Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » Timbres

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Le raton laveur de la Guadeloupe.

juillet 30th, 2013

Raton-laveur de la Guadeloupe.
Photo:www.phil-ouest.

Le raton laveur de Guadeloupe.

La série des timbres -poste consacrés à la protection de la nature s’est poursuivi en 1973, avec le raton laveur de la Guadeloupe et la cigogne d’Alsace.

C’est son habitude de laver sa nourriture avant de la consommer qui lui a valu ce qualificatif au raton… laveur. Mammifère Euthérien (Procyon lotor) le raton laveur est un carnivore appartenant à la famille des Procyonidés.

Ce carnassier répandu jusqu’en Argentine a une longueur moyenne d’un mètre, sa queue pouvant atteindre jusqu’à 30 centimètres Il vit dans les forêts avec une préférences pour les fourrés qui sont situés à proximité des cours d’eau. Il chasse de jour comme de nuit, et, bien qu’il soit omnivore, son régime se compose essentiellement de rongeurs, de crustacées, de reptiles et d’œufs d’oiseaux. Lorsqu’il ne trouve plus suffisamment de nourriture, il va chasser jusque dans les poulaillers.

Agile, rusé et vif, le raton a des mœurs grégaires . Sa fourrure étant très recherchée, il fut longtemps chassé sans discrimination.

Timbre dessine et gravé par Robert Cami. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipé à Basse-Terre le 24 juin 1973 et générale le 25 du même mois. Retiré de la vente le 11 avril 1974.

Source: feuillet N° 234 du catalogue CEF. l’illustration ci-dessus.
PS: sur le même feuillet se trouve la Cigogne d’Alsace que je vous mettrai vendredi prochain.

Raton laveur (Illustration)

Mercredi:RTT du facteur !!!! Amitié et bises

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.

juillet 28th, 2013

Centenaire de la naissance de St Thérèse de l'Enfant Jésus
Photo: www.phil-ouest.com

Centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.

Thérèse Martin est née le 2 janvier 1873 à Alençon dont on voit sur le timbre le magnifique porche de l’Eglise Notre Dame. Dernière venue dans une famille chrétienne, l’enfant fut à l’âge de 4 ans privée de l’affection maternelle et se choisit comme seconde mère, sa sœur Pauline, qui entra au carmel de Lisieux en 1882, suivie en 1886 de sa sœur cadette Marie Thérèse. Thérèse s’était sentie très tôt appelée. Elle demande en 1887 l’autorisation de répondre à sa vocation en s’adressant à son père, puis à son évêque., enfin, au cours d’un voyage à Rome au pape Léon XII.

Elle est admise au carmel de Lisieux en avril 1888, reçoit l’habit l’année suivante, enfin fait profession, puis prend le voile en septembre 1890. Sa brève existence est toute entière consacrée à l’approfondissement de sa vie religieuse et à la formation des novices. Mais sa sante n’a jamais été bonne et la 1ère hémoptysie se produit au printemps 1896. La jeune religieuse qui sa cellule pour l’infirmerie où elle meurt le 30 septembre 1897.

Ses supérieures la pressaient depuis2 ans de rédiger ses souvenirs et ses réflexions sur la vie religieuse. Les 3 manuscrits autobiographie, dont une véritable édition critique ne sera donnée qu’en 1956, ont été beaucoup plus tôt vulgarisés, sous une forme remaniée intitulée: “Histoire d’une âme.” Le retentissement de cet ouvrage dans le monde entier aboutit, à Rome à l’instruction de la cause, dont les procès était terminés en 1911. Le pape Pie XI proclama sa béatification en 1923 et la canonisation en 1925.

Le monde trouble des “années 1920″ éprouva un élan de sympathie pour la destinée exceptionnelle d’un être paré de tant de grâce. Il fut séduit par la fraîcheur d’expression d’une âme pure racontant “L’histoire printanière d’un petite fleur”, parlant de ses fiançailles et de ses noces divines, évoquant une “pluie de roses” pour promette de “passer son ciel à faire du bien sur la terre”. Lisieux devint un centre de pèlerinage au carmel abritant la chasse de la sainte et à l’imposante basilique construite pour accueillir les foules.

A cette charité passe les limites du cloître. On le comprend quand la malade répond à une de ses sœurs la pressant de se ménager ” Je marche pour un missionnaire qui n’en peut plus !” Le recul permet maintenant à la méditation chrétienne de retrouver l’authentique Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Mais le centenaire. Mais le centenaire n’est peut-être pas seulement une commémoration religieuse dans la mesure où le ” Saint, le sage et le héros représente autant de conquêtes sur la condition humaine.”

Timbre dessiné par Pierrette Lambert, gravé en taille douce par Georges Bétemps. Format horizontal 36 x 21,45 mm. Vente anticipée à Alençon le 6 janvier 1973, vente générale le 8 du même mois et retiré de la vente le 6 juillet 1973..

Source: extraits du feuillet N°220 S du Catalogue CEF. N°37 / soie des11 500 illustrés sur soie. Illustration ci dessous

Centenaire de la naissance de St Thérèse de l'Enfant-Jésus. (illistration)

La cardiologie (année mondiale de la santé)

juillet 25th, 2013

La cardiologie
Photo: www.phil-ouest.com

La cardiologie ( 1972 Année mondiale de la santé )

L’Organisation mondiale de la Santé consacre, en 1972, sa journée annuelle aux maladies cardio-vasculaire, responsables à elles seules de plus de décès que n’en provoquent, réunis: le cancer, la tuberculose, la leucémie, la poliomyélite et les accidents de la route.

51 nations ont décidé de s’unir pour réaliser, au cours d’avril 1972, le “Mois Mondial du Cœur” et d’œuvrer en commun à la lutte contre ce fléau, proprement angoissant, de par son développement dans la vie moderne et du fait qu’il frappe des sujets de plus en plus jeunes. Cette Journée, ce Mois, ce mois, se propose un triple objectif, dont le 1er est l’information contre ce raz-de-marée des maladies cardio-vasculaires, il est de première nécessité d’éclairer le public et de construire ave lui une digue protectrice, fondée sur l’éducation la plus large et la prévention la plus étendue.

Il s’agit ensuite d’une opération de collecte de fonds. Réunir des ressources, c’est préparer les moyens mis à la disposition des cardiologues en vue de diminuer le nombre des morts qu’on peut appeler “illégitimes”. Pour cela, il faut accélérer le transport des victimes de crises cardiaques, augmenter la rapidité de l’intervention, assurer la continuité de la surveillance, améliorer les équipements des centres et ceux de la recherche médicale ou chirurgicale. C’est enfin une campagne de soutien apporté à l’action des sociétés de cardiologie, qui assurent de façon permanente l’éducation et l’information des médecins généralistes, du personnel médical et paramédical, des cardiaques et de leurs familles, des étudiants, des scolaires, des chefs d’entreprises et de cadres, car tous à des niveaux divers sont appelés à participer à la prévention du mal, comme à la réadaptation des cardiaques et à leur réinsertion dans la vie sociale

Etant donné le soutien précieux que le timbre-poste, par son rôle publicitaire et éducatif, peut apporter à la cause du traitement rationnel des maladie cardio-vasculaires, les Administrations postales ont été invitées à prévoir une émission spéciale. La France a répondu à cet appel et le timbre-poste réalisé fait bien ressortir le caractère universel de l’émission par l’évocation de l’emblème des Nations-Unies de la Journée Mondiale de la Santé et du Mois Mondial du Cœur.

Chacun reconnaîtra le caducée, symbole du corps médical; à côté est figuré un cœur dont les pulsions sont traduites, dans la partie gauche, par une alternance de clair et de foncé; un “générateur d’impulsions” figure à la droite du dessin. Cette composition de l’artiste illustre bien la formule qu’ont adoptée les organisateurs de la “Campagne Mondiale”: “Le cœur au cœur de la santé !”

Timbre dessiné et gravée en taille-douce par Jacques Gauthier. Format horizontal: 36 x 21,45 mm. Vente anticipé à Paris le 8 avril 1972, générale le 10 du même mois et retiré de la vente le 15 décembre 1972.

Source: Feuillet N°192 du catalogue CEF. L’illustration ci dessous, est la maquette de Jacques Gauthier.

La Cardiologie . (Illustration)

Enveloppes des terres australes

juillet 24th, 2013

Terres australes. Kerguelen

Terres Australes !

Je vous mets deux enveloppes venant de ces terres.

Une de “Port aux Français” Kerguelen
L’autre de “Alfred-Faure-Crozet” postée à bord du “Marion Dufresne”.

J’en ai aussi de Terre Adélie. Beaucoup sont oblitérées sur le paquebot !

En tout, une cinquantaine à peu près avec des dates d’expédition différentes.

Bon jeudi !!

Terres Australes . Alfred-Faure-Crozet

1772 Découverte des îles Crozet et Kergeulen.

juillet 23rd, 2013

1772. Découverte des îles Crozet et Kerguelen.
Photo:www.phil-ouest.com.

1772: découverte des îles Crozet et Kerguelen.

Combien de français savent que la France possède des groupes d’îles dans l’océan indien méridional ? Ce timbre commémoratif de la découverte de Crozet et de Kerguelen, fera connaître au grand public ces terres françaises, les hommes qui les découvrirent et l’œuvre accomplie notamment depuis la création, en 1955, du Territoire des Terres Australes et Antarctiques Française.

Les archipels de Crozet et de Kerguelen sont situés à mi -distance de Madagascar et des côtes antarctiques. Kerguelen à 1 200 km à l’est de Crozet, se trouve environ à 50 degrés de latitude sud et 70 degrés de longitude est: d’une superficie de 7 000 km carrés, elle est la possession la plus importante des mers australes et la plus proche de la terre Adélie, pourtant distante encore de près de 3 000 km. Les Crozet furent découvertes en janvier 1772 par le capitaine Dufresne, de Saint-Malo, elle doivent leur nom, à son second, le capitaine Crozet, qui débarqua dans l’île de la Possession où il planta le pavillon royal, sans que la tempête permit à la 1ère expédition de séjourner dans les parages. Elle continua sa route vers l’est et dut dépasser sans les voir, à proximité d’autres îles que découvrit le 13 février 1772 le chevalier de Kerguelen, commandant la “Fortune”, tandis que Mr de Saint -Allouarn commandait le “Gros Ventre”, et c’est le second de ce dernier navire Mr de Boisguehenneuc , qui prit possession de l’île au non de la France.

Il n’est pas possible de raconter les péripéties de ces expéditions et l’histoire de terres longtemps inhabitées qui servaient de refuges aux naufragées, d’escales aux chasseurs de baleines et de phoques, ne recevant que sporadiquement la visite de navires français.. Pourtours découpés, stériles glaciers, roches, étangs, tourbières expliquent que le capitaine Cook est appelé les Kerguelen île de Désolation. D’un climat moins rude que celui de l’Antarctique, il y fait cependant -10° et le vent souffle en rafale de 200 km à heure. La terre propre à la végétation est rare, aucun arbre ne pousse et la flore, très réduite, se borne à quelques espèces :algues, mousses, herbes grasses. La plante la plus remarquée et le fameux chou de Kerguelen, peu comestible mais recherché par les lapin. La faune est celle de l’hémisphère subantarctique; surtout les éléphants de mer et les otaries, maintenant protégés. C’est le paradis des oiseaux cormorans, pétrels, albatros géants reliant d’une traite Kerguelen et l’Australie, et toutes les variétés de manchots, véritables rois de l’île. Il faut ajouter les animaux introduits par l’homme: rennes, lapins, moutons et truites.

En effet, ce domaine des animaux est devenu le domaine des savants en pleine essor en raison d’une situation privilégiée pour la recherche scientifique. A Port-aux-Français, à Kerguelen et à Alfred-Faure, sur l’ile de la Possession, sont installés des établissements permanents aux orientations variées: biologie marine, étude de la ionosphère et des phénomènes cosmiques, séismologie, magnétisme terrestre, observation céleste, radioactivité, météorologie, radio sondage.

Ainsi s’affirme la présence française sur ces “quelques arpents de neige” dont est soulignée par l’intérêt de portent à ces terres, les signataires du Traité de l’Antarctique.

Timbre dessiné et gravé en taille douce par Pierre Béquet. Format vertical 27 x 48mm vente anticipée à Paris le 29 janvier 1972, vente généralisée le 31 du même mois. Retiré de la vente le 8 décembre 1972.

Source: Feuillet N° 188 du catalogue CEF. Avec illustration ci-dessous.

1972; Découverte des îles Crozet et Kerguelen (illustration)

Demain le “facteur est en RTT” Amitiés et bises

Année mondiale des communications. (1983)

juillet 21st, 2013

Année mondiale des communications (1983)
Photo:www.phil-ouest.com

1983. Année mondiale des communications.

L’Assemblée nationale des Nations- Unies a proclamé 1983 “année mondiale des communications”, soulignant ainsi solennellement “l’importance fondamentale des infrastructures de communication comme élément essentiel du développement économique et social de tous les pays.

Le besoin de transporter des nouvelles ou des ordres est probablement apparu avant même l’écriture. La poste organisée (système de relais sur les grands itinéraires) apparaît dès l’Antiquité pour atteindre une perfection longtemps inégalée sous la Rome Impériale: des routes, des relais, des fonctionnaires; la poste (posta=station ou relais) est née. En 1464, Louis XI, par l’édit de Doullens, première loi postale française, crée Les “Coureurs de France”, à l’usage exclusif du roi. Vers le même temps, la famille de Taxis, organise pour longtemps la poste dans le “saint- Empire” romain germanique.

Ce n’est qu’au XVIIème siècle que , en France, la poste royale s’ouvre aux particuliers. Il faudra attendre jusqu’en 1840 pour que naisse la poste moderne avec l’invention du timbre- poste par l’anglais Rowland Hill, qui instaurait dans tout l’Empire britannique l’affranchissement préalable à tarif unifié payé par l’expéditeur. Le temps était venu d’organiser la poste à l’échelle internationale. C’est ce que proposa Montgomery Blair, postmaster général des USA, aux grandes nations. En 1874 naissait à Berne l’Union Générale des Postes, devenue en 1878 Union Postale Universelle.

Les principes établis alors sont toujours en vigueur: libre circulation des objets postaux, uniformité administrative, arbitrage international des litiges, réciprocité des services:(l’état expéditeur perçoit les recettes des objets destinés à l’étranger, et distribue en revanche gratuitement le courrier provenant de l’extérieur).

Au transport des objets postaux s’ajoutent depuis le XVIIIème siècle ce qu’on nomme aujourd’hui les télécommunications: télégraphe optique d’abord, puis télégraphe électrique, téléphone transmettant la voix humaine et enfin radiocommunication. L’Union Télégraphique internationale (1865) devint en 1932, l’Union Internationale des Télécommunications. Enfin les satellites artificiels imposèrent la fondation du Consortium International des Communications par satellites, destiné à la “fourniture sur une base commerciale et sans discrimination à toutes les régions du monde du vecteur spatial nécessaire à des services publics de télécommunications internationales”.

Timbre dessiné par Georges Yoldjoglou. Imprimé en héliogravure. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipé à Paris le 12 mars 1983, vente généralisée le 14 du même moi. Retiré de la vente le 12 octobre 1983.

Source: Feuillet N° 674 S du catalogue CEF. N° 495/Soie des 13 500 feuillets illustrés sur soie. Illustration ci-dessous de Georges YOLDJOGLO, artiste peintre et créateur publicitaire ainsi que le créateur du timbre.

Année Mondiale des communications. (illustration)

Henri Farman.

juillet 18th, 2013

Henri-Farman (1874-1958)
Photo:www.phil-ouest.com.

Henri Farman.

Henry Farman est né le 26 mai 1874 à Paris. Très sportif, il est à 18 ans champion de France des 100 km cyclistes sur route. Propriétaire de garages à Paris et à Londres, il participe à de nombreuses compétitions automobiles.

Il vient, en 1907, à l’aviation. Il réalise un vol de 80 mètres en ligne droite, le 30 septembre, puis 280 mètres le 23 octobre et 771 mètres en 52 seconde (45,300 Km/h), le 26 octobre à Issy-les-Moulineaux sur le terrain devenu depuis l’héliport. Ce vol constitue le record du monde de vitesse, de distance et de durée. Le 13 janvier 1908, à Issy-les-Moulineaux, premier kilomètre mondiale en circuit fermé (1′28″) sur biplan “voisin” équipé d’un moteur “Antoinette” de 50 CV. il gagne ainsi le prix créé par MM. Deutsch de la Meurthe et Archdeacon. (C’est l’événement rappelé sur le timbre et l’illustration de mercredi)

Pendant la guerre de 14-18, les avions de reconnaissance, de chasse et de bombardement, qu’il construit avec son frère Maurice, survolent les différents champs de bataille, ils équipent L’Angleterre, la Russie, la Belgique et le Japon. Le nom de Farman est attaché à de nombreuses innovations : l’aileron, tel qu’on le retrouve aujourd’hui, le premier goniomètre sur avion, la conduite intérieure, les hublots condamnés, les freins sur roues, la roulette de la queue, le train d’atterrissage oléopneumatique, le premier avion stratosphérique, le moteur 18 cylindres inversés à grand régime de rotation avec compresseur et démultiplicateur.

Médaillé de l’Aéronautique et de l’Académie des Sciences, commandeur de la Légion d’Honneur, Henri Farman s’est éteint à Paris le 17 juillet 1958, à l’âge de 84 ans.

Timbre dessiné par Jean Pheulpin, gravé en taille- douce par Claude Haley, format horizontal 36 x 24,45mm Vente 1er jour le 29 mai 1971 au Bourget.

Source: Feuillet N° 171 du Catalogue CEF. Illustration mise avec l’article de mercredi. “Victor Grignard”

Victor Grignard.

juillet 16th, 2013

Grignard-Victor (1871-1935
Photo: www.phil-ouest.com

Victor Grignard.

Ce timbre commémore le centenaire du grand chimiste français Victor Guignard, né à Cherbourg le 9 mai 1871 et décédé à Lyon le 13 décembre 1935. Guignard est avant tout l’homme des composés organomagnésiens mixtes R MG X.

La méthode de Guignard était si simple et se laissait deviner si fructueusement que bon nombre de chimistes s’en emparèrent sans même reconnaître parfois le priorité légitime de l’inventeur. Guignard s’en inquiète auprès des sommités de l’époque, Moissan et Berthelot: ceux ci ne purent que lui prodiguer de bons conseils. Grâce à un labeur acharné, Guignard reste à la tête du mouvement qu’il avait déclenché. Sa thèse de doctorat présentée à Lyon, en 1901 répandit son nom dans tous les laboratoires du monde “sous une forme particulièrement flatteuse, puisque ce nom de famille a donné naissance à un verbe d’usage courant en chimie : “Grignader” et en allemand “Grignardiren.”

Sa découverte fut rapidement couronnée par des prix successifs de l’Institut de France, mais les échelons de sa carrière universitaire lui furent longs à gravir: il fut enfin nommé professeur titulaire en 1910, à Nancy. C’est dans cette ville qu’il eut l’heureuse surprise d’apprendre par le journal, du matin du 13 novembre 1912 qu’il venait de recevoir de l’Académie suédoise la consécration suprême: Le Prix Nobel.

Les honneurs lui vinrent alors en nombre sans qu’il en sollicite jamais aucun: Membre de l’institut, Commandeur de la Légion d’Honneur, docteur honoris causa d’universités étrangères, membre d’honneur ou correspondant de sociétés savantes. mais il accepta aussi, par sens du devoir les plus lourdes taches: la plus écrasante fut sans doute la direction du monumental Traité de chimie organique en 23 tomes, ouvrage à caractère didactique unique au monde. La mort le surprit alors que deux volumes seulement venaient de paraître.

La découverte fondamentale de Guignard, son ami Urbain l’a condensée en une formule saisissante ” la réaction de Guignard circule dans la chimie organique toute entière comme le sang dans l’organisme !” Ce qui explique l’actualité sans cesse grandissante de la méthode. On pourrait citer encore plus de 40 autres méthodes dues à ce savant: travaux où le profane ne peut s’aventurer que pour regarder avec curiosité un appareil qui est reproduit sur ce timbre, ” l’agitateur” conçu par Grignard pour ces “magnésiens”.
“Du laboratoire les réactions de Grignard ont passé dans les usines. Elles y ont reçu uns hospitalité si large qu’on ne peut douter qu’elles aient été fort rémunératrices . Je ne me suis pas aperçu qu’elles aient enrichi leur inventeur, ce qui donne une haute idée de son désintéressement; désintéressement qu’il importait de souligner ! ” (G Urbain)

Timbre dessiné par Jean Pheulpin et gravé en taille douce par Pierre Béquet. Format horizontal 36 x 21,45. Vente anticipée à Cherbourg et Lyon le 8 mai 1971. Vente générale le 10 du même mois.

Source: N° 171 du catalogue CEF; Illustration ci dessous de Pheulpin. Vendredi je mettrai “l’homme à l’avion” (debout) Henri Farman qui se trouve sur le même feuillet.

Aujourd’hui : RTT pour moi !

Guignard Victor & Henri Farman

Timbres de la Croix-Rouges. 1972.

juillet 14th, 2013

Croix-Rouge( 1972)
Carnet: www.phil-ouest.com

Timbres Croix -Rouge 1972.
Les timbres de la série “Croix-Rouge ” 1972 sont à l’effigie de deux illustres médecins du début du XIXème siècle: Desgenettes (1762-1837) et Broussais (1772-1838).

Roger Nicolas Dufriche, baron Degenettes, né à Alençon, exerça la médecine dès 1793 à l’armée d’Italie puis avec l’expédition d’Egypte. Au cours de cette seconde campagne, e trouvant aux prises avec l’épidémie de peste qui frappa l’armée à Jaffa, le médecin -chef Desgenettes eut l’audacieux courage de s’inoculer le virus pestilentiel pour montrer que la maladie n’était pas transmissible et aussi pour relever le moral des troupes. Cette homme de caractère manifesta une autre forme de courage et de conscience professionnelle en osant tenir tête à son général en chef: l’abandon du siège de Saint -Jean- d’Acre obligeait à laisser sur place des malades intransportables; Bonaparte suggérait d’abréger les derniers moments des pestiférés en leurs administrant une forte dose d’opium. La postérité a retenu la réplique indignée de Desgenettes:” Mon devoir à moi de médecin est de conservé la vie !”.

Une telle attitude en face d’un chef qui admettait mal le contradiction ne lui fit aucun tort qui reçut en 1804, le titre d’inspecteur général du service de santé et participa en cette qualité à toutes les campagnes de l’Empire. Disgracié sous la Restauration, il fut nommé en 1930 médecin -chef de l’hôtel des Invalides, associé ainsi, jusqu’à sa mort aux derniers souvenirs de l’armée de Napoléon.

François Joseph Broussais, né à Saint-Malo, se destine à la carrière militaire quand il part en 1792 pour la Vendée, comme simple “grenadier”: mais malade après 15 mois de service, il se résigne à suivre son père dans la carrière médicale et est reçu officier de santé dans la marine. Venu compléter ses études à Paris auprès de Bichat et Pinel, il se fait remarquer par Desgenettes et obtint une place de médecin-chef dans l’armée qui prépare une descente en Angleterre. Il parcourt ensuite la Belgique et la Hollande et assiste à la bataille d’Austerlitz où il se distingue par son sang- froid.

En 1817 il est déjà célèbre en raison du retentissement de ses cours et du succès de son “Examen de la doctrine médicale” qui est une œuvre polémique, révolutionnant la médecine par la soumission à l’observation des faits. Appelé, dès sa fondation, à l’Académie Royale de médecine, il fait paraître son traité de pathologie, discipline pour laquelle Casimir Périer crée pour lui une chaire à la Faculté: il y professe sa théorie qui explique les phénomènes pathologiques par l’irritation et l’inflammation des tissus.

A sa mort, une souscription permet de lui ériger une statue dans la cour du Val-de-Grâce: et dès 1855, l’ancien hôpital des Mariniers devient l’hôpital Broussais, appellation qui, malgré le déménagement ordonné par l’assistance publique, continue d’immortaliser, au fronton d’un grand établissement hospitalier de la Capitale, le nom d’un des pionniers de la médecine française moderne.

Timbres dessinés et gravés en taille- douce par Pierre Gandon. Format vertical 21,41 x 36mm. Vente générale le 18 décembre 1972. Retiré de la vente le 13 juillet 1973.

Source: Feuillet N° 219 S du catalogue CEF. N° 35/soie des 11 500 exemplaires illustrés sur soie. Illustration ci dessous !

Croix -Rouge (illustration)

20ème anniversaires du C.N.E.S

juillet 11th, 2013

20ème anniversaires de la création du CNES
Photo:www.phil-ouest.com.

20ème anniversaires du C.N.E.S

Créé par le loi du 19 décembre 1961, le Centre Nationale d’Etudes Spatiales a vu le jour le 1er mars 1962. Le nouvel établissement se proposa d’assurer à la France une place de choix dans la compétition mondiale spatiale, ainsi que dans les industries dites “d’avenir” : télécommunications , télévision directe, observation de la Terre. Le 26 novembre 1965, une capsule pesant 38kg, baptisée ASTERIX, prenait le chemin de l’espace. Peu après le 6 décembre de la même année, le 1er satellite français FR1, était lancé à l’aide d’une fusée américaine. Le 17 décembre 1966, Diamant A, premier lanceur français, mettait sur orbite un satellite destiné à tester le matériel français et à procéder à des observations scientifiques. Enfin, partie d’une base américaine, le 16 août 1971, la station météorologie française EOLE, chargée d’étudier la circulation des vents dans l’hémisphère austral, commençait sa longue ronde autour du globe.

Désormais, bien assise à le 3ème place dans le domaine spatial, la France procédait, de ses installations d’Aire-sur-Adour (Landes) et de Cap-Tallard (Hautes-Alpes), à la moyenne de 100 vols scientifiques par an, aux lancers de ballons et de fusées sondes. Le 19 juin 1981, à 14 heures 33 minutes de la base de Kourou, en Guyane, la fusée ARIANE s’élançait victorieusement vers le ciel. Le succès incontesté du lanceur européen ( Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Unis, Suède et Suisse ont participé à sa création mais la France ,à elle seule, a assuré environ les 3/5ème de son financement) est une réussite, dont le C.N.E.S peut-être fier.

Le timbre émis montre au centre, la fusée ARIANE. A sa droite et en haut, on aperçoit le 1er étage de l’engin. C’est là que se trouve les deux réservoirs d’azote et les quatre moteurs dont seuls, apparaissent les tuyères. La coiffe qui protège les deux satellites portés par la fusée est dessinée en bas à droite. A gauche du timbre sont représentés, en bas, une antenne émission-réception, datant de 1962, et en haut le satellite EOLE, encadré de cotations chiffrées évoquant le travail des chercheurs et des techniciens qui, même si leur modestie doit en souffrir, méritent amplement cet hommage.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Claude Andreotto. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Toulouse le 15 mai 1982 et générale le 17 du même mois. Retiré de la ventes le 20mai 1983.

Source: Feuillet N°634 S du catalogue CEF. N° 455/Soie des 13 500 avec illustration sur soie. Illustration ci- dessous de Andreotto, peintre-graveur.

20ème anniversaire du CNES (Illustration)

« Previous Entries Next Entries »