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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2008» octobre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Poisson- trompette chinois.

octobre 21st, 2008

Poisson -trompette chinois
La particularité de son corps le distingue de tous les poissons.

Le genre ‘’Aulostomus ‘’ comporte 3 espèces de poissons étranges qui évoluent au sein des récifs coralliens. Tous ont le corps très allongé (près de 60cm) et ne sont que de piètres nageurs. Peu rapides, ils doivent sans cesse ruser pour approcher les petits poissons qui constituent son ordinaire.

Connaissant à merveille l’art du camouflage, ils s’abritent dans les moindres recoins, ou se dissimulent parmi les poissons beaucoup plus volumineux qui servent de couverture. Suffisamment proche de sa proie, il l’aspire alors, grâce à sa bouche en forme de tube.

Autre particularité de ces poissons : ils possèdent, au niveau de la nuque, trois plaques osseuses. Le reste du corps, si l’on excepte le crâne, est recouvert d’écailles en formes de peignes ; chacune d’entre elles possède de petites dents très fines. Comme pour les syngnathes, représentants d’une famille très voisine, les poissons –trompettes mâles possèdent une poche ventrale, à l’intérieur de laquelle seront incubés les œufs fécondés. Elle abritera également les premières phases du développement des alevins. Adulte, la longueur totale est de 60 cm.

Le poisson- trompette chinois se caractérise par la présence, près des nageoires ventrales et caudale, de taches noires, très visibles, sur sa livrée brune ; Il vit dans l’Océan Indien et l’Océan Pacifique et près des îles Hawaii. Les 2 autres espèces, aussi bizarres, sont d’une part le poisson- trompette tachetée (A. Maculatus), de l’Atlantique oriental et le strié (A.stringosus) sans lignes argentées, en Atlantique toujours, mais Occidental et Sud.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Gastérostéiformes ; Famille : Aulostomidés ; Genre & Espèce : Aulostomus chinensis.

50 Euros pour……..10 minutes !!!

octobre 20th, 2008

Comme tous les 6 mois, depuis quelques temps, je me suis rendu ce matin, chez le neurologue. Je n’oublie pas la période où ce fut tous les mois, puis tous les deux mois, il n’y a encore qu’un an.

Déjà, au départ la poisse, le tram ne fonctionnait pas sur une bonne partie du trajet que nous avions à faire, un camion ayant arraché la ligne en amont de chez nous, à quelques centaines de mètres. Heureusement que nous avions décidé de partir plus tôt, pour décompresser, quitte à boire un café, à quelques brasses de l’auberge des cabinets de médecins libéraux. Là se trouve aussi l’ORL, et bien d’autres spécialistes.

Nous n’avons attendu que 5-6 minutes maximum. Une poignée de main en entrant, (Eliane aussi) et la question de politesse : ‘’Comment allez vous ‘’- ‘’ Bien, docteur ‘’, en articulant le plus correctement possible. ‘’Je vois ça, vous parlez bien. ‘’-‘’Pas de difficulté respiratoire ? ‘’- ‘’ Ben, vous savez, avec l’asbestose, j’en ai effectivement, mais je ne puis dire que ça provient de le fermeture de mon pharynx ‘’- ‘’ Pas de difficultés dans les mains, dans les mollets, ou autres muscles. ‘’. De temps en temps, sur le clavier, au lieu de toucher une lettre, mon doigt touche une de ses voisines ‘’- ‘’ Oui, ça arrive à tout le monde !’’ (Ben tiens donc !!!). De temps en temps, j’ai bien la voix qui s’esquive, si je taille une grande bavette. ‘’- ‘’C’est normal, vous devez économiser vos nerfs, reposez vous plus.’’ Vous marchez un peu, combien de Km ? ‘’. Bien, ça j’en sais rien, mais tous les jours, nous faisons notre virée avec une halte au troquet du coin. Ca fait donc, une heure environ de balade. ‘’

‘’De quand date votre dernière analyse sanguin ? ‘’- ‘’Du 16 octobre, mais moi, j’y connais rien. ‘’ Et pour la première fois depuis 4 ans : ‘’Voyons voir ! Pour tout ce qui est hématologie ça va assez bien. Un peu bas du coté des plaquettes : 172 G/L alors que la référence est entre (150 à 400), mais c’est un taux normal pour une personne en traitement comme vous. (Il y a 6 mois, j’étais à 156 G/L). Les Transaminases TGO : 30 UI /1 (inférieur à 50). (29 il y a 6 mois.)
Transaminases TGP : 33 UI /1 (Idem) (31 ……………..)
Vous suivez un traitement avec le dosage que vous avez vous-même fixé. La maladie est toujours là, bien ancrée, et les immunosuppresseurs ne font que la maintenir en état. Si vous avez une crise, il faudra retourner aux mestinons. ‘’

Il m’a donné une ordonnance pour les immunosuppresseurs valable 6 mois, et une autre pour analyse sanguine, tous les 3 mois. En ajoutant : ‘’ Prenez un nouveau rendez vous, pour dans 6 mois, auprès de la secrétaire. Et si vous avez une rechute, téléphonez moi. ‘’- Prix de la consultation : 50 euros pour ….10 minutes maximum. A oui, j’allais oublier les 2 poignées de main en sortant.

Voilà, que vous dire de plus ? Je ne vais pas trop mal, et excusez moi, si parfois je ne passe pas chez vous. Mais je ne tiens pas à revenir à la période des taupes, des crampes et des nuits passées il y a encore 2 ans.

Que ma voix se fasse la malle, ne me gêne pas de trop. Je me tais et j’écoute plus. Que mes doigts s’amusent entre eux, ce n’est pas très grave, je mets alors un peu plus de temps à jouer au ‘’piano ‘’ lors de la fabrique de mes sujets. J’arrive à manger autre chose que des purées ou du mouliné à tous les repas, mes nuits sont assez bonnes. Je suis donc bien ainsi. Puisque je vais assez bien en prenant moins de médocs, autant continuer. C’est ce que le neurologue pense aussi.

Vous savez, il enregistre sur internet tout ce que je ressens en moi. Il va falloir que je lui fasse une facture la prochaine fois !!!!!

Guêpier d’Europe.

octobre 19th, 2008

Guêpier d'Europe
Il niche dans de profonds souterrains qu’il creuse lui-même.

Le guêpier constitue un élément tropical, isolé dans notre faune européenne. Il en existe plusieurs dizaines d’espèces, qui toutes vivent dans les pays chauds. Celui-ci, le guêpier d’Europe, en est l’unique représentant sous nos latitudes.

La plupart des guêpiers sont parés de magnifiques couleurs vives. Le guêpier d’Europe porte une calotte brune, une bavette écrue encadrée de noir. Le ventre est bleu- vert à bleu- turquoise. Son dos est brun- marron à jaune- paille, quand à ses ailes, elles sont bleu- verdâtre à pointes noires, la queue est vert- sombre d’où dépassent deux médianes à pointe effilée. Son bec, légèrement arqué, est noir. Les yeux, noirs à iris rouge, se perdent dans une bande noire.

Ce sont des oiseaux sociables qui vivent en petites colonies. Certaines espèces de guêpiers africains, forment des colonies réunissant jusqu’à plusieurs centaines d’individus, voire même plusieurs milliers. Lorsqu’ils tournoient auprès de leurs nids, ils présentent un spectacle inoubliable par sa beauté.

Le guêpier d’Europe, qui partage d’ailleurs les mœurs de ses congénères tropicaux, établit son nid dans un talus. Il creuse le sol de ses pattes, armées de longues et solides griffes, et rejette la terre derrière lui. Le terrier qui est un tunnel atteignant et même dépassant un mètre de profondeur, pénètre horizontalement dans le sol. Au fond, il s’élargit en une chambre qui constitue le nid proprement dit. C’est là que la femelle pond ses œufs. De 4 à 8 œufs qu’elle incubera pendant 20 à 22 jours. Les jeunes quittent le nid à l’âge de 30 jours. Adulte il aura 27cm de long, une envergure de 34 à 43 centimètres, pour un poids de 50 à 60 grammes.

Le guêpier est un insectivore, qui ne mange pratiquement que des insectes. (Guêpes, abeilles, frelons, bourdons) qu’il capture en vol. Il passe sa journée, perché sur un fil, ou sur un rameau élevé, bien en évidence, et d’où il observe attentivement les environs. Dès qu’il aperçoit une libellule ou autre insecte volant, il s’élance et le saisit adroitement pour revenir aussitôt déguster sa capture sur son perchoir favori. Son nom lui vient de ce qu’il ne craint pas de dévorer les guêpes, abeilles et autres insectes venimeux. Il est en expansion et on le rencontre partout ou presque en Europe. Son chant se compose de sifflements roulés et rauques très caractéristiques

Classe : Oiseaux ; Ordre : Coraciadiformes ; Famille : Méropidés ; Genre & Espèce : Merops apiaster.

Qui a t-il derrière une façade? …..suite

octobre 18th, 2008

Géraldine
Qui a-t-il derrière une façade ?….(Suite)

Traversons la courette, montons les 10 marches qui mènent à l’appartement au dessus des remises, et regardons par le trou de la serrure, pour savoir qui vit en ce logis. Y vivent 2 dames d’un certain âge. (N’oubliez pas qu’en ce moment j’ai 12 ans et encore une mentalité d’enfant, et qui pour lui, à 60 ans c’est être vieux). Un jour, ma mère m’a dit ‘’ ce sont deux sœurs célibataires qui vivent là ‘’. (Ce ne sont pas exactement les terme, c’était plutôt ceci : ‘’ Ce sont deux vieilles filles.’’)

Les fins de semaine où je rentrais à la maison, ce n’était que des bonjours ou bonsoirs, lorsque nous nous croisions dans le couloir. Et puis, cet hiver là, l’évêque coadjuteur de Mr Ginesty, Mr Petit tomba malade. Il dut être hospitalisé à l’hospice de la ville, l’hôpital étant occupé par les allemands. On m’a fait rentré de pension, pour que j’aille lui servir la messe dans sa chambre, où un autel de fortune y était installé. Pendant ces 3 semaines, je suis donc resté à la maison, faisant les devoirs qui m’avaient été donné avant mon départ et Mr Petit me les corrigeant. Je ne vais pas m’éterniser sur ma période d’enfant de cœur épiscopal.

Quand il était fatigué, je ne venais pas le lendemain, mais devais remplacer la sœur qui faisait ce ‘’travail ‘’ à la chapelle de l’hospice. Cette chapelle a une porte donnant directement sur la rue St Sauveur, permettant aux gens du voisinage d’assister aux offices. Et un jour, à la communion, j’aperçois la plus jeune de ces dames. Après avoir retirer soutane et surplis, quand je sors par cette porte, cette dame m’attendait et me demande si je veux bien lui prêter mon bras pour le retour à la maison, car il y avait du verglas. De cette porte à chez nous, il ne devait pas y avoir plus de 100 mètres. Voilà comment nous avons fait connaissance, et je crois bien que c’est la seule fois, où une dame m’ait fait des ‘’avances ‘’.(Rires)

Par la suite, j’allais de temps en temps leurs rendre visite. L’aînée avait des difficultés à marcher et sortait très peu. Nos fenêtres étant à la même hauteur, la cadette me faisait un petit signe de la main. Chez elles, tous les meubles étaient anciens, pas beaucoup de meubles mais juste ce qu’il fallait pour 2 chambres, salon (petit) et cuisine (petite aussi). Pas beaucoup de bibelots, mais des photos de pimpants officiers en uniformes d’apparat. Ces 4 jeunes officiers, tous de la coloniale : spahis, goumier ou tirailleur sénégalais. Je n’ai jamais osé demander qui ils étaient. Mais, elles avaient un paquet de fascicules des faits d’armes les plus glorieux de 14-18. Je pense qu’en face, en Allemagne ce devait être le même cas.

La cadette passait beaucoup de temps à broder, tricoter et je pense que ce devait- être elle qui tenait la maison. L’aînée faisait beaucoup de dessin au fusain sur papier genre Canson. Des voiliers, des paysages et surtout des animaux. (Lions, léopards, etc…et aussi…. des chevaux). J’étais en admiration devant ses tableaux. Elle se servait si bien de ses fusains, qu’on avait l’impression de voir les muscles jouer sous la magnifique robe de ces alezans. Je crois qu’elle devait imager certaines revues. Bien sûr, j’ai du expliquer que j’étais interne et où je l’étais. Nous parlions, parfois de mon temps passé dans ces murs, mais jamais de la religion, il me semblait qu’il y avait une différence d’opinion entre les deux. Parfois, je me disais que si l’aînée n’allait pas à l’église c’était à cause de son handicap, et parfois j’en doutais.

Quand j’allais faire mon marché, en ‘’sautant ‘’ le ruisseau, je leurs ramenais quelques légumes et fruits. Parfois, par mauvais temps, j’allais leurs faire quelques courses. Peu de temps, après la libération, ma mère m’annonce, lors d’une fin de semaine, que des membres de leur famille étaient venus les chercher. L’une me laissait un classeur avec de magnifiques dessins (avec beaucoup de chevaux) et l’autre, un prie-dieu matelassé. Le prie-dieu a dû aller à la déchetterie et les dessins, je ne les ai jamais retrouvé.

PS : Cette semaine, j’ai retrouvé une photo de Géraldine, mais pas en robe bleue, mais en robe blanche et son bibi blanc. Je pense que c’est la toute dernière photo d’elle que ma mère a faite.

Chat marsupial à queue tachetée.

octobre 17th, 2008

Chat marsupial à queue tachetée
Ce chat marsupial est aussi appelé ‘’ chat- tigre ‘’.

Le chat marsupial tachetée, ‘’Dasyurus maculatus ‘’ ou encore chat- tigre est le plus gros carnivore marsupial du continent australien. Il appartient à la même famille que le ‘’Diable de Tasmanie ‘’ et le ‘’Thylacine ‘’. Il y a au total 6 espèces de chats –marsupiaux, dont 4 en Australie et 2 en Papouasie- Nouvelle- Guinée.

Les dasyures tigres mesurent entre 35 et 75 cm de long et ont une queue pouvant atteindre 50cm. Les femelles sont plus petites que les mâles et pèsent 4 kg contre 7 kg pour les mâles. Ils ont une fourrure épaisse qui peut aller du fauve clair au brun ou noir avec de petites taches blanches sur le corps à l’exception de la queue touffue qui peut présenter une tache blanche à l’extrémité.

En fait, s’ils ont plus ou moins la taille du chat, ils ressemblent davantage aux genettes ou aux civettes, avec leur museau pointu et par leur allure générale. Ils ont une dentition nettement carnassière. En dépit de leur réputation de férocité, réputation due à leurs méfaits dans les poulaillers du temps qu’ils étaient nombreux, ce sont des animaux plutôt timides, susceptibles, même, d’être apprivoisés. Il paraîtrait que maintenant qu’il est presque disparu dans certaines régions, les fermiers regrettent de lui avoir fait tant de misère, à cause des souris qu’ils détruisaient.

Leur régime alimentaire comprend une grande variété de proies. Les oiseaux, les rongeurs, les autres petits marsupiaux, reptiles et insectes. Ce sont de bons grimpeurs mais ils passent la plupart de leur temps au sol. Leur activité est nocturne, mais ils passent de longues périodes à se chauffer au soleil. Ils nichent dans les bancs de rochers, dans les creux ou de petites grottes.

Les femelles ont une portée par an de 4 à 6 petits. La gestation est de 21 jours puis les jeunes restent encore 7 semaines dans la poche marsupiale et deviennent indépendant au bout de 18 semaines. La maturité sexuelle est atteinte vers un an, et sa durée de vie est de 4-5 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Dasyuridés ; Famille : Dasiurinés ; Genre & Espèce : Dasyurus maculatus.

Vipère des sables.

octobre 16th, 2008

Vipère des sables
Une manière de ramper originale.

La vipère des sables, qui vit dans les déserts d’Afrique et du sud-ouest de l’Asie, est un serpent remarquable pas son adaptation unique à la locomotion sur le sable. Il existe plusieurs ophidiens inféodés aux zones sablonneuses : dans les déserts nord- américains, par exemple vit le ‘’crotale céraste ‘’, que les gens du pays appellent ‘’Sidewinder ‘’. Ce crotale se déplace de manière identique, ce qui démontre une évolution convergente très caractérisée. De façon générale, tous les autres serpents évitent de se trouver sur une nappe de sable libre, car il leurs devient extrêmement pénible de s’y mouvoir.

Les rares serpents ‘’psammophiles ‘’( amis du sable), ont développé une technique, qui consiste à avancer latéralement l’avant du corps, constituant ainsi un point fixe qui permet d’amener la partie postérieure , laquelle servira à son tour de point d’ancrage : le serpent semble ainsi progresser par un balancement latéral alternatif. De cette manière, vipères et crotales des sables parviennent à avancer à une allure remarquable.

L’illustration ci-dessus, montre la vipère des sables africains : ‘’Bistis peringueryi ‘’, connue aussi sous le nom de : vipère de Péringuey, serpentant sur le sable meuble. Lorsqu’on découvre les singulières traces laissées par une telle vipère, on éprouve de la peine à se représenter de quel façon le reptile se meut et ce n’est qu’en observant un de ces reptiles évoluer dans son habitat qu’on comprend sa technique de reptation. Tous les serpents des sables se cachent dans les terriers et sont principalement actifs de nuit. Il mesure, adulte de 50 à 55 cm. Il est vivipare. Sa biologie et reproduction me sont inconnues.

Classer : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous-Ordre : Ophidiens ; Famille : Vipéridés ; Genre & Espèce : Bitis peringueyi.

Polyptère.

octobre 15th, 2008

Polyptère
Ce poisson respire l’air et rampe comme un scorpion.

Le polyptère est l’une des curiosités du règne animal. C’est un habitant des eaux douces d’Afrique, dont 4 espèces étroitement apparentées vivent dans les contrées tropicales. Le polyptère se tient caché au sein des touffes de plantes aquatiques qui prospèrent aux bords des cours d’eau et des lacs. Le soir, il en sort pour aller chasser.

Ce curieux poisson meurt rapidement lorsqu’il est condamné à se tenir immergé dans l’eau. Il lui faut absolument de l’air pour assurer sa respiration. Dans la nature, il monte lentement vers la surface, fait le plein d’air, dont il remplit son poumon auxiliaire, puis replonge vers le fond où il se repose. Il répète ce manège périodiquement.

Le polyptère use de ses nageoires pectorales comme de véritables pattes pour supporter la partie antérieure de son corps. Lorsqu’il est en chasse, il avance par saccades et s’arrête souvent, tenant sa tête dressée, un peu à la manière d’un triton. Il peut aussi se déplacer en marche arrière. Ce n’est que lorsqu’il se sent menacer qu’il se décide à adopter la nage, pour fuir au plus vide. Il ondule de tout son corps à la manière d’une anguille et disparaît dans le premier fourré végétal qu’il rencontre.

C’est un poisson carnassier, qui dévore toutes sortes de petits animaux aquatiques, et son plan préféré est un plat de larves d’insectes. Il est considéré par les zoologues comme une créature primitive, formant un chaînon intermédiaire entre les poissons osseux et les poissons cartilagineux. En tout cas il ne manque pas d’intérêt et les recherches sur son anatomie et son comportement se poursuivent. (Activement ? J’en doute !!) C’est un ovipare qui adulte fait de 50 à 70 cm. Je n’ai pas d’autres informations sur sa reproduction et ses mœurs.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Polyptériformes ; famille : Polyptéridés ; Genre & Espèce : Polypterus sp.

Noddi

octobre 14th, 2008

Noddi
Parent de la sterne, il fréquente les mers chaudes.

Le noddi est l’un des oiseaux de mer les plus caractéristiques des régions chaudes, c’est un proche parent des sternes avec un corps plus gracieux et fin. Il en existe une demi- douzaine d’espèces différentes.

Le noddi passe le plus clair de son temps en pleine mer. Il ne gagne la terre que pour s’y reproduire, sur des falaises plus ou moins inaccessibles, dans les îles océaniques isolées. C’est la raison qui fait que les ornithologues recherchent encore à approfondir leurs coutumes, mœurs et biologie.

Cependant, les expéditions spécialisées commencent à visiter les retraites de ces oiseaux, et petit à petit complètent les connaissances sur leur biologie. Contrairement aux sternes qui nichent toujours sur sol, les noddis élèvent leur progéniture sur des escarpements rocheux verticaux qui dominent la mer, ou confectionnent un nid rudimentaire sur un arbre ou un cocotier. Cette manière de nicher assure une protection contre les rats et autres prédateurs terrestres, qui pullulent sur certaines îles. La femelle y déposera 1 œuf qu’elle couvera 36- 39 jours. Le couple nourrit le petit qui sera capable de voler entre la 7ème- 9ème semaines. Adulte il fera entre 30 et 40 centimètres. En plusieurs régions, les noddis restent au voisinage de la colonie toute l’année, mais ailleurs, ils désertent les lieux pour mener une vie pélagique.

Le noddi ne plonge pas pour attraper les poissons dont il se nourrit, mais il les happe en surface sans cesser de voler. Mais comme tout gourmant, il lui arrive cependant, voyant ne proie très alléchante de ce précipiter d’une hauteur de quelques mètres et de ce mouiller copieusement, toutefois, c’est très rare. C’est aussi un fin renard, qui sait profiter de la pêche d’autres oiseaux marins et s’emparer des poissons, qui, effrayés sautent hors de l’eau.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Caradriiformes ; Famille : Laridés ; Genre & Espèce : Anous minutus.

Chien viverrin

octobre 13th, 2008

Chien viverrin
Ressemble étonnement au raton laveur.

Ce ‘’chien’’ considéré comme le plus primitif des canidés, doit son non latin spécifique ‘’Nyctereutes procyonoides ‘’, à sa nette ressemblance avec le raton laveur. Petit mais trapu, il ne dépasse pas 20cm de haut à l’épaule et pèse en moyenne 4 kg. Il a un masque de couleur gris et noir comme le raton laveur. Il a aussi deux mues ; la première, la mue d’hiver se fait entre septembre et novembre, la seconde, celle d’été se fait fin mars- début mai. Il est entièrement poilu, de même que sa queue est touffue.

Son aire de distribution naturelle couvre l’Asie orientale, mais il tend à se propager, actuellement à l’ouest, jusqu’en Europe. C’est un omnivore, qui se nourrit de petits mammifères rongeurs et autres, de reptiles amphibiens, d’oiseaux et de leurs œufs, de poissons et mollusques, d’insectes et de baies diverses, de glands et de fruits. En un mot, de tout ce qu’il y a dans le magasin ‘’ Nature ‘’.

Une telle variété dans la gourmandise, suppose une belle richesse ‘’technique ‘’ dans son comportement, ce qui explique sa capacité d’étendre ses territoires et d’augmenter ses effectifs…….jusqu’à la Colombie et au Venezuela, à travers les Etats-Unis, le Mexique et l’Amérique centrale. Il est surnommé ‘’Tree Fox ‘’ (renard des arbres) en raison de ses capacités de grimpeur arboricole, rares chez les canidés. C’est aussi un excellent pêcheur- nageur. En un mot, il sait tout faire.

Il vit aussi bien en forêt que dans les zones rocheuses. De mœurs nocturnes, il passe les heures diurnes à dormir au sein des fourrés ou dans un trou d’arbre, ce qui le met quelque peu à l’abri d’un piégeage actif : d’aspect gracieux et assez facile à apprivoiser, il est très recherché, bien que sa fourrure n’ait pas très grande valeur. Il est solitaire ou vit en famille. Et comme il hiberne ; avant l’arrivée de l’hiver, il se gave et arrive à peser, jusqu’à 10 kg.

La reproduction se produit généralement entre février et avril, selon l’endroit où il se trouve. La gestation dure environ 2 mois. La femelle met bas de 6 à 12 petits, qui au bout de 4 semaines sont capables de pourvoir à leur alimentation, même s’ils continuent à s’allaiter durant 2 mois encore. Les petits deviennent matures à l’âge d’un an. Adulte, son corps fera entre 70 et 80 cm de long pour un poids de 4 à 10 kg selon la saison. Sa longévité : entre 7 et 11 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Procyon ; Genre & Espèce : Nyctereutes procyonoides.

Scélopore

octobre 12th, 2008

Scélopore
Appelé aussi lézard épineux, car les écailles de son dos sont très piquantes.

Le scélopore est un singulier petit représentant de la vaste famille des Igaunidés. Il en existe une trentaine d’espèces, distribuées dans le sud ouest des Etats- Unis et au Mexique.

Inutile de le rechercher ailleurs que dans les zones arides et semi- désertiques. C’est l) son habitat de préférence, où il évolue parmi les broussailles et la végétation basse, s’abritant des ardents rayons de soleil de midi. Le matin et vers la fin de l’après-midi, le scélopore devint actif et regagne son gîte dès le coucher du soleil. Strictement conditionné par le cycle solaire, le scélopore a un rythme d’activité, ou ‘’biorythme ‘’ très régulier. Certains scélopores s’enterrent simplement dans le sable pour y passer la nuit, tout comme le font les tropidures qui sont leurs parents d’Amérique méridionale.

Le scélopore est un reptile territorial, c’est-à-dire que chaque individu occupe un territoire dont les frontières sont parfaitement délimitées et sur lequel il ne tolère la présence d’aucun congénère. Contrairement à d’autres iguanidés, le scélopore se contente d’un territoire plutôt exigu, où il se déplace selon l’heure du jour, en conservant un programme d’activité remarquablement constant.

Sa nourriture consiste en fourmis et en divers insectes qui courent sur le sable ; on a aussi trouvé des restes d’orthoptères (sauterelles, criquets, grillons…) dans l’estomac de scélopore du Mexique septentrional. La reproduction des scélopores est très intéressante, car ce genre renferme des espèces vivipares, d’autres ovovipares et enfin quelques unes sont strictement ovipares.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : sauriens ; Famille : Iguanidés ; Genre & Espèce : Sceloporus sp.

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