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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2008» octobre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Petits chaussons, pour petits petons !!

octobre 31st, 2008

15.06. 2008 044
Petits chaussons, pour petits petons !!!!!

Il y a quelques jours, nous avons reçu un petit paquet avec dedans ces petits chaussons qui coiffent si bien ces si jolis petits petons. Ce colis m’a été adressé par Sylvie http://radineoueconome.canalblog.com

Pour la remercier, je tiens à lui présenter, (et à vous aussi, par cette occasion) comment son travail se présente sur ces supports. Reconnaissez que ça a de la gueule. Beaucoup d’artistes ont glorifié les mains, et aucun ne l’a fait pour les pieds. Certains les ont chanté…les mains. Bécaud : ‘’ Mes mains, dessinent dans le soir, la forme d’un espoir, qui ressemble à ton corps. ‘’ Et pour les plus jeunes, ce ne sera que :‘’ Donnes moi la main et prends la mienne…. ‘’. Plus tard, ils ont utilisé celle de Bécaud, c’est sûr !! C’est vrai que les mains sont créatrices. Non seulement dans les travaux mais aussi dans les loisirs, les plaisirs qu’ils soient de table ou de lit, etc.

Mais les pieds le sont aussi. Ils ont même des dons aussi payant que celles des mains et parfois plus. Regardez les footballeurs, les pilotes de formule I ou de moto, et encore les rugbymans ou autres sports presque tous professionnels de nos jours. Et même pour les travailleurs…..manuels, que pourraient faire la plus grande partie de ceux-ci sans les pieds ? Difficile de bêcher, ou encore d’être devant des métiers dans les filatures ; devant un pilon ou une presse dans une forge, sur une chaîne dans l’automobile ou bien devant un mur pour le maçon. Les miens m’ont aidé dans mon travail pendant 40 ans et en moyenne 10 heures par jour et compte tenu du poids du bonhomme, ils ont eu bien du mérite.

Les seuls qui ne savent pas les honorer à leur juste valeur, sont les parlementaires du monde entier, qui privilégient les fesses comme support du corps au détriment des pieds. Quand le corps arrive en fin de carrière, les membres les plus fatigués sont les jambes et les pieds, parfois la tête et le dos, mais les fesses rarement surtout qu’à ne rien faire, elles prennent du volume, donc plus d’assise. C’est la raison qui fait que, quitter certains sièges est bien plus difficile que de quitter le devant d’une chaîne, à l’âge de la retraite.

Et puis j’allais oublier une très noble fonction. Bondiou, comme ils m’ont été très utiles dans celle-ci : LA GAMBILLE. Une des armes du dragueur, plus touchante que sa ‘’gueule ‘’ ou sa tchatche. Je les aimais bien mes ‘’guitares ‘’, volubiles pour la valse, la java et le paso-doble ; langoureuses pour le tango ou slow- fox et fougueuses pour le swing. Après une semaine de labeur, au garde-à-vous dans un four, elles se défoulaient comme des folles, tous les vendredis, samedis et dimanches soir. Parfois les pieds rouspétaient, mais les mollets protestaient : ‘’ vous les ‘’bateaux ‘’, toute la St semaine vous piétinez, nous, nous végétons, alors laissez nous ces quelques heures de plaisir.

Maintenant ce sont les pieds qui se ‘’gondolent’’ - ‘’ Alors les guibolles ? Aimez vous l’odeur du baume- chinois ou encore la douceur de l’hirucrème ? Nous, nous allons, une fois par an, nous faire inspecter chez notre ami le podologue qui nous enlève quelques petites callosités et rafraîchit la taille au carré des ongles de nos doigts. Tout le restant de l’année, nous sommes comme des coqs en pâte, bien chaussés, et même tenez, reluquez les beaux manteaux que nous avons en ce moment ! Allez, ne faites pas la gueule, je crois que notre patron veut vous mettre ce soir, du Voltarène, ça va vous donner un peu de couleur !!!!! ’’

Voilà, je me suis bien amusé, comme un bébé, avec…….mes pieds !!!

Chabot.

octobre 30th, 2008

Chabot
Un agressif habitant du fond des rivières.

Le chabot est un petit poisson très répandu dans les rivières et les ruisseaux, dont le fond est pierreux. Il a des nageoires garnies d’épines et se caractérise par sa coloration mouchetée et tigrée qui lui sert de camouflage naturel. Il est bien difficile de repérer un chabot posé sur le fond, lorsqu’il reste immobile. En fait c’est un paresseux qui répugne à nager. Lorsqu’il est contraint de fuir, il le fait comme à contrecoeur et avance pas bonds rapides pour chercher à se cacher le plus vite possible sous une pierre.

De mœurs nocturnes, le chabot recherche sa nourriture lorsqu’il fait sombre. Les insectes forment la principale fraction de son régime alimentaire ; mais il dévore aussi des crevettes d’eau douce et même d’autres poissons. On a vu des chabots attaquer et vaincre des poissons plus grands qu’eux même pour les dévorer ensuite.

Le chabot est un poisson peu sociable et agressif. Il n’hésite pas à mordre le doigt qu’on lui tend, et ceci particulièrement lorsqu’il est caché sous une pierre, où il sait qu’on ne pourra pas le déloger. Sa digestion est lente, et il lui faut plus de 3 jours pour digérer un copieux repas de poissons.

Admirablement protégé par ces terribles épines qui garnissent ses opercules, le chabot a peu d’ennemis parmi les poissons. Les hérons et d’autres oiseaux le dévorent cependant, mais il arrive que certains s’étranglent et que les épines du chabot leur transpercent les parois de œsophage. On a trouvé à plusieurs reprises des grèbes morts de la sorte, de même que des hérons. Le chabot peut émettre des sortes de grognements assez sonores. C’est un ovipare qui pond 100 oeufs environ et l’incubation dure de 3 à 4 semaines. Adulte, sa longueur sera de 10 à 18 centimètres. La longévité est de 3 à 5 ans.

Classe : Ostéichtyens ; Ordre : Scorpéniformes ; Famille : Cottidés ; Genre & Espèce : Cottus gobio.

Tourterelle striée.

octobre 29th, 2008

Tourterelle striée
Nommée tourterelle pacifique par les Australiens.

En Australie et en Nouvelle-Guinée, la tourterelle striée cohabite avec ‘’Geopelia humelaris ‘’, mais les deux oiseaux ne se concurrencent pas, car ils n’ont pas les mêmes exigences en ce qui concerne l’habitat et la nourriture comme l’ont montré des recherches effectuées en Australie.

Ainsi, deux espèces qui, pour le profane, peuvent paraître très voisines, sont en réalité séparées par de nombreux détails. En outre, la tourterelle striée est plus petite et a le bas de la gorge marqué de rayures transversales foncées ; enfin, le haut de son dos n’est pas roux mais gris brun.

Elle fréquente les paysages ouverts et relativement secs, alors que sa proche parente préfère les broussailles, par exemple celles qui se trouvent le long d’un cours d’eau ou en bord de marais. Elle mange beaucoup plus de graines d’herbes que sa cousine (38% contre 3% du régime), cependant les cypéracées, les composées et les euphorbes jouent également un rôle important dans son alimentation.

Sa voix est un roucoulement aigu, à 3 syllabes, répété pendants de longs moments. Bien que son habitat typique corresponde à la description faite plus haut, la tourterelle striée est un oiseau peu exigeant qui pénètre jusque dans les jardins des villes, les vergers et autres lieux verdoyants. Dans le nord du continent on l’a même observée dans les forêts assez denses.

Le nid est un amas de brindilles entassées dans un buisson à faible hauteur. Dans l’Etat de Victoria on a observé la ponte entre novembre et février. La femelle y dépose 2 œufs. La longueur d’un adulte est de 20 cm. Très sociable, en dehors de la saison de reproduction, la tourterelle striée a été baptisée tourterelle pacifique par les Australiens. Elle a été introduite à la Réunion, la Nouvelle- Calédonie, et les Iles sous le Vent.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Colombiformes ; Famille : Columbidés ; Genre & Espèce : Geopelia striata.

Loup du Canada.

octobre 28th, 2008

Loup du Canada
Une des nombreuses races géographiques du loup.

Loups, renards et chiens sauvages constituent une famille largement répandue sur la planète. En dépit d’une grande homogénéité dans l’aspect fondamental, ces animaux présentent une étonnante variété dans les détails morphologiques, ce qui reflète, comme nous avons déjà pu le voir, un exceptionnel pouvoir d’adaptation : les canidés ont en effet colonisé quantités d’habitats et leurs mœurs témoignent de hautes capacités intelligentes. Leur dentition est du type ‘’carnivore ‘’ mais présente en outre un élargissement des dernières molaires, qui peuvent ainsi broyer des aliments végétaux ; peu d’espèces s’écartent de cette disposition de base.

Le loup, ci-dessus, relativement bien typé, était autrefois considéré comme une sous-espèce du loup gris, au même titres que les 23 autres sous-espèces d’Amérique du Nord. De récentes études génétiques l’ont aujourd’hui assimilé aux populations peuplant les montagnes rocheuses de l’Alaska à la Colombie- Britannique. Il appartient désormais au groupe septentrional, soit au genre ‘’Canis lupus occidentalis ‘’ Ce loup forestier a la particularité d’être de grande taille et d’avoir un pelage très sombre, voire parfois entièrement noir.

Les loup du Canada de la région du Mackensie ou ‘’canis lupus machenzii ‘’ sont noirs, blancs, ou gris, selon leur lieu d’habitat. Ceux de la toundra des grandes prairies enneigées au nord de la Taïga sont blancs ; ceux de la Taïga, proprement dite, des forêts de conifères du nord canadien et de l’Eurasie sont entièrement noirs. Les loups communs, appelé également ‘’Timber Wolf ‘’ ou ‘’Gray Wolf ‘’ au Canada, quand à eux sont entièrement gris.

Ce loup noir, mesure environ 80cm au garrot. Les soles plantaires sont larges, facilitant le déplacement de l’animal dans la neige. Leurs oreilles sont courtes afin de minimiser la déperdition de chaleur du corps. Ce canidé vit au Canada dans les forêts des monts Mackensie au nord ouest du pays ou encore dans une petite partie de l’Alaska. Ce mélanisme (mutation récessive de certains animaux, consistant en une pigmentation noire de leurs phanères) est assez rare, mais ce phénomène peut apparaître dans toutes les zones de l’hémisphère nord, y compris en Europe, comme ce fut le cas dans les Abruzzes, en Italie.

Ce loup du Canada, comme ses cousins est carnivore. Il chasse généralement en meute, surtout les grands ongulés. Il se nourrit principalement de bisons, d’élans, de caribous, de mouflons de Dall, de cerfs de Virginie et de chèvre de montagne. Il peut aussi se contenter de proies plus petites, comme les castors, les lemmings, les écureuils terrestres et les lièvres.

Le reste de leurs mœurs sont identiques à celle du loup gris.

Caïman nain

octobre 27th, 2008

Caïman nain
Un petit crocodilien qui aime les eaux tumultueuses.

Le caïman nain est connu sous plusieurs appellations : caïman à front lisse, caïman nain de Cuvier. C’est en effet le naturaliste français Cuvier qui a décrit l’espèce le premier.

Ca caïman est l’un des plus petits crocodiliens actuels. Il n’atteint même pas 2 mètres de long à son plein développement. On le reconnaît facilement à sa tête, très convexe, avec des plaques osseuses au dessus des yeux. En dépit de son aspect féroce, il n’est pas aussi redoutable qu’on pourrait le croire.

Ce caïman nain est un hôte peu fréquent des jardins zoologiques, non pas qu’il soit rare, mais parce que ses populations se trouvent disséminées le long des cours d’eau amazoniens. Ce n’est pas un animal sociable formant de grandes colonies, il vit plutôt en petits groupes ou par couples.

A l’inverse des autres caïmans et crocodiles, qui se plaisent dans les lieux calmes et même dans les grands étangs et marécages, le caïman nain recherche au contraire les endroits les plus accidentés : c’est en aval des rapides et des chutes d’eau qu’il faut le chercher. Il aime l’eau fraîche et riche en oxygène. Sa nourriture consiste en poissons qu’il pêche adroitement, car il est loin d’être aussi placide et inerte que ses congénères. Il nage prestement.

On a constaté que durant les périodes sèches, lorsque le débit des cours d’eau diminue, le caïman nain entre en estivation. Il gagne alors une poche profonde et s’y étend de tout son long sur le fond. Immobile durant 2 à 3 mois, il cesse complètement de s’alimenter jusqu’au retour de la saison pluvieuse. Ovipare, la femelle peut pondre jusqu’à 20 œufs et dans un nid de plus. Adulte, sa longueur peut atteindre 1 mètre 65.

Classe : Reptiles ; Ordre : Crocodiliens ; Famille : Alligatoridés ; Genre & Espèces : Paleosuchus palpebrosus.

Ablette commune ou Blanchet.

octobre 26th, 2008

Ablette
C’est une des proies préférées des grands poissons ;

L’ablette est un joli poisson, bien connu pour son abondance dans les lacs et les grands cours d’eau lents. Il en existe 4 espèces en Europe, toutes se ressemblant beaucoup.

L’ablette est très grégaire et se rassemble en bancs important pouvant compter plusieurs dizaines de milliers de poissons. Assez difficile sur le choix de son habitat, elle préfère se tenir près de la surface où elle peut recevoir les rayons du soleil. Elle vit généralement les longs des rives et évite les eaux troubles ou par trop envahies par la végétation aquatique.

C’est un petit poisson très actif, surtout au cours de la journée, mais qui restreint ses mouvements pendant les jours couverts et frais. Dès la fin de l’automne, les bancs d’ablettes gagnent les eaux profondes pour hiverner en une sorte de demi léthargie, cessant totalement de s’alimenter jusqu’au retour des beaux jours. Elle hiverne à une plus grande profondeur que les autres cyprinidés.

Carnivore, son régime alimentaire consiste en daphnies et en larves diverses, elle happe aussi de nombreux moustiques et moucherons volant près de l’eau.

C’est en mai et juin que ce poisson gagne des eaux extrêmement peu profondes pour frayer. Les œufs adhèrent aux pierres et éclosent rapidement. Les alevins minuscules, mangent du plancton animal. Contrairement à ce qu’on pourrait penser d’un si petit poisson, sa croissance est lente et 3 ans lui sont nécessaires pour parvenir à la maturité sexuelle. Dans les eaux douces qu’elle habite, l’ablette constitue une proie de choix pour les poissons plus grands. Ovipare, la femelle pond 1500 œufs environs. L’incubation ne dure qu’une semaine. La longueur d’un adulte va de 12 à 15 cm, rarement à 20 centimètres. Son poids peut atteindre 40 grammes.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Cypriniformes ; Famille : Cyprinidés ; Genre et Espèce : Alburnus alburnus.

Qui a t-il derrière une façade? …..suite3

octobre 25th, 2008

Marshall & Marie-José
Qui a-t-il derrière une façade …….suite 3.

Après le départ de mes vieilles amies, ce logement fut occupé par un couple de polonais ayant une jeune fille de 18-19. Blonde assez jolie, mais surtout, d’abord très agréables. Avec toujours le sourire et un mot gentil. Comme mes sœurs et toute la jeunesse d’après guerre, et comme les bals- musette étaient de nouveau à la mode, les fins de semaine elle fréquentait les bals. Au bout d’un certain temps, quelques GI d’origine polonaise commencèrent à lui faire la cour.

Je n’ai jamais su ce que faisaient ses parents, ni elle d’ailleurs. Mais les fins de semaine quand je rentrais à la maison, j’aimais, surtout les vendredis soirs et par beau temps, les regarder folâtrés dans la courette et l’escalier. Je ne comprenais pas ce qui se disait mais les mimiques étaient éloquentes. Parfois, l’un d’entre eux apportait un tourne-disque et alors c’était la fête sur la placette, derrière cette façade si fade. Les parents descendaient une petite table, qui était vite couverte de victuailles et de boissons.

Cela commençait, toujours, pas des chansons, c’est le tourne-disque qui donnait le départ, mais peu de temps après, les voix se mettaient à l’unisson. J’étais étonné de voir que ces hommes (bien jeunes c’est vrai !) avaient de très belles voix, mais aussi avaient conservé la langue de leurs ancêtres. Je ne savais pas bien sûr, s’il était américain depuis longtemps ou bien même étaient encore polonais. Tous les tempos y passaient, le nostalgique, plutôt lent, avec les regards un peu dans le vague. L’amoureux avec les yeux en biais, et le fougueux qui bien souvent se finissait, en polka, mazurka ou encore mazurka- polka. J’aimais les regarder virevoltés tapant le sol, du pied ou du talon, ou exécuter des courbettes ou des ronds de jambe devant les gentes dames. (Il arrivait que la mère participe à ces moments). Dommage, ce temps fut plutôt court, au bout d’un an la famille déménagea.

S’en vient alors, un couple de 45-50 ans. La femme était plutôt effacée, mais l’homme imbu de lui-même. Dès le début, je n’ai pu le ‘’piffer’’. Toujours en costard- cravate, pérorant sur tout et rien, mais surtout contre les ‘’bolcheviks ‘’ qui bien sûr voulaient dire ‘’communistes ‘’. Je reconnais qu’il était un ancien de la guerre, 14-18 et je supposais qu’il percevait une pension d’invalide de guerre. Il disait avoir été gazé. Rien qu’à l’entendre parler, je me disais que pendant la guerre 39-45, il a du souvent chanter avec plaisir : ‘’Maréchal, nous voilà ‘’, alors que moi, minot, j’avais du mal à le sortir même sous l’œil sévère de mes ‘’ gardes chiourmes’’. Il était porte- drapeau d’une association d’anciens combattants. A chaque manifestation du souvenir ou pour l’enterrement d’un ancien de l’amicale, il partait de la maison astiqué et enrubanné comme un arbre de Noël. J’en ai connu d’autres anciens combattants de 14-18 qui n’avaient pas ce maintien, et qui parlaient très peu de leurs souffrances et de leurs peines, c’est vrai aussi, que la plupart de ceux-ci étaient aux PCF et aux FTP en 40-45. Ceux là, en ont toujours soufferts, même s’ils se taisaient.

J’avais quitté mes parents quand ils sont partis. Ils sont donc restés 4 à 5 ans. Je suppose que ma mère ne m’a jamais dis, ce qu’elle a pu avoir à subir de cet homme, en tant que ritale. C’était vraiment le : FRANCHOUILLARD, à l’état brut, sans aucun équarrissement !!

La semaine prochaine je vais clore ce sujet, car il n’y aura après ce dernier post plus rien derrière cette façade, même plus…… mes souvenirs !!

PS : La photo représente mon beau- frère, Marshall- Lee (23 ans), avec sa fille Marie- Jo à 2 mois ½. Prise le 21 août 1947 dans le petit jardin de ce ‘’domaine ‘’ !

Jaseur boréal

octobre 24th, 2008

Jaseur boréal
Il nous rend visite pendant les grands froids, comme en 2005.

Le jaseur boréal est l’un des plus beaux oiseaux d’Europe, mais il peu souvent de pouvoir l’observer. Habitant les vastes forêts nordiques, il s’y tient toute l’année, car ce n’est pas un migrateur. Cependant, lorsque l’hiver devient par trop rigoureux et que le jaseur ne parvient plus à trouver sa nourriture, il décide tout bonnement de quitter sa patrie inhospitalière pour gagner des régions plus méridionales, au climat moins dur et où il trouve l’alimentation qu’il lui faut. En 2005, ils sont fait leur apparition sur Grenoble, où les amateurs de photos s’en sont donnés à cœur joie.

Il ne peut être confondu, par sa taille comme celle d’une alouette des champs, son plumage généralement rose saumon. Sa tête est ornée d’une huppe de même couleur. Son fin sourcil noir se prolonge jusque dans la nuque. Le bas du dos, le croupion et une partie de ses couvertures est gris. L’extrémité des rectrices est blanche et le vexille externe est partiellement jaune. Les rémiges secondaires ont une pointe rouge. La courte queue noire est terminée par du jaune, comme si l’oiseau avait trempé ses rectrices dans un pot de peinture.

Il est peu farouche et se laisse approcher de fort près avant de se décider à prendre son envol. Assez paresseux, il peut rester longtemps perché au même endroit. Son régime alimentaire consiste essentiellement en baies et fruits tendres qu’il trouve en abondance dès la fin de l’été. Au printemps, il se nourrit surtout d’insectes, en attendant la maturité des baies sauvages. Durant la belle saison, c’est un oiseau solitaire, qui vit par couple vaquant à l’éducation de leur progéniture. Dès l’automne, les jaseurs se réunissent en bandes nomades.

On a remarqué qu’ils n’ont pas de territoire, ce qui fait que certains couples nichent, parfois, à proximité les uns des autres. Un peu comme dans une HLM. Lorsque la nourriture et les conditions climatiques le lui permettent, il reste dans son habitat boréal. La femelle dépose dans le nid en forme de coupe, construit dans un grand conifère, sa ponte annuelle de 4 à 6 œufs, qu’elle couvera pendant 14 jours. Les jeunes sont nourris par régurgitation d’insectes et de baies. Adulte, il fera 19 à 20 cm de longueur et 34 à 35 d’envergure ; pour un poids de 41 à 72 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Bombycillidés ; Genre & Espèce : Bombycilla garrulus. (Jaseur boréal ou jaseur de Bohême.)

PS : Je l’avais déjà mis sur mon blog de chez 20six.

Chat sauvage.

octobre 23rd, 2008

Chat sauvage
Le chat sauvage a la mâchoire d’un carnivore.

Le chat sauvage ressemble à son cousin, le chat domestique ‘’tigré ‘’, mais plus robuste et massif. Son pelage est épais, rayé et non tacheté. Il est reconnaissable surtout à sa queue touffue, arrondie et noire à l’extrémité et toujours cerclée de quelques anneaux noirs et larges. Les yeux ont un iris jaune et le nez est rose. Il possède souvent une tache blanche au niveau de la gorge et une raie noire le long de la colonne vertébrale. Il mesure entre 48 et 68 cm de long pour une hauteur de 35 à 40 cm. Le poids va de 3 kg à 7 kg. Il possède 30 dents. Sa longévité est de 10 à 15 ans.

Il se trouve généralement dans les forêts de plaine, sur les collines et en montagne à faible altitude, jusqu’à 1000 mètres tout au plus. Il gîte dans un arbre creux, des broussailles, une crevasse de rocher, un terrier de lapin ou de blaireau abandonné. Beaucoup de mâles, surtout les jeunes, sont vagabonds et circulent sur les domaines de plusieurs femelles qui elles sont sédentaires. Les mâles le deviennent parfois, pendant la saison du rut et aussi, pour certains, en hiver. Les deux sexes partagent les mêmes terrains de chasse et lieu de repos. La répartition des mâles dépend de celle de femelles qui elles mêmes sont tributaires de l’alimentation qu’elles trouvent.

Il est carnivore et consomme des petits rongeurs (campagnols), de jeunes lagomorphes, oiseaux, et rarement des grenouilles, poissons et insectes, mais exceptionnellement des agneaux et des faons de chevreuil. Il absorbe de l’herbe pour empêcher, sans doute, la formation de boule de poils dans l’estomac. Il préfère chasser en terrain dégagé plutôt qu’en pleine forêt. Il est plutôt crépusculaire que diurne.

Le rut a lieu fin hiver- début printemps, et les naissances d’avril à septembre. Les secondes portées sont de remplacements, la première ayant été perdue. La gestation est de 63 à 69 jours, et la portée va de 1 à 8 chatons, mais plus souvent de 3 à 6 petits. La femelle possède 8 tétines. Le nid est rudimentaire, sans aucun rembourrage. Si à la naissance, il y a sensiblement le même nombre de mâles et femelles, la mortalité (enfantine) est plus élevée chez les femelles.

Subissant une chasse acharnée et les modifications de son habitat, il se raréfie rapidement. En France, il vit surtout dans le quart Nord-Est, dispersé ailleurs. Menacé : il hérisse son pelage, ouvre la gueule et fait le gros dos comme son cousin domestique, tout en soufflant. Dans la journée, il se repose sur une branche ou même à terre.

Ordre : Carnivores ; Famille : Félidés ; Genre & Espèce : Felis silvestris.

PS : Je m’excuse, mais je fais encore relâche demain. Je vous mets ce post pour que vous vous y ‘’fassiez les dents ‘’. Bonne journée à tous.

Cyclure.

octobre 22nd, 2008

Cyclure
On l’appelle aussi iguane- rhinocéros.

Parmi les grands lézards, le cyclure est l’un des plus remarquables. C’est étrange saurien terrestre, dont on connaît 5 espèces, ressemble à un véritable iguane, avec un corps trapu et des membres massifs et courts. La queue est par contre très longue. Le cyclure vit sur le sol et ne grimpe que rarement sur les arbres ou les buissons. Il vit dans plusieurs îles des Antilles, où les indigènes lui livrent une chasse acharnée, car sa chair est délicieuse.

Autrefois les cyclures vivaient en quantités incroyables sur les îles isolées des Bahamas. Ils abondaient à un point tel que les équipages en emplissaient les cales de leurs bateaux pour aller les vendre aux Etats- Unis. Cette abondance appartient au passé, à l’heure actuelle, plusieurs espèces de cyclures ayant mêmes disparues. Les survivants voient leurs effectifs très réduits et ne se trouvent plus qu’en des endroits d’accès difficile. D’autre part, l’introduction de la mangouste aux Antilles a contribué à la décimer, car ce carnassier dévore tous les reptiles qu’il rencontre.

Les cyclures sont diurnes, dormant la nuit au fond des terriers qu’ils creusent avec leurs pattes antérieures armées de fortes griffes. Ils courent rapidement et s’enfuient au moindre signe de danger. Ce sont des végétariens qui se nourrissent de feuilles et de fruits. Ils ne se rendent jamais dans l’eau, bien qu’ils soient apparentés aux iguanes terrestres autant que marins de l’archipel des Galapagos.

Sa biologie m’est qu’imparfaitement connue, il est ovipare et l’incubation durerait de 119 à 123 jours. Il fait 1 mètre 20 à 1 mètre 60 pour un poids de 5 kg. C’est fort regrettable que l’on n’en sache pas plus, car le temps n’est pas loin où ces iguanes à corne frontal ne seront plus qu’un souvenir.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : Sauriens ; Famille : Iguanidés ; Genre & Espèce : Cyclura macleayi.

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