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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2012» mars

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Louis Delgrès (1766-1802)

mars 21st, 2012

Louis Delgrès 1766-1802

Louis Delgrès (1766-1802)

“La résistance à l’oppression est un droit naturel”. Cette proclamation faite en 180, par Louis Delgrès, nous rappelle que 13 ans après la Déclaration des Droits de l’Homme, il restait des droits à conquérir et des bastides à abattre. Car le vent de liberté qui souffle à la Révolution n’atteint pas les côtes des colonies. En effet, la nouvelle constitution ne s’appliquait pas aux gouvernements intérieurs de ces territoires. Pour longtemps, encore les Noirs allaient demeurer dans la servitude. En abolissant l’esclavage en 1794, la Convention avait fait naître un puissant espoir. C’est alors que Louis Delgrès fit entendre sa voix et, pour son grand malheur, le son du fusil.

Qui était Louis Delgrès, cet homme qui apparaît aujourd’hui comme un symbole de la lutte contre l’esclavage en Guadeloupe ?

Né le 2 août 1766, à Saint-Pierre en Martinique, Louis Delgrès s’engage à l’âge de 17 ans dans les milices coloniales. Pendant la guerre d’Amérique, il sert dans l’armée de Rochambeau contre les Anglais. Fait prisonnier, le fougueux militaire est déporté en Angleterre en 1794, puis échangé. De retour dans les rangs des armées de la République, il est envoyé en Guadeloupe avec le grades de lieutenant au bataillon des Antilles. Après avoir été blessé à Ste Lucie, Louis Delgrès est, à nouveau, capturé et échangé en 1797.

Il est alors promu commandant et retourne en Guadeloupe en 1789. Nommé aide de camp du général Lacrosse en 1801, il se bat contre les troupes noires rebelles qui s’étaient révoltées contre l’attitude humiliante de Lacrosse à l’égard des gens de couleur. Devenu colonel en janvier 1802, il finit par se rallier à leur cause, car il soupçonne les autorités gouvernementales de vouloir rétablir l’esclavage. Louis Delgrès livre alors une bataille farouche, mais ne peut résister longtemps dans la position où il s’est retranché. Blessé, il se donne la mort avec quelques soldats fidèles, en faisant sauter un tonneau de poudre. C’était le 28 mai 1802. Le 16 juillet 1802, l’esclavage est rétabli en Guadeloupe. Pour l’heure, la cause est perdue. Il faudra attendre près d’un demi-siècle pour qu’une nouvelle République l’abolisse définitivement.

Timbre dessiné par Titouan Lamazou, mis en page par l’agence “Bonne Impression”, imprimé en héliogravure. Format horizontal de 35 x 26mm. 1er jour de mise en vente à Basse-Terre le 25.05.2002.

Source: Collection philatélique de la poste.

Saint-Pierre (Patrimoine martiniquais)

mars 20th, 2012

Saint-Pierre Patrimoine Martiniquais
Photo:www.phil-ouest.com

Saint-Pierre. (Patrimoine martiniquais.)

Christophe Colomb, en route vers les Indes, accosta à la Martinique en 1502, bien avant que les premiers colonisateurs ne s’y installent, avec Pierre Blain d’Esnambuc, noble normand. C’était en 1635, entre l’actuel site de Saint-Pierre et celui de Carbet. Dupont en fut l’éphémère gouverneur, qui lui succéda avant d’être capturé en mer, par les Espagnols. Du Parquet, le propre neveu du fondateur, le remplaça de 1636 à 1650. Les rivières “Monsieur” et “Madame”, autour de Fort de France, gardent dans leur lit la mémoire de “monsieur Du Parquet” et de son épouse que l’on distinguait d’un révérencieux “Madame”.

L’histoire de la Martinique et de Saint-Pierre se mêlent intimement. Saint-Pierre fut la ville la plus importante, la plus florissante de la Martinique dans la seconde moitié du XVIIème siècle. elle fut une ville de culture et de luxe, d’affaire, de commerce, tournée, grâce à son port actif, vers les lointaines contrées d’Afrique et d’Europe. “Ville d’histoire et d’art”, Saint-Pierre s’honore de ce titre que lui a attribué la Caisse Nationale des Monuments Historiques et des Sites le 23 février 1990. C’est la renaissance d’un riche passé dont Saint-Pierre et ses habitants, avec courage et passion, ont su conserver, ressusciter, magnifier les traces palpables, en maints endroits de la ville.

Passé de révoltes généreuses: la révolution de 1789 a trouvé de solides soutiens auprès de la population de Saint-Pierre. Plus tard, en 1848, une rébellion d’esclaves qui proclamaient leur droit à l’égalité et à la dignité, conduit ici à l’abolition de l’esclavage. prononcée par le gouverneur Rostoland. Mais ce passé n’est pas aussi exempt des pires malheurs. En effet, le 8 mai 1902, la ville est la proie de nuées de boue, des cendres asphyxiantes et destructives de la montagne Pelée. Auparavant, les autorités avaient fâcheusement minoré les signes annonciateurs de la catastrophe: un journal de l’époque, notait, serein: “La montagne Pelée n’offre pas plus de danger pour Saint -Pierre que le Vésuve pour Naples.” Quelques 20 000 à 40 000habitants périrent, emprisonnés dans un immense brasier: deux survivant seulement furent retrouvés Louis Cyprien, un prisonnier sauvé par son cachot et Léon Compère.

De ce passé, tantôt glorieux, tantôt terrible et éprouvant, le Mouillage a constitué un musée Maritime, qui retient dans son fond, les épaves d’une douzaine de bateaux, de voiliers. Le Tanaya, la Gabrielle et d’autres ont fait ici leurs dernier voyage. Dans tous les événements qui ont précédé et prolongé l’éruption, le musée Franck Perret offre de précieux témoignages. Entre Petite-Versailles et Pont -Roche, la curiosité du passant s’attachera aux ruines du figuier, de la prison et du théâtre. Plus loin, la Roxelane et la Rivière des Pères encadrent un véritable “sanctuaire archéologie”, tandis que depuis les hauteurs de “La Couronne de Saint-Pierre”, se dégage la perspective architecturale d’une ville en forme d’Amphithéâtre, dominée par la “vieille silhouette” de la montagne Pelée.

Timbre conçu par Christian Broutin, imprimé en héliogravure. Format horizontal 22 x 36mm. 1 jour de vente 15 mai 1999 à Saint-Pierre. (Martinique).

Source: Collection philatélique de la Poste.

Jardin de France.

mars 19th, 2012

Jardin de France.

Jardin de France.

“S’il y avait des perroquets dans les arbres, ils parleraient latin!” affirmait l’écrivain Jules Valles, à propos du Luxembourg. Le parc du Sénat attire en effet depuis longtemps les étudiants de la Sorbonne et leurs savants professeurs.

Clé de voûte du jardin, le palais du Luxembourg a été bâti au XVIIème siècle sur le modèle de Pitti, à la demande de la reine Marie de Médicis, originaire de Florence. Sous les fenêtres s’étend un jardin à la française, caractérisé par sa symétrie et ses parterres fleuris en continu durant la belle saison, grâce à une savante sélection des essences. Ce modèle de classicisme est bordé par la terrasse “des Reines” où s’alignent des statues de souveraines.

Uns forêt d’arbres en quinconce sert de transition entre le jardin français et le jardin anglais, aux sentiers courbes. sur ces chemins propices à la rêverie, le promeneur se souvient de Rousseau, Diderot, Alfred de Musset, Victor Hugo, Charles Baudelaire ou bien Blais Cendrars qui aimaient se promener au Luxembourg et d’Hemingway, qui, lorsqu’il avait faim et pas un sou, venait y voler un pigeon pour son diner.

Plus récent, le parc haussmannien des Buttes-Chaumont entretient l’illusion de la montagne de Paris. De 1864 à 1867, l’ancien “Mont Chauve”, dont la contraction à donner Chaumont, au sol impropre aux plantations, est doté de terre végétale et agrémenté d’arbres, de pelouses, d’un lac, d’une grotte, d’une cascade, de chalets et d’un pont suspendu. Au sommet de l’île lacustre, est perchée une rotonde à huit colonnes, dessinée par l’architecte Gabriel Davioud (1823-1881) d’après le temple de la Sibylle des jardins romains de Tivoli. De ce mirador romantique raccordé par une passerelle aux 5 kilomètres de promenade, les usagers embrassent panorama royal de Paris. (Texte Fabienne Cambrelle)

Bloc de 2 timbres- poste de 30 x 46mm dessiné par Christian Broutin et mis en page par Valérie Besser, imprimé en héliogravure. Mesures du bloc: 286 x 109 mm. Vente premier jour le 27.09.2003 à Paris.

Source: Collection philatélique de la poste.

Les jeunes imbéciles….

mars 18th, 2012

Jean Ferrat
LES JEUNES IMBÉCILES
Paroles et musique: Jean Ferrat

Ils ont troqué leur col Mao
Contre un joli costume trois-pièces
Ils ont troqué leurs idéaux
Contre un petit attaché-case
Citoyens de Paris ma ville
La plage est loin sous les pavés
Vivez en paix dormez tranquilles
Le monde n’est plus à changer

Ce n’était alors que jeunes imbéciles
Le poil au menton
Ce n’était alors que jeunes imbéciles
Les voilà vieux cons

Ils ont troqué leur col Mao
Pour une tenue plus libérale
Le vieux slogan du père Guizot
Est devenu leur idéal
Nos soixante-huitards en colère
Reprennent un refrain peu banal
C’est enrichissez-vous mes frères
En guise d’Internationale

Ce n’était alors que jeunes imbéciles
Le poil au menton
Ce n’était alors que jeunes imbéciles
Les voilà vieux cons

Ils ont troqué leur col Mao
Et leur vieux look égalitaire
Pour un costume plus rigolo
C’est la chasuble humanitaire
Ils font la quête avec délice
Chez ceux qu’ont plus rien à donner
Et pour établir la justice
S’en remettent à la charité

Ce n’était alors que jeunes imbéciles
Le poil au menton
Ce n’était alors que jeunes imbéciles
Les voilà vieux cons

Ils ont troqué leur col Mao
Pour des tenues plus officielles
Depuis qu’ils fréquentent à gogo
Les cabinets ministériels
Ah quel plaisir en redingote
Sur le perron de l’Elysée
De se faire lécher les bottes
Par des journalistes avisés

C’est toujours avec les jeunes imbéciles
Qu’on le veuille ou non
C’est toujours avec les jeunes imbéciles
Qu’on fait les vieux cons

Stéphane Grappelli. (1908-1997)

mars 17th, 2012

Stéphane Grappelli 1908-1997

Stéphane Grappelli (1908-1997)

Pour ce prestidigitateur de l’improvisation, la musique a l’élégance presque désinvolte du chant, comme une respiration de l’âme.

Né à Paris le 26 janvier 1908, orphelin de mère à quatre ans, élevé par un père d’origine italienne, Stéphane Grappelli recevra son premier violon à l’âge de 12 ans. Autodidacte, il débute en jouant dans les cours, puis dans les orchestres de cinéma Muet où il lui arrive de remplacer le pianiste. En 1934, il crée avec le guitariste manouche Django Reinhard, le Quintette du “Hot Club de France”: trois guitares, un violon, une contrebasse…..un orchestre “sans tambour ni trompette”. Le violon, instrument classique par excellence, entre dans l’histoire du jazz.

Séparés par le guerre en 1939, les deux musiciens se retrouvent brièvement à la Libération et enregistrent alors: “Echos de France”, une émouvant Marseillaise, mais en 1953 la mort de Django Reinhard interrompt définitivement leur association. Grâce à une justesse harmonique et un esprit d’invention extraordinaire, Stéphane Grappelli s’impose comme violoniste et pianiste en France, Grande -Bretagne, en Europe, puis dans le monde entier. Il efface les frontières entre styles et genres musicaux.

De Duke Ellington, à Oscar Peterson, Martial Solal, Michel Petrucciani et Michel Legrand, sans compter ses amis violonistes: Yehudi Menuhin, Eddie South, Joe Venuti et Jean-Luc Ponty, il joue et enregistre avec d’innombrables grands musiciens accompagné à la guitare par Marc Fosset et Martin Taylor. Un chant d’une exceptionnelle longévité qui s’éteint le 1 décembre 1997, au décès de ce génie de l’improvisation.

Timbre: Œuvre artistique de Raymond Moretti, mis en page par Jean-Paul Cousin, d’après photo de Cathy Berg. Imprimé en héliogravure. Format vertical 21 x 36mm. Vente 1er jour à Juan-les-Pins et Paris le 13.07.2002.

Source: collection philatélique de la poste.

PS: je vous mets ce sujet pendant que j’ai de la connexion…..qui est capricieuse aujourd’hui.

L’art chorégraphique…

mars 16th, 2012

L'Art chorégraphique
Photo:www.phil-ouest.com

L’art chorégraphique.

L’art chorégraphique, ou l’art d’écrire et de composer avec les corps, a pu naître dans les premiers mouvements que l’Homme a organisés dans un but d’expression devant ses semblables. Si l’on retrouve quelques traces dans notre histoire humaine, c’est au XVIIème siècle, en Italie puis en France, que s’inscrivent l’établissement et le rayonnement de la danse en représentation.

Les premiers développements de l’art chorégraphiques, ceux de ce métier (danseurs, maîtres à danser, chorégraphes…), de son vocabulaire (pas battu, pirouette….) de ses lieux et de ses codes s’organisent lors de la fondation de l’Académie royale de dans par Louis XIV en 1661. Il s’agit de plaire, d’émouvoir et de se réjouir dans une quête d’harmonie, modèle social qui permet de rentrer en conversation avec son temps dans le cercle de la Cour et son rayonnement en Europe.

Les multiples cheminements de l’art chorégraphie au travers des trois siècles et des continents, leurs inventions et leurs conflits, ont écrit une histoire de la représentation du corps: façonné comme un idéal de beauté, accepté ou dénoncé comme imparfait dans la violence de ses désirs et de ses souffrances, ou utilisé comme motif formel ou infirmé comme présent et porteur d’un sens et d’une expressivité propre.

Ces écritures sont le fait des chorégraphes et des danseurs dont les plus marquants en ont été les pionniers par l’invention, la virtuosité, l’ouverture aux autres arts, l’engagement humaniste ou le partage avec le public: citons : J-G. Noverre, Vestris, M. Petipa, I.Duncan, V Njinski, G. Balanchine, S. Lifar, , M.Wigman, M;Graham,, A.Nikolais, M.Béjart, etc….Un répertoire s’est constitué par transmission entre les générations de danseurs et certaines œuvres sont consignées sur partitions.

L’art chorégraphique, en France, dispose d’un réseau d’institutions de formation, de création, de diffusion. Son ouverture à autrui dans une dimension internationale permet de poursuivre la conversation avec son temps. (Texte de Jean-Yves Langlais)

Timbre dessiné et mis en page par Ernest Pignon-Ernest. Imprimé en héliogravure. Format panoramique horizontal 75 x 22 mm.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Georges Perec (1936-1982)

mars 15th, 2012

Georges Perec 1936-1982
Photo: www.phil-ouest.com

Georges Perec. 1936-1982.

Né à paris de parents juifs de Pologne, Georges Perec est élevé par sa tante paternelle après la mort de son père, tué au front en 1940 et la disparition de sa mère, déportée en 1940.

Il commence des études d’histoire puis effectue divers travaux d’enquêtes ou de documentations, avant de devenir documentaliste en neurophysiologie au CNRS. En 1965, à 29 ans, il publie son premier roman “Les choses”. On se plaît à y voir une dénonciation de la société de consommation. Son style est comparé à celui de Gustave Flaubert. Le prix Renaudot le récompense. Suit en 1967 “un homme qui dort” récit à la deuxième personne d’une expérience de retrait du monde.

A la même époque, Georges Perec, rejoint l’OuLiPo, mouvement littéraire fondé par Raymond Queneau et François Lionnais. Il y trouve un milieu propice à ses recherches formelles. Amputant la langue française de la lettre le plus souvent employée-le “e”- il écrit “La disparition” en 1969, lipogramme de 300 pages, où prévaut une langue bondissante et chatoyante. Puis il choisit alors de n’employer que la voyelle “e”. Cela donne un texte court et leste: “Les Revenentes”

Mais il travaille aussi à une œuvre architecturale “La vie mode d’emploi”, comparable à une “maison dont toutes les pièces s’agenceraient comme un puzzle”: l’ouvrage nécessite 9 années de préparation minutieuse. Lauréat du prix Médicis en 1978, il sera traduit dans toutes les langues.

Georges Perec publie encore des micro-souvenirs: “Je me souviens”; des réflexions philosophiques: “Espèces d’espèces; des poèmes:”Alpabets, des pièces de théâtre, des jeux. Il réalise deux films. On se doit de mettre à part “W” ou “Le souvenir d’enfance” (1975), double récit d’une fracture vitale. “53 jours” resté inachevé et publié après sa mort, est à ce jour la dernière pièce de cette œuvre majeure, rigoureuse, ludique et généreuse. (Texte de Fabienne Cambrelle)

Timbre dessiné et mis en page par Marc Taraskoff, d’après photo de Anne de Brunoff. Gravé par Pierre Albuisson et imprimé en taille-douce. Format vertical : 25 x 36mm. 1er jour de vente à Paris le 21.09.2002.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Pas sorti de l’auberge…..

mars 14th, 2012

Test à l'effort coeur-poumons

Pas sortie de l’auberge…..

Voilà j’ai passé le test à l’effort. J’étais, à peu près, troussé ainsi, sauf qu’à la place du masque j’avais un embout en bouche et une pince au nez. J’avais un câble installé à l’oreille par une pince.

J’ai du pédalé tout en faisant des exercices de respirations (aspiration, blocage puis expiration rapide) et des prises de tension de temps en temps. J’ai pu tenir 15 minutes et pas plus. Le pneumologue de temps en temps appuyait sur mon genoux pour me faire accélérer la cadence, et puis j’ai dû stopper. Un bon 10 minutes avant de reprendre mon souffle. Pendant ce temps là, le pneumologue est allé chercher le toubib, spécialiste de ce test.

Après analyse du topo des relevé de mes capacités, son verdict est : “vous avez, c’est certain, des difficultés dû à l’asbestose, mais en plus une déficience musculaire qui, à mon avis, provient de la myasthénie. Même étant pharyngé, elle se propage aussi aux autres muscles. D’où vôtre fatigue à l’effort. Ce qui serait bien, c’est de suivre un traitement de remise en état des muscles. Doucement, au début en faisant travailler la “machine”. Il faudra pour cela que nous prenions contact avec le neurologue pour avoir son avis. Le docteur ” X” va se charger des démarches à entreprendre. Mais, je crains que vous n’ayez de plus en plus de difficultés à vous déplacer si vous ne faites rien. Cela fait plus de 7 ans que vous avez cette myasthénie…alors ,il est temps.”

Jeudi, j’ai un rendez-vous chez le pneumologue, qui me donnera un compte-rendu des examens que j’ai déjà fait et aussi ce qu’il pense de ce traitement physique à faire pour remettre au neurologue. C’est vrai que depuis quelques temps j’ai les jambes qui ont du mal à suivre, mes mains aussi d’ailleurs. Le neurologue me demande souvent “comment vont vos mollets?” Mais moi, je pensais que ce n’était que l’âge…Puisque je n’avais plus mes “taupes” ni les crampes..

Voila, si cela se fait, je vais devoir aller 2 fois par semaine à l’hôpital-sud pour ces exercices…Ce qui me fait dire que “je ne suis pas sorti de l’auberge”….Jeudi chez le pneumologue et pour le neurologue c’est le 6 avril….. Je me demande si je vais retrouver mes 40 berges…. Rires
Repos le reste de la journée… Bel après midi,amitiés et bises

Trouvez sur le net, les effets de la myasthénie pharyngée.

L’évolution est très variable. Les premiers signes peuvent rester isolés, notamment les signes oculaires. Dans certains cas, la maladie s’aggrave par poussées et s’enrichit de nouveaux symptômes aboutissant en général, en 12 à 24 mois, à une faiblesse généralisée. Dans d’autres cas, l’évolution est entrecoupée de rémissions plus ou moins complètes et de durée très variable, imprévisible, pouvant aller de quelques mois à quelques années. La gravité de la maladie dépend de la topographie et de l’intensité de la faiblesse musculaire. Les formes les plus graves sont celles où il existe une atteinte des muscles de la déglutition et/ou des muscles de la respiration, nécessitant parfois des séjours en réanimation avec assistance respiratoire temporaire ou permanente.

Arras. (Pas-de-Calais)

mars 13th, 2012

Arras

Arras (Pas-de-Calais)

Fondée per les Romains eu 1er siècle après J-C, Nemetacum, chef-lieu de la ciré des Atrébates, devient Arras, capital du comté d’Artois en 1237. Autour de l’abbaye Saint-Vaast, centre spirituel et religieux de l’Europe médiévale, fondée au VIIIème siècle, la Petite puis la Grande place (XIème siècle) accueillent déjà les marchés. Ces derniers symbolisent ce Moyen- Âge florissant tout comme la tapisserie au XVème siècle, mais aussi Bodel le peintre et Adam de la Halle, le trouvère.

Les 155 façades d’architecture baroque flamande dont l’harmonie résulte des règles échevinales émises dès le XVIIème siècle, furent construites avec la pierre calcaire du sous-sol au même titre que l’abbaye Saint-Vaast et les nombreux hôtels particuliers du XVIIIème siècle. Les briques des casernes et de la Citadelle témoignent encore du passé militaire.

Les carrières de la craie (Boves) constituèrent le lieu stratégique de la bataille d’Arras en abritant 24 000 soldats alliés en avril 1917, mais n’empêchèrent pas le ville d’être détruite à 75%. La reconstruction “à l’identique” des places du Beffroi et de l’Hôtel de Ville s’acheva en 1932 par l’inauguration de cette “perle gothique dans un écrin baroque”. Le lion étincelant d’or perché en haut des 75 mètres du beffroi inspira Verlaine. Carrefour logistique à égale distance de Paris, Londres et Bruxelles, Arras demeure riche de ses activités agricoles (endives) et agroalimentaires (Häagen- Dazs). La capitale artésienne est maintenant une ville où le tourisme patrimonial et culturel s’accommode très bien de l’art de vivre et de la gastronomie.. Autant de bonnes raisons pour que, Arras, brique l’inscription de ses magnifiques places, reconstruites, au patrimoine mondial de l’Unesco.

Timbre dessiné, mis en page et gravé par André Lavergne, imprimé en taille-douce. Format horizontal de 75 x 22mm. Vente 1er jour à Arras (62) le 20.09.2003

Souce: collection philatélique d la Poste.

PS: je ne serai pas présent demain, je vais, dès 9 heures, à l’hôpital-sud pour passer le test à l’effort. (Coeur-poumons) belle journée à vous tous.

Emile Zola 1840-1902.

mars 12th, 2012

Emile Zola 1840-1902

Emile Zola 1840-1902

“Nulla dies sine linea”

Au dessus de la cheminée à cariatides, la devise de l’écrivain rappelle au visiteur que pour Zola, “aucun jour sans ligne” demeure une priorité, un mode se vie. En effet, très vite, celui qui avait passé son enfance et son adolescence, à Aix-en-Provence, fait son entrée dans la vie littéraire en travaillant à la Librairie Hachette.

Né dans la capitale le 2 avril 1840, il y revient à 18 ans, y fait la connaissance de nombreux journalistes et écrivains, et publie “Contes à Ninon” en 1864, “une étude sur Manet” 2 ans plus tard, suivis en 1867 de “Thérèse Raquin.” Ayant donné le coup d’envoi de l’esthétique naturaliste avec ce roman, il se lance dans la gigantesque fresque d’une société où tous les “appétits” seront représentés. La scène textuelle des “Rougon- Macquart” l’occupe un quart de siècle, pendant lequel il va se documenter sans relâche, observer, expérimenter, donnant naissance à des œuvres telles que :” l’Assommoir, Nana ou Germinal”. Visions du peintre et du sociologue s’accordent dans cette histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second empire.

La logique dramatique des “Rougon-Macquart” trouvant son assise dans les lois de l’hérédité, nous entraîne de la folie de l’aïeule vers d’inéluctables pulsions, où, destructions et utopies se mêlent, commandés par éros et thanatos tout à la fois. Mais la stature de Zola ne s’arrête pas à celle, déjà colossale, de romancier. L’homme; l’ami de Cézanne, comprends très vite l’importance de la révolution picturale, que représente l’impressionnisme. Cherchant le calme, c’est à Médan qu’il s’installe, ouvrant son paisible asile champêtre à des discutions littéraires avec des confrères, lesquelles donneront naissance en 1880 au recueil intitulé “Les soirées de Médan”.

Le 13 janvier 1898, celui qui avait su s’engager pour les peintres, puis les écrivains, devient l’acteur de l’Histoire en menant le combat pour Dreyfus, proclamant….”J’accuse” ! (Texte de Jane Champeyrache)

Timbre dessiné et mis en page par Jean-Paul Véret-Lemarinier. Imprimé en héliogravure. Format vertical 21 x 36mm. Vente 1er jour le 05.10.2002 à Paris.

Source: collection philatélique de la Poste.

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