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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2012» avril

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Rocamadour.

avril 30th, 2012

Rocamadour. (Lot)
Photo:www.phil-ouest.com

Rocamadour (Lot)

Dans le val d’Alzou, nombreuses sont les grottes qui ont servies d’habitat depuis le Solutréen, cependant le principal abri sous roche a toujours été celui de Roc-Amadour. Autrefois appelé “Le Val Ténébreux”, ce canyon de l’Alzou inspira très tôt la spiritualité. En effet, bien avant le Xème siècle, existait au flanc de la falaise un sanctuaire primitif dédié à la vierge noire.

Les reliques de saint Amadour offrirent dès le XIIème siècle un surcroît de prédilection pour les pèlerinages. Après avoir gravi à genoux les 216 marches du grand escalier, on parvenait au cœur de la cité religieuse. 7 églises et chapelles à l’architecture romane y retenaient les croyants sur la route de St Jacques-de-Compostelle. Sur le parvis de la chapelle Notre-Dame se retrouvaient les pèlerins venus se recueillir devant l’émouvante petite statue de la Vierge-noire. Citons également les églises Saint-Sauveur et Saint-Amadour actuellement inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

La cité de Rocamadour s’étirant sur cette vertigineuse falaise calcaire représente un véritable défis à l’équilibre. Fascinant superposition des bâtisses, comme suspendues sur plusieurs paliers au-dessus du précipice, elle est sans conteste, le plus beau fleuron de cette “terre des merveilles” à la charnière du Quercy et du Périgord.

Autour de ces vestiges médiévaux d’importance, on peut admirer une nature sauvage et intacte, propice, dans un univers calcaire, à l’élevage caprin, lequel produit ce petit fromage de chèvre de Rocamadour appelé “cabécou” en occitan. Ce dernier faisait partie des produits anciens des causses du Quercy avait jadis valeur de métayage et d’impôts, comme en témoigne une monographie du XVème siècle. Par sa richesse historique et sa beauté spectaculaire, la cité de Rocamadour offre bien des attraits. (Texte de Jane Champeyrache).

Timbre dessiné et mis en page par Henri Galeron, imprimé en héliogravure. Format verticale : 25 X 36mm. Vente 1er jour le 25.05.2002 à Rocamadour

Source: Collection philatélique de la poste.

Le fantôme de la télévision.

avril 29th, 2012

Le Fantôme de la Télévision. (Ferrat)

Quand ils commencèrent
La chasse aux sorcières
J’étais jeune apparition
Sans grande expérience
Leurs cris de démence
Me glaçaient jusqu’au trognon
A longueur d’antenne
J’agitais mes chaînes
Sans faire la moindre impression
Maint’nant on m’respecte
Je suis un vieux spectre
Bien connu dans la maison

Je suis l’âme en peine
Qui secoue ses chaînes
Au studio des Buttes-Chaumont
L’onde est mon royaume
Je suis le fantôme
De la télévision

Je fais des chatouilles
A ceux qui magouillent
Dans le sondage bidon
Je fais des gratouilles
A ceux qui glandouillent
Dans le débat-mironton
Je fous les chocottes
A ceux qui fayottent
Dans la désinformation
Je fous la panique
A ceux qui forniquent
La liberté d’expression

Je suis l’âme en peine
Qui secoue ses chaînes
Au studio des Buttes-Chaumont
L’onde est mon royaume
Je suis le fantôme
De la télévision

En vingt ans de dur labeur
J’ai connu vingt directeurs
Qui partirent à ma chasse
Mais avant qu’ils ne m’attrapent
lls passaient tous à la trappe
Moi je suis toujours en place

Y’en a qui m’envient
De passer ma vie
A côtoyer les Zitrons
Les grands publicistes
Tous ceux qui insistent
Pour vous lessiver l’oignon
Les gens qui surnagent
Grâce au matraquage
Des ritournelles à la con
Les brosses à reluire
Des princes-sans-rire
Qui vous forment une opinion

Mais tout n’est pas drôle
Quand on joue le rôle
Le rôle d’apparition
L’onde est mon royaume
Plaignez le fantôme
De la télévision

Ici y a des dingues
Qui prennent leurs flingues
Pour trouer mon courant d’air
De sombres figures
Quand je dis culture
Qui sortent leurs révolvers
Sitôt que je bouge
Y’en a qui voient rouge
Faut qu’ils se fassent une raison
Y a pas qu’en Ecosse
Que mon p’tit négoce
Fait partie des traditions

Y a tant d’âmes en peine
Qui secouent leurs chaînes
Au studio des Buttes-Chaumont
L’onde est un royaume
Rempli de fantômes
A la télévision

La Présidentielle !!

avril 28th, 2012

La Présidentielle !!

La présidentielle……Nous y sommes…

Jusque maintenant, je ne me suis pas “fendu” d’un petit brin de folie ou de coup de sang. Pourtant, plusieurs fois, j’ai manqué l’arrêt cardiaque…Tant de gens, sans soucis d’argent, pendant 5 ans sont venus nous parler au “fenestron” des problèmes de la France. Nous vivons, paraît-il, au dessus de nos moyens. Ce qui est terrible, est que ce sont les salariés qui, selon les mesures prises, sont les nantis.

J’ai commencé à travailler en 1948. Selon certains, j’ai donc fait les 30 glorieuses!! Comment peut-on appeler 30 glorieuses les années où les ouvriers ont trimés comme des bagnards pour remettre sur pieds l’économie française. Si les ouvriers ont eu des avantages sociaux, tous ont été obtenus par les luttes…surtout des entreprises les plus importantes, donc les plus syndiquées: Mines, automobiles et sidérurgies. Nous n’avons pas reçu de cadeaux. Ce sont plutôt les patrons qui en ont profité…combien n’ont pas payé les charges sociales menaçant de fermer les boites, s’ils devaient passer au “tourniquet” et souvent cela “payait”. Les accidentés du travail non déclarés et qui venait passer leurs 8 heures, même avec une canne, à l’usine à jouer au cartes, tout simplement parce que leur salaire n’était pas amputé de 25%. Etc etc.

Et puis est venu l’Europe. Beaucoup , dont moi même y ont cru. Une Europe qui devait faire progresser l’économie et le social. Mais voila, les rapaces au bout de 7 ans à peine en ont pris les rênes, et progressivement ont amené les pays à réduire le social pour faire des bénéfices de plus en plus importants. Pour commencer, ils font entrer dans l’Europe les pays ayant des droits sociaux peu importants, des bas salaires et avec l’espace Schengen, créent la libre circulation des personnes et des biens. Tous nos soupirants aux “picaillons ” s’engouffrent dans la brèche, délocalisent à tours de bras, et nos dirigeants soumis commencent à nous culpabiliser sur nôtre soit disant bien vivre…la mondialisation s’en vient et accélère le mouvement dans toute l’Europe. Ils délocalisent à tout va, sans tenir compte des gouffres créés dans leur propre pays. (Et tant qu’ils y sont, pourquoi ne pas délocaliser leurs bas de laine en même temps que leurs impôts!). Le gouvernement lui, trouve que le peuple gonfle trop son “viatique”… Et met 5 ans avant de s’apercevoir que cela commence à bien faire.

Pour accélérer le mouvement, une petite crise monétaire serait la bienvenue. Et voilà qu’elle s’en vient, ce qui permet à ceux qui nous ont fichus dans la “merde” de nous y enfoncer de plus en plus. Alors ,il est temps de changer tous ceux qui ont participé à la débâcle qui nous est infligée. Il faut bien qu’un pays montre l’exemple, pourquoi pas la France, elle en a l’habitude…

Le changement étant effectué, à nous d’assurer l’enclenchement des vraies réformes, justes et honnêtes, et aussi botter le cul à ceux qui, à Bruxelles, aiment l’asseoir sur leur siège bien rembourré….

Journée du timbre 1997

avril 27th, 2012

Journée du Timbre(Mouchon 1902)
Photo: www.phil-ouest.com

Journée du timbre. (Mouchon 1902)

Entre histoire politique et histoire de goût, celle du timbre-poste trouve sa place. En témoigne cette vignette postale, réalisée en 1900 par Mouchon, dont il faut ici conter l’aventure.

A cette époque, Louis-Eugène Mouchon (1843-1914) était loin d’être un inconnu des philatélistes et des administrations postales. De nombreux pays étrangers faisait appel à lui. Pour la France, il avait gravé le type “Sage” et, pour les colonies, les types “Alphée Dubois” et “Groupe”. Au tournant du siècle, les Français collaient sur leurs lettres un timbre-poste dont l’image n’avait pas changé depuis 1876. L’allégorie de la “Paix et du Commerce” s’unissant et régnant sur le monde , commençait à lasser. Il fallait pour cette France qui allait clore le XIXème siècle, non plus une vignette à sujet mythologique mais un timbre “moderne et républicain”.

Tels étaient les termes du concours lancé en 1894 pour la création d’un nouveau type de timbre-poste. Plus de 600 projets furent présentés mais aucun ne reçut l’approbation du ministre. En 1899, le sous-secrétaire d’Etat aux postes et télégraphes, Léon Mougeot, remit cet idée à l’honneur, l’ancien timbre-poste lui semblant “d’un goût douteux et d’une parfaite insignifiance”, rapporte le Figaro. L’administration fait alors appel à Eugène Mouchon qui, pour la cause, modifia le dessin qu’il avait présenté au concours de 1894. Le nouveau timbre représentait une République assise, de profil droit, tenant une ” main de justice” et une tablette sur laquelle on pouvait lire cette inscription : ” Droits de l’Homme”.

Mais le timbre-poste sera mal accueilli. La presse le voue aux gémonies. On porte la critique jusqu’à la tribune. “Regardez de près cette petite vignette, clamera le député Mirman, vous verrez un bras quia l’air malade, entortillé de linge, porté en écharpe, comme après une opération….”. D’autres verrons dans cette femme, une bonne élève en train de faire l’apprentissage des droits de l’homme ou encore le symbole de la reconnaissance des droits de l’homme… par la femme…. Des modifications de détail, apportées par Mouchon lui même en 1902, n’adoucirent pas la critique à tel point que l’Administration décidera de remplacer le timbre-poste. L’effigie de la “Semeuse de Roty”, qui ornait nos monnaies d’argent, devait faire l’affaire.

Comme créateur, Mouchon , n’avait pas reçu les suffrages du public mais comme graveur, il avait largement fait ses preuves. Reconnaissant ses talents, l’Administration des postes lui confia la gravure de la Semeuse.

Timbre dessiné par Charles Bridoux, d’après l’œuvre de Mouchon. Gravé en taille-douce par Jacky Larrivière. Format vertical 26 x 36mm. vente anticipée le 15 mars 1997 dans les bureaux de postes désignés pour organise la “Journée du timbre” Et vente généralisé le 17 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

PS: je crois que le texte “Droits de l’Homme” fut la vraie raison de cet enterrement “royal”….du timbre..

Bernard Blier (1916-1989)

avril 26th, 2012

Bernard-Blier 1916-1989
Photo: www.phil-ouest.com

Bernard Blier (1916-1989)

Bernard Blier naquit le 11 janvier à Buenos Aires où son père, biologiste à l’institut Pasteur, se trouvait en mission. La famille rentre à Paris où Bernard fait ses études au lycée Condorcet. Très jeune, il se distingue comme un farceur de qualité et, à 12 ans, souhaitant devenir comédien, il recours aux talents de persuasion d’un de ses professeurs pour convaincre son réticent père scientifique. 3 ans passent et le jeune garçon suit les cours de Julien Bertheau et de Raymond Rouleau. Il tente le Conservatoire. Par trois fois, il est recalé. Louis Jouvet l’admet en qualité d’auditeur. Blier reçu premier, intègre alors la classe de laquelle ils sortira sans titre.

Peu importe, il est lancé. Il a fait ses débuts au cinéma et joue au théâtre. Une brillante carrière cinématographique lui est ouverte avec son émouvante prestation dans ” Hôtel du Nord” où Michel Carné lui a proposé le rôle du pauvre bougre amoureux d’Arletty. Mais la guerre éclate. Il est mobilisé, fait prisonnier et… il s’évade. rentré à Paris, il reprend une carrière très dense et riche puisqu’en cinquante années d’activité, il tourne plus de cent soixante films et joue dans de nombreuses pièces de théâtre.

Sa carrière cinématographique se déroule avec brio en France, certes, mais également en Italie où il tourne sous la direction notamment de Luchino Visconti ou d’Ettore Scola. Au cinéma, au théâtre, dans ses télé-productions, Bernard Blier a su donner à tous ses rôles, y compris les plus humbles, une profondeur telle qu’ils ne passaient jamais inaperçus. Sa conscience professionnelle, son talent, ont réussi à empreindre de compassion, de gravité mais aussi d’humour et de fantaisie les innombrables personnages qu’il a pu incarner. Qu’il ait eu à représenter le prêtre ou le bagnard, le cocu, le malfrat, le bon garçon trompé, l’hôtelier louche, l’espion, le gangster ou le valeureux oncle Saltiel d’Albert Cohen dans le roman “Mangeclous”, son dernier rôle, Bernard Blier a, en toutes occasions, su donner une humanité à ses personnages.

Goguenard ou pathétique, Bernard Blier a toujours su trouver le ton juste ou la mimique irrésistiblement drôle qui font de lui un magicien hors pair. (Jane Champeyrache.)

Timbre dessiné par Louis Briat d’après une photo de Frédéric François. Imprimé en héliogravure. Format 22 X 36. Vente anticipée le 3 octobre 1998 à Paris. Vente généralisée le 5 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste…

Europa 1997.

avril 25th, 2012

Europa 1997
Photo : www.phil-ouest. com

Europa 1997
Perrault- le Chat botté.

..”C’est la manière
Dont quelque chose est inventé
Qui beaucoup plus que la matière
De tout récit fait la beauté.
Extrait des “Souhaits Ridicules”

Si le conte représente unes des plus anciennes formes de littérature populaire de transmission orale, ses origines sont controversées. on en rencontre partout dans le monde. En effet, de nombreux pays gardent les trace de courtes aventures imaginaires à l’allure simple et libre du récit parlé.

Dès la fin du XVIIème siècle, magie et féerie alimentent les contes de Charles Perrault (1628-1703), cet avocat devenu très rapidement commis du receveur général des finances de Paris. Secrétaire des séances, puis membre effectif de la Petite Académie, future Académie des inscriptions et belles- lettres, homme de confiance de Colbert, il est établi dans la charge de “contrôleur des Bâtiments de sa Majesté”. En 1681, il est nommé directeur de l’Académie.

Un revers de situation et son veuvage le décident à donner un tour nouveau à sa vie. il est alors âgé de 50 ans. Voilà comment ce haut fonctionnaire, cet académicien, devient celui qui, bien souvent, prend soin d’instruire, de guider ou de divertir ses quatre jeunes enfants. Et si Charles Perrault a toujours fait de belles- lettres un délassement, il devient à cet époque le fabuliste que l’on connaît. Auteur des “Histoires ou Contes du temps passé ou Contes de ma mère l’Oye” publiés en 1697, il puisse ses sources dans diverses traditions.

On connaît bien le chat qui fait la fortune de son maître grâce aux italiens “Straparola & Basile, mais avec Perrault ce conte atteint une perfection qui ne pourra plus être dépassée. L’invention en est fort habile, puisque le chat loyal, oubliant ses intérêts personnels, sera le bienfaiteur animal entièrement dévoué à son maître meunier qu’il fera marquis de Carabas. Muni de bottes magiques, il séduira le roi par ses cadeaux, introduira habilement le marquis auprès du souverain, n’hésita pas à menacer et corrompre les humbles gens, flattera l’Ogre afin de le dominer et obtiendra enfin la main de la fille du roi pour son maître.

L’on voit bien ici que le conte du chat botté, s’il divertit le lecteur, peut-tout à la fois l’instruire. c’est que Perrault, dans un style simple, naïf voire malicieux, a fait, mêlant le réel au merveilleux. ‘(Texte de Jane Champeyrache)

Timbre: “illustration de gustave Doré (1832-1883) Gravé en taille -douce par Martin Mörck; Format vertical : 22 x 36 mm. Vente anticipée le 26 avril 1997 à Strasbourg et généralisée le 28 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste…

Opéra de Paris (Palais Garnier)

avril 24th, 2012

Opéra de Paris.  Palais Garnier.
Photo:www.phil-ouest.com

Opéra de Paris ( Palais Garnier)

L’idée dune Académie royale de musique, donnée en 1669 par Louis XIV et ayant pour but de développer un art nouveau, l’opéra, voit le jour salle du Palais royal sous la direction de Lully. Un siècle plus tard, dévastée par le feu, cette académie trouve asile dans diverses salles parisiennes, attendant une reconstruction. Le plan d’urbanisme d’Haussmann prévoit l’édification d’un nouvel opéra à Paris. Un concours est ouvert, le projet Charles Garnier retenu, et l’immeuble actuel est inauguré en 1875 par Mac-Mahon.

S’opposant au pastiche d’œuvres antiques pratiqué à cette époque, Garnier créa un “Style Napoléon III”. Monumentale réussite du Second Empire, cet édifice surmonté d’une loggia à colonnes et d’un attique richement sculpté, offre des dimensions impressionnantes. La façade ornée de statue, bustes et groupes, ravissent l’œil. Notons simplement la célèbre “danse de carpeaux”. L’intérieur non moins imposant et travaillé avec art, s’ouvre sur le grand escalier. Conçu comme un lieu de rencontres, il est habillé de marbres polychromes. La salle, cet immense vaisseau, fauteuils rouge sombre, décoration à l’or, offre de superbes proportions. Son parterre est surplombé de plusieurs rangées de loges et de balcons. au centre du plafond, actuellement peint par Chagall, trône le fameux lustre qui brille de ses quatre cents sources de lumière. Le plancher de la scène, offrant, à l’instar des plateaux à “L’italienne”, une légère inclination, conserve ainsi ses effets de perspectives.

Si à ses débuts, la mission de l’académie de musique était de faciliter l’éclosion d’un art nouveau présentant tragédies ou comédies chantées en Français, la danse faisant partie intégrante et n’étant qu’un divertissement, au XIXème siècle, le spectacle de ballet devient spectacle à part entière cependant que le XXème siècle voit se créer une Ecole pour ses jeunes danseurs.

A l’aube du XXIème siècle, un florilèges de maîtres et d’œuvres grandioses, de glorieuses répétitions ont empreint l’Opéra National, faisant de lui l’un des temples de la musique et de la danse à Paris.
(Texte de Jane Champeyrache)

Timbre dessiné par Claude Andréotto, imprimé en héliogravure. Format vertical 26 x 36mm. Vente anticipé à Paris le 19 septembre 1998 et vente générale le 21 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Le Trotteur…

avril 23rd, 2012

Le Trotteur
Photo:www.phil-ouest.com

Le trotteur…

Difficile de confondre le Trotteur français avec l’imposant Ardennais ou les solides Camarquais et Pottock. Car ce grand cheval aux membres déliés et à l’allure altière, cousin fort éloigné des chevaux de trait et autres races rustiques, fait partie de ces lignées de courses soigneusement affinées au fil des décennies, ces races de champions dont les ancêtres portent des noms prestigieux associés aux trophées qu’ils ont remportés.

Les origines du trotteur français se confond avec celles du Normand, d’où son nom de trotteur normand. La sélection de la race remonte précisément à 1836, année où de disputèrent sur l’hippodrome de Cherbourg les premières épreuves officielles de Trotteurs. De cette époque date l’influence du demi-sang et de pur sang anglais, qui ont contribué à la formation de la race. Egalement déterminant dans les origines du Trotteur français, les sujets Norfolk lui ont transmis son aptitude aux trot. Dans la longue généalogie de ce grand professionnel des courses de trot attelé (sulky) et monté, caractérisé par son aptitude à la vitesse et au fond, quelques “chefs de lignée” sont entrés dans l’histoire de la race, tels: Conquérant, Lavater, Normand, Niger et Phaëton, dont descendaient, au siècle dernier, la plupart des trotteurs français, et, plus récemment, Minou du Donjon, qui décrocha en 1985 le record de vitesse de la race.

Haut de 1,55 m au garrot, doué d’un caractère tranquille mais énergique, le Trotteur français est un cheval de structure robuste et imposante, de type longiligne. La tête est belle et bien attachée, le poil rectiligne, le front large, les oreilles longues et écartées, l’œil vif et les naseaux larges. L’encolure est musclée, le garrot saillant et sec, le dos et les reins bien développés, la croupe longue, large et légèrement oblique, les membres fins mais musclés et bien conformés, le pied parfois délicat et plutôt adapté aux terrains légers. Quant à la robe, elle peut-être de type bai, bai sombre, noir , alezan, alezan brûlé, rarement gris.

Timbre dessiné par Roxane Joubert d’après photo de Jean-Claude Kanny, imprimé en héliogravure. Format horizontal 26 x 36,85mm. Vente anticipée le 27 septembre 1998 à Paris, Argentan,, La Glacerie et Saint Lô, Marcq-en-Barœul, Arles et Espelette. Vente générale le 28 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste….

Ma France…

avril 22nd, 2012

Remettons là sur la bonne voie……

Parole de Ma France:
De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j’ai vécu à ce que j’imagine
Je n’en finirai pas d’écrire ta chanson
Ma France

Au grand soleil d’été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d’Ardèche
Quelque chose dans l’air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France

Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France

Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu’on la fusille
Ma France

Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d’Éluard s’envolent des colombes
Ils n’en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu’il est temps que le malheur succombe
Ma France

Leurs voix se multiplient à n’en plus faire qu’une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l’histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France

Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstiné de ce temps quotidien
Du journal que l’on vend le matin d’un dimanche
A l’affiche qu’on colle au mur du lendemain
Ma France

Qu’elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l’avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles, ma France

la ravachole 1893.

avril 21st, 2012

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