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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2010» août

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Jeux Olympiques de Sydney 2000

août 21st, 2010

Wallis & Futuna

Sydney 2000.

Les Jeux olympiques d’été de 2000, jeux de la XXVIIe olympiade de l’ère moderne, se sont déroulés à Sydney (Nouvelle-Galles du Sud, Australie) du 15 septembre au 1er octobre 2000. Ces derniers jeux du millénaire sont les deuxièmes à se tenir en Australie quarante-quatre ans après Melbourne en 1956.

Le comité d’organisation (SOCOG) est composé de 2 500 personnes et est assisté par 50 000 volontaires. Les compétitions se répartissent sur 36 sites. La plus grande partie des épreuves, ainsi que le village des athlètes sont concentrés dans le Parc Olympique de Homebush Bay près du centre-ville de Sydney. 199 nations et 10 651 athlètes (dont 4 069 femmes) prennent part à 300 épreuves dans 28 sports, dont le taekwondo et le triathlon qui font leur première apparition officielle au programme olympique.

Avec ses cinq médailles obtenues, la sprinteuse américaine Marion Jones fut considérée pendant longtemps comme l’héroïne de ces jeux, avant que le scandale de dopage lié au laboratoire Balco éclate. Après avoir avoué fin 2007 la prise de substances interdites, elle fut contrainte de restituer au CIO ses médailles obtenues à Sydney.

Comme tous les Jeux Olympiques organisés dans l’hémisphère sud, l’appellation ne correspond pas à la saison en cours. Ainsi, les Jeux Olympiques d’été de Sydney se sont en fait déroulés en plein hiver austral.

Emblèmes

Le logo des jeux de Sydney représente un athlète aux symboles et aux couleurs associés aux paysages de l’Australie. Les jambes, formés par un boomerang, sont rouges comme la terre de l’intérieur du pays. Les bras et la tête sont de couleur jaune à l’image du soleil. La silhouette porte une torche olympique laissant échapper un éclair bleu évoquant les plages et la baie de Sydney. La torche olympique est inspirée de l’Opéra de Sydney ainsi que des eaux bleues de l’Océan Pacifique. Elle est constituée de trois couches symbolisant la terre, le feu et l’eau. Comme pour les jeux précédents, la médaille olympique représente la déesse de la victoire brandissant une couronne de vainqueur. Sur le revers, figurent l’Opéra de Sydney, la torche et les anneaux olympiques. Les trois mascottes officielles reprennent les symboles de l’olympisme et du pays organisateur. Olly (diminutif d’olympique) est un kookaburra représente la générosité et l’universalité, symboles de l’olympisme. Syd (diminutif de Sydney) l’ornithorynque met en avant l’environnement ainsi que l’énergie du peuple australien. Millie (diminutif de millénaire) est un échidné représentant la technologie de l’an 2000.

Le village olympique

Situé au sein du parc de Homebush Bay, le village olympique de Sydney est le premier à héberger l’ensemble des compétiteurs dans un seul endroit. 10 000 athlètes et 5 000 officiels sont logés dans 800 maisons et 350 appartements dont l’architecture rappelle les immeubles de la ville de Sydney. Construit sur 94 hectares et mesurant 1,5km de long, le village comprend un restaurant, un centre commercial, une banque, un hôpital et même une discothèque. Ce lieu fut conçu en respect de l’environnement. Fonctionnant avec l’énergie solaire, il fut construit en matériaux recyclables et produits verts. Sydney fut la première ville à inclure le volet écologique dans son dossier de candidature.
Source : Wikipédia.

1820-Eugène Fromentin-1878.

août 20th, 2010

1820-Eugène Fromentin-1878

1820-Eugène Fromentin-1878.

Eugène-Samuel-Auguste Fromentin, né le 24 octobre 1820 à La Rochelle, est mort le 27 août 1876 à Saint-Maurice (Charente-Maritime). Fils de Pierre-Samuel-Toussaint Fromentin (1786-1867), médecin et peintre amateur, et de Françoise-Jenny Billotte (1797-1867), il est un peintre et un écrivain français.

Après une brillante scolarité, Eugène Fromentin partit en novembre 1839 à Paris où il obtint une licence en droit au début de l’année 1843. Son père lui donna alors l’autorisation d’entrer dans l’atelier du peintre Jean-Charles Rémond qu’il quitta bientôt pour celui de Louis Cabat, peintre spécialiste des paysages.

En 1846, à l’insu de sa famille, il visita avec deux amis l’Algérie et put ainsi remplir ses carnets de croquis des paysages et des habitants de l’Afrique du Nord; il fut l’un des premiers dans le milieu artistique parisien à en faire des sujets de prédilections. Comme Théophile Gautier, il avait été fasciné par les envois de Prosper Marilhat au Salon de 1844.

Fromentin présenta au Salon de Paris de 1847, trois tableaux admis à l’unanimité (Ferme aux environs de La Rochelle, Mosquée près d’Alger et les Gorges de la Chiffa) puis à nouveau à celui de 1849 cinq tableaux dont une deuxième version des Femmes d’Alger (il obtint alors une «récompense de deuxième classe»); il exposa au Salon onze peintures en 1850, ainsi qu’en 1857 puis régulièrement entre 1859 (année de sa médaille de 1ère classe) et 1869, et aussi en 1872 et en 1876.

Fin 1852, il effectua avec Marie Cavellet de Beaumont, épousée le 18 mai de la même année, le deuxième de ses trois voyages en Algérie : une mission archéologique lui fournit l’occasion d’approfondir son étude minutieuse des paysages et des mœurs algériennes. Ses notes lui permirent, à son retour, de donner à ses tableaux une exactitude réaliste. D’un certain point de vue, ses travaux ont été autant une contribution à l’ethnologie que des œuvres d’art.

Le style de Fromentin fut très influencé par Eugène Delacroix. Ses œuvres se distinguent par leur composition frappante, leur dextérité et l’utilisation de couleurs brillantes. Elles traduisent la grandeur inconsciente des attitudes barbares et animales. Par la suite, pourtant, ses travaux furent marqués par la fatigue et l’épuisement.

La peinture de Fromentin n’est qu’une facette de son génie qui a été peut-être encore plus révélé dans la littérature, avec moins de profusion toutefois. En 1854, parut dans la Revue de Paris de juin à décembre Un été dans le Sahara, ce qui le fit élire membre correspondant de l’Académie de La Rochelle en 1856; encouragé par les critiques élogieuses, il entreprit la rédaction d’ Une année dans le Sahel que publia d’abord L’Artiste en intitulant sa première partie « Alger, fragments d’un journal de voyage » en 1857. C’est la Revue des Deux Mondes qui reprit la publication de novembre à décembre 1858 sous le titre Une année dans le Sahel, journal d’un absent. Inspiré par son idylle d’adolescent,Dominique, publié pour la première fois dans La Revue des Deux Mondes du 15 avril au 15 mai 1862, et dédicacé à George Sand, fut remarquable parmi les romans autobiographiques de son siècle.

Le 8 juin 1876, sa candidature échoua à l’Académie française de douze voix contre vingt et une à Charles Blanc et il mourut après une maladie de quelques jours dans sa maison de campagne, à Saint Maurice, faubourg de La Rochelle, le 27 août.

Source Wikipédia

1803-Prosper Mérimée-1870.

août 19th, 2010

1803-Prosper Mérimée-1870

Prosper Mérimée.
Né le 28 septembre 1803 à Paris, décédé le 22 septembre1870 à Cannes.

Biographie

Fils du peintre et écrivain Léonor Mérimée et de la peintre Anne Moreau, Prosper fit son droit et étudia aussi de nombreuses langues : l’arabe, le russe, le grec et l’anglais. Il est l’un des premiers traducteurs de la langue russe en français.

Mérimée aimait le mysticisme, l’histoire et l’inhabituel. Il a été influencé par la fiction historique popularisée par Walter Scott et par la cruauté et les drames psychologiques d’Alexandre Pouchkine.

Les histoires qu’il raconte sont souvent pleines de mystères et ont lieu à l’étranger, l’Espagne et la Russie étant des sources d’inspiration fréquentes. Une de ses nouvelles a inspiré l’opéra Carmen.

Après avoir fait ses études de droit, il se livra bientôt tout entier à la littérature. Il entra pourtant dans l’administration et fut, après 1830, secrétaire du cabinet du comte d’Argout, passa rapidement par les bureaux des ministères du Commerce et de la Marine et succéda enfin à Ludovic Vitet en 1834 aux fonctions d’inspecteur général des Monuments historiques, où son père occupait la fonction de secrétaire, et qui lui permettait de poursuivre en toute liberté les travaux littéraires auxquels il devait sa précoce réputation.

C’est à ce moment qu’il demanda à l’un de ses amis d’enfance, l’architecte Eugène Viollet-le-Duc, d’effectuer une de ses premières restaurations d’édifice en France. Ce poste lui donna en outre l’occasion de faire dans le Midi, l’Ouest, le Centre de la France et en Corse des voyages d’inspection, dont il publia les relations (1836-1841).

À cette époque, il correspondait avec nombre d’« antiquaires » ou érudits locaux, comme M. de Chergé, président de la Société des antiquaires de l’Ouest à Poitiers, ville dont il sauva nombre de vestiges, en particulier en 1850 le baptistère Saint-Jean menacé de démolition.

En 1844, il est élu membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et, en 1844, à l’Académie française en remplacement de Charles Nodier.

Ayant pris fait et cause pour son ami le comte Libri, Mérimée est condamné à quinze jours de prison et à mille francs d’amende, il est écroué le 4 juillet 1852 à la Conciergerie.

Quand Eugénie devint l’impératrice Eugénie des Français en 1853, l’Empire le fit sénateur l’année même, avant de l’élever successivement aux dignités de commandeur et de grand officier de la Légion d’honneur. Pour distraire la cour de l’Impératrice et de Napoléon III, il écrit et dicte en 1857 sa célèbre dictée.

Les honneurs lui vinrent au milieu de l’existence littéraire d’un homme ayant fait, pendant quarante ans de l’archéologie, de l’histoire et surtout des romans.

Cultivant à la fois le monde et l’étude, Prosper Mérimée, qui travaillait, à ses heures et suivant ses goûts, de courts écrits, bien accueillis dans les revues avant de paraître en volumes, avait conquis la célébrité, dès ses débuts, avec deux ouvrages apocryphes, attribués à des auteurs imaginaires : le Théâtre de Clara Gazul, comédienne espagnole (1825) de Joseph Lestrange, et la Guzla, recueil de prétendus chants illyriens d’Hyacinthe Maglanovitch (1827).

La première de ces publications, l’une des plus complètes mystifications littéraires, précipita la révolution romantique en France, en stimulant les esprits par l’exemple de productions romantiques étrangères. Toutefois, les pièces de Clara Gazul ne paraissaient pas faites pour la scène et, lorsque plus tard Mérimée fut en position d’y faire accepter l’une d’elles, le Carrosse du Saint-Sacrement, elle n’eut pas de succès (1850).
Tous ses récits, pleins de mouvement, d’intérêt et d’originale invention, plaisaient surtout aux lecteurs délicats par la forme sobre et élégante dont l’auteur s’était fait une manière définitive.

Lors de la Commune, ses livres et papiers furent détruits par l’incendie de sa maison du 52, rue de Lille.

Son décès avait été déclaré dans toute la capitale en 1869 alors qu’il n’était pas encore mort. La rumeur fut finalement démentie par le Figaro.

Source Wikipédia (Résumé)

Le cirques de Gavarnie.

août 18th, 2010

Cirque de Gavarnie

Cirque de Gavarnie.

Le cirque.

De nombreux sommets entourent le cirque : le grand pic d’Astazou, le pic du Marboré, le pic de la cascade orientale, la tour de Gavarnie, le casque de Gavarnie et le pic du Taillon.

Au milieu du cirque se tient la Cascade de Gavarnie, haute de 422 m, à la source du gave de Gavarnie donnant le gave de Pau.

D’un diamètre de six kilomètres, ce cirque d’origine glaciaire, merveille naturelle, est l’un des sites les plus visités des Pyrénées. Les terrains calcaires gris, ocres ou rosés, y ont été retournés et soulevés jusqu’à 3 000 mètres d’altitude. La zone géologique du cirque de Gavarnie est un exemple géologique de nappe de charriage.

La hauteur des parois du cirque de Gavarnie atteint près de 1 500 mètres, en trois étages successifs séparés par des banquettes moins inclinées. La brèche de Roland est une curiosité géologique, une entaille glaciaire, accessible en randonnée à partir du parking des Tentes après la station de sports d’hiver de Gavarnie-Espécières. L’accès en voiture au port de Boucharo a été fermé à la circulation et un grand parking gratuit permet de stationner.

Le festival de Gavarnie qui s’y tient chaque année, entraînant un afflux de touristes contraire aux nécessités de protection écologique, pourrait faire déclasser le site de la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cela ne serait pas une première, le Sanctuaire de l’oryx arabe à Oman a lui aussi été déclassé en 2007.

Source Wikipédia.

Le chat et le miroir (Fable.)

août 17th, 2010

Le chat et le miroir.

Le chat et le miroir

Philosophes hardis, qui passez votre vie
à vouloir expliquer ce qu’on n’explique pas,
Daignez écouter, je vous prie,
Ce trait du plus sage des chats.

Sur une table de toilette
Ce chat aperçut un miroir ;
Il y saute, regarde, et d’abord pense voir
Un de ses frères qui le guette.

Notre chat veut le joindre, il se trouve arrêté.
Surpris, il juge alors la glace transparente,
Et passe de l’autre côté,
Ne trouve rien, revient, et le chat se présente.

Il réfléchit un peu : de peur que l’animal,
Tandis qu’il fait le tour, ne sorte,
Sur le haut du miroir il se met à cheval,
Deux pattes par ici, deux par là ; de la sorte
Partout il pourra le saisir.

Alors, croyant bien le tenir,
Doucement vers la glace il incline la tête,
Aperçoit une oreille, et puis deux… à l’instant,
à droite, à gauche il va jetant
Sa griffe qu’il tient toute prête :
Mais il perd l’équilibre, il tombe et n’a rien pris.

Alors, sans davantage attendre,
Sans chercher plus longtemps ce qu’il ne peut
Comprendre,
Il laisse le miroir et retourne aux souris :
Que m’importe, dit-il, de percer ce mystère ?
Une chose que notre esprit,
Après un long travail, n’entend ni ne saisit,
Ne nous est jamais nécessaire.

Claris de Florian

Wallis et Futuna (Fond marin)

août 16th, 2010

Fond marin

Wallis et Futuna

Niché entre la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie, le petit archipel de Wallis et Futuna offre à ceux qui parviennent jusqu’à ses rivages l’un des plus beaux lagons du monde.

Les îles Wallis et les îles de Horne sont séparées les unes des autres d’environ 230 kilomètres. Wallis étant la seule à être dotée d’un aéroport international, l’accès aux îles composant cette destination reste difficile. De ce fait et en raison de la faible infrastructure hôtelière, le tourisme y est encore très marginal.

Vous pourrez toutefois vous rendre dans l’unique club de plongée qui existe dans le pays pour partir à la découverte des superbes fonds sous-marins.

Le patrimoine culturel des habitants de Wallis et Futuna vaut à lui seul le détour, vous admirerez la richesse du mode de vie polynésien, leur gentillesse et leurs traditions.

Ilots, lagon turquoise, lacs de cratère… Bien que peu connus, les sites naturels sont par ailleurs magnifiques et les promenades à faire sont nombreuses (Talietumu, Mont Puké, grotte de Loka, lac Lalolalo, Tamana). Le patrimoine culturel est relativement riche, ne manquez pas les forts et sépultures tongiens à Wallis et le site du Père Chanel, canonisé en 1954, à Poï sur Futuna. Évidemment, le farniente au soleil sur les plages de sable blanc est incontournable, tant les sites sont paradisiaques.

D’autres activités sont proposées aux touristes, comme un golf à 6 trous, ou encore des virées en ULM pour découvrir depuis le ciel ce petit bout de France encore méconnu.

Conseils pratiques pour se rendre à Wallis et Futuna.

Santé:Vaccinations contre tétanos-poliomyélite, tiphoïde, hépatites A et B, diphtérie recommandées. Eau potable à Wallis mais non potable à Futuna.

Formalités Pour les ressortissants français, la carte d’identité suffit, mais attention, en cas d’escale aux Etats-Unis, de suivre les formalités associées à cette étape.
Saison idéale Avril à Septembre
Pratique Décalage horaire: 10h de plus qu’en France en hiver, 11h de plus en été
Indice téléphonique : +681
Électricité : 220 V, 50 Hz

1802-Alexandre Dumas-1870

août 15th, 2010

1802-Alexandre Dumas-1870

1802-Alexandre Dumas-1870.

Alexandre Dumas est un écrivain français né le 24 juillet 1802 (5 thermidor an X) à Villers-Cotterêts (Aisne) et mort le 5 décembre 1870 à Puys, près de Dieppe (Seine-Maritime).

Il est le fils de Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, dit le général Dumas, et le père de l’écrivain Alexandre Dumas (1824-1895) dit Dumas fils, auteur en particulier de La Dame aux camélias.

Biographie

Dumas naît le 24 juillet 1802 rue de Lormet à Villers-Cotterêts de l’union de Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, général d’armée ayant fait une brillante carrière pendant la Révolution française, et Marie Labouret, fille de Claude Labouret, aubergiste à l’Écu d’or à Villers-Cotterêts.

« Je suis lié à Villers-Cotterets, petite ville du département de l’Aisne, située sur la route de Paris à Laon, à deux cents pas de la rue de la Noue, où mourut Demoustiers, à deux lieues de la Ferté-Milon, où naquit Racine, et à sept lieues de Château-Thierry, où naquit la Fontaine.»

L’enfant a pour marraine sa sœur, Aimée-Alexandrine Dumas (son ainée de neuf ans) et pour parrain le maréchal d’Empire Guillaume Brune.
Entre 1804 et 1806, c’est au château des Fossés, loué par son père, qu’Alexandre
Dumas a fixé ses tous premiers souvenirs : « Du plus loin qu’il me souvienne, c’est-à-dire de l’âge de trois ans, nous habitions, mon père, ma mère et moi, un petit château nommé les Fossés, situé sur les limites des départements de l’Aisne et de l’Oise, entre Haramont et Longpré. On appelait ce petit château les Fossés, sans doute parce qu’il était entouré d’immenses fossés remplis d’eau.»

On retrouve ces tous premiers souvenirs dans son œuvre : « Sur les limites du département de l’Aisne, à l’ouest de la petite ville de Villers-Cotterêts, engagées dans la lisière de cette magnifique forêt qui couvre vingt lieues carrées de terrain, ombragées par les plus beaux hêtres et les plus robustes chênes de toute la France, peut-être, s’élève le petit village d’Haramont, véritable nid perdu dans la mousse et le feuillage, et dont la rue principale conduit par une douce déclivité au château des Fossés, où se sont passées deux des premières années de mon enfance.»

Le général Dumas meurt le 26 février 1806, quatre ans après la naissance de son fils. Alexandre Dumas a pour aïeuls un marquis désargenté qui immigra en 1760 à l’île de Saint-Domingue et une esclave ou affranchie noire du nom de Marie-Cessette Dumas.

Quarteron, Dumas fut souvent en butte aux sarcasmes racistes de ses contemporains.
« Au fait, cher Maître, vous devez bien vous y connaître en nègres ?- Mais très certainement. Mon père était un mulâtre, mon grand-père était un nègre et mon arrière-grand-père était un singe. Vous voyez, Monsieur : ma famille commence où la vôtre finit. »

Il a neuf ans lorsqu’il entre au collège de l’abbé Grégoire à Villers-Cotterêts. Il y reçoit les bases de l’instruction primaire. Il y restera élève jusqu’en 1813.

À treize ans, le petit Alexandre ne sait presque rien, il a pour seule éducation ses lectures de la Bible, de récits mythologiques, de l’Histoire naturelle de Buffon, de Robinson Crusoé et des Contes des mille et une nuits. Cependant, sa calligraphie est exceptionnelle. Il est engagé comme coursier dans une étude de notaire, celle de maître Mennesson. « Il fut donc décidé que, le lundi suivant, j’entrerais chez maître Mennesson : les gens polis disaient en qualité de troisième clerc, les autres en qualité de saute-ruisseau. »

Alexandre fera la connaissance d’Adolphe de Leuven qui l’initiera à la poésie moderne. Ils auront également l’occasion d’écrire ensemble des vaudevilles.

Jusqu’en 1822, Dumas vit à Villers qu’il quitte pour Paris, pour échapper à la pauvreté et aux humiliations que sa mère et lui connaissent depuis le mort du général et plus encore depuis celle de Claude Labouret, son grand-père maternel.

Là-bas, il trouve une place de clerc de notaire et découvre la Comédie-Française. C’est le début d’une vie nouvelle pour Alexandre lorsqu’il fait la rencontre d’un grand acteur de l’époque, Talma. L’année suivante, grâce à la protection du général Foy il travaille dans les bureaux du secrétariat du duc d’Orléans et peut enfin faire venir sa mère à Paris.

Un an après, le 27 juillet 1824, c’est la naissance d’Alexandre son fils, fruit de sa liaison avec Laure Labay, couturière et sa voisine de palier place des Italiens. L’enfant est illégitime jusqu’à ce que Dumas le reconnaisse le 17 mars 1831, quelques jours après la naissance de sa fille Marie-Alexandrine (le 5 mars 1831) qu’il a eue de Belle Kreilssamer.

Cette même année, Dumas se remet au vaudeville avec de Leuven et La Chasse et l’Amour connaît un grand succès. C’est aussi la période où Dumas découvre les « Romantiques » et va beaucoup au théâtre. Il écrit son premier drame historique, Henri III et sa cour en 1828. Bien que qualifiée de « scandale en prose » (en référence à Hernani, la pièce de Victor Hugo qualifiée de « scandale en vers » à sa création), la pièce présentée à la Comédie-Française connaît un énorme succès.

C’est un auteur prolifique, avec l’aide notoire de « nègres » et en particulier d’Auguste Maquet qui a participé à la plupart de ses réalisations. Il signe des grandes fresques historiques telles Les Trois Mousquetaires ou Le Comte de Monte-Cristo en 1844. La même année, Dumas achète un terrain à Port-Marly et fait bâtir le « château de Monte-Cristo », une bâtisse de style composite, à la fois Renaissance, baroque et gothique.

En 1846, il fait construire son propre théâtre à Paris, boulevard du Temple, qu’il baptise « Théâtre-Historique ». Le théâtre est inauguré en 1847 et accueille les pièces de plusieurs auteurs européens (Shakespeare, Goethe, Calderon, Schiller) avant de faire faillite en 1850.

En 1848, il est candidat malheureux aux élections législatives qui suivent la révolution. Il soutient ensuite Louis-Eugène Cavaignac contre Louis-Napoléon Bonaparte.

Ruiné par la faillite de son théâtre, Dumas est obligé de vendre aux enchères son château qu’Honoré de Balzac admirait tant. En 1851, poursuivi par plus de 150 créanciers, Dumas doit s’exiler un temps en Belgique.

Il ne ralentit pas pour autant sa production littéraire. Fin gourmet, il est même l’auteur d’un Grand dictionnaire de cuisine.
« Alexandre Dumas partageait son temps, comme d’habitude, entre la littérature et la cuisine; lorsqu’ il ne faisait pas sauter un roman, il faisait sauter des petits oignons. »

En septembre 1870, après un accident vasculaire qui le laisse à demi paralysé, Dumas s’installe dans la villa de son fils à Puys, quartier balnéaire de Dieppe. Il y meurt le 5 décembre 1870. Sa dépouille est transférée au Panthéon de Paris le 30 novembre 2002, à l’occasion du bicentenaire de sa naissance.

Source : Wikipédia

Vichy.

août 14th, 2010

Vichy

Vichy.

Vichy (Vichèi en occitan) est une commune française située dans le département de l’Allier et la région d’Auvergne. Elle fait partie de la province historique du Bourbonnais.

Selon le recensement de 1999 (INSEE), Vichy est la deuxième ville du département après Montluçon, la quatrième ville de la région après Clermont-Ferrand, Montluçon et Aurillac.

Ses habitants sont appelés les Vichyssois, mot francisé du XIXe siècle, car vers 1868, on parlait des Vichois en rapport avec le nom occitan de la ville : Vichèi. Valery Larbaud utilise le terme de Vicaldiens d’après l’origine du nom romain.
Avec 80 194 habitants, son aire urbaine est la deuxième de la région après celle de Clermont-Ferrand.

Antiquité

La présence d’un gué sur le Flumen Elaver (Allier) et des sources ont incité les Gallo-Romains à implanter une bourgade à la sortie du pont que Jules César a dû emprunter en 52 av. J.-C., à son retour de Gergovie. Ils ont été les premiers à connaître les vertus thérapeutiques des sources et à les exploiter.

Durant les deux premiers siècles de l’ère chrétienne, Vichy connaît ainsi une prospérité économique grâce aux thermes. À la fin du IIIe siècle, Dioclétien entreprend une vaste réorganisation administrative et cadastrale. À cette époque apparaît le toponyme Vipiacus (domaine agricole d’un certain Vipius) qui, par évolution phonétique devient Vichiacus puis Vichier en occitan, prononcé jusqu’à nos jours [vi’she] ou [vi’shje] et que l’on écrit Vichy en français.

Moyen Age

Au Moyen -Age, par acte du 2 septembre 1344, Jean II cède au duc Pierre Ier de Bourbon la châtellenie de Vichy. Après l’acquisition du 6 décembre 1374 de la dernière part du château de Vichy par Louis II, Vichy est rattachée au Bourbonnais. En 1410, le couvent des Célestins est fondé avec douze religieux. Un bâtiment situé au-dessus de la source des Célestins est encore visible.

De la Révolution française à la fin de la Troisième République

En 1799, Laetitia Bonaparte, mère de Napoléon, fait une cure en compagnie de son fils Louis. Sous l’Empire, le parc des sources est aménagé sur l’ordre de l’empereur (décret de Gumbinen de 1812).

Sous Charles X, l’afflux des curistes incite à augmenter la capacité d’accueil de l’établissement thermal. La dauphine Marie Thérèse de France fait agrandir les bâtiments de Janson, dans le même style grâce au plan de Rose-Beauvais (travaux achevés en 1830).

De 1844 à 1853, se développent des représentations théâtrales et lyriques dans les salons de l’établissement sous la baguette du chef d’orchestre Isaac Strauss.

Au XIXe siècle, Vichy est une station à la mode, fréquentée par les célébrités de l’époque. Mais ce sont les séjours de Napoléon III, entre 1861 et 1866, qui vont entraîner une profonde transformation de la ville : la rivière Allier est endiguée. Des parcs à l’anglaise de 13 hectares remplacent les anciens marécages. Le long des axes urbains nouvellement tracés, sont édifiés des chalets et des pavillons pour loger l’empereur et la suite impériale.

Les distractions ne sont pas oubliées : un casino de style éclectique est construit dans la perspective du Parc des sources par l’architecte Badger et inauguré en 1865. L’empereur est le catalyseur du développement d’une petite station thermale qui, sans apport industriel et à l’écart des grands axes routiers, multiplie le nombre de ses habitants et visiteurs par dix en cinquante ans.

Après le Second Empire, la Belle Époque marque la seconde grande campagne de construction de Vichy. En 1903 sont inaugurés l’opéra, le hall des sources, et le grand établissement thermal de style oriental.

PS : (Pour le 20ème siècles…ce serait trop long et nous connaissons presque tous !!)

Source : Wikipédia.

1887-Saint-John Perse-1975.

août 13th, 2010

1887-Saint-John Perse-1975

1887-Saint-John Perse-1975.

De son vrai nom Alexis Leger, le poète Saint-John Perse naît en Guadeloupe, à Pointe-à-Pitre, le 31 mai 1887.

Par son ascendance maternelle, il est issu d’une riche famille de Blancs créoles implantée aux Antilles de très longue date, alors que son père est d’une famille de juristes installée en Guadeloupe depuis 1815. Après une enfance idyllique, passée dans un cadre protégé et une nature luxuriante, le jeune créole vit en 1899 l’événement qui marquera à jamais sa psyché de créateur : le départ de toute sa famille vers la France, tournant ressenti fondamentalement comme un exil. En métropole, les Leger s’installent à Pau, où Alexis, lycéen brillant, s’adapte progressivement à son nouveau cadre de vie. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1904, il débute à Bordeaux des études de Droit, tout en suivant également des cours de médecine, de Lettres, de philosophie; ces années d’apprentissage sont caractérisées pour cet étudiant éclectique par une intense vie intellectuelle.

Première publication dans la NRF en 1909, avec Images à Crusoé, variation poétique et évocation de la figure essentielle de l’exilé, autour du mythe littéraire fondé par Defoe. Éloges, premier recueil proprement dit est publié en 1911 sous le nom de Saint Léger, frappant les esprits par l’originalité du ton. Il réussit le concours d’entrée au Ministère des Affaires étrangères en 1914, et y commence une carrière administrative puis réellement diplomatique à partir de 1916, année où il est nommé secrétaire d’ambassade à la Légation Française à Pékin. Il restera en Chine jusqu’en 1921, occupant divers postes consulaires et menant surtout au cours de ce séjour un important cheminement intellectuel et philosophique au contact des spiritualités asiatiques. C’est en 1924 qu’est publiée, sous le pseudonyme de Saint-John Perse, l’une des moissons les plus substantielles de cette période et l’un des sommets de l’œuvre, Anabase, qui sera traduit plus tard par T.S. Eliot, Walter Benjamin, Rilke ou encore Ungaretti.

Entre 1925 et 1932, la carrière du diplomate s’affirme un peu plus, puisque Leger devient le bras droit d’Aristide Briand, forgeant avec lui une politique d’apaisement des relations internationales, par la signature de toute une série de pactes et d’alliances, dont le fameux pacte Briand-Kellog, en avril 1928. À partir de 1933, en tant que secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères, Leger influence la politique extérieure de la France, dans la continuité de la ligne de Briand, ce qui le place en porte-à-faux des atermoiements funestes qui conduisent le gouvernement français à ratifier les accords de Munich en 1938. C’est cette position difficile qui aboutit à sa mise en disponibilité en 1940, où il choisit de s’exiler aux États-Unis. Ni vichyssois, ni gaulliste, il refuse de rejoindre les instances dirigeantes de la France Libre, et après une difficile transition, devient conseiller littéraire à la Bibliothèque du Congrès à Washington, sous la protection du très influent Archibald MacLeisch. Il se consacre alors plus librement à son œuvre poétique et cette période américaine sera d’ailleurs prolifique: Exil (1941), Poème à l’Étrangère (1942), Pluies (1943), Neiges (1944), Vents (1946), puis Amers, son plus long recueil, qui ne sera publié en volume qu’en 1957. C’est à la faveur de l’entremise de certains admirateurs et mécènes américains qu’il décide finalement de rentrer en France en 1957, alors qu’une splendide villa lui est offerte dans le Var, sur la presqu’île de Giens. Il séjournera pendant plusieurs années alternativement en France et aux États-Unis, ayant épousé une américaine en 1958, Dorothy Milburn Russel.

Son œuvre connaît alors une audience internationale croissante, qui débouche sur l’attribution du Prix Nobel de Littérature en 1960. Le poète poursuit dans les années suivantes l’édification de cette poésie exigeante (Chronique en 1960, Oiseaux en 1962 – rédigé dans le compagnonnage artistique du peintre Georges Braque –, puis les poèmes marquants d’un recueil demeuré inachevé), vivant sa poésie sur toutes les latitudes du globe qu’il parcourt avec avidité, en navigateur infatigable. Pendant une dizaine d’années, Perse s’attèle par la suite à son «œuvre» ultime, qui est aussi la construction de sa propre légende: avec l’accord des Éditions Gallimard, il agence seul le volume de ses Œuvres complètes dans la prestigieuse collection de la Pléiade; l’ouvrage paraît en 1972 et ne cessera d’impressionner les lecteurs par son mystère et son autorité. Saint-John Perse s’éteint le 20 septembre 1975 à l’âge de quatre-vingt huit ans à Giens, où il est enterré.

Source : Loïc Cery

1814-Eugène Viollet-Le-Duc-1879.

août 12th, 2010

1814-Viollet-le-Duc-1879

1814-Eugène Viollet-le-Duc-1879.

1814- Eugène Viollet-le-Duc, né le 27 janvier 1814 à Paris et mort le 17 septembre 1879 à Lausanne, est un architecte français, connu auprès du grand public pour ses restaurations de constructions médiévales. On lui doit aussi d’avoir posé les bases de l’architecture moderne, par ses écrits théoriques marqués par le rationalisme (Entretiens sur l’architecture, 1863), et d’avoir directement inspiré plusieurs acteurs majeurs du mouvement Art nouveau : Eugène Grasset, Hector Guimard, Victor Horta, Antoni Gaudí, Hendrik Petrus Berlage, etc.

Biographie

Né le 27 janvier 1814 à Paris, Eugène est le fils d’Emmanuel Viollet-le-Duc, conservateur des résidences royales à l’intendance générale de la liste civile. Du fait de cette fonction, toute la famille loge au Palais des Tuileries. Ses amis d’adolescence furent les écrivains Charles-Augustin Sainte-Beuve et Prosper Mérimée.
Le 3 mai 1834, il épouse Élisabeth Tempier avec qui il aura peu de temps après un fils, qu’ils nommeront également Eugène.

Le 12 mars 1836, Eugène Viollet-le-Duc part faire un voyage de 18 mois en Italie

Parallèlement, au début des années 1830, un mouvement de restauration du patrimoine médiéval apparut en France. Prosper Mérimée devenu inspecteur général des Monuments historiques, demanda à Viollet-le-Duc, l’architecte, (il avait boudé les Beaux-Arts), de retour de son voyage d’études en Italie, de restaurer la basilique de Vézelay en 1840. Ce travail marqua le commencement d’une longue série de restaurations, dont les plus connues sont : la cité de Carcassonne, la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1843 avec Jean-Baptiste-Antoine Lassus. Viollet-le-Duc doit beaucoup à cet architecte et historien de l’architecture et des arts décoratifs du Moyen Âge dont l’église Saint-Jean-Baptiste de Belleville est l’œuvre la plus achevée. Viollet-le-Duc travaillera aussi sur les châteaux de Roquetaillade, de Coucy et de Pierrefonds.

Source Wikipédia.

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