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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006» avril

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Antilocapre

avril 20th, 2006


Antilocapre, originally uploaded by patriarch38.

Ce fossile vivant est l’un des mammifères les plus rapides à la course.
L’antilocapre, également connue sous le nom de « pronghorn » est l’unique survivante d’une famille nombreuse dont les espèces vivaient en Amérique du Nord au miocène. En 1900, elle était presque éteinte, mais des mesures de conservation et de gestion de l’espèce ont assuré sa survie. Elle est maintenant commune dans l’Ouest des Etats-Unis, où elle a été réintroduite et est rigoureusement protégée. Le Sud-Ouest de la Saskatchewan et le Sud-Est de l’Alberta constituent la limite nord de son aire de répartition.

Ce n’est pas une véritable antilope, car elle possède des cornes uniques dans le monde des mammifères, et qui sont intermédiaires entre les cornes véritables et les bois des cervidés. C’est un animal grégaire, qui se déplace en troupeaux plus ou moins denses. A l’instar d’autres espèces d’ongulés des plaines, l’antilocapre a une robe de couleurs très contrastantes. Le mâle et la femelle sont de même taille et de même apparence. Après la saison d’accouplement, quand le mâle perd la gaine cornée de ces cornes, il ressemble à la femelle, et les prédateurs ont du mal à le repérer. La perte de cette gaine est inhabituelle, car tous les bovidés ont une gaine permanente.

La vitesse de cette espèce, inégalée dans le monde des mammifères, reflète bien le dur régime de prédateurs sous lequel les Ongulés américains ont évolué. Le Guépard d’Amérique, aujourd’hui presque éteint, a probablement déterminé l’évolution de l’Antilocapre, tout comme l’environnement des prairies, avec ses feux de brousses, ses blizzards, ses sécheresses et ses inondations. Il en résulte que l’espèce est très grégaire, présente une courte espérance de vie et possède un gros cerveau, qui témoigne de sa capacité d’adaptation et d’apprentissage. Les individus des deux sexes se déplacent ensembles et voyagent aisément sur des centaines de kilomètres pour éviter des conditions hivernales ou quitter des régions ravagées par le feu. La reproduction est très élevée, (les jumeaux sont la règle) lui permet de se remettre rapidement des très nombreuses mortalités dues aux blizzards, noyades et incendies. Elle galope sur de longues distances à 60 Km/h et parvient à pousser des pointes de vitesse avoisinant les 80Km/h ; elle peut aussi faire des bonds de 6 mètres. Les vieux mâles sont parfois solitaires.

Très frugale, elle se nourrit de toutes sortes de végétaux, qu’elle broute dans les plaines. Elle boit peu et est capable de subsister de longues semaines sans absorber d’eau. La femelle a souvent 2 petits, rarement 3 ; et la gestation est de 230 à 240 jours. La longueur du corps est de 1,40 mètre ; hauteur à l’épaule de 50 à 70 cm ; longueur des cornes 50cm. La maturité sexuelle est entre 15 et 24 mois.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; famille : Antilocapridés ; Espèce : Antilocapre americana ou pronghorn.

Epervier Shikra

avril 19th, 2006


Epervier Shikra, originally uploaded by patriarch38.

On lui attribue cinq sous espèces qui diffèrent quelque peu.

Dans les savanes, cette espèce est la plus commune des éperviers africains, et parfois, il y a seulement un intervalle de 1,5 kilomètre entre deux couples à la saison des reproductions. En Inde, c’est également un oiseau très fréquent, sa densité est localement de deux couples pour 15 hectares.

Sédentaire dans la plus grande partie de son aire de distribution, l’épervier shikra est franchement migrateur dans le sud de l’URSS, en Transcaucasie, et au kazakhstan ; les oiseaux de ces régions vont en Inde. Ailleurs, on observe quelques mouvements locaux qui ne peuvent être assimilés à de véritables migrations. Ainsi en Afrique occidentale, l’espèce gagne le bord de la forêt à la saison sèche, puis revient au nord après.

On distingue 3 sous espèces qui diffèrent par leur taille et leur coloration. L’épervier shikra capture des oiseaux atteignant des dimensions d’une tourterelle et aussi des lézards. Les petits mammifères et les insectes jouent un rôle secondaire dans son alimentation. La majorité des proies sont prises au sol. La maturité sexuelle est acquise à un an.

L’épervier shikra niche à la fin mai en URSS, d’août à novembre en Rhodésie et en avril ou mai en Inde. Le nid peu volumineux, se trouve entre 10 et 12 mètres de haut, mesure de 7 à 15 cm d’épaisseur et 25 à 30 cm de diamètre. L’intérieur est tapissé de branchettes vertes. La femelle s’occupe toute seule de sa construction. Les œufs (2 à 4) sont d’un blanc verdâtre, ou bleuâtre et possèdent des marques brunes. Seule la femelle les couve pendant 30 à 35 jours. Les deux adultes participent à l’élevage des petits. La longueur adulte est de 25 cm, pour un poids de 160 à 275 grammes selon l’âge et le sexe.

Classe : Oiseaux ; Ordre : falconiformes ; Famille Accipitridés ; Espèce : Accipiter badius.

Ourebi

avril 18th, 2006


Ourebi, originally uploaded by patriarch38.

Une élégante petite antilope.

L’Ourébi ressemble à une gazelle. Il peut être distingué du Sylvicapre de Grimm par sa couleur « blond à fauve brun », son ventre blanc, ses grandes et longues oreilles et ses cornes plus droites. Une zone de peau glabre noire située sous la base de l’oreille est caractéristique. La femelle ne porte pas de cornes. Il fréquente les prairies ouvertes et la brousse. Il est diurne et préfère se nourrir tôt le matin, quittant sa retraite nocturne avant le lever du soleil, et se retire pour ruminer tranquillement dans l’herbe haute lorsqu’il commence à faire chaud. L’ourébi vit généralement par couples, mais on en observe, parfois, de petits groupes de 5 à 6 individus. La plupart des groupes sont des couples monogames avec leurs petits. La défense du territoire est assurée par le couple, bien qu’occasionnellement, il peut y avoir 2 ou 3 femelles résidentes. Les jeunes mâles sont chassés du territoire dés l’adolescence. Il arrive que les jeunes femelles restent et se reproduisent parfois avec le père.

La saison du rut se situe au début de l’année. L’ourébi devient alors plus étroitement territorial que durant les autres mois. Chaque mâle délimite son territoire en le marquant au moyen d’urine ou d’excréments, ainsi que par des emplacements piétinés par le mâle et rendus ainsi odorants grâce à des sécrétions émises par des glandes spéciales situées près des sabots. Face aux prédateurs, l’Ourébi se cache et s’échappe au dernier moment en courant et en sautant. Il bondit haut et laisse apparaître son arrière train blanc, en émettant des sifflements aigus. Le jeune est allaité pendant 4 à 5 mois, mais coordonne ses mouvements, court et saute dès les premières heures.

Heureusement pour lui, l’animal dispose de sens étonnamment fins, aussi s’éveille-t-il au moindre bruit suspect pour prendre aussitôt la fuite. Il arrive que l’ourébi bondisse sur place, comportement propre à un certain nombre d’espèces d’antilopes. Ces bonds verticaux lui permettent de voir pardessus les herbes et de déceler, le cas échéant un éventuel prédateur à l’affût dans les environs. Les combats entre mâle sont rares, car leurs cornes peuvent infliger de sérieuses blessures. Mais il existe les parades rituelles des « accordailles », qui ne sont que simulacres. La femelle ne met bas que d’un petit après une gestation de 210 jours. La longueur d’un corps d’adulte est de 1 mètre et la queue de 10 à 15 cm. Le poids varie selon les sexes et l’âge de 14 à 21 Kg, la hauteur à l’épaule de 50 à 70 cm, et la longévité de 12 ans.

Classe : mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Espèce : Ourebia ourebi .

Syrrhapte paradoxal

avril 14th, 2006


Syrrhapte paradoxal, originally uploaded by patriarch38.

Avec lui, on peut parler d’invasions inopinées.

Sa structure diffère quelque peu de celle des autres gangas, avec sa relative petite tête et sa longue queue qui fait apparaître la position des ailes plus avancée en vol. Le mâle adulte possède une tête orange-ocre, une nuque et une poitrine grise. La partie inférieure de la poitrine est délimitée par de fines barres transversales noires. L’extrémité du dessous est chamois blanc, surmonté par une large bande noire qui ceinture le ventre. Le dos, les couvertures alaires, les secondaires, le croupion et la queue sont chamois sable, avec des chevrons noirs sur le manteau et les scapulaires, ainsi qu’une multitude de points ou de lignes noir brunâtre sur les moyennes et grandes couvertures. Les rémiges primaires sont gorge de pigeon. La bordure des rectrices extérieures est pâle. La femelle est un réplique en plus terne du mâle.

Oiseau des régions arides il est largement répandu au kazakhstan où il se reproduit dans les plaines. On connaît également des exemples de nidification à plus de 1500 mètres, aussi bien en Russie qu’en Mongolie. Il évite les dunes et préfère les terrains salés ou argileux où croît une végétation d’armoises et parfois de touffes de saxaouls ne dépassant pas 1 mètre de haut. A terre, il se déplace à petit pas, le corps presque horizontalement. Son vol est comme celui des gangas, très rapide. C’est une espèce endémique du centre et de l’est de l’Asie. De la Mer Caspienne à la Mer d’Aral, au sud ouest de la Sibérie et même le nord de la Chine et le Tibet. Il vit entre 1300 et 3250 mètres et en hiver jusqu’à 2400 mètres.

Les syrrhaptes ont un régime majoritairement végétarien. Ils se nourrissent de graines sauvages et de tiges vertes de nombreuses variétés végétales : polygonacées, chénopodiacées, crucifères et graminées. Dans certaines zones, il consomme aussi des graines cultivées, tel que le blé et millet. Il n’est pas rare de le voir creuser le sol comme la poule à la recherche de nourriture. Il se désaltère le soir et le matin, et son activité se déroule entre 9 à 10 heures et s’achève dans tous les cas au plus tard à midi.
Le nid est construit à terre, sans aucune garniture, parfois dissimulé par des herbes et des buissons Ils nichent en petite colonie avec une distance de 4 à 6 mètres entre les nids. La femelle pond 2 à 3 œufs de couleur chamois ou ocre jaune tachetés de brun qui sont déposés dans un intervalle de 4 à 5 jours et dont l’incubation dure de 22 à 28 jours, après la ponte du premier œuf. La femelle semble couvait seule, quoiqu’il est été rapporté, qu’en certaines occasions on est vu le mâle prendre la relève. C’est lui qui est chargé, comme chez tous les gangas, de conduire les petits à l’eau. Les jeunes sont capables de voler, dès le 25ème jours et acquièrent le plumage d’immature vers le 3ème mois. Ils atteignent la maturité sexuelle dès le 1er été.

Ce qui a rendu cet oiseau célèbre, ce sont ses invasions spectaculaires et massives de territoires entiers, en Europe centrale et occidentale, comme en 1863, 1872, 1876, 1888, etc. Et les dernières en 1913, 1917, 1921 et…1944. Il y a aussi, les invasions en direction de la Chine et l’Oussouri. On peut trouver la cause de si lointains déplacements dans la conjugaison de plusieurs facteurs : hivers très rigoureux, sécheresse prolongée qui provoque une absence dramatique de ressources alimentaires, cependant certaines de ces migrations ne s’expliquent pas !!

Taille : 35 à 41cm ; Envergure : 58 à 68cm ; Poids : 250 à 300 grammes.
Classe : Oiseaux ; Ordre : Columbiformes ; Famille : Ptériclididés ; Espèce : Syrrhaptes paradoxus.

Le Guépard.

avril 13th, 2006


Le Guépard., originally uploaded by patriarch38.

Le plus rapide des animaux terrestres.

Le guépard est le plus étrange de tous les félidés. Haut sur pattes, il a le corps mince et une longue queue. Ses griffes ne sont pas rétractiles comme celles de ses cousins. Il ne rugit pas, mais pousse des cris singuliers ressemblant à des miaulements sifflés et ronronne comme un chat pour exprimer son contentement. C’est l’un des rares félins diurnes, il chasse de jour et poursuit les antilopes qu’il repère grâce à une vue perçante. Ce n’est cependant pas un coureur de fond, mais un sprinter qui se décourage vite, si sa proie lui résiste plus de 500 mètres, car alors, il est asphyxié par l’effort fourni pour atteindre cette vitesse. Il est plus rapide que le lévrier, avec une vitesse de 90 à 98 Km, mais ne peut le faire que sur une distance de 300 à 400 mètres.

Il chasse seul. Il ne se met pas à l’affût, mais s’approche tout doucement de ses proies avant de fondre sur elles. Quand il court, on a l’impression de le voir voler, car sa colonne vertébrale est très flexible : elle se détend ou s’arrondit pour lui permettre de faire des bonds de 6 à 8 mètres (autant, sinon plus qu’un cheval) et sa queue, comme un contre poids, l’aide à garder l’équilibre. Comme ses griffes ne se rétractent pas, il les émousse et ne lui sont d’aucune aide pour grimper aux arbres. Ses ergots, eux restent très aiguisés puisqu’ils ne touchent pas le sol.
Bien que plutôt solitaire, on peut le voir s’associait en groupe de 5 mâles pour chasser ensemble.

Dans la nature, les guépards parcourent de vastes territoires, jusqu’à 250km carré. Chez eux, on pratique le célibataire : les mâles vivent en petits groupes composés souvent de frères, tandis que les femelles restent seules. Elles approchent les mâles seulement pour s’accoupler. La gestation dure 3 mois et, à la naissance les petits ne pèsent que 250 à 300 grammes. Il peut y avoir 5 petits par portée. La gestation est de 90 à 95 jours. En captivité, un chaton sur trois meurt le premier mois. Les parents forment un couple durable et le mâle est un père très attentionné. Malgré cela, la mortalité des petits est élevée. La moitié d’entre eux meurent dans les 8 premiers mois, dévorés par les lions, hyènes et léopards.

Les hommes ont de tout temps utilisé ses talents de chasseur. On le dressait déjà dans l’antiquité. Puis des égyptiens aux princes russes, en passant par les mongols. Tous organisaient des chasses royales. Autrefois, il vivait dans les zones non boisées de l’Afrique, de l’Inde, de l’Asie Occidentale. Aujourd’hui la sous-espèce asiatique a pratiquement disparu, et l’africaine se maintient toujours grâce à la création de réserves. DE 100 000 dans le monde entier en 1900, ils ne sont plus que 10 000. La reproduction était impossible en captivité, jusqu’en 1967, date où les zoologues se sont aperçus qu’il fallait plusieurs mâles avec une femelle, pour l’inciter à s’accoupler, car c’est elle qui choisit son partenaire.

Longueur : 1,25 m à 1,5 m + 75 cm de queue ; poids de 45 à 60 kg, Longévité : 16 ans. Maturité sexuelle de 17 à 24 mois.
Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Félidés ; Espèce : Acinonys jubatus

Colibri moustique ou rubis-topaze

avril 12th, 2006

C’est le nain du monde des oiseaux ;

Difficile de présenter le Colibri ou oiseau mouche en peu de mots, car il en existe en fait quelque 350 espèces, groupées dans la seule famille des Trochilidés. Celui-ci est le Colibri moustique ou encore : Colibri rubis topaze. Le plus petit vit à Cuba et n’excède pas, du bec à l’extrémité de la queue : 5 cm et pèse moins de 2 grammes.

Le Rubis topaze a la tête vert-bronze à reflets métalliques. La gorge est rouge rubis et présente aussi des reflets. Le côté et les flancs sont verts sombres. La queue est fourchue avec des plumes violet foncé ou noir et les extrémités blanches aux plumes caudales. Les magnifiques teintes des colibris sont dues non pas à des pigments, mais à l’interférence des rayons lumineux par la structure prismatique des barbules des plumes, qui décomposent le spectre solaire, pour ne renvoyer qu’une partie des couleurs. Ils ont tous un long bec, fin comme aiguille, et le plus long est porté par celui qu’on appelle : « porte-épée », donc le bec mesure une fois et demi la longueur du corps.

Ce colibri se reproduit se reproduit à l’est des Etats-Unis et au sud du Canada, mais il hiverne au sud du Mexique, en Amérique centrale, et aux Antilles. Il séjourne dans les forêts de feuillus et de pins, les lisières, les vergers et les jardins. Il hiverne dans les forêts tropicales de feuillus, les haies, le long des fleuves et des marais. Il émet de rapides gazouillis aigus. Il les utilise pour défendre son territoire contre les intrus. Le mâle ne lance qu’une seule note qu’il répète en augmentant le volume.

Pour se nourrir, il tire profit des trous réalisés par les pics, où s’écoule la sève, et qui attire de petits insectes. Il consomme aussi le nectar des fleurs, et il est surtout attiré par les fleurs rouges qui se détachent nettement sur fond de feuillage vert. Il insère sa longue langue dans les fleurs et aspire le nectar. Si le temps est froid, il peut garder son énergie en entrant en hypothermie, un état similaire à l’hibernation. Il consomme, par jour la valeur de 2 fois le poids de son corps, et pour migrer, double son poids.

C’est un solitaire, sauf pour la période de reproduction. Commence alors, la parade nuptiale. Le mâle commence par hérisser les plumes rouges de sa gorge, et harcèle la femelle. Il effectue des vols de parade d’arrière en avant, d’un côté à l’autre, en arcs horizontaux, au dessus de la femelle. Ils sont très spectaculaires, avec le bouquet : le mâle s’envolant à 15 mètres de hauteur ou plus, puis plongeant à vitesse maximum, remontant au dernier moment pour compléter ce vol en U. Parfois, le mâle et la femelle engagent un vol mutuel de bas en haut et retour . (Tout cela sans filet !!) Le mâle s’accouple avec plusieurs femelles, car cette espèce a moins de mâles que de femelles, et ce système de harem fonctionne très bien. Le nid est construit par la femelle seule, habituellement près de l’extrémité d’une branche descendante. C’est une coupe minuscule faite de duvet végétal , de toile d’araignées, et de résine de pins. La femelle y dépose 2 à 3 œufs qu’elle couvera environ 10 à 14 jours. Les petits, nidicoles, sont nourris par la seule femelle et quittent le nid vers le 18ème à 22ème jours. Cette espèce produit plus de 3 couvées par an.
Longueur : 10 cm ; Envergure : 12cm ; Poids 3 grammes ; Longévité 4 à 5 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Apodiformes ; Famille : Trochilidés ; Espèce : Chrysolampis mosquitus.

Ouistiti pygmée

avril 11th, 2006


Ouistiti pygmée, originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus petit de tous les singes.

Le minuscule ouistiti pygmée, appelé également marmouset nain, est le plus petit de tous les singes. On le surnomme également : ouistiti mignon. Sa tête est ronde, ses yeux sont légèrement en amande, et, grâce à son poil ses oreilles sont presque entièrement cachées. Son pelage est gris brun avec des zones fauve, jaune ou carrément verdâtre. Cependant ses parties inférieures du corps et les extrémités de ses membres sont plus souvent orangés.

Absolument introuvable et invisible parmi les feuillages des grands arbres, il faut le plus grand des hasards pour le découvrir. Aussi, est ce un hôte très rare des jardins zoologique, car, en plus de la difficulté de se le procurer vivant et en bonne santé, il est presque impossible de conserver le ouistiti pygmée très longtemps. Ce n’est pas qu’il est une vie naturellement brève, mais on ne parvient que difficilement à reconstituer le milieu et le régime alimentaire, qui lui sont indispensables.

Lorsqu’il se déplace dans les branches, le ouistiti pygmée ressemble davantage à un écureuil qu’à un primate. Il est très actif et passe presque tout son temps à bondir de branches en branches. Il se sert de sa queue comme un cinquième membre. Il enroule sa queue autour des branches et se balance de cette façon. C’est pourquoi, il a des griffes recourbées pour mieux s’accrocher après l’écorce des arbres. Son alimentation est celle d’un omnivore, il mange de tout : fleurs, fruits, nectar et sève. Il consomme aussi de petites bêtes : escargots, araignées, grenouilles, lézards.

Ses mouvements sont brefs, saccadés et imprévisibles. Il avance par petits bonds et cela aussi bien en avant qu’à reculons. Il pousse des cris brèves, aigus et répétés. La femelle met bas, habituellement, 1 ou 2 petits, après une gestation de 140 jours. Cependant il peut arriver qu’elle en eût : 3, mais c’est assez rare, alors qu’il est fréquent de voir naître des jumeaux. Il habite généralement en Afrique.

La longueur de son corps est de 14 à 16 cm, avec un poids de 150 à 200 grammes. Sa queue a aussi une longueur de 15 à 20 cm.

Classe : Mammifères ; Ordre : Primates ; Sous ordre : Plathyrhiniens ; Famille :Callithricidés ; Espèce ; Cebuella pygmaea

Tigrisome rayé

avril 10th, 2006


Tigrisome rayé, originally uploaded by patriarch38.

Il est capable d’appeler une journée entière en période des amours.

Le groupe des tigrisomes ou hérons rayés compte 6 espèces réparties entre 4 genres. Ces oiseaux sont considérés comme les plus primitifs ets aussi les moins spécialisés des Ardéidés. Ils font penser aux butors par leur aspect, leur coloration cryptique et leur comportement. (On hésite d’ailleurs à les classer parmi eux). Mais tous possèdent des touffes de duvet poudreux sur la poitrine et les côtés du corps, comme les hérons. Ces plumes, dont l’extrémité se désagrège en permanence, se transforment en poudre grasse utilisée pour nettoyer les plumes de la tête, salies par le mucus des poissons et anguilles par exemple.

Les tigrisomes vivent en Nouvelle-Guinée, Afrique centrale et en Amérique. Le Tigrisome rayé est tenu pour le plus représentatif du groupe. Il tient son nom anglais : « Tiger Heron » de ses rayures mais aussi de son cri qui ressemble à un rugissement de félin. Il s’observe dans les lagunes, les palétuviers et le long des rivières bordées de forêt. A Trinidad, il vit dans les forêts marécageuses de plaine ; ailleurs on le trouve dans les marais. Au Surinam, c’est en mai-juin qu’il se reproduit. Les couples se tiennent à distance les uns des autres. Le nid, très sommaire, est placé à grande hauteur dans un arbre. La femelle pond un œuf blanc bleuâtre taché de violet pâle.

L’immature diffère de l’oiseau adulte par le dessous du corps blanchâtre et le dessus grossièrement barré de noir et de fauve. L’adulte mesure 65 cm, avec un poids de 650 à 900 grammes. La voix du tigrisone rayé rappelle celle du héron bihoreau ; elle est grave et forte. L’oiseau émet également un cri ressemblant à un rugissement de félin, d’où son nom anglais. Il se nourrit de poissons et d’insectes. Il est actif aussi la nuit, et dès qu’un danger se présente, tout comme le butor, il se fige sur place, étend le cou et se fait tout mince, par mimétisme, pour ressembler à une branche morte. C’est un oiseau qui évite de voler au dessus de l’eau libre et préfère rester caché dans les plantes riveraines.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ciconiiformes ; Famille : Ardéidés ; espèce : Tigrisoma linéatum .

Genette.

avril 9th, 2006


Genette., originally uploaded by patriarch38.

Genette, « baoulé » : c’est ainsi qu’elle a été baptisée par son logeur. Regardant les dernières informations de la métropole, en compagnie de son ami.
Je mets cette photo avec l’accord de Mr Bouteillier, qui est prêt à donner de plus amples informations, sur les us et coutumes des genettes, puisqu’il en a deux, qui vivent à demeure chez lui. Pour ceux qui pourraient être intéresser voici son adresse mail :
Bouteillier.jpaul@caramail.com .
Il m’a bien précisé qu’elles ne sont pas domestiquées, mais seulement apprivoisées, c’est-à-dire pas de « boite hygiénique avec sciure » comme pour les chats. Il les a fait stériliser, comme certaines le font pour leur chat, afin de ne pas en être envahi. Il les douche et selon lui, elles viennent « goûter » les invités. (Peut-être pour voir s’ils sont dignes de devenir des amis !!)
Je vous mets aussi l’adresse où vous pourrez voir des photos, de celles-ci, mais aussi de la région :
http://kiwi32.free.fr/phpwebgallery/category.php

Voici un exemple, qui témoigne que les animaux sont parfois plus sociables que les humains !!

Bon dimanche à tous ! :cool:

Agami à ailes blanches.

avril 7th, 2006


Agami à ailes blanches., originally uploaded by patriarch38.

On l’appelle aussi « oiseau-trompette »

L’agami est un oiseau bizarre qu’on a longtemps cru être un intermédiaire entres les râles et les grues. On en connaît 3 espèces, largement distribuées à travers les bassins de l’Amazonie et de l’Orénoque. C’est un volatile haut sur patte : 70 cm adulte, pour un poids variant de 1 à 1,5 kg. Le plumage est noir sur le dos, des plumes grisâtres allongées sur le croupion lui confèrent un aspect arrondi. Sa queue est recouverte par les plumes sur le dos. Ses pattes sont de couleur gris bleuâtre et les plumes du poitrail sont bleues.

C’est un piètre voilier, qui ne vole pratiquement jamais. Néanmoins, il se perche sur les branches basses des arbres de la jungle, le soir venu, pour s’endormir à l’abri des animaux prédateurs. Très rapide à la course, il est difficile à capturer. Lorsqu’il se sent pressé par le danger, il se jette à l’eau, étant capable de traverser des cours d’eau à la nage. Dans la nature, l’Agami vit en troupes, parfois assez nombreuses. Tous les membres de la communauté maintiennent un contact vocal permanent entre eux. Sa voix est très particulière. C’est un appel puissant ayant une certaine analogie avec un coup de trompette. Ce son, en partie ventriloque, résulte de la longueur du tube vocal, combinée à l’action de l’œsophage fonctionnant comme résonateur. Il se défend vaillamment au moyen de ses très longues pattes, contre tout agresseur.

Il se nourrit de petits reptiles (lézards et serpents), d’insectes, de fruits et de graines. Sa saison de reproduction est mal connue dans la nature. L’œuf est blanc est rugueux. La ponte comprend de 5 à 7 œufs et le nid se trouve dans un trou d’arbre. En Guyane, au mois de Mars, on a pu observé un poussin d’agami. Les jeunes suivent leur mère, sitôt après l’éclosion.

De comportement curieux, il paraîtrait que l’on puisse les faire venir à proximité de soi, simplement en cassant des brindilles. De fait de l’excellente qualité de sa chair, tendre et savoureuse, l’agami constitue un gibier très recherché. De plus, comme la vente en restaurant est autorisée, voir une troupe d’Agami en forêt guyanaise relève, de nos jours, de l’exploit. Cependant, les populations indigènes élèvent volontiers l’agami dans les basses-cours. Il est d’ailleurs curieux de constater que cet oiseau sauvage par nature, s’adapte à la vie en captivité. Il devient rapidement le chef incontesté de toutes les volailles, y compris les coqs, et témoigne un grand attachement à son maître. Ses effectifs ont énormément régressé durant toutes ces dernières décennies. Il a pratiquement disparu de la proximité des villages de l’intérieur, et de la bande côtière, où il foisonnait avant.

Classe : Oiseau ; Ordre : Gruiformes ; famille : Psophiidés ; Espèces : Psophia leucoptera (Agami à ailes blanches)

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