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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2012» avril

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Fernando Botero …. “Les danseurs”.

avril 9th, 2012

Fernand Botero
Photo: www.phil-ouest.com.

Fernando Botero (Les danseurs)

N en 1932, à Medellin, en Colombie, Fernando Botero n’a que 16 ans, lorsqu’il expose pour la première fois dans sa ville natale. Trois ans plus tard; il s’installe à Bogotà, où la vente de ses œuvres lui permet de partir pour l’Europe. Lors de ce voyage initiatique qui l’amène successivement à Madrid, Paris et Florence, le jeune artiste ne s’intéresse guère aux rebondissements de l’avant-garde internationale et préfère copier les chefs-d’œuvre du Musée du Prado ou ceux du Louvre. A Florence, il étudie la technique de la fresque et se passionne pour Pietro delle Francesca.

En 1956, après un voyage au Mexique, où Botero découvre les grands muralistes, il invente son propre style en exploitant les possibilités offertes par la dilatation excessive des volumes qu’il applique aussi bien aux personnages, aux animaux qu’aux natures mortes. Les uns comme les autres vont, au fil du temps, peupler ses innombrables peintures, à moins que, leurs offrant une troisième dimension, l’artiste ne les sculpte dans le bronze. Largement exposées, les œuvres de Botero ont entamé depuis un demi-siècle un immense périple qui les a conduites un peu partout dans le monde. Si, à Florence ses œuvres ont eu l’honneur de la Piazza della Signora, à Paris en 1992, elles ont envahi les Champs-Elysées pour la plus grande joie des promeneurs tandis qu’une série de peintures consacrées à la “Corrida” était exposée au Grand-Louvre.

Transgressant les règles de l’optique et de la perspective traditionnelles, Botero met en espace et en scène des personnages aux volumes surdimensionnés et aux visages impassibles dont les intentions satiriques et caricaturales paraissent évidentes. Ainsi l’effet d’énormité qui se dégage des ses matadors ou de ses couples de danseurs appliqués, s’impose aussi comme un facteur d’inquiétude quant à certains réalités de notre univers.

Généreux mécène, il a fait don au Musée Bogotà d’une centaine d’œuvres de sa collection, parmi lesquelles on relève les signatures de: Toulouse -Lautrec, Renoir, Degas, Matisse, Balthus, Bacon ou encore Giacometti, souhaitant ainsi ” que l’on puisse parler de la Colombie” pour d’autres raisons que celles qui font malheureusement la “une” des médias. (Texte de Maïten Bouisset)

Timbre: Œuvre artistique de Fernando Botero, mise en page par Michel Durand-Mégret. Collection personnelle de Botero. Imprimé en héliogravure. Format verticale de 36,85 x 48mm. 1er jour de vente à Paris le 27.04. 2002
Source: collection philatélique de la poste…

Berceuse pour un petit loupiot !

avril 8th, 2012

Jean Ferrat
BERCEUSE POUR UN PETIT LOUPIOT
Paroles: Guy Thomas

Mon marmouset mon nouveau-né
Tu mériterais qu’on te gronde
Tu brailles comme un forcené
T’as pas l’air content d’être au monde
T’as le minois tout chiffonné
Pourtant tu devrais rire aux anges
Avec ton lange enfariné
Pour engraisser Monsieur Morhange

Fais dodo Colas mon petit frère
Fais dodo mon petit loupiot

Si tu savais combien que c’est doux
De vivre et pi comment que c’est rose
Tu boirais ton biberon d’un coup
Pour engraisser Monsieur Guigoz
Car si tu bois bien ton lolo
Si tu veux la mettre en sourdine
On te paiera bientôt des petits pots
Pour engraisser Monsieur Blèdine

Fais dodo Colas mon petit frère
Fais dodo mon petit loupiot

On fera ton éducation
Ça m’étonnerait pas qu’on t’achète
Les mémoires du roi des cons
Pour engraisser Monsieur Hachette
T’auras pas le phylloxéra
Grâce aux vaccins systématiques
Pour engraisser des scélérats
De l’industrie pharmaceutique

Fais dodo Colas mon petit frère
Fais dodo mon petit loupiot

T’auras plus tard ta limousine
Pour engraisser Monsieur Peugeot
Alors t’achèteras de la benzine
Pour engraisser Monsieur Esso
T’auras ton coin de serpolet
On t’y permettra des culbutes
Avec ta tente et ton duvet
Pour engraisser Monsieur la Hutte

Fais dodo Colas mon petit frère
Fais dodo mon petit loupiot

T’auras beau crier les fachos
Et les canons c’est dégueulasse
Un jour c’est pas du gibier d’eau
Qu’on te dira de prendre en chasse
Tu feras la guerre à ceux d’en face
Vous vous offrirez des pruneaux
Pour engraisser Monsieur Douglas
Pour engraisser Monsieur Dassault

Fais dodo Colas mon petit frère
Fais dodo mon petit loupiot

PS: voilà une autre chanson que j’aime.
Sur un texte humoriste, la réalité du moment….

Jean Gabin.

avril 7th, 2012

Jean-Gabin  1904-1976
Photo: www.phil-ouest.com

Jean Gabin 1904-1976.

Si Jean Moncorgé est né à Paris, c’est à Mériel, petit village de l’Oise qu’il a grandi “sauvagement”. Son père, Ferdinand-Joseph, avait pris le patronyme de Gabin pour ses début dans la chanson: le fils le garda. Père et mère chantent dans les caf’conc’ cependant que, Jean, turbulent, peu motivé par l’école, s’attarde devant la voie ferrée.”Quand je serai grand, je conduirai des locomotives” dit le bambin, mais son père ne l’entend pas ainsi qu’il veut le voir, comme lui, monter sur les planches. Jean s’essaye comme maçon, manœuvre, magasinier, puis, poussé par son père, il accepte un rôle de figurant aux Folies-Bergères, et s’affirmant dans le métier, il met au point un tour de chant.

Il plaît, est remarqué et demandé. Le jeune Gabin débute devant les caméras par” Chacun sa chance”: il a 26 ans et trouve le 7ème art tentant. 95 films vont suivre faisant de lui l’un des premiers interprètes du cinéma français. Qu’ils jouent les mauvais garçons, les jeunes premiers, les insoumis, Gabin est à son aise. L’étendue des émotions qu’il peut fournir est immense. Et il est prodigieux d’observer qu’avec une économie de gestes, un imperceptible haussement d’épaule, un mouvement de sourcil, il peut tirer les plus grands résultats.

On sent bien chez lui, le professionnalisme de l’acteur qui travaille ses effets pour jouer “vrai”. Qui ne se souvient de la prestation de Gabin dans “Quai des brumes”? Qui n’a en mémoire Jacques Lantier, ce conducteur de “La Lison”, dans “La bête humaine”? Cette locomotive qui permit à Jean adulte, de réaliser son rêve d’enfant en 1936. Gabin, qui incarne avec aisance, naturel et sobriété d’expression, tous ses rôles, fait que certains trouvent en lui non simplement un partenaire, mais également un maître. Ainsi le jeune Ventura dans “Touchez pas au Grisbi” ou Delon dans “Deux hommes dans la ville”. Comment ne pas être marqué, en effet, par le jeu de l’acteur qui allie maturité et tendresse, sensibilité mêlée de brusquerie, pudeur due sans doute à une extrême timidité, et cette voix si personnelle qui sut nous chanter humblement en fin de carrière brillante:” Je sais que je ne sais rien!” (Texte de Jane Champeyrache)

Timbre dessiné par Louis Briat et imprimé en héliogravure. Format vertical: 22 x 36mm. Vente anticipée à Paris le 03.10.1998 et vente générale le 5 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

Collégiale de Mantes-la-Jolie

avril 6th, 2012

Collégiale de Mantes-la-Jolie
Photo: www.phil-ouest.com.

Collégiale de Mantes-la-Jolie. (Yvelines)

Entre Beauce et Normandie, le Mantois offre une région de transition. Après avoir été une ville- gué durant la préhistoire, Mantes devient une ville du carrefour Paris-Rouen, routes des pèlerinages Beauvais-Chartres. Elle constitue un grand centre marchand au cœur d’une région agricole alors riche, un port fluvial géographiquement idéal. De nombreux rois se plaisent à Mantes-la-Jolie. Blanche de Castille et son fils Louis IX y font de longs séjours. Henry IV suit en ces lieux un enseignement de la foi catholique. La présence de Gabrielle d’Estrées l’y attire.

Ville très active, elle sait attirer les premières grandes manifestations de l’architecture gothique en Ile -de-France. Comprise dans l’enceinte du Château, la collégiale Notre-Dame devient église royale avec un abbé nommé par le roi. Bâtie par le chapitre d’une collégiale qui détenait d’importants domaines dans la région, le soutien du roi et une contribution de la ville l’église voit ses travaux commencer par la façade occidentale vers 1170.

Les architectes travaillant dans le domaine royal d’Île -de-France offrent une identité commune aux édifices voisins. Ainsi le traitement des voussures aux figures dégagées nous rappelle l’abbatiale Saint-Denis, les décors des portails, Notre Dame de Paris. Plusieurs projets successifs concourent à rendre l’édifice magistral et lumineux. Une nef élégante et claire, haute de 33 mètres, celle de Notre-Dame de Paris en mesure 35, offre un dispositif de voûtes sexpartites dont on connaît peu d’exemples d’une telle ampleur; supports plus chargés retombant sur de gros piliers ou moins chargés sur des piles rondes. Le gros œuvre achevé vient le tour des sculpteurs. Plus tard, vers 1350, l’adjonction de chapelles marquera le terme de l’évolution de l’évolution stylistique du gothique que l’on peut admirer à Mantes.

Temple de la Raison, fabrique de salpêtre puis arsenal, l’église a souffert sous la Révolution mais de nombreuses restaurations font d’elle, à nouveau, cette collégiale aux délicates proportions qui inspira Corot. (Texte: Jane Champeyrache.)

Timbre dessiné et mise en page par Eve Luquet. Gravé en taille-douce par Eve Luquet. (Taille-douce 2 éléments). Format vertical 26 x 36mm. Vente anticipée le 19.09.1998 à Mantes- la -Jolie. Vente générale le 21 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste….

Le Pottok….

avril 5th, 2012

Le Pottok
Photo:www.phil-ouest. com

Le Pottok.

On le rencontre encore en liberté dans les collines du Pays Basques. Le Pottok (prononcez: “potiok”, dont le nom signifie “petite nature” en Basque, se confond avec l’histoire de la région. Il était jusqu’au milieu du siècle dernier, le plus fidèle compagnons des contrebandiers, qui le chargeaient de marchandises pour franchir les cols qui séparent la France de l’Espagne. La contrebande étant tombée en désuétude, il est revenu sur les chemins de la légalité et sert surtout de poney de selle aux enfants.

S’il a élu principalement domicile au Pays Basque français et espagnol, au point de faire parti intégrante du patrimoine culturel, ses origines renvoient à des horizons plus vastes. Le Pottok en effet, descend probablement du cheval de Solutré et aurait, dit la légende, servi de monture aux Wisigoths. Mâtiné de sang oriental, il aurait également participé à la formation du Tarnais.

Ce rustique animal proche des chevaux “archaïques” multiplie les qualités. Apte aussi bien à la selle qu’aux travaux agricoles et au trait, il est également bon sauteur. Robuste, prolifique, il possède un caractère à la fois tranquille et énergique. D’autant plus tranquille que le Pottok, décrit naguère comme un poney sauvage, a fait l’objet ces dernières décennies de travaux de sélection de la race.

haut de 1,15 mètre au garrot selon les types, le Pottok possède un profil droit avec une légère concavité entre les yeux, une encolure courte, des épaules droites, une croupe arrondie, des membres secs et résistants, ainsi qu’un sabot petit et bien fait. Sa queue est longue et abondante, sa crinière hirsute. Son œil grand et expressif, ses naseaux sont larges. Quand il se nourrit de plantes épineuses, sa lèvre arbore une moustache de protection qui disparaît quand il diversifie son alimentation. ses robes varient selon les types. Le Pottok “standard” ou “double” est le plus souvent alezan, bai-brun, et bai. Le Pottok “pie” peut-être noir et blanc, mais aussi fauve, blanc et noir, ou fauve et blanc.

Timbre dessiné par Rossane Jubert (d’après photo de Danièle Schneider), imprimé en héliogravure. Format horizontal de : 26 x 36,85mm. Vente anticipée le 22 septembre 1998. à Paris, Argenton, La Glacerie, Saint-Lô, Marq-en-Bareuil, Arles et Epelette. Vente générale le 28 septembre 1998.

Source: collection philatélique de la poste.

Europa 2003. L’art de l’affiche.

avril 4th, 2012

Europa 2003
Photo: www.phil-ouest.com

Europa 2003 . L’Art de l’Affiche

C’est Jules Chéret qui, au milieu du XIXème siècle, invente l’affiche artistique. Grâce au progrès de la lithographie en couleur, elle connait à la fin du siècle, un âge d’or, partant de l’exemple français de Mucha et Toulouse-Lautrec, pour rayonner dans le monde entier.

Après le Première Guerre mondiale, inspirée par le cubisme, une nouvelle génération prend la relève. Ce sont les “trois mousquetaires”: Carlu, Colin, Loupot et Cassandre. Ce dernier en est indéniablement le chef de file avec des créations comme “l’Etoile du Nord ” (1927), “Normandie” (1935) ou “Dubonnet” pour lequel il invente un petit bonhomme au chapon melon, stylisé, qui frappe l’attention de Savignac (né en 1907), jeune affichiste impécunieux à la recherche de commandes. Il va finalement voir Cassandre qui fera de lui son seul assistant régulier, jusqu’en 1937, année où il part aux Etats-Unis. En 1949, toujours à la recherche de commandes, avec son camarade Villemot, Savignac expose ses projets à Paris, à la Maison des Beaux Arts.

C’est là qu’Eugène Schueller, le patron de l’Oréal, vient y repêcher un dessin jadis refusé: ce sera la “Vache Monsavon”, qui le rend instantanément célèbre et le début d’une longue série de chefs-d’œuvre pour les plus grands annonceurs: (Aspro, Bic, Perrier, Gitanes, Citroën, Renault; Air France, SNCF.) Des centaines d’affiches où, avec son styles faussement enfantin, usant d’aplats de couleurs vives généreusement cernés, il décline le gag visuel; sa méthode: trouver une idée amusante qui réponde au problème de communication posé. Avec ses petits personnages et toute une ménagerie qu’il met en scène, il trouve chaque fois la réponse en forme de petite histoire drôle et sans paroles, ce qui lui permettra de travailler et d’être reconnu dans le monde entier. Il se retire à Trouville-sur-Mer au début des années 80. Il continuera à répondre, Jusqu’à sa mort le 29 novembre 2002, avec la même sûreté de trait, à de nombreuses commandes et s’emploiera à promouvoir sa villégiature normande. En 1986, pour un “Bal des Affiches” au casino de Trouville-sur-Mer, il invente cette valse entre sa Vache Monsavon et le bonhomme Dubonnet, clin d’œil à son maître Cassandre. ( Texte de Alain Weill).

Timbre: oeuvre artistique de Raymond Savignac Mis en page par Didier Thimonier et imprimé en héliogravure. Format vertical: 25 x 36mm er jour de vente à Strasbourg le 08.05.2003.

Source: collection philatélique de la Poste

Patrimoine culturel “Chine-France”.

avril 3rd, 2012

Patrimoine culturel Chine-France.

Patrimoine culturel Chine -France 1
Photos:www.phil-ouest.com

Patrimoine culturel. (Chine-France)

L’histoire se raconte dans les livres. Elle se lit aussi dans la pierre. Le palais du Louvre, en France, tout comme la Cité interdite en Chine, sont les témoignages architecturaux d’un passé multiséculaire et traduisent la grandeur des souverains qui y ont vécus.

C’est en 1190 que Philippe Auguste, roi de France fait construire un donjon, noyau primitif du futur palais du Louvre. Au temps de Charles V, l’édifice perd son rôle défensif et devient une résidence royale. Il abrite aussi le trésor du royaume, les archives et un arsenal. Les artisans de la renaissance y mettent leur touche. Durant la période moderne, les travaux de construction se succèdent. A la Révolution, le Louvre est érigé en Musée central des Arts (1793). Le Second Empire achève de lui donner sa physionomie contemporaine. Un nouveau Louvre est ouvert en 1857 par Napoléon III. Le timbre-poste montre la façade ouest de la cour Napoléon. Haut lieu de la culture française, le Louvre a fait l’objet, ces dernières années de nombreux réaménagements de ses salles.

Après le mouvement perpétuel des touristes qui foulent par milliers le sol de la Cité interdite, cet immense Palais est, le soir venu, rendu au silence de son passé. C’est Yongle, troisième empereur de la dynastie Ming, qui sera à l’origine de la construction de la Cité interdite à Pékin. De 1406 à 1420, près de 100 000 ouvriers s’activeront sur ce chantier de 720 000 mètres carrés (961 m x 573m). L’empereur “Fils du Ciel”, qui y a établi sa demeure, a reçu le mandat de préserver l’harmonie entre les mondes naturel et humain. Le timbre- poste représente la Salle de l’harmonie suprême, l’une des plus importantes de l’édifice et aussi la plus élevée. Elle était le symbole du pouvoir suprême de l’empereur. Là, se tenaient les grandes cérémonies: intronisation d’un nouvel empereur, mariage et Grand Anniversaire (tous les 10 ans), lectures de décrets de première importance, nomination des généraux à la veilles des campagnes militaires. Une paire de lions de bronze coulé à l’époque des Ming en garde l’entrée.

On savait le timbre- poste être un média. En rapprochant l’Orient et l’Occident réunis pour la cause philatélique, le voici aujourd’hui élevé au rang de médiateur.

Timbres dessinés par Claude Andréotto, imprimé en héliogravure. Format horizontal 26 x 36mm. Vente 1er jour le 12.09.1998 à Paris et Beijing (Chine). Vente générale le 14du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Chapelle de Saint-Ser.

avril 2nd, 2012

Chapelle de Saint-Ser
Photo:www.phil-ouest.com

Chapelle de Saint-Ser (Puyloubier-Bouches-du-Rhône)

A quelques kilomètres d’Aix-en-Provence, au pied de la montagne Sainte-Victoire et nichée dans ses contreforts, la chapelle de Saint-Sert de Puyloubier sort aujourd’hui de l’ombre puissante de son géant protecteur. Elle ne bénéficie pas de la notoriété que le peintre Paul Cézanne a conférée à la montagne sainte-Victoire par le timbre-poste

Vu de là-haut; le site de Puyloubier découvre un important vignoble, le plus grand du département des Bouches-du-Rhône par son étendue. Le lieu où est érigé l’édifice roman, voué au retrait et au recueillement, n’appelait pas à l’origine la lumière. Au VIème siècle, un ermite, lus tard appelé Saint-Ser, vint trouver refuge dans la grotte où la chapelle est bâtie. Son martyr par les émissaires du roi arien Euric lui valut d’être vénéré par les Aixois. Témoin le buste de saint Ser, tout de bois stuqué, offert en 1405 à la communauté de Puyloubier par la ville d’Aix.

Une chapelle, placée sous le patronage du saint, fut bâtie aux XIème siècle dans cet ermitage qui, depuis le XIVème siècle, est la destination du pèlerinage annuel. Des oratoires jalonnent le parcours jusqu’au lieu saint. Au siècle dernier, le pèlerinage une telle ferveur que le poète Frédéric Mistral lui composa un cantique, en1856. Il avait encore lieu en 1993 lorsque; cette année là, un éboulement de la falaise détruisit la chapelle. On entreprit alors en 1998 de reconstruire l’édifice. Il fallut préalablement viabiliser le site en procédant à des purges et à des ancrages sur la falaise en surplomb. Le chantier a commencé avec le millénaire et la chapelle a été officiellement ouverte au culte, à la Pentecôte 2001, mille ans après sa première consécration, au tout début de l’an 1001.

Si les pèlerins ont été pendant quelques temps absents du site, les amateurs d’excursion, d’escalade et de parapente n’ont cessé de le fréquenter avec assiduité. Entre spiritualité et passion, Saint-Ser réserve à tous ses visiteurs un accueil mémorable.

Timbre dessiné , mis en page et gravé par Eve Luquet. Imprimé en taille-douce. Format vertical de 21 x 36mm. 1er jour de vente à Puyloubier (13) le 22.06.2002.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Petit !

avril 1st, 2012

Petit.

Petit mon dangereux pirate
Les pieds nus dans le caniveau
Mon matelot qui carapate
Après tes voiliers tes vaisseaux
Mon amateur de confitures
Je pourrais ronchonner bientôt
Réglementer tes aventures
Mettre du lest à tes bateaux

Petit mon voyou mon apache
Mon amoureux du fil de l’eau
Je pourrais friser ma moustache
Et t’inviter dans mon bureau

Petit qui sur les bancs d’l’école
A toujours l’air d’un étranger
Qui comprends pas le protocole
La bête noire du surgé
Le blâmé du conseil de classe
Celui qui saura pas nager
Dans la société des rapaces
Et des gangsters autorisés

Petit mon malheureux potache
Mon amoureux du fil de l’eau
Je pourrais friser ma moustache
Et te reprocher tes zéros

Petit mon dangereux gauchiste
Mon enragé mon anarcho
Qui me trouve trop légaliste
Et pour tout dire un peu coco
Qui trouve nos combats fadasses
Qui voudrait détruire illico
Les injustices dégueulasses
En embauchant le sirocco

Petit mon voyou mon apache
Mon amoureux du fil de l’eau
Je pourrais friser ma moustache
Je pourrais freiner ton galop

Oui mais quand j’pense à tes Socrate
A tes cornacs à tes mentors
Y a de quoi me couper les pattes
Y a pas d’quoi jouer les cadors
C’est vrai qu’elle a triste figure
Cette planète où nous vivons
Ça pue la haine et la torture
La guerre et la bombe à neutrons

Ah vivre un monde un peu moins vache
Un peu plus libre un peu plus beau
Petit mon voyou mon apache
Mon amoureux du fil de l’eau

Jean Ferrat. Album de 1985.

PS: J’aime. Tout à la fois tendre et taquine….et qui cogne en douce….

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