais nulle part il n’est fréquent ; dans le sud de l’Inde il est même rare.

C’est un oiseau sédentaire qui vit en solitaire ou par couples largement espacés ; cependant, après la période de nidification, de petits groupes se forment où jeunes et adultes sont mêlés. Comme les autres cigognes, le jabiru asiatique plane excellemment et profite des courants d’air chaud ascendants. Sa tactique de chasse est tantôt l’affût, tantôt la recherche active.

Son régime alimentaire se compose de poissons, amphibiens, reptiles, crustacées, insectes et autres animaux. Il semble que les adultes, comme ceux de notre cigogne blanche, soient muets, mais ils manifestent leur humeur en claquant du bec ; en revanche, les jeunes au nid lancent de petits cris.

Au cours des parades nuptiales, mâles et femelles se font face à quelques dizaines de centimètres, étalent leurs ailes, les agitent et les font se toucher par leurs extrémités ; puis ils avancent la tête et jouent des « castagnettes » avec leurs mandibules.

Le nid est un énorme plateau de branchage (il mesure 1 à 2 mètres de diamètre) dont le centre est garni de feuilles, herbes et chiffons. Il se trouve entre 20 et 25 mètres de haut dans un grand arbre, isolé au milieu des champs, plus ou moins loin (plutôt moins) de l’eau. Les deux conjoints participent à sa construction, à l’incubation des œufs blancs (de 3 à 4 et de 72×53) et à l’élevage des petits, qui sont alimentés par régurgitation. La longueur du corps d’un adulte fait : 1 mètre 30. La longueur du tarse que …..30 cm. Une envergure de 2 mètres 10 et un poids de 3 à 4 Kg.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ciconiiformes ; Famille : Ciconiidés ; Espèces : Xenothynchus asiaticus.

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