De l’aurore au crépuscule voir plus …

Photo:www.phil-ouest.com

Le Triomphe de Flore par J.-B. Carpeaux

Jean-Baptiste Carpeaux est né à Valenciennes en 1827. De famille pauvre, il reçoit une instruction rudimentaire. Sa vocation est peut-être né de l’exemple d’un parent, le sculpteur Henri Lemaire, qui, plus tard, ne lui sera guère favorable. Travailleur manuel, il finit par être admis à l’Ecole des Beaux -Arts et dans l’atelier de Rude qui lui donne le culte du réel.

Prix de Rome en 1854, il marque sa révolte contre l’académisme par le ” Jeune pêcheur à la Coquille”, dont le réalisme vient d’un voyage à Naples, autant que de l’influence de Michel- Ange. En 1861, le buste de la femme de l’ambassadeur de France à Rome attire sur Carpeaux l’attention de la Cour impérial, dont il va devenir l’artiste favori, honoré des commandes de l’Etat.

Il réalise, ainsi, en 1863, pour le nouveau Pavillon des Tuileries, le groupe de Flore, puis celui de la “Danse”, pour l’Opéra. La commune le fera fuire en Angleterre, d’où il ne reviendra qu’en 1873, éprouvant des signes de déséquilibre mental et souffrant des premières atteintes du cancer qui l’emportera alors qu’un mécène l’avait accueilli au château de Bécon; c’était en 1875:il avait 48 ans.

En réaction contre les néo-classiques descendant du XVIIIème siècle de Houdon et de Pigalle à travers lesquels il renoue avec la tradition de la Renaissance, Carpeaux, presque instinctivement, malgré des concessions aux élégances mondaines de son temps, participe de la tendance naturaliste qui apparaît en peinture chez Courbet, et en littérature chez Flaubert et Zola; il est une étape importante sur la voie où s’avancera la puissance novatrice de Rodin.

La Déesse des Fleurs est représentée jouant au milieu d’enfants qui danse dans une libre insouciance. L’œuvre était d’une audacieuse originalité pour son époque. Qu’on imagine la manière dont le thème du triomphe eût été interprété par un néo- classique ! L’inspiration est nouvelle et riche d’avenir. Un examen attentif des figures révèle de grands mérites: un modelé coloré d’ombres et de lumières, un merveilleux sens du mouvement, une façon passionnée de rendre les corps vivants. Flore , elle même, est présentée comme un souple corps de femme, dans toute sa grâce. Le personnage est traité autant pour sa valeur décorative que pour sa propre splendeur vitale et agressive.

S’il fut jugé inconvenant par l’art officiel, c’est que ce chef-d’œuvre de Carpeaux se joue de toutes les règles académiques et c’est aussi qu’il rayonne d’aisance, de liberté, de gaieté et de vie.

Timbre dessiné et gravé en taille -douce par Eugène Lacaque. Format horizontal 48 x 36,85mm. Vente anticipée le 4 juillet 1970 à Valenciennes et vente générale le 6 du même mois. Retiré de la vente le 9 juillet 1971.

Source CEF et Argus du timbre.

Conseil de l’Europe 1949-1989.

La première et la plus vaste des organisations politiques Européenne. Le conseil de l’Europe est par son statut (5 mai 1949) le point de convergence de toutes les démocraties pluralistes d’Europe.

celles ci souhaitent “réaliser entre elles une union toujours plus étroite” ,dans un certains nombres de domaines essentiels, tels que les droits de l’Homme, la culture, l’éducation, la cohésion sociale, la santé, l’environnement, les pouvoirs locaux et régionaux, Etc…..

Plus de 100 conventions ont été élaborées, dont la plus importante est la Convention européenne des droits de l’Homme qui garantit l’application effective des droits qu’elle entend protéger. Ses nombreux traités influencent la vie quotidienne des Européens et contribuent à la formations d’une génération européenne..

L’année 1989 marquait le 40ème anniversaire du Conseil de l’Europe dont les Etats membres totalisaient cette année là, quatre cents millions d-’Européens. Avec le slogan de cette célébration:” Le Conseil de l’Europe, une Dimension Humaine”, l’organisation souhaitait affirmer qu’elle participe à l’édification d’une société plus juste et plus accueillante.

Le Conseil de l’Europe est espérance et référence pour tous ceux qui veulent vivre dans la paix et la solidarité.

Timbres dessiné et gravés en taille-douce par Eve Luquet. Format horizontal 21,45 x 36mm . Vente anticipé à Strasbourg le 4 Février 1989 et générale le 6 du même mois.

Source: Ministère des PTT. 1989.

PS: 23 ans ont passés depuis ces timbres et la rédaction de cet article. Ce Conseil de l’Europe ferait bien de demander aux sujets européens, ce qu’ils pensent de l’Europe actuelle et de leur prestation au sein de cet organisme. Si la cohésion sociale est de la faire par le bas, qu’elle en est l’avantage pour ceux qui pendant des années ont fait de l’économie de leur pays une source de revenus que certains bradent pour ce faire encore plus d’argent dans l’immédiat. Peu leurs importent ceux qui ont trimés et pour certains donnaient leur vie.

Le conseil de l’Europe actuel, n’est pas au service des peuples mais à celui des gros industriels et des finances.. Il demande tous les efforts aux peuples en exemptant les possédants et protégeant les fortunés. Ce n’est plus l’Europe que voulaient les peuples…

Bien réfléchir lors du prochain vote pour les députés européens. Ne pas y remettre ceux qui ont laissé faire un Conseil comme celui existant aujourd’hui..

L’angélus De La Mer: par André Huc Santana

A l’horizon se lève et rit l’aube vermeille …
Marins perdus en mer !
Voici l’heure où là-bas le vieux clocher s’éveille
Et chante au matin clair…
Entendez-vous ? Dans la brise qui jase
Tinte l’écho des cloches du pays,
Les flots joyeux que la lumière embrase
Ondulent plus blonds que les blonds épis…

{Refrain:}

Au loin, c’est l’Angélus !
C’est l’Angélus qui sonne
A genoux donc sous le ciel bleu,
A genoux donc et priez Dieu !
Laboureurs de la mer,
Et que le jour rayonne !
C’est l’Angélus !
C’est l’Angélus !
C’est l’Angélus !

Sur nos mâts triomphants le soleil plane et brille…
Marins perdus en mer !
Voici l’heure là-bas s’incline la faucille
Qui fauche le blé clair…
Entendez-vous ? Dans la brise hautaine,
Dans l’air poudreux où flambent des rayons,
Vibre l’appel d’une cloche lointaine,
Comme pour bénir nos fiers pavillons…

{Refrain}

Les feux mourants du jour on empourpré nos voiles…
Marins perdus en mer !
Voici l’heure où là-bas s’allument les étoiles,
Brodant l’azur moins clair…
Entendez-vous dans la brise qui rêve
Des sons divins qui semblent s’approcher ?
Le paysan, dont le labeur s’achève,
Ecoute, pensif, la voix du clocher…

{Refrain}

Dommage, il n’y a que le premier couplet chanté….

La voix lactée “Jean Ferrat “:

Avant que mes chansons ne fassent des recettes
J’étais un paria du monde des affaires
Il parait qu’à présent c’est fou ce qu’on m’achète
Je suis considéré autant qu’un camembert

Jésus-Marie
Quelle décadence
Quelque chose est pourri
Dans mon royaume de France

J’aurais pu après tout n’être que cancoillotte
Que fourme méconnu qui reste sur l’étal
Que ces petits carrés à la crème pâlotte
Qui n’ont aucune chance avec le Capital

Jésus-Marie
Quelle décadence
Quelque chose est pourri
Dans mon royaume de France

Bien qu’étant de la gueule si je ne suis en fait
Pour les uns qu’un fromage pour les autres un poète
Je vous avoue messieurs n’avoir pas mérité
Ni cet excès d’honneur ni cette indignité

Jésus-Marie
Quelle décadence
Quelque chose est pourri
Dans mon royaume de France

J’étais un bon garçon ni plus fin ni plus bête
Qu’un tas de va-nu-pieds qui n’en font qu’à leur tête
Mais depuis que mon jour de gloire est arrivé
Je dois faire des choses dont j’n'avais pas idée

Jésus-Marie
Quelle décadence
Quelque chose est pourri
Dans mon royaume de France

Pour avoir en effet goûté ses coups de trique
Je n’étais pas copain de la force publique
Bousculé par la foule je me vois aujourd’hui
Contraint d’app’ler les flics et de leur dire merci

Jésus-Marie
Quelle décadence
Quelque chose est pourri
Dans mon royaume de France

Je tapote des joues j’embrasse des enfants
Et je fais des risettes autant qu’un président
Si je n’avais encore un peu d’égards pour moi
Je dirais que je suis une vraie fille de joie

Jésus-Marie
Quelle décadence
Quelque chose est pourri
Dans mon royaume de France

Mais qu’on soit fille de joie ou fromage ou poète
On vous jette dehors quand boude le client
Moi Messieurs des Finances qui sait ce que vous êtes
Je n’attendrai pas d’être tout à fait coulant

Jésus-Marie
Quelle décadence
Quelque chose est pourri
Dans mon royaume de France

Musique: Jean Ferrat

Photo:www.phil-ouest.com

Documentation Française 1945-1985.

Simultanément, à Londres et à Alger, une documentation aux services des pouvoirs publiques et de la résistance s’est constituée durant la guerre. Regroupés à la Libération, ces services fusionnent avec d’analyse de la presse étrangère. En 1945 l’ensemble s’intègre dans une Direction qui, en 1947, prendra le titre de ” Direction de la Documentation et de la Diffusion” et passera sous l’autorité du Secrétaire générale du Gouvernement. Le nouveau service s’efforce alors de réunir des documents, des éléments de réflexion, ainsi que des synthèse sur l’actualité. Il commence aussi à publier ses travaux et en 1969 entreprend l’automatisation de sa documentation.

En 1976, un décret lui confère le titre officiel de “Direction de la Documentation française” et précise définitivement ses missions. celles-ci sont documentaires d’une part, d’édition et de diffusion interministérielle d’autre part. La mission documentaire rassemble, pour la mettre à disposition du public et des administrations, l’information générale sur les principaux problèmes d’actualité: une bibliothèque sur les problèmes administratifs, politiques, économiques, sociaux et culturels du monde entier. 8 000dossiers de presse sur les pays étrangers et les questions internationales; deux centres spécialisés, le C.E.D.A.O.M (centre d’études et de documentation sur l’Afrique et l’Outre-Mer) et le C.E.D.U.C.E.E (centre d’études et de documentation sur l’URSS, la Chine et l’Europe de l’Est); une photothèque-diathèque, enfin une Banque d’information politique et d’actualité, la B.I.P.A.

Pour répondre à la deuxième mission, ses services d’information proposent des synthèses de l’actualité politique, économique ou sociale; des revues de presse internationale, des approches pédagogiques de la réalité contemporaines, des réflexions sur les évolutions dans certaines aires géographiques (Afrique, Pays de l’Est, Monde-Arabe, Amérique latine.)

La Documentation française est, par vocation, l’éditeur et le diffuseur de l’ensemble de l’administration avec plus d’une trentaine de revues produites par les ministères ou les organismes publics (Etudes, enquêtes, statistiques ou guides élaborés par le secteur public). La collection des “rapports officiels au gouvernement” est, à juste titre, la plus célèbre. Elle est diffusée dans le monde entier.

Timbre dessiné par Charles Bridoux et gravé en taille-douce par Jacques Combet. Format vertical 22 x 36. vente anticipé à Paris le 16 septembre 1985 et vente générale le 18 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

Personnages de la Révolution Française.

Grâce à son caractère exalté et à sa grande séduction, “Madame Roland (1754-1793)” devint l’égérie des Girondins: elle recevait dans son salon les plus en vue d’entre eux. Elle devait en outre, exercer un grand ascendant sur son mari, notamment après la nomination de celui-ci au poste de ministre de l’intérieur en 1792. Fervente lectrice de Plutarque, elle devait trouver une mort digne des héros de l’antiquité. En effet, avant d’être guillotinée, elle aurait-eu cette apostrophe, alors que la charrette des condamnés passait devant la statue de la liberté:” Liberté que de crimes on commet en ton nom !”

Michelet considérait “Concordet (1743-1794)” Comme le “dernier des philosophes”; pour les historiens contemporains, il fut “un précurseur de “la Révolution”, non un révolutionnaire. En effet, cet aristocrate de naissance, libéral de tempérament, croyait au progrès de l’esprit humain et imaginait les réformes sociales nécessaires, sans précipitation. Condorcet lutta avec toute la force de sa conviction pour l’abolition de l’esclavage, “L’admission de la femme au droit de la cité”, l’accès de tous aux bienfaits de l’instruction et une meilleure information des électeurs sur les choix à opérer. “Conscience de la Gironde”, ce savant renommé, qui fut député à l’Assemblée législative et élu à la Convention par plusieurs départements ne pouvait manquer d’être suspecté. Accusé d’être un “Ennemi de la Révolution”, il fut arrêté. Il s’empoisonna dans sa cellule en 1794.

C’est dit-on, le 12 juillet 1789 au Palais-Royal que, juché sur une table pour haranguer la foule parisienne et l’inciter à l’insurrection “Camille Desmoulins (1760-1794), avocat bègue et sans cause, aurait vu “sa langue se délier”. Depuis lors, ce pamphlétaire au talent redouté, ami de Danton, allait devenir un personnage en vue. Il fut nommé secrétaire général au ministère de la justice; il fut aussi député de Paris à la Convention, siégeant à la Montagne. Mais là, paradoxalement, ce leader d’opinion ne fut même pas écouté! Consterné par les procès et les exécutions de la Terreur, il se classa alors parmi les “indulgents” voulant, disait-il : ” ouvrir les prisons à ces 200 000 citoyens que vous appelez suspects”. c’était trop tard! Desmoulins fut arrêté puis condamné et exécuté en 1794, en même temps que Danton.

Engagé à 17 ans au régiment au régiment des Lowendahl, en qualité de cadet,” Kellermann ‘1735-1820) ” fera ensuite la guerre des 7 ans, qu’il terminera en tant que capitaine. Après avoir servi sur divers territoire d’opération, il sera promu général en 1792. Sous les ordre de Dumouriez, il prendra part à la victoire lors de la bataille de Valmy. En 1793, Kellermann est chargé du siège de Lyon, puis suspecté de “modérantisme”, il est destitué le mois suivant. Le directoire l’emploiera à des tâches militaires d’inspection. Sous l’Empire, il deviendra Maréchal de France et duc de Valmy.

Bloc de format vertical de 48 x 105mm. Composé de 4 timbres de format vertical 22 x 36. Dessinés et gravé en taille-douce par Marie-Noëlle Goffin, comme l’encadrement réalisé par Alain Rouhier.

Vente anticipée le 24 juin 1989 à Paris pour Madame Roland; à Ribemont, Clamart et Bourg-la-Reine pou Condorcet; A Guise pour Camille Desmoulins et à Strasbourg pour Kellermann. Vente générale le 26 du même mois.

Source : Ministère des PTT en 1989….

Timbre: www.phil-ouest.com

Lapicque. “Régates vent arrière” 1952.

Un musicien de la peinture ? Un docteur ès science des couleurs de l’espace? Un baroque qui dépasse le vieux débat de la figuration et de l’abstraction lyrique ? Qui est Lapicque, dont l’œuvre a enfin été publiquement reconnue au sein de l’exposition. Les année 50 à la veille de sa mort!

Sa famille originaire des Vosges, a vu, au fil des générations, s’épanouir en son sein de multiples vocations: Postiers, tisserands, orfèvres, chefs d’orchestre, navigateurs au long cours. Riche des talents de ses ancêtres, l’ingénieur, sorti en 1919 de l’Ecole Centrale, soutient en 1938, une thèse sur “l’optique de l’œil” et la vision des contours, mais il peint en dilettante depuis 1920; avant de peindre à part entière et par séries “Marines et régates ” (1946-19511952), -”Courses hippiques (1949-1951)” -”Hommes armés 1950″-”Venise baroque (1954-1956)-”Tigres de Chine (1960-1961)- “Grèce éternelle (1964). La mort, la musique scandent son œuvre, amarrée à ses sites favoris que son Venise et la Bretagne. Ses “essais” sur ” l’espace, l’art et la destinée” (1958), où il expose notamment les moyens de créer le mouvement, serait la “clé” des “Régates vent arrière ? L’effervescence du vent et des vagues enroule et déroule de fulgurantes arabesques, dans un chaos d’embruns et de nuages, tout en exaltant le transparence des voilure (peut-être un écho de Dufy ?) où surgit la profondeur de l’espace dans un contexte d’aplats.

De son dialogue initial avec le cubisme, Lapicque conserve une aptitude à l’appréhension simultanée de moments successifs, de plans opposés; de son penchant pour l’abstraction procèdent ses architectures de grands rythmes colorés; mais le baroquisme domine. Dédaigneux des modes et des courants établis, l’artiste, inclassable entre une abstraction et une figuration dont il a su ignorer les prétendus cloisonnements, a créé un monde à perspectives multiples et syncopées: par un renversement de la ségrégation classique des tons: les rouges, les jaunes, les orangés rendent la lumière et les lointains, tandis que: les bleus font jaillir les objets solides et les plans rapprochés. La couleur toujours somptueuse, s’épand en d’incandescentes bigarrures où le dessin se fait écriture neuve et toute d’audace….

Timbre dessiné pas Odette Baillais d’après une œuvre de Lapicque. Imprimé en héliogravure. Format vertical 36,85 x 48mm. Vente anticipée le 23 septembre 1989 à Dijon. Vente générale le 25 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste!

PS: pendant que nous faisions notre sortie matinale, Yannick est passé et l’a remis en marche. Un arrêt pas ordinaire lui a mis le PC. Or c’est faux, il m’a déjà fait le coup, 2 jours de suite la semaine dernière. Il verra cela samedi, en attendant je ne vais pas l’éteindre le soir. A plus

Bonjour à tous.

Je suis en repos forcé mon PC étant en panne. Il ne veut pas démarrer.

Je suis sur celui d’Eliane, mais comme elle n’a pas sur le sien, tout ce que j’ai chez moi, je me mets au repos.

Mon fils est prévenu, mais comme il travaille, je pense ne pas être dépanné avant la semaine prochaine.

Pas besoin de venir frapper à ma porte, je vous signalerai lorsque je serai en état de reprendre du “service”!

Dans le fond, un peu de repos ne me fera pas de mal.

Bonne semaine à vous toutes et tous. Amitiés et bises.

Photo: www.phil-ouest.com

Lens 1970.
“43ème congrès national de la Fédération des Sociétés Philatéliques”.

Ce 43ème congrès s’est tenu, à la Pentecôte, dans la ville de Lens, que l’illustration de ce timbre, présenta comme la capital du bassin minier, comme la noble cité, qu’elle fut et est encore, fière de son passé historique.

Son ancienneté est attestée par d’abondantes découvertes de poteries, de monnaies, de bijoux, des époques romaines et mérovingiennes. La ville reçue très tôt, du fils de Philippe Auguste, sa charte communale. Elle fut assez florissante au Moyen- Âge, pour s’orner d’uns collégiale, et posséder, dès le XIIIème siècle, un important hôpital.

La place de Lens couvrait Arras, Béthune et Douai: cela lui valut de subir aux cours des âges une quinzaine de sièges, de voir son château ruiné et ses fortifications démantelées. Son nom reste attaché, dans l’histoire, à la victoire remportée par Condé, le 20 août 1648: l’événement entraîna la signature du glorieux traité de Westphalie, qui assura à la France deux siècles de suprématie européenne.

C’est surtout au cours des deux dernières guerres que la ville eut à consentir d’héroïques sacrifices. Occupée par l’ennemi de 1914 à 1918, Lens fut une des villes qui subirent les plus lourdes destructions. Après les hostilités, sa population se trouvait réduite de plus de 50%. La croix de la Légion d’Honneur lui fut décernée.

25 ans après, la seconde guerre mondiale lui portera encore un coup terrible: au cours de la préparation de l’offensive alliée de 1944, un violent bombardement aérien fit plus de 500 victimes et détruisit un millier d’immeubles. Le courage, la ténacité sont les qualités des habitants de cette cité laborieuse. Lens était depuis 1853 le siège de la société houillère la plus puissante. Elle était en 1970, avec Liévin l’un des groupes d’exploitation du Bassin du Nord et du Pas de calais.

Les industries annexes y étaient nombreuses: cokeries, câblerie, tréfileries, centrales et usines de produits chimiques. Lens était aussi un nœud routier et ferroviaire, en même temps qu’un centre industriel, commercial et administratif d’une activité intense et d’un beau rayonnement.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jacques Combet. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée le 16 mai 1970 à Lens. Vente générale le 18 du même mois. Retiré de la vente le 9 avril 1971.

Source: Edition CEF et ARGUS du timbre…

PS: je m’étais trompé de photo, je viens de rectifier… Il va falloir que je contrôle un peu plus mes doigts….

Guitare d’amour
par Reda Caire. (1935)

Guitare d´amour
Apporte-lui l´écho des beaux jours
Dans le soir en émoi
Va lui chanter pour moi
La chanson de mon rêve

Guitare d´amour
Pour être heureux le temps est si court
Dis-lui que le printemps
Ne dure qu´un instant
Et malgré nous s´achève

Dis-lui qu´il faut savoir laisser surprendre son cœur
Par le frisson d´un doux et tendre bonheur
Du sort joyeux il faut comprendre l´appel charmeur

Guitare d´amour
Dans le déclin doré d´un beau jour
A son cœur en émoi
Va fredonner pour moi
La chanson de mon rêve

Chante
Dans la forêt l´oiseau t´écoute frileux
Chante
Le vagabond suspend sa route joyeux
Chante
La lune rit dans la nuit brune
Et le vent siffle sur la dune
L´ardent refrain des amoureux

Guitare d´amour
Apporte-lui l´écho des beaux jours
Dans le soir en émoi
Va lui chanter pour moi
La chanson de mon rêve
Guitare d´amour
Pour être heureux le temps est si court
Dis-lui que le printemps ne dure qu´un instant
Et malgré nous s´achève

Dis-lui qu´il faut savoir laisser surprendre son cœur
Par le frisson d´un doux et tendre bonheur
Du sort joyeux il faut comprendre l´appel charmeur

Guitare d´amour
Dans le déclin doré d´un beau jour
A son cœur en émoi
Va fredonner pour moi
La chanson de mon rêve

Chante
Que ton écho par sa fenêtre
Gaiement
Chante
Comme un voleur glisse et pénètre
Troublant
Chante
Pour que ta voix l´enchante et livre
Avec l´aveu qui me délivre
Le doux secret de son amant

Paroles de Louis Poterat.
Musique de L. Schimdseder

Ce que j’ai pu l’entendre chantée dans ma jeunesse, lors des dimanches de fête… et accompagnée par les mandolines…..Elle était aussi au répertoire de Tino Rossi !

Dommage il y a des couplets de supprimer… j’ai mis la chanson intégrale..

PS: je ne pourrai passer chez tous aujourd’hui, je suis en cuisine ce matin. Un bourguignon etc…… Bon dimanche !