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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» juillet

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Calao à casque ondulé.

juillet 31st, 2007


Calao à casque ondulé., originally uploaded by patriarch38.

Ses bourrelets constituent un critère d’âge et non d’espèce.

Le calao à casque ondulé, comprenant 2 sous-espèces, fréquentent les grandes étendues de forêts jusqu’à une altitude de 1500 mètres, ainsi que les forêts de mangliers. Il se rencontre depuis le Bengale jusqu’en Indochine, Malaisie, Sumatra, Java et Bornéo.

L’ensemble du corps est noir. La tête est blanche sur les côtés, la face et le cou. Le bec ivoire, possède généralement une protubérance sous forme d’une succession de 4 à 9 bourrelets. La peau de son gosier est jaune vif et sa queue blanche. La femelle est entièrement noire et son gosier est bleu. Ces oiseaux se nourrissent de nombreux fruits, en particulier genre ficus, mais aussi de grenouilles, lézards, chauves- souris, gros insectes, crabes, et serpents.

Les nids, auxquels les couples sont fidèles de nombreuses années, sont placés sur les arbres à des hauteurs variant de 6 à 40 mètres. Au début de l’année, les partenaires vont examiner la cavité et 2 à 3 semaines plus tard, la femelle s’y installe. En quelques jours, elle en mure l’entrée comme le font beaucoup d’autres calaos ; elle sera nourrie par le mâle plusieurs fois par jour à l’aide de fruits.

Après l’éclosion de l’œuf, la femelle réclame de la nourriture carnée et refuse les fruits, qu’elle acceptera à nouveau à la fin de la période de nidification. Le petit est alimenté par l’intermédiaire de sa mère, qui le nourrit en régurgitant les aliments de son jabot.

Lorsque, au bout de 4 mois ½, la mère quitte son nid avec son petit, le plumage de celui-ci est alors identique à celui d’un mâle adulte. C(est à l’âge de 7 à 8 mois, que les jeunes femelles perdent leurs plumes blanches qui seront alors remplacées par des noires. La longueur d’un adulte est de 1 mètre environ. La longueur des ailes va de 35 à 53 centimètres et son poids de 1,4 à 3,7 kilogrammes. La longévité est de 20 ans, en captivité.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Coraciadiformes ; Famille : Bucérotidés ; Genre & Espèce : Rhyticeros undulatus

Mangoustes naines.

juillet 30th, 2007


Mangoustes naines., originally uploaded by patriarch38.

Un petit animal sociable et joueur.

Dans la famille des Viverridés : genettes, civettes et mangoustes, le genre Helogale occupe une place à part. Le nombre d’espèces ou de sous-espèces varie suivant les spécialistes. Il s’agit de mangoustes naines, qui doivent leur nom, tout naturellement, à leur taille réduite.

Cette mangouste est distribuée à travers l’est et le sud de l’Afrique. De mœurs sociables, ce petit animal (de 20 à 30cm, avec une queue de 18 à 25cm pour un poids de 600 à 700 grammes), se déplace en troupes d’une douzaine d’individus, chassant durant la journée et s’abritant la nuit dans des troncs creux, des terriers abandonnés, même dans les fentes de termitières. Elle paraît ne pas avoir de domaine propre, et se déplace au gré de sa fantaisie ou des disponibilités alimentaires. Son régime consiste en insectes, invertébrés divers, et petits vertébrés.

Le groupe est dirigé par un couple dominant, qui sont les principaux géniteurs. Les autres membres aident à élever la progéniture, bien souvent apparenté. Leurs soins sont indispensables à la survie des petits. Les autres peuvent aussi se reproduire, mais ce n’est que pour 25% des petits.

Elles vivent surtout en groupe pour augmenter leur chance de survie. Pendant que certaines s’alimentent, d’autres font le guet. Certaines sont désignés pour servir de nurses aux petits, dans le terrier, car les jeunes ne peuvent suivrent les adultes que vers l’âge de 6 à 8 semaines.

La femelle dominante met bas 2 à 3 portées par an, à la suite l’une de l’autre. Chaque portée sera de 2 à 6 petits, qui sont élevés et allaités par plusieurs individus. La gestation dure 2 mois ; et les jeunes sont sevrés vers la 8ème semaine. Ils restent dans le groupe, ce n’est que vers 1 an 1/2 à 2 ans que certains le quittent, pour se joindre à d’autres groupes. La majorité sexuelle serait déjà vers l’âge de 3 à 4 mois.

Leurs prédateurs sont les : rapaces, coyotes, chacals et parfois aussi, léopards et serpents.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivore ; Famille : Viverridés ; Genre & espèce : Helogale parvula.

Raffinerie de Feyzin

juillet 29th, 2007


Raffinerie de Feyzin, originally uploaded by patriarch38.

Les tribulations…..suite.

Ce premier chantier, pour cette firme, était exécuté en régie. Un chantier en régie, est un chantier où le client fournit les matériaux, en demandant à une entreprise de lui fournir la main d’œuvre et le matériel adéquat à la profession qu’elle exerce, (Le gros matériel de chantier, les compagnons ayant tous leur caisse à outils), et en lui payant les heures effectuées sur le chantier, à un taux fixé bien souvent en début d’année. Donc, le responsable de chantier, doit toutes les semaines, faire émarger la fiche de pointage par le client, avant de l’expédier au bureau.

Un chantier à forfait est en chantier qui a été soumissionné, puis remporté par une société pour X francs (à l’époque). Parfois, comme en verrerie ou en sidérurgie, le client fournit les matériaux, parfois ceux-ci sont compris dans le prix de la soumission. Là, les fiches de pointage sont à la totale discrétion du chef de chantier. (Plus intéressant pour nous, dans la mesure où nous gagnons des heures.). Pour cette entreprise, j’ai effectué exactement 4 chantiers.

Après le cracking, nous en avons fait un autre, aussi en Alsace, mais en deux postes. Il nous fut affecté par la boite, un jeune ingénieur frais émoulu de l’école des mines, en stage. Devant le responsable d’agence, il me dit : « je prend le poste de jour et vous prenez le poste de nuit. »-« D’accord ! »-« J’ai calculé, que pour respecter le délai de livraison, l’équipe de jour fera 20 assises et l’équipe de nuit, 18 car il est plus difficile de travailler la nuit. »-« Pas question, nous ferons les 20 tas, mais nous irons nous coucher, quand nous les aurons fait. » Je voyais X sourire à côté. « D’accord, mais pas de cavalerie, du travail bien fait. »-« Vous en faites pas. » Au lieu de rentrer à la piaule à 7 heures du mat. Nous rentrions vers 4 heures, 4 heures et ½. Le jeune ingénieur, logeait à Strasbourg, nous étions donc tranquilles.

Le chantier suivant fut Feyzin, encore une raffinerie et encore de nuit, avec un responsable de la société d’ingénierie du projet. Pas de problème, non plus. J’ai même profité de la proximité avec Grenoble, pour aller me présenter à mon nouveau patron. Quand je lui demandais, s’il pouvait me trouver un appartement, il s’est récusé, prétextant qu’il avait eu des problèmes avec des compagnons auxquels il avait fourni des logements. J’ai donc mis mes amis du PSU de Grenoble au « boulot ».

Mon 4ème et dernier chantier pour cette société fut à Carling (pétrochimie). L’ingénieur responsable à Feyzin, qui devait effectuer ce chantier, a demandé au bureau que ce soit notre équipe, qui soit affectée à ce chantier. Cela nous arrangeait, pas loin de chez nous, et nous nous accordions bien avec cet ingénieur. Dès le début, je lui ai demandé de nous faire un planning de travail par semaine, pour respecter le délai. Ce qu’il fit avec plaisir. Après la première semaine, nous ne le voyons presque plus sur le chantier. Une petite visite journalière d’une heure, puis il partait à la recherche d’une maison, puisqu’il devait venir s’établir dans la région. Tous les vendredis midi, nous rentrions chez nous, avec 50 heures pointées par semaine. Avant de quitter le chantier, puisque je devais préparer mon déménagement, j’ai assemblé toute la coupole en bas, il ne restait plus qu’à la monter. A x qui me demandait qui il devait mettre comme responsable, je lui désignais un de mes vieux compères, déjà avec moi en Nouvelle-Calédonie, plus âgé que moi et peut-être même meilleur compagnon que moi. Ce qui lui avait manqué jusque là, c’était le goût et l’art du commandement. Sur les chantiers, que nous avons exécutés en commun, il me remplaçait parfois, quand je devais m’absenter ou que j’avais envie de prendre les clous toute la journée. Quelques années plus tard, sa femme m’a appris, qu’il s’était tué sur la route. Il avait 6 enfants.
Quand j’ai touché ma dernière paye, monsieur X avait ajouté une prime conséquente, avec un certificat élogieux (alors qu’il ne doit pas y avoir d’appréciations sur ceux-ci.) et ces derniers mots furent : « si vous voulez revenir, pas de problème,juste un coup de fil. » Je n’ai jamais touché ailleurs de salaire + primes plus conséquent que pendant ces quelque mois. J’aurais pu rester dans cette boite, mais j’avais donné ma parole et je me devais de la respecter. Non pas envers mon nouveau patron, mais du compagnon qui s’était engagé pour moi.

La suite….plus tard.

Enfants

juillet 28th, 2007


Enfants, originally uploaded by patriarch38.

Cette photo est de 1971. Je pense que vous voyez tous le petit bonhomme de 2 ans qui trône dans son mitan. Et bien, aujourd’hui, il se fait ses 38 berges et culmine à plus d’1 mètre 90.

Ses deux sœurs le surplombent, ce qui n’est plus le cas, quoique la cadette qui se trouve ici à droite de la photo, (et oui, c’est elle la cadette) fait maintenant, son 1 mètre 80.

Je ne vous mets pas sa photo actuelle, j’ai peur qu’elle ne fasse sauter tous vos plombs. (Rires !) Vous n’avez qu’à l’imaginer !!

Nous la fêterons d’ici une semaine.

Bonne journée à vous tous !!

(C’est facile d’avoir un peu de repos, avec un tel post !)

Parc et son plan d’eau

juillet 27th, 2007


Parc et son plan d’eau, originally uploaded by patriarch38.

Je vous prends par la main pour continuer la visite de ce parc providentiel pour moi. Tous les matins, et même 3 fois par jour, pendant 14 ans, nous l’avons parcouru de long en large avec mon ami Ennot.

Nous y rencontrions, comme encore aujourd’hui, d’autres couples comme celui que nous formions. On pouvait juste se demander qui était le maître de l’homme ou du chien. Celui qui tenait la laisse ou celui qui la tirait ! Par tous les temps, qu’il fasse beau, qu’il pleuve dru ou qu’il neige, nous foulions ces pelouses. Nous humions tous les deux ; lui, les traces de ses congénères et moi, l’odeur des fleurs ou de l’herbe et même des arbres, comme les tilleuls.

Puis nous allions chercher « notre » journal et faire une station au troquet du coin. Un petit caoua, pour le maître et des gâteaux pour son pote, qui n’a jamais accepté un sucre, même pas de ma propre main. (C’est rare pour un chien !)

Si ce plan d’eau est à sec en hiver, dès les beaux jours l’eau y coule, venant par les conduites installées dans la butte avec parement en briques. L’eau y est renouvelée fréquemment, et la sole nettoyée à chaque fois. IL n’est pas rare d’y voir s’ébattre des chiens, malgré l’interdit qui les frappe. Ennot n’y a jamais fait trempette, tout juste tâté avec sa patte gauche la température. Je n’avais même pas besoin de lui interdire la plongée, non pas qu’il sache lire, mais tout simplement parce qu’il n’aimait pas l’eau. (Encore rare pour un chien !)

Ce lieu est très fréquenté par les familles qui n’ont pas la possibilité de partir en vacances, ou qui revenues, viennent y chercher la fraîcheur et le calme. Certaines familles y pique-niquent même. Ce plan est aussi étendu derrière ces buttes.

Bonne journée à tous. Dans des lieux aussi calme, sinon plus.

Périophthalme

juillet 26th, 2007


Périophtalme, originally uploaded by patriarch38.

Il a des yeux en forme de périscope.

Le périophtalme est sans doute l’un des poissons les plus singuliers. Il vit dans les mangroves et sur les rivages boueux voisins des estuaires marins. Sa bizarre tête anguleuse, prolongeant le corps effilé qui se termine en pointe, donne un air de têtard géant à ce poisson tropical.

C’est un poison incapable de vivre sous l’eau plus de 10 minutes (la nature lui a tapissé les branchies de tissus propre à la respiration aérienne.) On le voit donc se dorer la pilule sur les rochers ou les palétuviers. D’ailleurs, il a la singulière habitude, pour un poisson, de ne pas suivre la marée pendant le reflux, mais au contraire d’escalader racines et branches basses pour se prélasser hors de l’eau en attendant le retour de la marée suivante.

Pouvant respirer l’air atmosphérique, il rampe avec une dextérité insoupçonnée sur la vase molle. Pour avancer hors de l’eau, il s’aide de ses nageoires pectorales, allongées en forme de bras. De plus il peut adhérer à n’importe quoi car il a une grosse ventouse ventrale là où on serait en droit d’attendre d’ordinaires nageoires pelviennes. Comment fait il pour nager ? Il ne nage pas, il rampe et il saute ! Ils en existent plusieurs espèces, dont les meurs se ressemblent bien que les habitats différent.

Sa nourriture consiste en diatomées, en vers de vase et en toutes sortes d’animalcules, qu’il saisit dans ses mâchoires cornées. Les mâles ont un comportement territorial prononcé. Ils se cachent parfois dans un terrier qu’ils creusent eux- même, en disposant la boue rejetée en un cercle assez large. Ils ne tolèrent aucune intrusion dans ce petit domaine.

Les yeux du périophtalme lui assurent une double vision et se poisson voit aussi bien dans l’eau que dans l’air. Il détecte le moindre mouvement et se précipite aussitôt pour voir s’il ne s’agit pas d’une proie possible. La longueur adulte est de 12 à 15 centimètres.

Les spécialiste appellent « ça » un poisson. Pourtant il fait tout pour ne pas l’être !

Classe : Oséichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Gibiidés ; Genre & espèce : Periophthalmus sp.

Grand duc à crinière

juillet 25th, 2007


Grand duc à crinière, originally uploaded by patriarch38.

On le considère parfois comme une sous-espèce.

Il y a 12 espèces dans le genre Bubo, dont les représentants sont communément appelés Grands-Ducs. Les plus connus sont le grand- duc d’Europe et celui de Virginie, en Amérique du Nord.

La biologie des autres est souvent à peu près complètement ignorée, en raison des difficultés d’observation de ces oiseaux nocturnes.

En Afrique, 3 espèces fréquentent les forêts tropicales : Bubo poensis (le grand-duc à crinière, ci-dessus) ; Le bubo shelleyi et le bubo leucostictus. Le bubo poensis, est plus petit (39 à 45cm) que les autres qui atteignent 61 cm, son plumage est très foncé, et aussi fortement barré.

Une population isolée de grands-ducs à crinière vit en Tanzanie, dans les monts Usumbara. On l’appelle parfois grand-duc de Nduk, que certains ornithologues considèrent comme une espèce distincte alors que d’autres en font une sous-espèce baptisée « Bubo poensis vasseleri ». L’espèce a été signalée à Fernando- Po.

Le grand duc à crinière passe sa journée perchée dans les feuillages épais, mais, parfois, sa présence est trahie par le oiseaux diurnes qui le houspillent comme le font les mésanges, merles et pinsons envers la chouette hulotte en Europe.

Le régime de ce nocturne comprend des chauves- souris frugivores, des galagos (petits primates), des petits rongeurs terrestres et des oiseaux, ainsi que des amphibiens et des insectes. Il ne concurrence donc pas ses deux cousins, car le premier capture des proies assez volumineuses et l’autre se contente de gros insectes (coléoptères et orthoptères) ainsi que d’animaux un peu plus volumineux. Je n’ai rien trouvé sur son mode de reproduction.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Strigiformes ; Famille : Strigidés ; Genre & Espèce : Bubo poensis.

Eléphant de mer. (Photo. Terra-Nova)

juillet 24th, 2007

Une masse de chair impressionnante.

L’éléphant de mer est bien certainement le plus impressionnant de ces mammifères presque entièrement marins que sont les phoques et les otaries. En effet, leur adaptation à la vie aquatique a profondément modifié leur aspect et leur forme.

S’il se trouve parfaitement à l’aise dans l’élément liquide, où il est très habile et excellent plongeur, pouvant rester jusqu’à près de 30 minutes sous l’eau, et peut atteindre la profondeur de 183 mètres. Il a en revanche perdu sa mobilité sur terre, où il ne se déplace qu’avec une peine infinie. En dépit de leur lourdeur apparente, l’éléphant de mer est néanmoins capables d’avancer assez vite lorsqu’il en éprouve le besoin.

Il existe deux sous- espèces distinctes de l’éléphant de mer ; l’un habite les îles australes et l’autre se cantonne dans la région orientale de l’Océan Pacifique, au voisinage des côtes nord- américaines.

Il passe la plus grande partie de l’année au large, où il vit en troupes et se nourrit de poissons. Ses dents nombreuses mais très petites ne lui permettent pas de capturer de grosses proies. Qui penserait que seuls le rhinocéros blanc et l’éléphant le surpassent en poids. Le poids d’un mâle adulte va jusqu’à 3500 kg, alors que la femelle arrive péniblement à 900 kg. (D’accord, c’est déjà mignon !!) Pour une longueur du corps de 6 mètres. Le mâle est aussi plus grand que la femelle, ce qui est la règle chez les phoques. Le mâle adulte a une trompe d’une longueur de 30 cm. Sa durée de vie est de 18 ans.

A l’époque des amours, l’éléphant de mer gagne ses lieux de reproduction, qui sont de petites îles isolées. Il est polygame, ce qui l’oblige à livrer combat aux autres mâles, car son harem peut se composer de 12 à 40 femelles. (Quel appétit !). C’est impressionnant de voir ces mastodontes se dresser l’un en face de l’autre, en déployant leur « trompe » qui plaçait dans leur gueule sert de caisse de résonance. Les rugissements s’entendent à des kilomètres. Leurs grosses canines mordent jusqu’au sang les éventuels prétendant à leur trône.

La femelle met bas d’un seul petit, au bout d’une gestation de 7 mois. Comme tous les phoques, la reproduction est liée à la nidification différée, c’est-à-dire que les embryons n’évoluent que 2 à 3 mois plus tard. A la naissance, le petit fait de 30 à 36 kg, mais fera déjà 100 kg au bout d’un mois, grâce au lait maternel très riche. Il n’atteint sa taille adulte que vers 3 à 4 ans. Les femelles doivent protéger leur petit, car il risque à tout moment de mourir écrasé par les adultes qui se battent ou s’accouplent.

Les routes maritimes qu’ils empruntent sont parfois très longues, le record étant détenu par l’éléphant de mer septentrional qui rejoint le détroit de Béring au départ des côtes californiennes. Le trajet dure 50 jours, pendant lesquels, ces éléphants alternent, plongées et ventilation, se nourrissant et dormant à même les profondeurs, même s’il peut survivre à un jeûne de 100 jours. Ces ennemis naturels sont le requin blanc et l’épaulard.

Classe : Mammifères ; Ordre : Pinnipédes ; Famille : Phocidés ; Genre & Espèce : Mirounga leonina.

Les 3 Pucelles

juillet 23rd, 2007


Les 3 Pucelles, originally uploaded by patriarch38.

La légende des 3 Pucelles.

Jadis, 3 jeunes filles, poursuivies par des mécréants, invoquèrent Saint Nizier. Aussitôt, elles furent changées en 3 blocs énormes soudés et la terre s’ouvrit pour engloutir leurs persécuteurs.

La morale serait celle-ci :

Saint Nizier les a métamorphosées ainsi, pour les punir d’avoir provoquer ces mécréants, par leur coquetterie.

Alors Mesdames, voilà ce qui vous guette, si vous jouez les aguichantes !!!!
Quand à vous messieurs, soyez galants, pas ……..lubriques.

Bien des légendes, sont liées à certains rochers :
Les trois Commères ( Jura)
Les trois Damettes, près du château d’Oliferme. Près de l’abbaye de Saint-Claude.
Les trois Fados, près d’Entraunes (Alpes Maritimes)

Il y en a bien d’autres : comme la Nonne et le Moine, qui se donnaient rendez vous, en montagne. (Je ne me souviens plus où) Et qui décidant de respecter leurs vœux, se font le seul et unique baiser, et qui au moment de se séparer, se trouvèrent métamorphosés en rocs soudés par la bouche.

Je suis sûr que chaque région de France a de telles légendes.

Cracking

juillet 22nd, 2007


Cracking, originally uploaded by patriarch38.

Les tribulations……

Un peu près 1 mois après mon licenciement, un ancien compagnon de chantier habitant Thionville, responsable d’agence pour une entreprise de fumisterie de Grenoble, vient me voir et me propose de me faire embaucher par son « Boss » qui cherche des compagnons pour sa région, début juillet. J’ai tout de suite accepté, et j’ai écris à cette société. La réponse fut positive.

Je ne pouvais pas attendre cette date, aussi bien financièrement que moralement. Aussi dès que ma colonne me le permit, je pris contacte avec une boite de Paris, ayant une agence dans chaque région, dont une à Nancy. L’agence me contacte en me demandant de venir, si possible avec d’autres compagnons. Je pris donc langue avec 2 gars qui était en Nouvelle-Calédonie avec moi, et deux autres compagnons, tous de la boite qui venaient de me licencier, et les 4 ont accepté. Nous devions nous présenter à Nancy, le lundi matin dès 8 heures.

Le lundi matin, nous nous pointons, ensemble, à l’agence. Le chef d’agence nous fait nos feuilles d’embauche, je lui signale que je reste chez lui jusque fin juin, ayant donné ma parole pour une embauche ailleurs. « Pas de problème, me dit-il. Nous avons un cracking à faire en raffinerie. Ces dernières années, c’est ce compagnon, près de moi, qui en avait la responsabilité, mais je préfère vous y envoyez avec les compagnons qui sont avec vous, car le responsable des travaux à la raffinerie, lui mène la vie dure chaque fois qu’il y va. »

Je fus un peu surpris qu’il me confie un chantier sans rien savoir de moi. Malgré tout, je lui dis : « D’accord, mais si je prends le chantier et d’autres par la suite, se sera toujours avec cette équipe. Pour les chantiers à forfait, vous me donnez le nombre d’heures allouées, si nous gagnons du temps, il est pour nous. » J’ai cru qu’il allait refusé, mais après nous être peser du regard, l’un et l’autre : « Pour ce chantier, c’est d’accord, nous verrons après celui-ci pour les autres ! OK ? » J’ai souris et lui ai dit « Attention, promesse contre promesse ». Nous avons déjeuner à Nancy et pris la route pour l’Alsace.

En arrivant, nous cherchons une bonne pension. Le lendemain matin, nous sommes reçus par le responsable des travaux, où nous recevons nos cartes d’entrée, et il me dit : « Tous les matins, les responsables des sociétés travaillant sur le cracking doivent venir dans mon bureau à 9 heures. C’est impératif. »-« d’accord ! ». 1er journée, installation du chantier, nous attaquons donc réellement les travaux le lendemain matin. Je me rends donc au « rapport ». Il fait les présentations, puis chaque entreprise passe à la question. (Chaudronnerie, électricité, tuyauterie, etc…. et moi en dernier. Quand j’en suis sorti, il était plus de 11 heures.

Le lendemain, je me pointe à 11 heures. Bien sûr tout de suite, il monte sur ces ergots : « Avant-hier, je vous ai dit 9 heures, c’est 9 heures ! »-« Ecoutez, moi je ne suis pas venu ici palabrer mais travailler. Que ça vous plaise ou non, je suis toujours au milieu de mes gars avec mes clous, je travaille avec eux. Hier, j’ai perdu 2 heures à écouter toutes les autres entreprises avançaient leurs problèmes. Si vous êtes d’accord, nous allons le simplifiés. Vous me dites qui je dois contacter si j’ai besoin d’un soudeur ou d’un tuyauteur, et ça ira très bien comme ça. Tous les matins à 11 heures tapantes, je viendrai vous détailler l’avancée de nos travaux. » Il était rouge comme une pivoine, mais me dit : « Bon d’accord, mais attention pas de faux pas ! »
Le vendredi matin, quand X est venu, nous faire les acomptes, il me dit : « Que lui avez-vous fait à Y ? »-« Rien pourquoi ? »-« Rien ? Il m’a fait des éloges sur votre équipe. En 5 ans que nous venons ici, c’est la première fois. » Dans le fond, X n’était pas si mauvais que ça, il n’avait tout simplement jamais eu d’opposition. Par la suite, nous nous sommes toujours bien compris, même pris l’apéro dans sa « cambuse ».

De toute façon, je n’avais rien à perdre, puisque j’avais déjà une embauche pour juillet.

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