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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» décembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Aliénor d’Aquitaine (vers 1122-1204)

décembre 21st, 2011

Aliénor d'Aquitaine. 1122-1204
Photo: www.phil-ouest.com

Aliénor d’Aquitaine (vers 1122-1204)

Reine de France, puis reine d’Angleterre, mère de 10 enfants dont deux deviendront rois, Aliénor d’Aquitaine est l’une des femmes les plus célèbres de notre histoire. Critiquée pour ces mœurs que d’aucuns jugerons peu vertueuses, elle fit preuve en revanche d’une très grande habileté dans la conduite des affaires politiques. A son crédit encore, le rôle qu’elle joua dans la diffusion de la poésie des troubadours en France et en Angleterre.

Née vers 1122, elle est la fille de Guillaume X, duc d’Aquitaine. En juillet 1137, à l’âge de 15 ans, elle épouse le fils du roi de France Louis VI, appelé à la succession du trône. Le couple est mal assorti. L’attitude ascétique de celui qui deviendra Louis VII ne s’accordait pas avec la légèreté et la sensualité de la belle Aliénor. La mésentente s’installe. Pendant la deuxième croisade (1147-1149) où elle accompagne son mari, Aliénor, qui a une aventure avec son oncle Raymond de Poitiers, prince d’Antioche, ridiculise Louis VII. De retour en France, Aliénor se laisse séduire par Henri Plantagenêt, comte d’Anjou, duc de Normandie et Prince héritier de la Couronne d’Angleterre. Louis VII lui reproche, outre cette attitude volage, de ne pas lui avoir donné d’héritier mâle.

Le divorce est alors prononcé sous prétexte de consanguinité en mars 1152. Il ne s’écoulera pas 2 mois avant qu’Aliénor convole en justes noces avec Henri Plantagenêt. En 1154, ils seront couronnés ensemble roi et reine d’Angleterre en l’abbaye de Westminster. L’inconstance d’Henri conduit Aliénor à regagner sa province. Là elle alimente les querelles dynastiques au sein des Plantagenêt, soutenant ses fils contre son mari., lequel fini par la faire enfermer dans un couvent en Angleterre, en1174. Elle en sort en 1189 quand son fils Richard succède à Henri II. A la mort de Richard en 1199, elle parvient à placer sur le trône d’Angleterre son dernier fils; Jean sans Terre. En Aquitaine, Aliénor, qui entretient une cour brillante, n’aura de cesse de défendre son duché contre les prétentions de ses feudataires, d’ailleurs soutenus par son plus grand rival, le roi de France, Philippe Auguste.

Elle s’éteint en 1204 à l’abbaye de Fontevraud en laissant à la postérité le souvenir d’une femme vive, intelligente et cultivée.

Timbre: il représente le détail d’une miniature du “premier peintre”: (Le poète et Aliénor, reine de France, rencontre en 1147. Mis en page et gravé par Martin Mörck Imprimé entaille-Douce. vente anticipée le 18 janvier 2004 à Fontevraud.

Source: Collection philatélique de la Poste…

Montauban.

décembre 20th, 2011

Montauban

Timbre et feuillet Montauban.

Située au confluent du Tarn et du Tescou, Montauban est un important carrefour de routes, et un marché actif pour les productions maraîchères et fruitières, venues des riches plaines alluviales de la Garonne, du Tarn et de leurs affluents. La bastide originelle, puissamment bâtie par Alphonse Jourdain, Comte de Toulouse, sur le plateau dominant la rive droite du Tarn, s’inscrivait dans le développement démographiques de l’Europe occidentale au début du XIIème siècle.

Commerce et industries traditionnelles, textiles, cuirs et minoteries, firent de la ville, au XVIIIème siècle, une des grandes places économiques du sud-ouest. Le touriste qui aborde la cité par l’ouest gagne le centre historique en passant par le site groupé sur la figurine autour de l’imposant Pont-Vieux. Cet ouvrage contemporain du Pont Valentré de Cahors, et comme lui fortifié autrefois, remonte au XIVème siècle. Il franchit le Tarn sur une largeur de 205 mètres; des piles protégées par des avant-becs supportent ses sept arches, séparées par des arcades ménagées pour l’écoulement des eaux de crue.

Sur la gauche de la figurine se profilent les lignes de l’église fortifiée, dédiée à Saint Jacques. Sa tour carrée à mâchicoulis sert de base au clocher octogonal de type toulousain bâti au XIIIème siècle, à trois étages d’ouvertures surmontées d’arcs en mitre. On voit en face un des pavillons et une partie de l’ordonnance classique de l’ancien palais épiscopal. Ce sobre et imposant édifice de brique rose, Hôtel de Ville sous la Révolution, est devenu ensuite le Musée Ingres. Le visiteur y est accueilli par des sculptures de Bourdelle. Autour de ce pôle d’attraction, la ville présente d’autres séductions touristiques: pittoresque de ses rives du Tarn, élégance de ses hôtels particuliers, charme enfin de ses briques nuancées, qui font de Montauban avec ses sœurs Albi et Toulouse. “Une des trois villes roses du Midi”.

Timbre dessiné par Jean Winckler. Gravé par Eugène Lacaque. Format vertical 2 x 36 mm. Vente anticipée le 17 mai 1980 et générale le 19 du même mois. Illustration le Musée Ingres.

Source : Feuillet CEF. Œuvres sociales du personnel des PTT. Le réseau commercial CEF. (France et Etranger)

Milan Rastislav Stefanik. 1880-1919.

décembre 19th, 2011

Milan Rastislav  Stefanik 1880-1919
Photo de :www.phil-ouest.com

Milan Rastislav Stefanik. 1880-1919.

Qui est cet homme ? Un astronome, un aviateur émérite, un diplomate, un général, un ministre ? Stefanik fut tout cela à la fois. Mais c’est surtout le fondateur de l’Etat tchécoslovaque indépendant que le plus français des slovaque laissera à la postérité.

Né le 21 juillet 1880 à Kosariska, en Slovaquie occidentale, il grandit dans un environnement purement slovaque où l’idée de nation était fortement ancrée. A cette époque, la Slovaquie fait partie du puissant empire austro-hongrois et subit la “magyarisation” officielle. A l’âge de 18 ans, le jeune Stefanik part pour Prague où il commende des études d’ingénieur du bâtiment. Il marque vite une préférence pour l’astronomie. Là, il coopère à des revues culturelles tchèques et slovaques, dénonce l’inertie des autorités slovaques face à l’oppresseur hongrois et milite pour un rapprochement des deux peuples tchèque et slovaque. Devenu docteur en science en 1904, Stefanik décide de poursuivre ses études en France.

Jusqu’en 1914, il déploie, auprès du directeur de l’Observatoire de Meudon, une formidable activité, publiant les traités scientifiques  et multipliant ses observations astronomique en France mais aussi à l’étranger, au Brésil, à Tahiti, en Equateur, au Maroc. Citoyen français depuis 1912, il s’engage dans l’aviation quand la guerre éclate. Il témoigna d’une telle ardeur qu’en l’espace de trois années, il passa du grade de caporal à celui de général d’aviation.

A Paris, il attira l’attention des milieux politiques français sur la situation difficiles des Slovaques et des tchèques en Autriche-Hongrie. Avec Masarik et Benes, Stevanik fonde, en 1916, le Conseil national tchécoslovaque. Dans le but d’organiser une armée de volontaires tchécoslovaques, il multiplie les missions diplomatiques à l’étranger et devient ministre de la Défense dans le gouvernement provisoire de la République. L’Etat Tchécoslovaque et né le 18 octobre 1918. Mais Stefanik n’a pas le temps de le voir grandir; il meurt le 4 mai 1919 dans un accident d’avion.

Timbre dessiné et mis en page par Joseph Balaz et Martin Cinovsky et gravé par Claude Jumelet. Imprimé en taille-douce. Format horizontal de : 35 x 26mm.

Source: collection philatélique de la Poste.

Un bon en arrière…

décembre 18th, 2011

Chanson tendre . (Fréhel. 1935)

Comme aux beaux jours de nos vingt ans, (En souvenir de nos vingt ans)
Par ce clair matin de printemps, (Par ce beau matin de ..)
J’ai voulu revoir tout là-bas,
L’auberge au milieu des lilas.
On entendait sous les branches, (On entendait dans ..)
Les oiseaux chanter dimanche
Et ta chaste robe blanche,
Paraissait guider mes pas.

Tout avait l’air à sa place,
Même ton nom dans la glace,
Juste à la place où s’efface,
Quoi qu’on fasse,
Toute trace..
Et je croyais presqu’entendre
Ta voix tendre murmurer
“Viens plus près”

J’étais ému comme autrefois
Dans cette auberge au fond des bois,
J’avais des larmes dans les yeux (J’avais des larmes pleins ..)
Et je trouvais ça merveilleux.
Durant toute la journée,
Après tant et tant d’années, (Dans la chambre abandonnée)
Dans ta chambre abandonnée, (Depuis tant et tant d’années)
Je nous suis revus tous deux.

Mais rien n’était à sa place;
Je suis resté, tête basse,
À me faire dans la glace
Face à face
La grimace…
Enfin j’ai poussé la porte,
Que m’importe
N. I. NI
C’est fini

Pourtant quand descendit le soir
Je suis allé tout seul m’asseoir (Je suis venu tout seul m’asseoir)
Sur le banc de bois vermoulu
Où tu ne revins jamais plus.
Tu me paraissais plus belle,
Plus charmante, plus cruelle
Qu’aucune de toutes celles
Pour qui mon cœur a battu.

Et je rentrai, l’âme lasse,
Chercher ton nom dans la glace (Tout avait l’air à sa place)
Juste à la place où s’efface (Même ton nom sur la glace)
Quoi qu’on fasse
Toute trace..
Mais avec un pauvre rire (Puis avec un pauvre rire)
J’ai cru lire:
“Après tout,
On’ s’en fout.”

Moutier d’Ahun (Creuse).

décembre 17th, 2011

Moutier d'Ahun (Creuse)
Photo de : www.phil-ouest.com

Moutier d’Ahun (Creuse).

A 20 km au sud-est de Guéret, dans la Creuse, s’élève au Moutier d’Ahun, les vestiges d’un abbaye fondée au Xème siècle par les moines d’Uzerche. Le moutier (monastère) de l’Ak-Dunn (ancien nom celtique d’Ahun) avait été établi sur l’importante voie impériale qui reliait Lyon à Saintes et qui traversait le pays creusois. A proximité des bords de la rivière et au pied d’une colline boisée, l’église du Moutier d’Ahun tient la première place parmi les richesses historiques de la région.

C’est en 997 que le comte de la Marche, boson II, donnait à l’abbaye bénédictine d’Uzerche (Corrèze) l’église dédiée à Notre-Dame qu’il possédait près d’Ahun. Les moines élevèrent en ses lieux et place une nouvelle église, probablement au milieu du XIIème siècle. Il en subsiste encore aujourd’hui d’importantes parties malgré les destructions successives causées par les Anglais pendant la guerre de 100 ans et celle de 1591 par les troupes royales, lorsque l’église servit de refuge au ligueurs. Il ne reste rien des bâtiments conventuels mais le temps et les guerres ont épargné l’Abside, le chœur, le carré central du transept, le clocher et le portail de l’église. Le mur de la façade gothique de l’édifice est sans doute la partie la plus intéressante de l’extérieur de l’église. Un portail en granit présente six voussures, où prennent place de petits personnages: on reconnaîtra des anges, des jongleurs, des musiciens, des danseurs, des animaux fantastiques.

Le clocher, d’époque romane, s’élève à la croisée du transept. De plan rectangulaire et coiffé d’un toit à 4 pans, il est ajouré sur chaque face par 3 baies géminées. L’église sera classé monument historique en 1896. C’est sans doute l’intérieur de l’église qui fait aujourd’hui la renommée du Moutier d’Ahun et notamment ses boiseries d’une incomparable richesse. On distingue trois ensembles: le retable, les stalles et la grille d clôture. La sculpture du retable est l’œuvre de l’auvergnat Simon Bouer qui l’exécuta en 1673. Des colonnes torsadées et très ouvragées encadrent une Annonciation. Thèmes profanes et religieux s’y mêlent: Jésus, Marie, saints et anges côtoient chimères, sphinx, plantes et fruits. Les stalles sont remarquables par leurs accoudoirs et les jouées qui représentent, les unes: un dragon cherchant à mordre un enfant assis sur un dauphin; les autres: une sirène, une tête de chien, des scènes agrestes. Toutes ces boiseries ont été sauvées de l’oubli grâce à l’œuvre de l’abbé de Malapert qui fut curé du moutier de 1904 à 1963. C’est à lui que l’on doit la conservation de ce magnifique ensemble sculptural qui fait aujourd’hui la fierté des Creusois.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Jacky Larrivière. Format horizontal 22 x 36mm. vente anticipée le 13 décembre 1997 au Moutier d’Ahun (Creuse) et vente générale le 16 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Coupe du monde de foot 1998

décembre 16th, 2011

Coupe du monde 1998.

Coupe du Monde de Football 1998.

Bordeaux…….Saint-Denis.

Reprise de volée à Bordeaux ,aile de pigeon à Saint- Denis. Deux gestes hautement techniques du football saisis en pleine action sur ces timbres. La reprise de volée assure un contrôle du ballon à mi-hauteur, par une reprise en force avant qu’il ne touche terre, tandis que l’aile de pigeon permet de contrôler de l’extérieur du pied un ballon venu de côté.

Les deux timbres évoquent par ailleurs deux des sites de France 98: Bordeaux, avec son stade Lescure rénové, et Saint -Denis, qui accueille aux portes de Paris le tout nouveau Stade de France, avec son architecture futuriste, ses gradins mobiles sur coussins d’air et ses 80 000 places assises. Un grand stade où se joua en particulier la finale de la coupe du Monde.

Timbres dessinés par Louis Briat. Imprimés en héliogravure. Formats verticaux 26X36mm. Vente anticipée à Saint-Denis et Bordeaux le 24 janvier 1998 et générale le 26 du même mois…

Source: Collection philatélique de la France.

PS: privé de connexion depuis 9 heures, je ne pourrais pas passer chez vous. Amitiés et bises.

Assemblée Nationale. 1798-1998

décembre 15th, 2011

Assemblée Nationale 1798-1998
Photo de: www.phil-ouest.com

Assemblée nationale: 1798-1998.

Le 2 pluviôse an VI (21 janvier 1798), 5 ans après la mort de Louis XVI, Jacques-Charles Bailleul, élu président du Conseil des Cinq -Cents, “installe” le représentation nationale au Palais Bourbon. Par un décret du deuxième jour complémentaire de l’An III (18 septembre 1795), la Convention avait affecté au Conseil qui siégeait jusqu’alors aux Tuileries dans la salle des Manèges, le “ci-devant” Palais Bourbon pour y tenir séance.

Ce choix s’expliquait par les nombreux avantages que le bâtiment présentait. Cédé par Louis XV au prince de Condé en 1764, il avait été transformé et rénové par le nouveau propriétaire. Abandonné dès juillet 1789, le Palais fut tout d’abord déclaré bien national, avant de servir de prison et de magasin d’effets militaires. A la suite de la décision de la Convention, les architectes Gisors et Lecomte reçurent mission de l’adapter à ses nouvelles fonctions. La salle destinée aux séances fut conçue comme un amphithéâtre semi-circulaire, et dédié à la “Souveraineté du Peuple Français”.

La gazette nationale du 6 pluviôse (25 janvier) relatait ainsi la séance d’inauguration:” A 2 heures, des décharges d’artillerie réitérées donnent le signal de l’ouverture de la séance. La musique des grenadiers de la représentation nationale fait entendre l’hymne des Marseillais. Le peuple répond par des cris “Vive la République”!…Après la plantation de l’arbre de la liberté, la cérémonie se conclut par une prestation de serment à la tribune de chaque représentant :” Je jure haine à la royauté et à l’anarchie, attachement et fidélité à la République et à la Constitution de l’an III”.

Depuis ce jour, le Palais- Bourbon a accueilli le Corps législatif, la Chambre des députés, le Corps législatif de nouveau, la Chambre des députés encore. L’assemblée nationale constituante et enfin depuis 1946, l’Assemblée nationale. Ce jour (24 janvier 1998), nous célébrons le bicentenaire de cette installation au Palais-Boubon.

Mais ce lieu vivant ne le reste que s’il est ouvert sur l’avenir. L’assemblée doit s’adapter au siècle qui vient. Réformer ses règlements, rendre ses discutions plus claires, ses décision plus lisibles et mieux appliquées, aller vers la parité entre hommes et femmes dans la vie publique, constituent autant d’étapes. L’hémicycle a besoin de fenêtres ouvertes vers le XXIème siècle. Ainsi la cohésion sociale sera renforcée.

PS: nous n’en prenons pas le chemin…….

Timbre dessiné par Ernest Pignon- Ernest, imprimé en héliogravure. Format vertical de 22 x 36mm. Vente anticipée à Paris le 24 janvier 1998 et générale le 24 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste…

Pierre Bérégovoy. 1925-1993.

décembre 14th, 2011

Pierre Bérégovoy. 1925-1993Photo: www.phil-ouest.com

Pierre Bérégovoy 1925-1993.

C’est le 23 décembre 1925 que naît Pierre Brégovoy dans une famille ouvrière de Déville-les-Rouen. Ouvrier d’usine à l’âge de 16 ns, il enchaîne cours du soir et formation pour gravir un à un les échelons professionnels, que ce soit à la SNCF ou à Gaz de France où il termine sa carrière en qualité de directeur adjoint.

patriote, il rejoint le réseau “résistance fer” et participe aux combat pour la libération de Rouen. De cette époque, il gardera de solides amitiés, mais également une réelle sensibilité pour la “chose publique”. Il s’investit très tôt dans les domaines syndicaux et politiques qui vont l’amener à côtoyer Pierre Mendès -France et bien sûr François Mitterrand. A ce titre, il suit plus particulièrement les affaire sociales à la direction du Parti Socialiste; il est l’un des négociateurs du programme commun de la gauche. Remarqué pour sa puissance de travail et son sens de la diplomatie, il est désigné Secrétaire générale de l’Elysée en mai 1981. Nommé ministre des affaires sociales en 1982, il devient ministre de l’économie et des finances en 1984. Il retrouve ce poste en 1988 et l’occupera jusqu’à sa nomination à Matignon en 1992.

Les années 80 sont aussi marquées par son enracinement politique dans la Nièvre. Elu maire de Nevers en 1983 et député en 1986, il est constamment réélu lors des différentes consultations. Profondément attaché à cette région, dont il aime le dynamisme et la qualité de la vie, il n’aura de cesse de se dévouer au service de ses administrés qui donneront à ses proches de très nombreux et poignants témoignages de sympathie lors de sa tragique disparition en 1993.

Dans ces différentes fonctions, Pierre Bérégovoy s’est attaché à concilier ses convictions politiques avec les réalités de l’économie de marché. Il sera notamment l’un des artisans du franc fort. François Mitterrand a écrit qu’il laisse le souvenir ” du militant sincère et désintéressé, de l’homme politique compétent et vigoureux qui a mis toute son énergie et sa vie même au service de la nation.)

Timbre dessiné et gravé par Eve Luquet et imprimé en taille-douce. D’après une photo de famille. Format vertical 21 x 36 mm.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Colibri à tête bleue…

décembre 13th, 2011

Colibri à tête bleu
Photo de :www.phil-ouest.com.

Colibri à Tête Bleue.

Elégamment habillé de vert et de bleu métalliques pour le mâle, plus sobrement de vert et de blanc pour la femelle, le colibri à tête bleue ne vit qu’à la Martinique et dans l’île voisine de la Dominique: on dit qu’il y est endémique. C’est surtout un habitant des montagnes, que l’on trouve aussi bien en forêts que dans des régions plus ou moins découvertes, et même dans les jardins.

Le couple reste ensemble le temps nécessaire à l’accouplement, la femelle construit le nid et élève seule les jeunes. Le nid est une coupe minuscule de petites tiges, de vibres végétales et de duvet de plantes, camouflé à l’aide de morceaux de feuilles mortes et bien cachée sur une branche verticale à faible hauteur de la végétation dense. La femelle y dépose 2 œufs blancs, de mars à mai. L’incubation dure une quinzaine de jours.

Le colibri à tête bleue consomme le nectar des fleurs, qu’il va chercher au fond des corolles de ces dernières à l’aide de son bec allongé. Il se nourrit aussi de beaucoup petits insectes et d’araignées, qui lui fournissent l’azote dont son organisme à besoin et qu’il peut très bien pourchasser ailleurs que dans les fleurs, parfois même en volant. Son vol ressemble à celui d’un gros insecte.

La colibri à tête bleue n’est pas directement en danger, mais sa distribution restreinte et, de plus, morcelée le rend vulnérable aux catastrophes naturelles ou non: c’est ainsi que ses populations de la Dominique ont beaucoup pâti des cyclones des années 1980. Les colibris se trouvent strictement sur le continent américain, et ne sont pas proches parents des souimangas, petits passereaux communs dans les tropiques de l’Ancien Monde, petits et brillamment colorés comme eux, souvent, et à tort, appelés “Colibris’ (Jean-François Voisin)

Timbre dessiné et mis en page par René Mettler et imprimé en héliogravure. Format horizontal/ 40,85 x 30 mm.

Source: Collection philatélique de la Poste.

PS: voici le cousin….

Colibri grenat…

décembre 12th, 2011

Colibri-grenat
Photo de :www.phil-ouest.com

Colibri grenat.

Le colibri grenat est répandu dans toutes les Petites Antilles, ainsi que dans une zone réduite de l’Est de Porto-Rico. Mâle et femelle partage le même plumage brillamment coloré. C’est un habitant des forêts montagneuses, et on le trouve rarement au- dessous de 500 m d’altitude. Bien qu’il soit essentiellement sédentaire, l’apparition d’individus égarés, par exemple dans les Grandes Antilles, suggère que certains passent parfois d’une île à l’autre.

La femelle installe son nid, qui ressemble à celui du colibri à tête bleue; sur une branche verticale, et elle défend énergiquement sa progéniture, n’hésitant pas à attaquer les animaux, bien plus gros qu’elle, qui s’en approcheraient de trop près. Il se nourrit dans les strates moyennes et supérieures de la forêt, mais il ne dédaigne pas les fleurs de bananiers, voire celles des plantes basses, et visite les jardins de temps à autre. Il chasse de petits invertébrés sur les feuilles et va même jusqu’à voler aux araignées les proies qu’elles ont capturés dans leurs filets. Tout comme de nombreux insectes, les colibris participent activement à la pollinisation des fleurs dont ils prélèvent le nectar.

Malgré une aire de distribution somme toute assez réduite, le colibri grenat n’est pas actuellement considéré comme étant en danger, car il est encore abondant dans certaines zones et occupe volontiers les milieux créés par l’homme, comme les plantations d’essences exotiques. ( Jean-François Voisin).

Timbre dessiné et mis en page par René Mettler et imprimé en héliogravure. Format vertical 30 x 40,85 mm

Source: collection philatélique de la poste.

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