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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» septembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Aigrette neigeuse. Photo de Bob Bennetts

septembre 30th, 2007

Sa technique de pêche est remarquable.

L’aigrette neigeuse est une aigrette de taille moyenne, dotée d’une silhouette délicate. Le mâle est un peu plus grand que la femelle. Son plumage est entièrement blanc. Le bec : long noir et mince avec la base jaune vif, allant d’un œil à l’autre sur la partie supérieure. Les pattes : longues, fines et noirs, les doigts jaunes vif. Les yeux sont jaunes.

Proche parent de l’aigrette garzette de l’Ancien Monde, cette espèce à, comme elle, des plumes ornementales particulièrement développées à la saison de la reproduction. C’est au cours de la parade nuptial que le mâle les met en valeur ; le corps incliné en avant ou en arrière, il dresse sa huppe, étale le plumage de sa poitrine, hérisse ses aigrettes dorsales et, simultanément, ouvre légèrement les ailes : on dirait alors un vrai flot de dentelles ! Entre eux, les mâles sont assez querelleurs et règlent les différents à grands coups de bec.

Nichant en colonies allant de quelques dizaines à plusieurs centaines d’individus, l’aigrette garzette américaine construit un nid avec des branchettes, des morceaux secs de roseaux et en garnit l’intérieur avec des racines ou les morceaux les plus fins, des matériaux utilisés pour les parois. Il peut être installé sur le sol, aussi bien qu’à une hauteur de 8 à 10 mètres dans un arbre. La reproduction commence fin avril -début mars. La femelle dépose dans le nid, de 3 à 6 œufs d’un bleu- vert pâle. L’incubation dure environ 24 jours, assuré par les deux parents. Le couple les nourrit en apportant la nourriture au nid, pendant 10 jours. Les 5 premiers jours, par régurgitation au fond du nid, mais il arrive que pour un plus faible, le parent met son bec directement dans celui du jeune et régurgite. Souvent le plus jeune est nourrit avant les autres. S’il fait mauvais temps, les petits sont couvés aussi longtemps qu’il le faudra. Tous les jours, les parents nettoient le nid.

Cet oiseau mange des petits poissons, des insectes aquatiques et d’autres invertébrés. Il a une technique de pêche remarquable, que l’on a observé chez d’autres membres de la famille des Ardéidés : elle consiste à étendre les ailes juste avant la capture des proies. Ainsi quand l’aigrette marche dans un plan d’eau vivement éclairé par le soleil, elle projette brusquement une ombre sur la surface et cela lui permet, sans doute, de mieux repérer ses proies. Une autre explication, serait que le changement rapide de luminosité attirerait les poissons sous ce parasol déployé par l’oiseau. Adulte, elle fait 55cm de long, avec une envergure de 90cm, pour un poids allant de 300 à 450grammes.

C’est en partie à cause des massacres dont elle fut victime, que sa protection a été légalisée.

Classe : Oiseaux : Ordre : Ciconiiformes ; famille : Ardéidés ; Genre & Espèce : Egretta thula.

Four à chariots

septembre 29th, 2007


Four à chariots, originally uploaded by patriarch38.

Four à brûleurs- gaz, avec 2 chariots.

Ci-dessus, un four pour cuisson de poteries en céramiques servant à l’isolation des réseaux haute et très haute tension, ainsi que pour la SNCF, et les antennes radio. Ils fabriquaient aussi des pots et jardinières, pour cimetières. En 1974, nous avons fait deux fours identiques à l’usine CERALEP de Saint- Vallier (26). Usine où j’avais présenté mon boss, l’année précédente.

Ce four est un four sous licence américaine, et vendu par une société de Essen. Nous avions donc un superviseur allemand. Les matériaux venaient des USA et la côte de briques était une côte US : 250X125×70, tout à fait différente des nôtres 220×110x60 ou 230×115x65. Sur chaque côté latéral se trouvent 5 brûleurs. Deux l’un au dessus de l’autre, aux pieds droits d’entrée et deux près des angles des murs et un dans le mitan. La voûte est une voûte suspendue, grâce aux poutres IPM qui vont recevoir les supports des briques de voûtes. (Un peu comme des hourdis). Au milieu de la sole, se trouvent les deux ouvertures du conduit de cheminée, qui vont communiquer avec ceux des chariots.

Voilà un bon chantier, pas trop fatigant et à 100km de chez moi, ce qui me permettait de rentrer chaque vendredi soir. Je faisais aussi l’interprète et j’ai dû trouver une location pour le superviseur et sa famille. A Ponsas, petit village entre St Vallier et Tain l’Ermitage. J’y suis allé, plusieurs fois, faire des fours à la poterie, et j’y étais connu comme le loup blanc. Le boulanger du village, lui a loué l’appartement à côté de son fournil. Par la suite, il m’a dit qu’ils y avaient passés 3 mois très agréables. J’ai su que les gars du village, lui ont infligé une multitude de « Fanny », sur la place du village. Ce fut 3 mois de travail tranquille.

Pour le moment, tous se passe le mieux du monde. S’il me manque quoique ce soit à la paye, je le réclame à la secrétaire qui fait illico la correction. Je vois très peu le patron, et c’est aussi bien ainsi. Comme les vacances scolaires arrivaient et que les filles partaient en colo, j’ai demandé 15 jours de congés pour juillet. Je voulais aller avec Eliane et notre dernier (4 ans) voir la famille à St Dizier. « Pas question, vous savez que ce sont des mois chargés pour nous. »-« Ca fait maintenant plus de 10 ans que je n’ai pas pu en prendre en été, je voudrais bien pouvoir en avoir cette année. »-« Bon, écoutez, vous pouvez prendre une semaine. Nous allons profiter de cette occasion, prévenez votre copain de Thionville que je peux le voir le dimanche soir qui terminera votre semaine de congé, à Langres vers 19 heures, au buffet de la gare. Vous venez avec lui, je vous ramène chez vous. Et le lundi matin, je viens vous chercher pour vous emmener sur un chantier près de Pont d’Ain. Ca vous va. ? » -« Bien sûr, faute de grives on mange des merles ! »

Le dimanche dans l’après midi, le gars de Thionville se pointe chez la tante à Eliane. Et vers 18 heures, nous partons. A Langres, le mammouth était là. (C’est ainsi que je l’appelais, et il le savait puisqu’il me l’a dit un jour.). Après les présentations et l’apéro, nous sommes passé à table, puis le repas fini, quand nous sommes passés au café et digestif, j’ai pris mes cliques et mes claques et suis allé jouer au flipper. Leur palabre a bien duré une bonne heure, nous nous sommes séparés et moi, j’ai repris la route dans la BMW qui n’amusait pas le macadam.

J’ai attendu qu’il aborde le sujet. « Ecoutez, il est bien gentil, votre copain, mais compte tenu de ce qu’il me demandait : salaire, une voiture de fonction et frais de représentation (frais de déplacement), j’aurai bien voulu savoir qu’elle était le chiffre d’affaire qu’il pouvait m’apporter. Il a été incapable de me le dire. Donc moi, je ne peux accepter ces conditions sans savoir où je vais. »-« Je ne crois pas que c’est lui qui fait les devis, ils sont fait au siège social. Il ne doit même pas les voir. » Il me regarde en coin, et me dit : « Je suis sûr que vous, vous l’auriez su ! » Après quelques instant de silence et beaucoup de kilomètres parcourus (il n’amusait pas la galerie), je lui dis : « Proposez lui un deal. Un pourcentage sur les affaires qu’il vous apporte. En tenant compte aussi de ses frais. » Encore un regard en coin, et après un moment de réflexion et plusieurs kilomètres « avalés » : « Pourquoi pas ! C’est à voir. ». Je crois que par la suite, cela se fit, puisque nous sommes allés travailler plusieurs fois à Metz-Borny, chez Peugeot-Citroën. J’ai revu à chaque fois, lors de ces chantiers, le gars de Thionville, mais je ne lui ai jamais posé la question. C’était son affaire !

Le boss m’a déposé chez moi vers minuit et à 6 heures, il est venu me prendre pour m’amener à Pont-d’Ain. (Petit chantier tout seul, dans une scierie et fabrique de bois de placage.) Bonne pension au bord de l’Ain, et la table…… délicieuse.

La suite…… dimanche prochain.

Coyote

septembre 28th, 2007


Coyote, originally uploaded by patriarch38.

C’est l’équivalent américain du chacal d’Afrique.

Le coyote mesure moins de 60cm et sa couleur varie du gris à la couleur cannelle, parfois avec une teinte rosée. Les oreilles et le museau sont assez grands par rapport à sa tête. Il pèse entre 10 et 25 kg, pour une longueur de corps de 1 mètre 20. On peut l’identifier par sa queue épaisse et étroite, qu’il tient souvent à ras le sol. Il se distingue du loup gris, par son aspect svelte, le loup pouvant atteindre jusqu’à 60kg. Il a toujours l’air mal nourri, même s’il est en bonne santé.

C’est un animal des plaines, qui ne pénètre guère au cœur des grandes forêts, il aime les espaces découverts. Plus petits que le loup, ses proies le sont aussi. Il se nourrit de chiens de prairie, de lièvres et de différentes espèces d’oiseaux gallinacés. Il ne dédaigne pas les rongeurs, et fait l’éboueur des restes d’un grand mammifère, laissés par un puma ou un ours. A l’occasion, il est aussi capable de manger des fruits et autres végétaux.

Contrairement au loup qui vit en meute et chasse en association, le coyote préfère vivre par couple ou en famille. On rencontre parfois des mâles âgés solitaires. Grâce à son extraordinaire faculté d’adaptation à son milieu naturel, il survit là où disparaissent les autres animaux. Il sait tirer profit des activités humaines et n’hésite pas à venir rôder autour des fermes et des villages en quête de quelque proie facile : volaille ou chat domestique. Les scientifiques ont découvert, que le coyote des villes (ils sont estimés à 2 000 dans l’agglomération de Chicago) vivent plus longtemps que le coyote de la campagne, et qu’il aide les humains en tuant les animaux dit nuisibles. Il y an même qui ont été capturé en Mars 2006 dans le Central Park de Manhattan.

La vie familiale du coyote est intéressante à étudier. Le couple reste uni toute la vie et on dit qu’ils sont des parents modèles. Le gîte est aménagé au fond d’un terrier de marmotte ou de renard. Le coyote en élargit l’accès et agrandit la chambre, où la femelle va mettre bas. Les petits de 4 à 6 voient le jour fin avril, début mai. Les deux parents et même les petits de l’année précédente et qui sont encore au logis, nourrissent les petits. A 3 semaines, ils sortent du terrier sous la surveillance de leurs parents. Entre la 8ème et 12ème semaines, ils apprennent à chasser. Les jeunes s’en vont en quête de nouveaux territoires vers l’automne. A une distance de 15km environ. Ils atteignent leur maturité sexuelle vers 1 an. Ils ont une espérance de vie de 6 ans. Les aboiements et hurlements du coyote font partie de la vie sauvage des plaines nord-américaines.

S’il est chasseur, il connaît lui-même plusieurs ennemis tels que : le loup, le puma, l’ours et les plus grands rapaces diurnes. Bien qu’il soit chassé avec acharnement, il profite du déboisement pour s’annexer de nouveaux territoires. Il est en expansion vers le Nord du Québec.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Canidés ; Genre & Espèce : Canis latrans.

Perche soleil

septembre 27th, 2007


Perche soleil, originally uploaded by patriarch38.

Un vorace habitant des eaux douces.

Ce poisson est l’un des douze membres de la famille des Centrarchidés, qui réunit toutes les perches américaines, connues plus généralement sous le nom de perches -soleil. Les énormes voraces « black-bass », qui ont malheureusement été introduit un peu partout au grand dam des espèces indigènes, font partie de ce groupe.

La perche- soleil aime les eaux claires des lacs et cours d’eau de plaine, aux fonds sablonneux. Elle recherche particulièrement les anses tranquilles et riches en végétation aquatique. Elle colonise également des cours d’eau et de plus grands lacs si les eaux y sont calmes et la faune aquatique suffisante. On la trouve par exemple dans les bras morts des rivières et dans les lacs qui se réchauffent vite. De manière générale, la perche- soleil évolue près des fonds.

Toutes les perches- soleil sont sensibles aux modifications et altérations de leur milieu et réagissent défavorablement aux écarts rapides de température. Elle est largement conditionnée dans son activité par l’insolation. Elle cesse brusquement toute activité au moindre soleil qui obscurcie son biotope.

Lors de la reproduction entre mai et juillet, la robe du mâle assez pâle d’ordinaire, prend une belle coloration. La tête se couvre de rayures bleues ou verdâtres et la tache sur l’opercule branchial devient lumineuse. Sur le dos vert doré apparaissent des marbrures rouge- brun, la couleur du ventre varie entre orange et rouge- brun et bleues qui parcourent les flancs jaune verdâtre, la nageoire dorsale est elle aussi parsemée de taches spontanées.

Les femelles ne pondent que si le soleil brille. Lorsque la température de l’eau atteint 16° C, les mâles partent à la recherche d’un endroit approprié près de berges et y aménage un nid rudimentaire, qu’il surveille comme la prunelle de ses yeux. Après la ponte, jusqu’à 5 000 œufs, les deux géniteurs font la garde, n’hésitant pas à s’attaquer à des poissons plus gros qu’eux. Adulte, la perche- soleil peut atteindre 30 cm maximum et peser rarement plus d’un kilo. Cette croqueuse de frai et d’alevins met en danger les autres populations autochtones. En cas de surnombre et d’absence d’ennemis dans le milieu, elle est atteinte de nanisme.

Elle a été introduite en Europe vers 1880, elle s’est étendue excepté en Espagne. En Italie, seul le nord du pays semble lui convenir. Elle est carnivore et dévore goulûment les insectes, vers et petits crustacés qu’elle rencontre sur son chemin. Mais les grandes espèces se nourrissent de poissons et deviennent même de fort dangereux prédateurs. Son éradication serait même recommandée.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Centrarchidés ; Genre & Espèce : Lapomis Gibbosus.

Sarko+ journalistes

septembre 26th, 2007


Sarko+ journalistes, originally uploaded by patriarch38.

Pour ne pas voir que ………..cet arrêt sur image !! Commediante……souvenez vous !!.

Il n’est pas dans mes habitudes de faire de la « réclame » pour les médias, même si de temps en temps, je vous mets un petit entrefilet de mon « canard déchaîné ». Devant ces médias aux ordres et obséquieux, comme il n’est pas permis ; à croire que la contestation n’est plus permise, sous peine de se faire virer, je vous signale ce fait très intéressant : « ARRET SUR IMAGE » va reprendre sur le net.

Je suis un de ceux qui ont versé une « obole », (que j’économise sur la presse soumise, je ne prends plus, en l’occurrence : le Dauphiné Libéré), pour permettre à « Arrêt sur Images » de me tenir au courant de tous les trucages, omissions et mensonges, voulus ou consentis de nos médias.

Viré des médias avant même l’arrivée au pouvoir de Mr Sarkozy, ils ont le culot et le courage d’investir le net et veulent prouver par ce moyen, qu’il est impossible de museler tous les médias. Je suis convaincu que, comme l’a été le « canard » en son temps, (poursuivi et même, plus ou moins étranglé financièrement, par les saisies et les procès, là aussi, les lecteurs ont aidé), les soucis ne vont pas leurs être épargnés.

J’espère que de temps en temps, vous allez pouvoir prendre quelques minutes, pour rendre hommage à ces courageux journalistes et aller les lire.

Ca faisait un bon moment que la rage me grignotait le foie….

J’ai lu qu’ils veulent instaurer la taxe sociale en la baptisant, je crois : « taxe d’aide à la consommation » et en diminuant les prélèvements sociaux sur les salaires !

Je voudrais aussi que l’on m’explique comment peut on remplir le tonneau des Danaïdes, en continuant à y faire des trous !!

Voici l’adresse provisoire d’Arrêt sur Images

http://arretsurimages.net

Huppe fasciée (photo de Gillon Jacques.)

septembre 25th, 2007

Un des oiseaux les plus remarquables de nos contrées.

La huppe doit son nom à la touffe de plumes très développée qu’elle porte sur la tête et qu’elle peut ériger à volonté. Normalement, lorsqu’elle vole et vaque à ses occupations, elle la tient repliée, mais en arrivant auprès de son nid ou lorsqu’elle est intriguée par quelque objet insolite, elle redresse cette huppe comme un éventail.

Elle a un long bec gracile, légèrement arqué. Sa huppe érectile est à plumes roussâtres au bout noir, un dos arlequin teinté de jaunâtre, une poitrine orangée, son vol est saccadé et bondissant.

C’est un oiseau migrateur qui nous vient d’Afrique au printemps, pour occuper le territoire qu’il habitait l’année précédente. La huppe est insectivore et se nourrit de toute sorte d’insectes qu’elle trouve à terre, mais elle attrape également des papillons et des coléoptères en vol. La huppe niche dans les arbres creux ou dans les trous des vieilles murailles. On a également trouvé des nids de huppe dans des amoncellements de pierres. L’intérieur du trou est très sommairement garni.

Tout comme le font les calaos, auxquels les huppes sont du reste apparentés, le mâle nourrit entièrement sa compagne pendant le temps qu’elle couve. La femelle qui ne quitte même pas son nid pour ses besoins, laisse s’accumuler autour d’elle ses propres excréments. De plus, elle possède une glande anale qui sécrète un liquide visqueux et nauséabond, dont elle s’enduit les plumes avec le bec. Dès leur éclosion, les petits (de 4 à 8 ) font de même, de telle façon qu’il devient très facile de repérer un nid de huppe à l’odeur fétide et véritablement repoussante qui s’en dégage.

La femelle incube ses œufs durant 15 à 19 jours. Les jeunes quittent le nid vers l’âge de 22 à 28 jours. Adulte, il fera de 25 à 26cm, avec une envergure de 44 à 47 cm. Le poids va de 51 à 80 grammes.

Autrefois, on le chassait, car on affirmait que sa chair renfermait des vertus curatives salutaires. On la prisait déjà en Egypte ancienne, de nombreuses représentations sur les bas – reliefs en font foi.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Coraciadiformes ; Famille : Upupidés ; Genre et Espèce : Upupa epops.

Chèvre des Rocheuses

septembre 25th, 2007


Chèvre des Rocheuses, originally uploaded by patriarch38.

Elle est apparentée au chamois d’Europe.

Quel curieux mammifère que cette espèce de chèvre portant une longue fourrure blanche ! A l’observer, on constate qu’elle ressemble à la fois à une chèvre et au chamois. Elle est beaucoup plus grosse que son cousin chamois, mais cette apparence plus imposante est aussi due à sa toison longue et très épaisse qui forme une crinière impressionnante sur son encolure, à sa longue barbiche et à ses « jambières » de poils. Ses cornes (plus petites chez la femelle) sont relativement courtes, 20-27cm, et à peine recourbées.

Cet animal habite les régions les plus inhospitalières des montagnes nord- américaines. Cette « antilope- chèvre » est adaptée au climat d’une rigueur exceptionnelle qui sévit la plus grande partie de l’année, dans les solitudes de son habitat. Du Sud- Est de l’Alaska au Nord- Ouest des Etats- Unis, et jusqu’à une altitude de plus de 4000 mètres.

C’est une grimpeuse chevronnée, tout comme le serow d’Asie, le bouquetin ou le chamois. Elle n’est vraiment à l’aise que parmi les rochers et les éboulis, où son pied sûr, lui permet d’évoluer sans peine. Elle vit en petites hordes, quoique des zoologues ont observé des rassemblements de près de cent individus. Au cours de l’année, elle migre sur de courtes distances, grimpant en été jusqu’à la limite des neiges éternelles.

Exclusivement végétarienne, elle se nourrit de plantes diverses et raffole d’une certaine artémis. En général, sa nourriture est conditionnée à la végétation locale et aux saisons : mousses, lichens, et herbacées. A celles-ci, s’y ajoutent feuilles et rameaux d’arbuste en été. La quête du sel, qui l’oblige fréquemment à parcourir de longues distances, est son problème majeur.

A l’époque du rut, les mâles se livrent de violents combats à coups de cornes, pour la possession des femelles. La femelle met bas 1 ou 2 petits, après 5 mois de gestation. Le nouveau-né peut se tenir debout après seulement 10 minutes, et fait ses premiers bonds 30 minutes après sa naissance. Adulte, il mesurera de 1 mètre 30 à 1 mètre 60, avec une queue de 15 à 20cm, pour un poids allant de 75 à 140 kilogrammes. Leur principal prédateur est le couguar, tandis que les petits sont victimes parfois de l’aigle doré. Sa chair n’étant pas jugée savoureuse, on ne la chasse que comme trophée. (Une honte !!)

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Genre & Espèce : Oreamnos americanus.

Apogon orbiculaire

septembre 24th, 2007


Apogon orbiculaire, originally uploaded by patriarch38.

Il élève ses petits dans sa bouche.

L’apogon, dont on connaît plus d’une centaine d’espèces, est un poisson des mers chaudes, qui se tient volontiers parmi les récifs coralliens. Ce dessus, se nomme : apogon orbicularis, caractérisé par le bandeau foncé qui lui barre verticalement le corps. D’une longueur, qui peut atteindre, dans son milieu naturel, 20cm, il a une couleur gris verdâtre, avec la barre verticale foncée depuis la base de la nageoire dorsale épineuse jusqu’à l’anus, ainsi que des taches dispersées sur tout le corps.

On rencontre souvent les apogons étroitement associés à des mollusques marins. Certains vivent en commensalisme avec les strombes (mollusques), d’autres cherchent refuge au sein des éponges ou s’installent dans une coquille de bivalve inhabitée.

Les apogons sont nocturnes pour la plupart et ne sortent de leur abri que lorsque la nuit est toute à fait là. Leur nombre est surprenant et il est possible d’en faire sortir des milliers d’un fragment de récif de corail. Le long des côtes de la Floride et dans les Antilles vit un petit apogon qui a choisi de squatter l’intérieur même de l’énorme coquille du strombe. Il se tient dans la cavité palléale du mollusque, qui le retient prisonnier toute la journée. Le strombe ouvre sa cavité palléale la nuit, et alors, l’apogon en profite pour gagner l’eau libre et se nourrit de minuscules crustacés. Le matin, il regagne son refuge diurne pour le moins insolite.

Une autre espèce, l’apogon versicolore, du Pacifique, vit en association avec un oursin de couleur rouge foncé. L’oursin tolère la présence du poisson parmi ses longs piquants. Lorsqu’il lui arrive de changer d’hôte, l’apogon adapte sa propre coloration à celle de ce nouveau propriétaire qui l’accueille.

Il existe aussi, plusieurs espèces d’apogons lumineux. Ils ne possèdent pas eux-mêmes des organes lumineux, mais hébergent des bactéries lumineuses. Ovipares, les œufs sont incubés dans la bouche des parents. La parade nuptiale a lieu tous les 15 jours.

Classe : ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Apogonidés ; Genre et Espèce : Apogon orbicularis

Four thermique poussant, à tubes radiants.

septembre 23rd, 2007

Ci-dessus, l’intérieur d’un four à tubes- radiant fait chez Renault à Cléon. Vous pouvez apercevoir la sole avec glissières en briques carborundum et à la base du mur de face, légèrement en dessus du chemin de glisse, les deux trous où vont passer l’axe des poussoirs qui feront avancer les paniers de pièces à traiter. Sur le mur latéral gauche, des emplacements permettant d’introduire les tubes radiant et sur celui de droite des petites niches où viendront se poser l’embout de ces tubes. Les voûtains surbaissés coupent les zones de chauffe. La même quantité de tubes radiants se trouve en dessous de la sole. Ce sont les paniers touchants des palpeurs, qui déclanchent l’ouverture automatique de la porte communiquant avec le sas entre le four et le bain d’huile, le retrait des poussoirs, l’ouverture de la porte d’enfournement des deux nouveaux paniers, et la nouvelle avancée des poussoirs. Chaque zone de chauffe avait, dans la voûte, une turbine, dont on peut distingué l’emplacement dans la première zone. (De ces fours, nous en démolissions et remontions 6 ou 7 par an.) Cette ouverture est aussi une de nos « portes » d’entrée.

Tout doit donc être fait au millimètre pour la bonne marche du four, car tout est automatisé.

Les tribulations….suite.

J’ai passé presque deux ans à faire des chantiers aux alentours de chez moi. Chez des clients qui, comme moi, avaient changé de crémerie. Souvent à Infra- fours, mais aussi à Eurotungstène, à 10 minutes de chez moi, en vélo. J’y ai même fait des périodes de 3 mois. Ces périodes étaient du pain béni. Tous les soirs et toutes mes fins de semaine à la maison. Je faisais aussi, par temps calme sur Grenoble, des chantiers ici ou là. Verrerie, chaudières, incinérateurs, etc.

Dans le courant du 1er hiver, le patron me propose de monter dans l’Est et de visiter les sociétés où j’avais travaillé, au début de mes pérégrinations. « Vous y allez pendant deux semaines, faire du démarchage. Vous le faites comme vous le sentez. Vous aurez 60 heures rémunérées par semaine, voilà de l’argent liquide pour vos frais et rapportez moi des factures pour les mettre dans nos frais généraux. Si vous avez besoin de plus, vous téléphonez. Ca va comme ça ? »-« Ca marche pour moi. »

Me voilà embringuer, dans une affaire dont je ne connais pas bien le fonctionnement. A moi de me démerder. Je passe déjà chez ma frangine à Mondelange, le lundi, jour de mon arrivée. Puis, le mardi matin, je commence ma tournée de représentant « ad hoc ». Pour commencer, je vais saluer le compagnon qui est agent pour l’Est de mon ex boite de Grenoble. A l’énoncé du « travail » qui m’attend durant ces deux semaines, il se lève, va dans son bureau et revient avec un répertoire où figurent toutes les sociétés qu’il démarche continuellement pour cette ex boite. « Voilà les adresses, les noms des gars à contacter, tu prends ce que tu veux. Je suis plus âgé que toi, je n’ai plus que quelques années à faire, et je sens que X va bientôt fermer ses agences, si ce n’est pas la boite. Où je pars en préretraite, où je me case ailleurs. Alors autant voir avec toi et ton boss. »

Donc travail largement facilité et même parfois, c’est lui qui m’amenait aux portes des usines. Et il m’attendait. A mon retour, je révèle à mon boss, l’aide que j’ai reçu, en lui disant : « Voilà peut-être un gars que vous devriez contacter. »-« Nous verrons ça cet été. » Il regarde la liste et me demande si je connais les sociétés y exécutant les travaux à ce jour. Je lui en cite quelques unes, dont mon ancienne boite. Je lui remets, l’argent qui me restait et les factures. « C’est bon gardez le reste. » Par la suite, il est aussi venu quelques fois me chercher à la maison, pour que je le présente à différentes sociétés, en Drôme, Ardèche ou départements limitrophes de l’Isère. Bien sûr, il prenait rendez vous chez les clients. Il me prenait le matin et me ramenait le soir.

Je le présentais au client, et au bout de 10 minutes, je m’esquivais en disant que j’allais saluer les gars que je connaissais dans l’usine. Je n’avais pas à assister à la discussion, sachant que bien souvent, il est aussi question de somme d’argent. Inutile de gêner celui qui arrosait et celui qui recevait. Après l’accord ou non, mon boss me récupérait. Repas de midi, dans un bon resto, repas à la carte (lui se chargeant du vin.) et en plus je percevais mon déplacement. Nous l’avons fait 3 fois. Je ne posais jamais de question sur les entrevues et lui ne m’en parlait pas et c’était très bien comme ça.

En mai 74, un compagnon d’Infra- Fours faisant fonction de chef d’équipe, me demande si je peux lui faire obtenir du travail pendant son mois de congé, car il désirait acheter un terrain à 50 kilomètres de Grenoble, pour bâtir. Ce que je fais, tout en ajoutant : « celui là, si vous pouvez l’embaucher, allez y, c’est lui qui va faire les fours thermiques, dans presque toutes les usines Renault. Il n’est pas cadre, donc pas de droit de réserve, envers son ancien patron. »-« Ecoutez, pour le faire travailler en Août, pas de problème, j’ai jamais assez de compagnons de juin à fin septembre. Mais pour le reste, ce n’est pas à moi de faire la demande. Vous comprenez ? »-« Bien sûr ! »

J’annonce donc au gars que c’est d’accord, et qu’il peut essayer de se faire embaucher comme cadre s’il se démerde bien. « Cadre, peut- être pas au début, mais selon tes capacités et les clients que tu lui amènes. De plus, si tu veux bâtir, tu peux avoir des matériaux à bon prix et un Renault- Trafic de la boite si tu as besoin. Je ne suis pas maquignon, mais toi tu l’es, alors je sais que tu peux y arriver. ». Il ne l’a pas fait de suite, et c’est normal, mais un an plus tard. Je suppose qu’il a lancé des « ponts » chez certains clients avant de s’engager définitivement. Nous avons donc à se moment là, commencé à faire les fours chez Renault. J’étais de tous ces chantiers. Il venait me chercher à la maison avec une camionnette au début, puis par la suite, un Renault- Trafic (Il avait commencé sa maison.)

Pratique d’être véhiculé. Le patron économisait mes frais de route, moi la fatigue par le train, le gars avait son Renault- Trafic, et tous les 15 jours, où que nous soyons, nous passions la fin de semaine à la maison. Lors d’un chantier de 6 semaines, à Creissels (près de Millau), nous sommes même rentrés chaque fin de semaine.

Que demandait le peuple romain ? Panem & Circensens. Moi : Travail, Salaire et Tranquillité. J’étais comblé.

La suite dimanche prochain.

Marshall Lee & Ermes

septembre 22nd, 2007


Marshall Lee & Ermes, originally uploaded by patriarch38.

Avant-hier, comme je n’avais pas de PC, j’ai occupé mon temps avec ma boite à souvenir, et j’y ai trouvé cette photo de mariage. Ancienne photo, puisque en noir et blanc.

La mariée est ma sœur aînée : Ermes et son mari, un jeune GI, (Staff Sergeant) : Marshall Lee.

Cette photo a été prise le samedi 8 juin 1946, après l’office religieux. Le mariage civil a eu lieu le 6 juin 1946. Le marié est âgé de 21 ans ½, né à Charleston (West Virginia USA) et la mariée âgée de 19 ans ½ née à Fontanellato (Emilia Italie). C’était aussi pour lui, le 2ème anniversaire de son arrivée sur notre sol.

Le 15 mai 1947, j’étais oncle d’une magnifique petite nièce : Marie-Jo Lorraine. Par la suite, le 16 juin 49, une autre nièce naissait : Michele France.

Si je mets cette photo, c’est parce que tous les deux sont maintenant partis. Elle : le 8.07. 1996 et lui : le 19.01.2002.

A l’époque du mariage, j’étais à 2 mois de mes 15 ans et j’avais encore 1 an d’internat à faire.

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