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De l’aurore au crépuscule voir plus … » Timbres

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Hommage aux martyrs de châteaubriand.

juillet 9th, 2013

Hommage aux martyrs de Chateaubriant
Photo:www.phil-ouest.com

Hommage aux martyrs de Châteaubriant.

Les premiers résistants arrêtés furent, dès la fin de 1940, des responsables de syndicats et des militants et sympathisants du Parti communiste français, clandestin depuis plus d’un an. Du stade Jean-Bouin, ils partirent pour différentes centrales, puis au printemps suivant, pour le camp de Châteaubriant. ils furent ensuite rejoints par des “Parisiens” puis par les otages de la grande rafle de Nantes du 23 juin. C’est parmi les 600 internés politiques de ce camp que la Gestapo et la police vichyssoise choisirent en octobre les victimes, exemplaire à tous égards, du tragique massacre.

certains de leurs noms revivent sur les plaques de nos rues et de nos places, à Paris et en provinces: Jean-Pierre Timbeaud, (le souriant syndicaliste), Guy Môquet (l’étudiant de 17 ans), Charles Michels, (la force personnifiée, au physique et surtout au moral.

” Quand on nous signifiera notre sentence, dit-il à ses camarades, nous répondrons par la Marseillaise, et que tous les autres dans le camp, la chantent et la fassent chanter. Que le crime soit entendu de la Ville et de la France entière: ainsi, seulement notre mort servira à quelque chose !”

C’est le 22 octobre, à 15 heures 45, que, dans la proche carrière de la Sablière, éclata la première des 3 salves qui frappèrent les 27 héro, debout devant les poteaux, les mains libres et les yeux non bandés, poursuivant leur chant patriotique. Et le même jour à Nantes, au champ de tir du Bèle étaient fusillés les 16 otages de la ville. Ce furent les premiers d’une longue série d’otages fusillées dans toute la France.

L’impressionnant groupe, œuvre du sculpteur Antoine Rohal, que l’on voit sur le timbre, se dresse sur une butte creusée de 185 alvéoles, qui contiennent un peu de terres française, prélevée sur tous les hauts lieux de la lutte et du sacrifice: du Mont Mouchet au Mont Valérien et du Vercors à Oradour-sur-Glane.

Les 27 résistants fusillés à Châteaubriant le 22 octobre 1941 :
• AUFFRET Jules, 39 ans, ouvrier gazier, conseiller général communiste de la Seine
• BARTHÉLÉMY Henri, 58 ans, retraité de la SNCF
• BARTOLI Titus, 58 ans, instituteur honoraire, militant communiste
• BASTARD Maximilien, 21 ans, chaudronnier
• BOURHIS Marc, 44 ans, instituteur, militant communiste trotskiste
• DAVID Émile, 19 ans, mécanicien dentiste
• DELAVACQUERIE Charles, 19 ans, imprimeur
• GARDETTE Maurice, 49 ans, artisan tourneur, conseiller général de la Seine
• GRANDEL Jean, 50 ans, employé des PTT, maire communiste de Gennevilliers, conseiller général communiste de la Seine, secrétaire de la Fédération CGT de la Poste
• GRANET Désiré, 37 ans, secrétaire général de la Fédération CGT du Papier Carton
• GUÉGUIN Pierre, 45 ans, professeur, maire communiste de Concarneau et conseiller général du Finistère
• HUYNH-KHUONG An, 29 ans, professeur, militant communiste
• KÉRIVEL Eugène, 50 ans, marin pêcheur, militant communiste
• LAFORGE Raymond, 43 ans, instituteur, militant communiste
• LALET Claude, 21 ans, étudiant, dirigeant des Jeunesses Communistes
• LEFEVRE Edmond, 38 ans, métallurgiste
• LE PANSE Julien, 34 ans, forgeron
• MICHELS Charles, 38 ans, ouvrier de la chaussure, député communiste de la Seine, secrétaire de la Fédération CGT des Cuirs et Peaux
• MÔQUET Guy, 17 ans, étudiant, fils du député communiste de la Seine Prosper Môquet
• PESQUÉ Antoine, 55 ans, médecin
• POULMARC’H Jean, 31 ans, secrétaire général de la Fédération CGT de la Chimie
• POURCHASSE Henri, 34 ans, métallurgiste, militant communiste
• RENELLE Victor, 53 ans, ingénieur chimiste, créateur du syndicat des techniciens des industries chimiques
• TELLIER Raymond, 44 ans, imprimeur
• TÉNINE Maurice, 34 ans, médecin, militant communiste
• TIMBAUD Jean-Pierre, 31 ans, mouleur en bronze, secrétaire général de la Fédération CGT des Métaux
• VERCRUYSSE Jules, 48 ans, ouvrier du textile, secrétaire général de la Fédération CGT du Textile

Timbre dessiné et gravé en taille douce par André Lavergne d’après la sculpture de Antoine Rohal (1950) Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Châteaubriant le 10 décembre 1981. Générale le 12 du même mois et retiré de la vente les 2 juillet 1982.

Source: Feuillet N° 613 S du catalogue CEF. N° 434 Soie des 13 500 avec illustration sur soie. L’ Illustration, ci -dessous est l’œuvre de André Lavergne, dessinateur, graveur et créateur du timbre.

Hommage aux martyrs de Châteaubriant (Illustration)

PS: je mets l’article maintenant, car je crois qu’un orage s’en vient !!!

Aéroport de Bâle-Mulhouse.

juillet 7th, 2013

Aeroport de Bale-Mulhouse
Photo: www.phil-ouest.com

Aéroport de Bâle- Mulhouse .

L’aéroport de Bâle- Mulhouse est une réalisation d’une originalité exemplaire: il n’y a pas au monde d’autres établissement public de trafic aérien profitant d’un statut juridique de bi-nationalité.

Bâle, chef lieu d’un canton suisse, tout proche de nôtre frontière, est un important centre industriel, d’abord textile, puis mécanique, chimique et pharmaceutique. Mais à l’âge de l’aéronautique le relief accidenté de la région n’offrait pas la surface et les dégagement nécessaires, pour transformer en un aéroport commercial le petit aérodrome de Birsfelden, limité à l’aviation légère. C’est pour cette raison que les autorités cantonales demandèrent au gouvernement français, dès 1937, l’envoi d’experts pour les aider à résoudre le problème. On se doute que la question ne put être reprise qu’après la fin des hostilités.

L’attention des intéressés se tourna alors cers la région voisine, la plaine d’Alsace, au sud de Mulhouse, qui en est l’importante métropole industrielle, et l’expertise d’août 1945 conclut en proposant la création d’un aéroport franco-suisse à 4 kilomètres de la frontière et 25 km de Mulhouse. Après des implantations provisoires sur le site de Blotzheim, une convention fut patiemment élaborée pour établir le statut de l’aéroport définitif, cette convention sera signée en 1948, puis ratifiée par les deux gouvernement.

Selon cette convention, l’aéroport devenait un établissement binational, la France fournissait les terrains, la Suisse s’engageait à financer et réaliser les installations qui seraient reliées à Bâle par une route douanière partant d’un secteur considéré comme suisse. Ce que les Bernois appellent “le miracle de Blotzheim” fut réalisé en trois mois, car l’aéroport de Bâle- Mulhouse fut, avant la fin des accords, inauguré le 8 mai 1946. Il fonctionne depuis lors avec un trafic d’un million de passagers et 20 000 tonnes de fret, qui se répartit à raison de 30% pour la France et 70% pour la Suisse. (N-B ces chiffres sont de 1982).

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Eugène Lacaque. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée le 13 mars 1982 à Mulhouse. Générale le 15 du même mois et retiré de la vente le 8 octobre 1982.

Source: feuillet N°625 S du catalogue CEF. N°446/soie des 13 500 feuillets illustrés sur soie. Illustration d’Eugène Lacaque, deux fois meilleurs ouvriers de France pour la gravure taille- douce et eau forte.

Aéroport Bâle-Mulhouse. (Illustration)

Pendant les mois de juillet et d’août, je ne posterai que tous les deux jours….

Sommet des pays industrialisés en 1982, à Versailles

juillet 4th, 2013

Sommet des pays industrialisés en 1982
Photo:www.phil-ouest.com

Sommet des Pays Industrialisés. Château de Versailles 1982.

Le Sommet qui se tint au château de Versailles les 4,5 et 6juin 1982, a réuni les 7 pays les plus industrialisés. Ce fut la 8ème conférence de ce genre depuis qu’en 1975, les chefs d’Etats et de Gouvernement de la République Fédérale d’Allemagne,, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni se sont rencontrés, afin de débattre du système monétaire international, de la situation économique, des échanges commerciaux, de l’énergie et des relations Nord-Sud.

Six autres sommets ont suivi celui de Rambouillet: Porto- Rico (juin 4976), (auquel s’est joint le Canada); Londres (mai 1977); Bonn (Juillet 1978 au cours duquel une action concertée de relance économique a été arrêté: Tokyo (juin 1979) qui a été marqué, comme le Sommet de Venise (juin1980, par les nécessités de fixer des objectifs communs en matière pétrolière pour définir une stratégie d’indépendance énergétique; enfin Ottawa (juillet 1981) où les préoccupations relatives à la cris économique internationale ont dominé les conversations.

Le choix du château de Versailles pour abriter le deuxième sommet se déroulant en France témoignait de la volonté de choisir un lieu prestigieux et de provoquer une rencontre entre un patrimoine culturel du passé et la technologie du futur. Pour la première fois, des moyens télématiques d’information et de communication, tous de fabrication française, sont utilisés.

Le timbre émis est une synthèse graphique simplifiée de ces différents symboles: les couleurs représentant celles des drapeaux des pays participants au Sommet, du en mettant l’accent sur celui du pays organisateur. L’entrelacs des couleurs traduit l’indépendance de ces nations et offre plusieurs lectures: le V de Versailles, un sommet…..

Timbre dessiné par pierre Paulin et imprimé en héliogravure. Format vertical: 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Versailles le 4 juin 1982, générale le 6 du même mois, et retiré de la vente le 20 mai 1983.

Source: Feuillet N°638 S du catalogue CEF. N°459/soie des 13 500 dont l’illustration, ci dessous est sur soi. Illustration: siège original de Pierre Paulin dessinateur, ayant obtenu le grand-Prix à Chicago en 1969. De réputation internationale dans le domaine de création et d’objets, Pierre Paulin a dessiné la figurine du timbre émis.

Sommet des pays industrialisés

Crest (Drôme)

juillet 3rd, 2013

Crest (Drôme)
Photo:www.phil-ouest.com

Crest (Drôme)

Crest fut toujours un lieu de passage: sur la route suivi par Annibal venu de Carthage et d’Espagne pour gagner l’Italie par Die, Gap et Briançon, puis sur la voie médiévale sinon romaine qui, traversant l’Isère à Romans, puis la Drôme à Crest reliait l’Empire à la Méditerranée Une tour romaine fut construite ai IVème siècle sur le rocher dominant le site, et d’anciennes rues de la cité escaladent ce rocher incrusté de coquillages, provenant d’un “lac basculé” lors de la construction des Alpes.

A cette construction fut accolé au Moyen- Âge un donjon de plus de 50 mètres, qui domine Crest, comme sur la figurine: c’est lui que les Crestois appellent “la tour”. C’était une pièce maîtresse d’un château fort qui, notamment au cours des guerres de religion, fut un point de ralliement et une base d’opération, pour les catholiques, puis les protestants, et finit par être rasé par Louis XII, qui n’épargna que le donjon.

Au pied de sa haute silhouette, illuminée maintenant durant les nuits d’été, (plus avec la nouvelle loi, je pense), s’étale la “haute ville” médiévale, où l’on voit les maisons anciennes, les passages étroits et les escaliers taillés dans le roc. Le célèbre escalier des Cordeliers conduit ainsi, par ses 120 marches jusqu’à la Tour, que ses propriétaires ouvre à la visite en été. Au niveau enfin de la rivière, large et souvent limoneuse, s’étend la “basse ville” devenue à l’époque moderne un centre industriel et commercial: agroalimentaire, moulinage de la soie, fonderie de bronzes d’art, cartonnage, charpente métallique, matériaux de construction.

Cette vitalité contemporaine est confirmée par les équipements scolaires et les installations de loisir variés (camping, tennis, etc…) On ne saurait citer tout ce qui peut inciter ici le touriste à prolonger son séjour en poussant au nord-est dans le Vercors; au sud, dans la forêt de Saou; dans le val Bourdeaux ou à travers les collines du Bas dauphiné.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jacques Jubert. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipé à Crest (26) le 28 novembre 1981. retiré de la vente le 3 décembre 1982.

Source: Feuillet N° 611 S du catalogue CEF. N° 432/soie des 13 500 avec illustration de Jacques Jubert , créateur et graveur du timbre émis. Illustration ci -dessous.

Crest (Drôme) Illustration.

André Chantemesse 1851-1919.

juillet 2nd, 2013

André Chantemesse
Timbre: www.phil-ouest.com

André Chantemesse (1851-1919)

Né au Puy (Haute-Loire), André Chantemesse appartenait à un milieu traditionnellement attaché à la fabrication des dentelles. Aussi, dès sa naissance, sa vie semble- t’elle toute tracée, et bien que très jeune, il ait manifesté son intention de devenir médecin, il sera dentelier. Obéissant à la tradition familiale, il entre après son succès au baccalauréat, dans l’entreprise paternelle.

Brusquement sa destinée change de cours. Son père meurt et avec l’assentiment de sa mère, il s’inscrit à l’ Ecole de médecine. Il a 25 ans. Sa grande intelligence aidant, il rattrape son retard. En 1885, il devient médecin des hôpitaux de Paris et , en 1889, est reçu 1er à l’agrégation. Le voila professeur de faculté. L’Académie de médecine lui ouvre ses portes en 1901. Quatre ans plus tard il est nommé Inspecteur Général des Services d’Hygiène. Puis obtient le poste de Conseiller technique sanitaire du ministère de l’Intérieur.

Son œuvre scientifique est immense. Après avoir consacré sa thèse à la méningite tuberculeuse de l’adulte, il est admis parmi les familiers de Pasteur. Sous l’influence du célèbre professeur Cornil, et le plus souvent en collaboration avec Fernand Vidal, il se tourne vers la bactériologie. Le premier, il parvient à isoler le bacille de la dysenterie. Puis, il s’intéresse au bacille de la typhoïde qu’Eberth a découvert en 1881. Ses travaux, minutieusement menés, rendent possible, en 1892, la vaccination d’animaux de laboratoire, à l’aide de cultures des bacilles d’Eberth tués par la chaleur. En 1886, ce vaccin est expérimenté avec succès sur l’homme.

Au cours de ses recherches, André de Chantemesse a constaté que l’eau, et plus particulièrement l’eau de la Seine, était un agent propagateur du bacille d’Eberth. Aussi décide t-il de s’attaquer à ce mal et il entreprend d’assainir le fleuve. Par ses efforts, il s’inscrit en tête des précurseurs en matière d’épuration des eaux usées.

La disparition du professeur Chantemesse fut profondément ressentie par le cops médical. Avant de s’éteindre, il murmura à son fils, ces simples mots ” Je crois avoir bien rempli ma tâche”.

J’ai déjà écrit sur lui, le 4 décembre 2009, avec une enveloppe 1er jour. Mais celui-ci complète le précédent.
http://patriarch.free.fr/index.php?s=Andr%C3%A9+chantemesse

Timbre dessiné et gravé en taille -douce par Marie-Noëlle Goffin. Format horizontal 36 x 21,45. Vente anticipé : Le Puy (43) le 23 octobre 1982, générale le 25 du même mois et retiré de la vente le 18 octobre 1983.

Source: Feuillet N° 654 S du catalogue CEF. N° 475/soie des 13 500 illustrés sur soie . Illustration ci- dessous

André Chantemesse. 1851-1919
PS: demain RTT !! Amitiés et bise

Libération des Camps XXVème anniversaire

juillet 1st, 2013

Liberation des camps XXVème anniversaire
Photo:www.phil-ouest.com.

Libération des camps XXVème anniversaire.

1945-1970…. le temps passe, mais la France et le Monde ne peut pas ne pas se souvenir, comme les déportés eux mêmes affirmant à leur retour ce qui les guiderait dans l’avenir: “ne pas haïr peut-être, mais oublier….jamais !!”

Pour commémorer le 25ème anniversaire de la Libération des Camps, voici une main décharnée qui se dresse vers la lumière entre feux tronçons de chaînes rompues: elle représente celles qui ont eu la force de se tendre vers la Liberté retrouvée, celles aussi qui n’ont pas connu ce geste de salut, celles des millions de déportés dont le sacrifice s’est achevé dans les camps de la mort.

C’est la fin du gigantesque conflit qui révéla au monde la réalité atroce de ces camps où ,pendant la durée des hostilités, avaient été enfermés tous ceux qui s’opposaient à la domination nazie. Ainsi résonnèrent tous les noms qui évoquent l’odieuse tragédie de ” l’univers concentrationnaire.” Auschwitch, Bergen-Belsen, Buchenwald, Dachau, Mauthausen, Neuengamme, Oranienburg, , Ravensbruck et le Struthof: on ne peut les citer tous, il y eu au total environ un milliers de camp dans lesquels ont péri 26 millions d’être humains: déportés politiques ou raciaux , homme femmes et… enfants.

Il y avait des “camps de travail” pour l’exploitation des mines de sel, le désamorçage des bombes, où la construction des usines souterraines de V1 et V2. Des “camps de convalescence” n’étaient que des antichambres de la mort, provoquée par la faim et les mauvais traitements. Dans les “camps d’expérimentation médicale” qu’on appelait “nuit et brouillard” les individus étaient traités, au nom de la science, comme de véritables cobayes; Toute hypocrisie disparaissait du nom des “camps d’extermination systématique”: chambres à gaz et fours crématoires exterminèrent 2 500 000 victimes à Maïdanek et 5 millions à Auschwitch.

Le régime hitlérien cherchait ainsi à réduire au silence ceux qui ne se soumettaient pas à sa loi (même les allemands) et à anéantir radicalement des ethnies condamnées par une doctrine démentielle. . A cet enfer 10% seulement de ces damnés ont pu être arrachés. Quand au déportés français, il faut rappeler que, pas plus de 50 000 sur 215 000 à 220 000 sont revenus des camps de la morts et parmi ces rescapés nombre d’entre eux, n’ont été libérés que pour venir mourir sur le sol natal ou pour y survivre dans un état de santé précaire.

Tels sont les faits qui se passent de commentaires: ce timbre doit faire réfléchir, donner une leçon, aider à la gravité du souvenir.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Claude Haley d’après dessin de S Sourdille . Format vertical de 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Strasbourg le27 juin 1970, vente générale le 29 du même mois et retiré de la vente le 14 mai 1971.

Source: Feuillet N° 141 du catalogue CEF et de l’Argus du Timbre. Ave illustration ci dessous.

Libération des camps XXVème anniversaire (illustration)

Toulouse

juin 30th, 2013

Toulouse-1973
Photo:www.phil-ouest.com

46ème congrès nationale des sociétés philatéliques Françaises à

Toulouse.

Les philatélistes français venus tenir à Toulouse leur 46ème congrès n’ont pas été des touristes pressés, insensibles au charme de la “ville rose”, dont cette figurines présente quelques séduisantes images.

En ces antique capitale des Wisigoths, en cette “ville sainte” des pèlerins de Saint-Jacques, l’époque romane a laissé de nombreux monuments., dont les grès et les briques prennent des teintes chaudes sous le soleil. telle est à la gauche du timbre la basilique Saint-Sernin, dont ce clocher est le chef -d’œuvre des tailleurs de pierres de l’école languedocienne.
Au dessus, s’ouvrent les arcades du cloître des Jacobins, sous lesquelles résonnent les échos de tant d’heures historiques. Ces ogives élégantes rappellent qu’en cette patrie des troubadours, quelques uns fondèrent en 1323 le collège de “Gay Savoir”, devenu l’académie des jeux Floraux. Cette doyenne des académies d’Europe a maintenant un siège en l’hôtel d’Assézat, un de ces beaux hôtels particuliers qu’on admire encore, édifiés par des marchands amateurs d’art, dans la cité enrichie au cours du XVème siècle par le commerce du pastel.

C’est à d’autres notables, les Capitouls que l’on doit la construction de l’Hôtel de la Ville, dominée par cet orgueilleux Donjon, dont la masse médiévale s’égaie ici d’un aperçu sur une façade colorée par l’alternance des briques et des marbres. Un audacieux rapprochement entre le Capitolium romain et le nom de l’assemblée de ces magistrats municipaux donna naissance à cette appellation antique “Le Capitole” foyer de la vie civique toulousaine. Le même nom est porté par le théâtre voisin qui, avec le conservatoire et son concours international de chant, est un haut lieu de l’art lyrique et du bel canto. Les plus grands chanteurs du monde y sont venus faire consacrer leur talent par un public au goût difficile et sûr.

A Toulouse règne en effet une qualité de vie inséparable de l’ouverture à tous les arts, même les plus souriants, comme l’art floral, représenté, par la culture de la violette et l’art gastronomique, illustré par le cassoulet. Et cette qualité de vie s’épanouit dans un milieu culturel, célèbre par de multiples sociétés savantes et par des Facultés qui en font la seconde ville universitaire de France. Ces images et ces noms n’épuisent pas tous les titres d’une métropole en pleine expansion (Timbre de 1973). Son rayonnement, malgré sa position excentrique dans la province, lui vaut traditionnellement d’être la capital du Languedoc. Mais le point de départ de la célèbre “ligne” est, depuis Latécoère et l’aéropostale, inséparable, par ses écoles nationales et ses entreprises mondiales, de l’avenir de l’aéronautique et de l’aérospatiale.

Au centre d’une étoile rayonnant vers le Centre et les Pyrénées, vers l’Océan et la Méditerranée, telles sont patiemment amassées, les richesses qu’offre aux visiteurs Toulouse la quatrième ville de France.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Claude Burrens. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipé à Toulouse le 9 juin 1973, et générale le 12du même mois. Retiré de la vente le 10 mai 1974.

Source: Feuillet N°242S du Catalogue CEF. N° 59/soie des 11 500 exemplaires illustrés sur soie. Illustration ci-dessous

Toulouse 1973 (illustration)

Lille. “Année du Beffroi”

juin 27th, 2013

Lille ( Année du Beffroi )
Photo:www.phil-ouest.com.

Lille “Année du Beffroi”

Lille carrefour entre la Deûle et la route reliant les pays -bas à l’Italie via les foires de Champagne, émerge brusquement de l’Histoire au XIème siècles. Pourtant quand en 1066, Baudoin V, Comte de Flandre, fait une charte de dotation à la collégiale Saint-Pierre pour le repos de son âme, la ville est déjà un bourg important. Ce dernier a été probablement jadis un poste frontière gallo-romain au nom révélateur de FINS, près duquel la légende fixera plus tard le théâtre du combat mythique de Lydéric et Phinaert.

Après la bataille de Bouvines (1214) Jeanne de Constantinople et sa sœur Marguerite, vont savoir donner à la ville tout l’essor qu’elle mérite. Lille est alors peuplée d’environ 10 000 artisans du textile ( tisserands, foulons (ouvrier travaillant à la fabrication du feutre) et teinturiers) et marchands (Bourgeois). Ce sont les ancêtres de Chavatte, le sayetteur du quartier Saint -sauveur, qui dira, quatre siècles plus tard, toute l’amertume ressentie par les Lillois, lors de l’annexion de leur ville par Louis XIV (1667). Entre temps Lille avait été française, bourguignonne, autrichienne puis espagnole. Mais depuis lors, la capitale des Flandres n’a jamais cessé de clamer sa fidélité à la France, tant à travers les épisodes douloureuses de la Révolution que les sacrifices des deux dernières guerres.

Les pavés, les briques et la pierre blanche y dissimulent mille et une merveilles. Ici, la Vieilles Bourse de Julien Destrée de 1653, qui donne au sculpteur l’occasion d’exalter le goût des Lillois pour la profusion, la couleur et l’exubérance. Là, le Beauregard (1690) qui va imposer désormais aux architectes le type du “rang”. L’architecture militaire lilloise n’est pas en reste. Une succession de remparts ceinturait encore la ville, il y a quelques années: Les portes de Roubaix, de Gand, de Dunkerque, la Noble tour en sont les témoins muets : sans oublier bien sûr la “Reine des Citadelles” construite pas Vauban.

Les églises de Saint -Maurice, de Notre-Dame-de-la-Treille, de Saint-Sauveur, du Sacré-Cœur témoignent de leur côté d’une évolution de l’architecture religieuse. Clocher laïc le Beffroi apporte enfin la dimension vertigineuse qui manque au plat pays., il est le symbole de le fierté et du courage du peuple lillois. Lille, vaste centre d’échange de biens et de service au cœur du plus grand marché de consommateurs du monde possède la 1ère gare S.N.C. de province, le troisième port fluvial de France, un aéroport en pleine expansion et a disposé en 1983 d’une 1ère ligne de métro.

Lille est aussi une ville où il fait bon vivre: on peut flâner dans son secteur piétonnier, profiter de ses nombreux espaces verts et de multiples activités culturelles qui y sont organisées: musique, cinéma, théâtre, opéra, vie associative très intense. Elle est aussi un lieu de concertation avec ses neuf conseils et mairies de quartier concrétisant ainsi la volonté de redonner vie aux villages dans la ville.

Timbre dessiné et gravé en taille douce par Marie -Noëlle Goffin. Format vertical 21,45 x 36mm. vente anticipée à Lille le 16 octobre 1982 et générale le 18 du même mois. Retiré de la vente le 9 septembre 1983.

Source: Feuillet N° 653 S du catalogue CEF. N° 474/soie des 13 500 dont l’illustration est sur soie. Illustration ci-dessous exécutée par Marie-Noëlle Goffin artiste peintre, professeur aux Beaux-arts de Lille et créatrice du timbre émis.

Lille (Année du Beffroi) Illustration

Ecoles Normales Supérieures.

juin 25th, 2013

Ecoles Normales Supérieures.
Photo: www.phil-ouest.com

Ecoles Normales Supérieures.

Tout système scolaire est incomplet, voire même voué à l’échec, s’il ne comporte pas, à son sommet, des établissements dispensant un savoir de haut niveau, destiné à former des professeurs. En France, avec les universités, ce rôle est notamment dévolu à cinq Ecoles Normales Supérieures (E.N.S) de natures et d’âges différentes, mais qui toutes ont parfaitement joué leur rôle. Elles ont même parfois dépassé leur but premier en donnant à la nation un bon nombres de ses plus illustres enfants.

La doyenne des E.N.S est fille de la révolution. A l’instigation du savant Joseph Lakanal, un décret pris pas la Convention (1794) créait à Paris un établissement portant le nom “d’Ecole Normale”. Mais les difficultés du moment ainsi que l’imprécision de la mission qui lui était confiée, entraînèrent sa mise en sommeil. Napoléon 1er confia à l’Ecole Normale, dont la réouverture avait été décidé en 1808, la tâche de former les professeurs pour les 36 lycées impériaux. Au milieu du XIXème siècle, l’E.N.S fut installé rue d’Ulm.

La seconde en date des E.N.S , est dite de Fontenay-aux Roses. Les écoles normales d’institutrices manquaient de professeurs. Jules Ferry décida, en 1880, d’ouvrir à Fontenay une E.N.S. destinée à recevoir des jeunes filles ayant pour vocation d’enseigner dans ces établissements. Un an plus tard, le 26 juillet 1881, l’E.N.S. de Sèvres , elle aussi réservée aux jeunes filles était créée par la loi Camille See organisant l’enseignement secondaire féminin. On l’installa dans l’ancienne manufacture de Sèvres. Elle y demeura jusqu’en 1940. Transférée à Paris , boulevard Jourdan, elle est appelé à quitter la Capitale pour Montrouge.

C’est en mars 1882, que l’Ecole normale Supérieure de Saint-Cloud, réservée au jeunes gens, reçue les premiers élèves. La nouvelle E.N.S. trouva asile dans les dépendances , aménagés à cet effet, de l’ancien palais impérial de Saint- Cloud. L’Ecole normale de l’enseignement technique (ENSET) fondée en 1912, demeura à Paris jusqu’en 1956. Elle fut alors transférée à Cachan où elle occupe des locaux adaptés à sa destination. En redevenant le creuset où sont façonné, aux prix d’efforts incessants, un enseignement technique de grande qualité qui a longtemps manqué à la France, cet établissement a répondu aux espoirs de ses promoteurs.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Georges Bétemps. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée à : Fontenay, Cachan, Montrouge, Saint -Cloud et Paris le 16 octobre 1982. Vente générale le 18 du même mois Retiré de la vente le 20 mai 1983.

Source :Feuillet N) 652 S du catalogue CEF. N° 473/soie des 13 500 illustrés sur soie. Illustration ci-dessous.

Ecoles Normales Supérieures (illustrations)

PS: le facteur sera en RTT demain. Bon mercredi avec mes amitiés et bises

Frédéric et Irène joliot-Curie.

juin 24th, 2013

Frédéric et Iréne Joliot-Curie.
Photo:www.phil-ouest.com

Frédéric et Irène Joliot - Curie .

Jean -Frédéric Joliot, plus connu sous le nom de Frédéric Joliot-Curie, est né à Paris le 19 mars 1900. Elève de l’Ecole de physique- chimie, il obtient le titre d’ingénieur, et entre en 1925 à l’institut du radium, comme préparateur de Marie Curie. Il devient Docteur es Science en 1930 avec une thèse sur l’électrochimie du polonium. Irène Curie, fille de Pierre et de marie Curie est née à Paris , le 12 septembre 1897. En 1925, une thèse sur les propriétés du rayonnement alpha lui confère le titre de Docteur es Science.

Après leur mariage en 1926, Frédéric et Irène Joliot- Curie vont entreprendre des recherches de physique nucléaire qui les conduisent, en 1934, à la découverte de la radioactivité artificielle pour laquelle ils obtiennent le Prix Nobel de Chimie en 1935. Irène Joliot-Curie avec F. Savitch franchit une étape décisive vers la découverte de la fission de l’uranium. En 1939, les expériences de Frédéric Joliot-Curie, en collaboration avec H. Halban et L. Kowarski, montrent l’existence de réactions en chaines.

Irène Curie est professeur à la Sorbonne en 1937 et directrice de l’Institut du radium en 1946. F. Joliot-Curie est professeur au Collège de France en 1937. Nommé directeur du Centre nationale de la recherche scientifique en 1944, il donne une impulsion nouvelle à cet organisme avant de se consacrer à la création et au développement du Commissariat à l’énergie atomique. Haut commissaire de 1946 à sa révocation en 1950, il joua un rôle de premier plan dans la construction de la première pile atomique française (Décembre 1948).

Partisan des applications pacifiques de l’énergie atomique, il a pris une grande part dans les actions pour la paix et le désarmement nucléaire. (Peut- être la cause de sa révocation en 1950?). Irène et Frédéric Joliot-Curie ont consacré leur vie à la science et leurs dernières années à la création d’un nouveau Centre de recherche à Orsay où on été transférées les activités de l’Institut du radium et du laboratoire du Collège de France. Irène est morte en mars 1956, d’une leucémie probablement provoquée par les irradiations subies comme radiologue pendant la guère en de 1914 (PS: elle devait avoir 17 ans à la déclaration de la guerre), puis au laboratoire. Frédéric Juliot disparaît en 1958.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Claude Andreotto. Format horizontal 36 x 21,45mm. vente générale le 11 juin 1982. Retiré de la vente le 11 mars 1983.

Source: feuillet N° 643 S du Catalogue CEF. N° 464/ Soie des 13 500 feuillets illustrés sur soie par Claude Andreotto peintre- graveur. Illustration si dessous.

Frédéric et Irène Joliot-Curie (illustration)

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