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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» juillet

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Poisson papillon à pincettes

juillet 11th, 2007


Poisson papillon à pincettes, originally uploaded by patriarch38.

Son nez ferait pâlir de jalousie Cyrano de Bergerac.

Appartenant à la famille des poissons- papillons, il en possède les caractéristiques morphologiques les plus typiques, corps élevé et comprimé latéralement, bouche petite et terminale avec dents en forme de scies, nageoire dorsale unique colorations très vives.

Il présente également l’ocelle noir, ou faux œil, fréquent dans la famille ; placé chez lui, à proximité du pédoncule caudal, à l’extrémité de la nageoire dorsale. Le véritable œil n’est pas caché par un bandeau foncé transversal, mais par une tache noire triangulaire qui couvre la partie supérieure de la tête et du museau, dont l’extravagante longueur suffit à caractériser l’espèce. Adulte, il mesure dans la nature 22 centimètres.

Il semble cependant, au dire d’éminents scientifiques, spécialistes du groupe, que cette espèce soit facilement confondue avec une espèce très voisine « Forcipiger longirostris », au bec encore plus long ; mais au nombre légèrement plus faible de rayons dorsaux.

Quoi qu’il en soit, c’est une espèce très recherchée comme poisson d’ornement d’eau de mer, par les aquariophiles : toute une série de noms communs évocateurs lui sont attribués : Poisson – papillon à long nez, à pincettes, à forceps, poisson de mer jaune à pincette, chelmon à long bec.

Malgré son apparence fragile, il s’adapte parfaitement à une captivité convenable. Grâce à ce museau très spécial, il peut, comme dans la nature, quérir sa nourriture ou capturer une proie, d’une taille surprenante avec une précision étonnante. Il mange facilement, mais sa croissance, en aquarium, semble extrêmement lente. Sa reproduction est mal connue.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Chaetodontidés ; Genre & Espèce : Forcipiger flavissimus.

Francolin à gorge jaune

juillet 10th, 2007


Francolin à gorge jaune, originally uploaded by patriarch38.

Une sorte de grosse perdrix au plumage élégant.

On connaît une quarantaine d’espèces de francolins, dont 5 sont asiatiques et les autres africains. L’une des plus répandues est le francolin à gorge jaune, représentée ici. C’est un proche parent des cailles et des perdrix et comme eux il appartient à la grande famille des phasianidés.

Il est intéressant de savoir que deux espèces vivent près de l’Europe, à savoir le francolin noir, dont l’aire de distribution couvre toute la Turquie et l’île de Chypre, e le francolin double éperon qui existe exclusivement au Maroc.

Le Francolin habite les plaines boisées ou la brousse, évitant les forêts denses et les régions arides. Il recherche une végétation suffisante pour pouvoir s’y cacher. C’est en effet un oiseau très timide et farouche, menant une vie discrète, extrêmement difficile à observer. Il se déplace en courant rapidement et sait admirablement se faufiler parmi les herbes. En revanche, il vole rarement et ne le fait que lorsqu’il y est contraint. Son essor est bruyant et l’oiseau ne prend jamais d’altitude, volant près du sol. Il est sociable et vit pas bandes de 5 à 10 individus.

Autrefois, le francolin constituait un gibier excellent, mais de nos jours le nombre de ces oiseaux a considérablement diminué et on en pratique de moins en moins la chasse.

Si l’on voit rarement un francolin, il est en revanche aisé de l’entendre, car il pousse fréquemment un cri aigu de ralliement. A l’époque de la reproduction, la femelle dépose dans le nid 5 à 8 œufs, qu’elle couvera pendant 19 à 22 jours. La longueur d’un oiseau adulte est de 40 à 45 centimètres pour un poids de 800 à 1 400 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Galliformes ; Famille : Phasianidés ; Genre & Espèce : Pternistis leucoscepus

Rat épineux du Caire

juillet 9th, 2007


Rat épineux du Caire, originally uploaded by patriarch38.

Il perd sa queue lorsqu’ on veut le saisir.

Le rat épineux constitue un exemple de mammifère chez lequel les poils de la fourrure se sont transformés en piquants acérés, dans un but supposé de protection. Protection toute relative, car les ennemis du rat épineux se recrutent tous parmi les carnivores d’assez grande taille, qui ne font aucun cas des menues épines de ce rat succulent. On pense aussi qu’ils pourraient réguler sa température corporelle. Sa caractéristique principale et intéressante pour ceux qui en adoptent, est qu’il ne dégage pratiquement pas d’odeur.

Il en existe 5 espèces, dont le rat épineux du Caire, ci-dessus, qu’on trouve sur le littoral oriental de la Méditerranée et sur quelques îles comme Chypre. On l’a découvert dans la région du Caire vers le 18ème siècle, d’où son nom.

Il a une queue dépourvue de poils et de la longueur de son corps (9,5 à 13 cm pour le corps et 9 à 12 cm pour la queue.) Le pelage du dessus de la tête et du dos est brun, roux, gris ou beige, alors que le ventre et le dessous de la tête sont toujours blancs. Les oreilles sont grises et ses grands yeux sont complètement noirs. Son museau est rose et pourvu de longues moustaches.

Le rat épineux est un habitant des régions sèches, qu’on chercherait vainement ailleurs que dans les terrains broussailleux au sol pierreux, ou dans les zones rocheuses. On le rencontre aussi près des habitations humaines construites en terrain sec et rocailleux. Certains rats épineux avancent même assez loin dans les zones désertiques où ils mènent une vie analogue à celle des gerbilles, dont ils deviennent les concurrents alimentaires.

Il est plutôt nocturne ; il fuit les rayons solaires, mais on peut le voir aller et venir à l’aube et au crépuscule. Il se nourrit de graines et de feuilles, ainsi que de bourgeons divers. Il lui arrive cependant de ronger un escargot ou un coléoptère.

Après 40 à 43 jours de gestation, la femelle met bas de 2 à 5 petits, qui naissent les yeux ouverts et qui sont matures vers la 7ème semaine. Le poids d’un adulte va de 40 à 85 grammes. Le rat épineux est sociable et vit en colonies, parfois assez nombreuses. Pour se reposer, il s’abrite dans son nid souterrain, ou plusieurs individus s’entassent littéralement les uns sur les autres, car l’animal a besoin d’un contact physique étroit avec ses congénères.

Il est aussi très sociable avec son compagnon humain, si, il a été « adopté ». Si c’est depuis son plus jeune, il est capable de le considérer comme un membre de sa famille, en allant même jusqu’à faire la toilette de ses doigts en émettant de petits sons affectueux.

Classe : Mammifères ; Ordre : Rongeurs ; Sous-ordre : Myomorphes ; Famille : Muridés ; Genre & espèce : Acomys cahirinus.

Poisson rasoir

juillet 8th, 2007


Poisson rasoir, originally uploaded by patriarch38.

Il ne craint pas les piquants des oursins.

Ce petit poisson très curieux est connu également sous le nom d’aeolisque, de son appellation scientifique :Aeoliscus. Il appartient à la famille des Centriscidés, dont les membres se caractérisent par leur fortement aplati latéralement, et leur singulière façon de se tenir « debout », soit verticalement la tête en haut, soit le contraire, la tête en bas selon l’espèce. Celui-ci nage la tête en bas, sauf en cas de fuite, ou il se redresse alors pratiquement à l’horizontale. Il se réfugie alors entre les épines des oursins diadèmes ou dans les coraux branchus.

C’est un poisson au corps plat recouvert de plaques osseuses et dentelées imbriquées les unes dans les autres, formant une carapace translucide. Son ventre présent une arête effilée, d’où le nom anglais « razorfish » (poisson- rasoir). Le corps est marron jaune, parcouru par une ligne noire qui va du bout du museau à l’épine dorsale. Sa taille est de 15cm.

Les poissons- rasoirs ne se tiennent pas uniquement la tête en bas lorsqu’ils se reposent, mais des observations récentes ont mis en évidence le fait que ces poissons passent leur vie entière dans cette position verticale des plus inattendue. Ils nagent, et même assez vite, sans se départir de leur posture. Ils se déplacent avec une égale aisance en avant aussi bien que verticalement, vers le haut ou vers le bas.

D’ordinaire les poissons- rasoirs restent près du fond. Il faut préciser qu’ils n’existent que dans les récifs coralliens de l’océan Indien et du Pacifique occidental. Fait curieux, ils vivent très souvent en association avec des oursins à longs piquants, parmi lesquels ils trouvent un abri sûr contre leurs ennemis. Les raies longitudinales qui ornent leur corps les rendent presque invisibles dans la jungle des piquants d’oursins. On ne sait pratiquement rien des mœurs et de la biologie de ces intéressants poissons dans leur milieu naturel. En aquarium, il y a bien eu des pontes, mais aucune « naissance ».

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Gastérostéiformes ; Famille : Centriscidé ; Genre & Espèce : Aeliscus strigatus.

Kagou

juillet 7th, 2007


Kagou, originally uploaded by patriarch38.

Ci-dessus : le Kagou, oiseau endémique et emblématique de Nouvelle-Calédonie.

Nous étions en été, et les journées étaient harassantes, le soleil « plombait » le chantier. Malgré tout, le chantier suivait son cours et nous étions dans les délais prévus. Les soirées se passaient, la plupart du temps, en bord de mer, où nous restions jusqu’à ce que la nuit rafraîchisse nos chambres. Ce qui faisait des nuits courtes pour des journées bien longues.

Nous venions aussi d’apprendre que le patron de la société était mort dans un accident de voiture (le coup du lapin) et que, ses enfants étant trop jeunes, son frère prenait la succession. De même qu’avait été nommé un nouveau chef d’agence pour la succursale française. Pour moi, rien ne changeait, du moins pour le moment.

Lorsque j’ai jugé que nous étions à une semaine de la fin des travaux, je suis allé quérir les « picaillons » de la prime. Cette fois ci, pas d’histoire la somme me fut remise avec même un petit supplément. Pour qu’il n’y ait pas de contestation, j’ai calculé la part de chacun, au prorata des heures effectuées sur le chantier. Certains, toujours les mêmes, avaient tiré un peu sur la « chanterelle », puisque le salaire tombait dans l’escarcelle, même en cas de maladie.

Avant que je distribue les enveloppes, l’ingénieur vient me dire : « Vous avez vu, il y a un peu plus que ce qui était convenu. »- « Oui, merci bien ! »-« La différence est pour vous et le contrôleur. »-« Pas question, chacun touchera ce qui lui es dû, au prorata des heures effectuées sur le chantier. »-« Vous faites comme vous voulez sur votre part, mais pour le contrôleur, c’est pas juste. »-« Trop tard, et puis, pas une seule fois, il n’a daigné poser la main sur un outil ou même nous apporter une aide quelconque. Tenez, voilà les enveloppes, je vais les ventiler de ce pas ! » Ce que je fis.

20 minutes plus tard, à mon retour au bureau de chantier, l’ingénieur du Nickel était toujours là. Alors que je sortais une bière du frigo, il me dit : « J’ai une proposition à vous faire, pourriez, vous avec votre équipe, prolonger votre contrat de 3 mois, pour aller renforcer l’équipe qui construit le four rotatif à Poro, de plus, le contrôleur étant allemand, puis que le four est une conception allemande, ça nous arrangerait bien ? »-« Il ne m’appartient pas de décider pour les gars, je vais leurs en parler, car il faut convenir d’une autre contrat. De tout façon, l’un deux va partir, car il ne voudra pas rester. »-« D’accord, voyez avec eux. »

Je prends 6 bières dans le frigo, en demandant à l’ingénieur de mettre dans la boite dessus le frigo le coût des 6 boites et je repars voir les gars. Je leurs transmets la demande tout en ajoutant : « Soyez juste dans vos demandes, je ne suis pas un marchand de panier, si nous n’obtenons pas tout ce que nous demandons, nous rentrons. Du moins ce sera mon cas. » Après quelques palabres, nous demandions : 2 jours de congés payés en plus, par mois effectué à partir de ce jour, à prendre à notre retour en France. Une augmentation du salaire mensuel de X francs par mois (pas de pourcentage j’ai toujours été contre) et une augmentation des frais de déplacement, la vie étant très cher à Nouméa, avec le franc pacifique à 5,5.

Retour auprès de l’ingénieur : les 2 jours de congés…d’accord. L’augmentation du salaire…d’accord. Pour celui des frais de déplacement….c’est non. « On ne peut pas créer un précédent m’a-t-il dit ».-« Alors, pour moi ce sera non. En ce qui concerne les compagnons, allez vous-même voir avec eux. » 15 minutes plus tard, il était de retour en me disant : « Ils ont tous refusé. Belle unanimité. Vous allez donc pouvoir en libérer 4, dès lundi prochain, nous allons retenir auprès de l’UTA les 4 places. Choisissez les deux qui resteront avec vous, jusqu’à la fin de la mise en service, disons 2 semaines si tout va bien. »-« D’accord ! »

Quand je suis sorti, il m’a suivi en me disant : « Je regrette que vous partiez, car votre équipe a été la seule à respecter ses délais. Je comprends que vous ne marchandiez pas, mais nous sortons d’une grève avec les gars d’Alsthom, et nous ne pouvons pas donner aux uns, ce que nous avons refusé aux autres. »

15 jours plus tard, le 6 février 1966, je débarquais à Paris, direction St Dizier, où je retrouvais Eliane et nos deux filles. La cadette, je l’avais quitté, nouvelle née, et je la retrouvais à presque 1 ans. J’avais loupé d’un jour, le 3ème anniversaire de notre fille aînée. Et j’étais tout feu, tout flamme !……. Je vous vois rire d’ici, mais croyez moi, j’avais emmagasiné en moi, une quantité extraordinaire de calorie. Eliane me disait : « Qu’est ce que tu as, tu es brûlant ! Arrêtes de sortir en bras de chemise, tu vas attraper la crève ! »

D’accord, je vous permets, de vous « gondoler !! » :razz: :razz:

Timalie à tête noire

juillet 6th, 2007


Timalie à tête noire, originally uploaded by patriarch38.

Elle affectionne les fourrés de bambous.

La timalie représentée ici est la timalie à tête noire. On considère de nos jours que les timalies forment une sous-famille, les Timaliinés, au sein de la famille des Muscicapidés. La variété de formes, de taille et de coloration, mais aussi de mode de vie est très grande chez ces oiseaux qui constituent le groupe le plus hétérogène parmi les Passériformes.

La timalie à tête noire, oiseau de taille moyenne (12 cm pour un poids de 10 à 17 grammes), a une distribution géographique assez étendue dans le sud-est de l’Asie, du versant méridional de l’Himalaya à la péninsule de la Malaisie et à l’Indochine. Plusieurs formes régionales ont été décrites, elle diffère par des détails de coloration, mais également par rapport aux niches écologiques.

La timalie à tête noire typique se rencontre entre 750 et 1800 mètres d’altitude ; c’est principalement au-dessus de 1000 mètres qu’on la voit nicher. Cette timalie qui n’est pas, à proprement parler, forestière, affectionne néanmoins particulièrement les fourrés de bambous et les forêts secondaires extrêmement enchevêtrées.

Ce passereau sociable est remarqué surtout en bandes de 5 à 20 individus. Il arrive fréquemment que la timalie à tête noire s’associe à une autre espèce pour constituer des groupes mixtes. Il est cependant difficile de l’observer, car elle se tient de préférence au cœur des fourrés.

C’est u oiseau extrêmement actif, sans cesse en mouvement. Le nid comporte un dôme ; il est confectionné en feuilles de bambou et se trouve à même le sol. La femelle y dépose de 3 à 5 œufs, on ne connaît pas exactement le temps d’incubation. La saison de reproduction s’étend d’avril à juillet. La Timalie à tête noire mange des insectes et se nourrit aussi du nectar de fleurs.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Timaliidés ; Genre & Espèce Stachyris nigriceps.

Rorqual de Rudolphi

juillet 5th, 2007


Rorqual de Rudolphi, originally uploaded by patriarch38.

Il est honteusement massacré et se raréfie dangereusement.

On connaît 5 espèces différentes de rorquals, qui vivent dans tous les océans. Le rorqual de Rudolphi, ci-dessus, est l’un des plus répandus, car il existe presque partout, sauf dans les parages de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, où il est extrêmement rare.

Comme toutes les autres grandes baleines, les rorquals se raréfient rapidement en raison de la chasse excessive qu’on leur fait. Ce prélèvement, largement supérieur à la faculté de reconstitution naturelle des populations, entraînera fatalement la disparition de ces géants.

Son museau est légèrement moins arqué et moins pointu que celui du rorqual commun, avec une seule crête longitudinale médiane. Sa dorsale est relativement grande et nettement falciforme (en forme de faux), située au début du tiers postérieur du corps. Sa coloration, du dos et des flancs, est de couleur : gris acier foncé ; lèvres et sillons ventraux : blancs grisâtre.

Ce rorqual vit par couples ou en solitaire. Il arrive cependant que plusieurs se rassemblent en des lieux où la nourriture abonde et on peut alors observer 30 à 50 de ces montres réunis. L’alimentation des rorquals consiste en krill et en plancton marin. La capacité de leur énorme bouche est invraisemblable. Il ne possède pas de dents, sauf au stade embryonnaire, mais à la naissance le bébé rorqual est aussi édenté qu’un vieillard de 150 ans !! Des fanons cornés servent à filtrer et à retenir les aliments, tandis que l’animal ferme sa large gueule pour en expulser l’eau.

Les rorquals effectuent de longues migrations saisonnières, qui les entraînent des eaux froides polaires, où ils se tiennent en été, vers les eaux tropicales où ils passent l’hiver. Ils s’accouplent en automne et leurs « épousailles » se font dans un tumulte exceptionnel : très discret d’ordinaires, ces animaux se livrent alors à des poursuites et à des jeux amoureux. Ils sautent même hors de l’eau, ce qu’ils ne font jamais durant le reste de l’année. Après une gestation de 10 à 12 mois, la femelle met bas d’un seul petit. Sa longueur de naissance est de 4 à 4,5 mètres. La durée d’allaitement est de 5 mois. Adulte sa longueur sera de 18 mètres, pour un poids pouvant aller jusqu’à 30 tonnes. Sa longévité, si les pêcheurs lui prêtent vie est de 50 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Cétacés ; Sous-ordre : Mysticèdes ; Familla : Balénoptéridés ; Genre & Espèce : Balaenoptera boréalis

Poisson papillon à selle

juillet 4th, 2007


Poisson papillon à selle, originally uploaded by patriarch38.

Porte une housse noire sur le dos.

Le poisson- papillon à selle doit son nom commun au fait qu’il présente sur le dos une grande tache noire dont la forme évoque une selle ou ne housse. C’est un poisson qui peut mesurer jusqu’à 30 cm. Le corps est haut et fortement comprimé. Chez les juvéniles, comme celui-ci, l’œil est traversé d’une barre noire. Le front bombé est surmonté de la nageoire dorsale qui se termine par un filament. La teinte est beige et le pourtour des nageoires impaires est souligné d’orange. Les pectorales et le centre de la caudale sont translucides. Le gros ocelle noir posé sur son dos comme une selle de cheval est ourlée d’une zone claire. Le museau est orange. Presque imperceptibles, des stries bleu- gris ornent ses flancs. La bande noire de l’œil des juvéniles, disparaît avec l’âge.

Limitées chez ce poisson, ces modifications de dessins et même de coloris de la robe, sont assez fréquentes et parfois beaucoup plus sensibles chez de nombreuses autres espèces. Un filament qui se développe avec l’âge (donc pas visible ici), constitué par les trois derniers rayons mous de la nageoire dorsale, prolonge celle-ci et rappelle celui du poisson- papillon à filament. Les deux espèces diffèrent cependant suffisamment par les coloris et les dessins pour qu’elles ne puissent être confondues.

Il fréquente les zones de forte croissance corallienne, souvent en couple, broutant incessamment le substrat pour récolter sa nourriture. Son alimentation est composée de polypes coralliens, de cristacés, d’algues et de polychètes (néréides, arénicoles,etc.). Le poisson- papillon à selle est l’exemple type vivant, par paires, sur un même territoire, leurs activités étant le plus souvent parfaitement et curieusement synchronisées. Leurs œufs donnent naissance à des larves pélagiques. Après deux mois passés en mer, les alevins grandissent à l’abri des lagunes ou dans des mares isolées à marée basse, avant de regagner le récif.

On les trouve dans l’Océan Indien, l’archipel Indo- Australien, et dans les lagons des îles de l’Océan Pacifique, jusqu’à la Grande Barrière Australienne.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Chaetodontidés ; Genre & Espèce : Chaetodon ephippium.

Canard pilet

juillet 3rd, 2007


Canard pillé, originally uploaded by patriarch38.

Il est caractérisé par une longue queue effilée.

Le canard pilet se distingue des autres espèces par sa queue très allongée. C’est un canard de surface, qui se plaît à barboter an eau profonde, où il se nourrit surtout de végétaux. C’est sans doute le canard le plus élégant de tous les canards européens. Le mâle seul est paré d’un beau plumage alors que la femelle n’a qu’une coloration terne.

C’est un canard svelte et élégant qui paraît plus long que le colvert, principalement à cause de son grand cou et de sa longue queue effilée noire et jaune crème. Le mâle possède une tête brun chocolat et plus foncée sur la partie arrière. Un cou blanc, prolongé par une bande blanche qui remonte en arrière des joues. Le dos est gris, l’extrémité des ailes : noire. Un miroir vert bronze orne la partie centrale de l’aile. Crâne arrondi, bec mince et sombre, ventre blanc. La femelle a une livrée marron terne avec des stries grises, beiges et brunes. (Vous avez ci-dessus, un couple.)

Très méfiant, cet oiseau se nourrit spécialement au crépuscule et durant la nuit. Farouche, il s’envole à la moindre alerte. On le voit rarement près des rivages des lacs et parmi les roseaux, car il préfère les nappes d’eau bien découvertes, où il peut voir au loin et détecter assez tôt l’approche d’un danger. Peu grégaire, il ne forme que de petits groupes de 50 à 60 individus.

C’est un migrateur qui hiverne en Europe centrale et méridionale et gagne le nord pour s’y reproduire. Il est très commun dans les toundras et tourbières, ainsi que dans les landes et marais bordant les lacs ou la mer. Il construit son nid à même le sol, parmi les plantes basses, mais sans précaution particulière pour le cacher.

La nidification intervient en mai et septembre. Après une parade nuptiale sensiblement la même que celle du colvert, la femelle dépose dans le nid 7 à 11 œufs qu’elle couvera pendant 22 à 24 jours. Les petits sont nidifuges et c’est la femelle seule qu se charge de l’éducation des canetons. L’envol a lieu au bout de 40 jours, mais les petits n’obtiennent leur émancipation totale que 50 jours après. Leur taille adulte sera de 50 à 75 cm, pour une envergure de 80 à 92cm et un poids de 600 grammes à 1250 grammes. (Sauf rencontre avec les plombs de chasseurs.

Son alimentation est essentiellement végétarienne : feuilles, rhizomes, graines et bourgeons des plantes palustres. Il va aussi glaner dans les champs des céréales. Il « boutre » fréquemment à terre et récolte ainsi de nombreuses herbes et graminées. Comme la plupart des canards, il complète son régime par des crustacés, des mollusques, et des insectes aquatiques.

Devant un intrus, une cane surprise avec ses petits, effectue toute une manœuvre de diversion, en barbotant maladroitement et violemment, comme si elle était blessée, afin de détourner l’attention de l’ennemi et de l’attirer loin de ses canetons.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ansériformes ; Famille : Anatidés ; Genre & Espèce : Anas acuta.

Daman du Cap

juillet 2nd, 2007


Daman du Cap, originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus proche cousin de l’éléphant.

Le daman est une énigme zoologique. En dépit de sa petite taille, c’est le plus proche parent de l’éléphant, auquel il ressemble par un certain nombre de caractères anatomiques.

Il existe plusieurs espèces de damans dont, certaines, comme le daman des arbres, passent leur existence à grimper sur les branches des arbres, dont ils mangent les feuilles. D’autres espèces, comme le daman de Syrie ou du Cap, ( ci-dessus) vivent parmi les rochers et se nourrissent de feuilles, d’herbes, d’insectes et de lézards. Il a la taille et la silhouette d’un lapin aux oreilles courtes et rondes. Il a 4 doigts aux pattes antérieurs et trois seulement aux membres postérieurs. Il mesure de 30 à 55 cm, sa hauteur à l’épaule est de 20 à 30cm, pour un poids de 14 à 20kg.

Par leur mode de vie et leur comportement, les damans ressemblent quelque peu aux marmottes. Ils vivent en colonies, parfois assez nombreuses, pouvant aller jusqu’à 50 individus et se cachent au fond des trous et crevasses à la moindre alerte, car ils sont extrêmement timides et craintifs.

Pendant que les membres d’une colonie vaquent à leurs occupations et broutent la maigre végétation, un des damans, généralement un mâle adulte, fait la sentinelle et veille à la sécurité de ses compagnons. Lorsqu’un danger apparaît, la sentinelle pousse un cri strident qui alerte immédiatement le groupe entier, provoquant un sauve-qui-peut général.

Il est diurne et affectionne particulièrement les bains de soleil matinaux. Pendant la forte chaleur, il s’allonge à l’abri d’un rocher. Lorsqu’il est en activité, ce petit animal pousse continuellement des cris variés entrecoupés de sortes d’aboiements et de jappements. Il ne creuse pas de terrier, car ses pattes sont dépourvues de griffes, et la femelle met au monde ses petits au fond d’une crevasse ou sous un rocher. Elle met en monde 2 ou 3 petits, après une gestation de 180 à 225 jours. Les petits naissent les yeux grand- ouverts. Ils auront leur maturité sexuelle vers 2 ans et leur longévité est de 7 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Hyracoides ; Famille : Procaviidés ; Genre & Espèce : Procavia capensis.

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