Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006» août

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Départ en manoeuvre au 25ème RA

août 31st, 2006

Pour Maki !

Voici mon premier départ en manœuvre de la caserne de Thionville en l’occurence ” Jeanne d’Arc”, tout de suite après le premier peloton, comme chef de pièce tout en étant que brigadier-chef.

Tout notre matériel, avait fait la guerre de 40 et nos fusils celle de 14. L’avantage de ce canon, c’est qu’il n’y avait pas de douille. Derrière l’obus, on « enfournait une gargousse (charge de canon dans son « enveloppe cylindrique »), au centre de la culasse se trouvait le porte étoupille, où le tireur fixait l’étoupille (sorte de douille, dont la poudre enflammait celle des gargousses.) Celui ci servant aussi de verrouillage de la culasse. Impossible de l’ouvrir sans enlever l’étoupille; le coup parti,le tube était de nouveau prêt à l’emploi.

Sortir cet engin d’un champ après 5 jours de pluie n’était pas simple, et bien souvent il fallait utiliser poulies et treuil pour pouvoir le désembourber. J’ai vu des maréchaux des logis, en avoir des crises de nerfs.

L’ironie de l’histoire, c’est qu’Eliane me dit un jour : « tu parles de gargousses, j’en ai fait dans une usine de Reims » Elles étaient payé à la pièce.
Et mon fils cadet a servi, dans la même arme (155 aussi),mais en qualité de chauffeur, au camp de La Valbonne.

Encore des souvenirs !

Nouvelle Calédonie.

août 29th, 2006


Nouvelle Calédonie., originally uploaded by patriarch38.

Pour vous faire patienter ; voici des cases traditionnelles.

A l’époque, il y en avait encore beaucoup et on en bâtissait encore. Le soir, comme il était rare que les Kanaks aient des groupes électrogènes, c’est ainsi que se terminait la journée. En récits, chansons et parlotes. Le moment, où on apprend beaucoup de choses sur leurs traditions,leurs conditions de vie et que l’on apprécie leur accueil ! Ciao et à ++

La Poule de Hienghene

août 27th, 2006


La Poule de Hienghene, originally uploaded by patriarch38.

N-Calédonie (suite)

En 1965, l’électricité sur l’île |juste l’agglomération de Nouméa et l’usine de Doniambo) était fourni par le barrage de Yaté (conduites forcés). L’extraction du Nickel est rentable, mais pour rendre les bénéfices plus juteux, il faut le transformer en produit fini ou semi-fini, surtout en ces années 1950-60, qui allaient être celles de l’essor du Nickel, sans oublier le cobalt. L’usine SNL de Doniambo se devait d’installer sa propre installation thermique, d’où le première tranche (2 chaudières) de la centrale thermique.

Pour que nous puissions, faire la fumisterie de celles-ci, il faut qu’elles soient entièrement tubées, soudures radiographiées, et la mise en pression testée, pour détecter la moindre fuite, surtout aux soudures. Nous avons commencé la première chaudière, avec 2 à 3 semaines de retard. L’ingénieur du nickel est venu me demander de faire en sorte que les travaux progressent assez vite. A ma réponse, que nous allons faire notre possible, mais que 50 heures par semaine étaient déjà harassant, il me dit : « il y aura une carotte au bout ! » (Sic). Je le dis donc aux gars, et nous voilà, parti en « campagne ». Je vous passe les détails.

Chaudière finie et déjà en fonctionnement, dans des délais appréciables, toujours pas de « carottes ». J’attrape donc « le rigolo » et je lui dis : « Quand allons nous voir la couleur de la carotte ? » -« Vous l’avez mangez, les feuilles et la racine ! » Je n’ai rien répondu, même si je devais aller expliquer au gars que je m’étais fait rouler dans la farine. Je n’ai rien répondu, pour une simple raison, que voici ! Les ouvriers d’ Alsthom (chaudronniers, soudeurs etc.) s’étaient mis en grève pour obtenir un déplacement plus conséquent et aussi une augmentation de salaire. Le tubage de la seconde chaudière prenait du retard et j’allais devoir me frictionner, de nouveau avec lui, surtout que notre contrat n’était que de 6 mois, et que là, je le tiendrai comme il faut par…(juste la barbichette).

Ce qui devait arriver, arriva ; il est venu me retrouver avec le même langage. Je lui ai demandé : « De combien sera la carotte ? Au chiffre annoncé, j’ai ajouté la carotte précédente et cette promesse signait par le directeur de la société et ceci avant le début des travaux. Papier en poche, nous avons effectué les travaux, bien au-delà de la durée de notre contrat. Mais nous, nous avions respecté nos engagements.

A la fin du chantier, ce guignol est venu me dire que nous étions une fine équipe, tout en ajoutant : « pourriez vous prolonger encore votre contrat de 4 mois, pour aider à la construction du four rotatif de Poro à côté de Houailou (en pleine brousse)? »-« Ecoutez, lui dis-je, il faut revoir les conditions du contrat, et je dois en discuter avec les gars. Discussion avec les compagnons : Ils demandaient 1 semaines de plus de congés payés à leur retour en métropole. Une augmentation du salaire et des frais de déplacements. « Attention, leurs ai-je dis, je ne suis pas un marchand de panier, c’est tout ou rien, je ne vais pas commencer à palabrer une éternité ». D’accord, m’ont-ils dit. …..Et bien, nous sommes tous rentrer en France, car l’accord a achoppé sur l’augmentation des frais de déplacement, le Nickel ne voulant pas créer un précédent. Voilà une partie de ma période là bas.

Heureusement, qu’à côté, il y avait les amis Kanaks ou Caldoches, qui m’ont fait connaître leur « Caillou ». Le Kanak dit ceci : « La terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la terre, qui est le fondement de son existence spirituelle, matérielle et culturelle. » Alors que d’autres sociétés sont en train d’implanter d’autres usines avec centrale thermique, je me demande, dans quel état, allons nous leurs laisser leur terre !

Le Loup et la Cigogne.

août 26th, 2006


Le Loup et la Cigogne., originally uploaded by patriarch38.

Un sujet de Maki : « qui est pris, qui croyait prendre », m’a ramené 55 ans en arrière.
En 1951, alors que j’étais appelé à l’armée, il y avait dans la carrée 9 bleus et un caporal. Parmi ces bleus, un parisien dont la deuxième langue vivante était l’argot. (Disons même qu’il parlait plus facilement cette langue que celle de Molière.) Bien souvent le soir, il nous donnait un cours de langue. Après guerre, de 1955 à 60, certains auteurs ont mis cette langue dans leurs œuvres, allant même jusqu’à y inclure les fables de Monsieur De La Fontaine

En voici un exemple. LE LOUP & LA CIGOGNE

Un loup, pour se taper la cloche,
Avait dégauchi deux gigots,
Quand il eut bouffé leur bidoche,
Il voulu se taper les os.

L’un deux, plus mastar que ses potes,
Lui resta au fond du collier,
Où malgré ses grandes chocottes,
Il ne put le fair’débiner.

Voyant radiner la cigogne,
Il lui bava, faisant l’bon mec :
« Voudrais tu me prêter ta pogne,
Pour me virer c’que j’ai dans l’bec ? »

Dac-dac, laisse opérer mécolle.
Et de rif, faisant gaffe aux crocs,
La cigogne allongeant le col,
Lui sortit l’oss’let du Gaviot.

Et maintenant, lui bonit-elle,
Tu vas me raquer mon boulot.
Te raquer, tu charries ma belle,
Me prendrais tu pour un billot ?

Au lieu de ram’ner ta bouillotte,
Tu ferais bien mieux de te calter ;
Et surtout, t’estimer vergeotte,
Que mésiqu’ne t’aies pas becqu’té.

Moralité :
Prêter la pogne à vos poteaux,
Ils voudront avoir votre peau.

Ce n’est pas que ma mémoire soit bonne, loin de là, le net est venu à mon secours
Comme quoi, il est possible d’enseigner les fables De La Fontaine, autrement qu’en langage académique.

Le Pika

août 23rd, 2006


Le Pika, originally uploaded by patriarch38.

Le Pika, ni cobaye, ni chinchilla, c’est un cousin du lapin.

Le pika est l’un des mammifères qui vit à la plus haute altitude. Dans le chaîne de l’Himalaya, on le rencontre jusqu’à plus de 5000 mètres, ce qui représente l’altitude la plus élevée à laquelle peuvent vivre des mammifères.

Ce petit animal, proche cousin des lièvres et de lapins, vit dans des milieux naturels extrêmement variés est sa faculté d’adaptation est remarquable. Il existe une douzaine d’espèces de Pika, deux 2 vivent en Amérique du Nord, le reste en Asie.

Comme les marmottes, ces animaux creusent des terriers profonds dans les endroits les plus abritées des pentes bien exposées. Ce sont des herbivores qui, contrairement aux marmottes, ne tombent pas dans un profond sommeil d’hiver, mais restent actifs toute l’année. Afin de prévenir les périodes de froids intense et d’enneigement où la nourriture viendra à manquer, les Pikas, très prévoyants, accumulent de très importantes réserves de foin durant la belle saison. Ils coupent l’herbe à la base des tiges et la font sécher au soleil, après quoi, ils l’engrangent dans des chambres spacieuses de leur vaste terrier. Outre le foin, le pika récolte aussi des rameaux frais, des morceaux d’écorces et même du bois, ce qui lui permettra de ronger et d’user ses dents lorsqu’il se verra contraint de rester dans son terrier en raison de l’épaisse couche de neige.

Le pika ne craint pas le froid et sort même à plus de -20°C. L’organisme du Pika est thermorégulé, c’est-à-dire qu’il parvient à s’adapter jusqu’à certains points aux températures. Dès qu’il ne fait plus assez froid, cette fonction physiologique ne peut plus être assurée. Sa seule solution est de partir pour un mode meilleur pour lui, il va donc plus haut encore, là où il fait plus frais….hélas, ayant une capacité de dispersion limitée, la migration à travers les vallées de faible altitude, représente un risque incalculable pour eux. Et les climats actuels jouent en leur défaveur. Après une gestation de 30 jours, la femelle a une portée de 2 à 6 petits, et 2 ou 3 fois l’an. Le poids à la naissance est de 8 à 9 grammes, et adulte de 105 à 130 grammes. La longueur du corps de 20 à 25 centimètres et sa longévité est de 3 ans.

Brooks Yeager, responsable de la division « MENACES MONDIALES » au WWF, s’indigne d’une telle situation et lance un appel international concernant ce problème récurrent. Je doute qu’il soit entendu, tant que des irresponsables dirigeront la politique mondiale. Voici ce qu’il assène chaque fois qu’il le peut : « L’extinction d’une espèce, même à une échelle locale (comme c’est le cas, en ce moment, pour le Pika américain) est une alerte rouge qui ne peut être ignorée. Nous devons limiter les émissions à effet de serre issues de la combustion des énergies fossiles maintenant »

Verrons nous disparaître à tout jamais, cette petite boule de poils craquante avec ses grandes oreilles et ce regard charmeur ? Un animal “chou”, qui souffre déjà du réchauffement climatique.

Classe Mammifères ; Ordre : Lagomorphes ; Famille : Ochotonidés ; Espèce : Ochotona princeps.

Vanneau de Cayenne

août 22nd, 2006


Vanneau de Cayenne, originally uploaded by patriarch38.

On en fait un très bon gardien.

Reconnaissable, entre autres caractères, à sa huppe occipitale fine et noire, ce petit échassier est commun et très connu au Chili, depuis Atacama jusqu’à Chiloé. En Terre de Feu, c’est un visiteur d’été dont la période de nidification est décalée de 2 à 3 mois, par rapport à celle des régions situées plus au nord.

Presque exclusivement insectivores, le vanneau de Cayenne est bien toléré par les habitants, car il détruit nombres de ravageurs des cultures. Il prend aussi les vers de terre. Il est assez souvent tenu en captivité, ayant la réputation d’être un excellent gardien ; il décèle en effet rapidement tout ce qui est anormal, de jour comme de nuit, et lance des cris d’alarme stridents

Sédentaires, il se livre tout au plus à des déplacements locaux et se tient en groupe d’une dizaine d’oiseaux maximum. En automne, il forme des rassemblements plus importants. La reproduction a lieu au mois de juillet. Le nid est un simple creux arrondi par le corps de l’oiseau. Il se trouve dans un lieu sec, par exemple un monticule situé au milieu de terres humides. Les 3 à 4 œufs, en forme de poire, sont vert brunâtre et tachés de noir. Les jeunes quittent le nid presque tout de suite après l’éclosion et sont protégés par leur coloration cryptique (ce qui les rend pas très jolis !)

Quand on approche de leur nid, les adultes réagissent différemment : celui qui couve, part discrètement (espérant que son nid n’a pas encore été repéré), tandis que l’autre décrit des cercles au-dessus de l’intrus en criant fortement. Le vanneau de Cayenne a été observé à Trinidad ; il est accidentel aux îles Falkland et Juan Fernandez. Au Surinam on l’a déjà vu dans les rizières et au bord des mares. On l’appelle aussi : « Vanellus chilensis ».

Classe : Oiseaux ; Ordre : Charadriiformes ; Famille : Charadriidés ; Espèce : Belonopterus cayennensis.

Lièvre sauteur

août 21st, 2006


Lièvre sauteur 0, originally uploaded by patriarch38.

Ni kangourou, ni lièvre, ni gerboise, c’est un animal unique en son genre.

Le lièvre sauteur se trouve bien isolé dans la classification des rongeurs. Il constitue à lui seul une famille distincte, ne composant qu’une seule espèce. C’est un magnifique petit animal connu des zoologues depuis deux ans, mais dont le mode de vie recèle encore bien des mystères. Il faut dire que ce lièvre habite des régions désertiques où il est extrêmement difficile de l’observer.

Il présente certaines particularités, tout d’abord, il a la queue plus longue que son corps. Son oreille externe peut aussi s’obturer grâce à une longueur de cartilage mobile, appelée « tragus », ceci pour empêcher le sable de pénétrer, quand il creuse un trou ou quand il est dans son terrier. C’est aussi un parfait sapeur, passé maître dans l’excavation de galeries. En quelques heures, il est capable de creuser un tunnel long de 2 à 3 mètres. Pour se faire, il est très outillé. Les griffes acérées dont sont munies ses partes antérieures sont des outils très efficaces, il s’en sert comme pioches et râteaux. Ses pattes antérieures sont très courtes et ses pattes postérieures très longues, Il court par bonds réguliers. Il bondit sur ses pattes de derrière et ramène ses pattes antérieures contre sa poitrine, à la manière d’un kangourou.

Il habite sur le continent africain, dans les steppes désertiques et les savanes sèches, mais il préfère les plaines sablonneuses pour la facilité d’y creuser son terrier. Il est herbivore et mange de l’herbe bien sûr, des bulbes, des racines, et différentes feuilles. A l’occasion, il ne dédaigne pas de déguster quelques insectes. Nocturnes, il sort le soir, isolé rarement en groupe, pour faire bombance. Il explore son environnement en marchant à quatre pattes, avec une allure lambine et gauche, et se repose, assis sur ses pattes de derrière. Pour s’alimenter, il peut parfois parcourir plusieurs kilomètres par nuit.

La femelle met au monde son petit dans un chambre souterraine, sans aucun nid. Un seul petit, elle est dotée de 2 paires de mamelles pectorales. Le petit ouvre ses yeux à 2 jours, son poids de naissance est de 250 grammes, et celui de l’adulte de 2,8 à 4 kilogrammes. Le corps d’un adulte a une longueur de 35 à 43 centimètres, une queue de 37 à 47 centimètres, et sa longévité serait de 8 ans.

Son nom de lèvre sauteur vient de sa facilité avec laquelle il saute. Toutefois, le longueur de ses sauts n’est pas celle dont beaucoup prétendent ; ils ne dépassent pas les 2 mètres. (Certains auteurs parlaient de 10 mètres). Lorsqu’il fuit, il devance aisément un homme et atteint la vitesse de 35 à 38 km. Sa chair est un mets apprécié des Africains.

Classe : Mammifères ; Ordre : Rongeurs ; Sous-ordre : Sciuromorphes ; famille : Pédétidés ; Espèce : Pedetes capensis.

PS : l’image n’est pas formidable, mais je n’ai pas trouvé mieux. Sur ma fiche, ce n’est qu’une esquisse !

Nouvelle Calédonie. Côte est.

août 20th, 2006


Nouvelle Calédonie. Côte est., originally uploaded by patriarch38.

J’aurai très bien pu vous mettre, une marina avec sa flopée de bateaux, ses hôtels chics et la plage de l’Anse Vata très fréquentée. Mais je préfère vous mettre ce petit coin de paradis, qui se trouve sur la côté est de Nouvelle-Calédonie. A une cinquantaine de mètres derrière ses arbres, se trouve la tribu de Bâ Kaora où j’ai passé quelques bons moments. C’était en l’an 1965-66.

Je ne vous parlerez pas du voyage interminable (30 heures, avec 5 escales pour les 22 000 kilomètres, en DC10), mais juste faire cette remarque : lorsque nous avons été cherché nos billets d’avion au siège social du Nickel à Paris, il nous fut demandé si nous avions bien carnet de vaccination et passeport. Pour le carnet, c’était : oui, pour le passeport, c’était : non. Le patron de la firme allemande, pour laquelle je travaillais, nous avait dit : pas besoin d’un passeport, puisque c’est territoire français. Mais il avait tous simplement oublié les escales. Après 2 heures d’attente, nous avons bien pris l’avion le soir même. Et à chaque escale, traitez, avec respect, par les fonctionnaires des différents pays. (C’est y pas beau d’avoir le bras long. Une petite compagnie aurait elle eu les mêmes égards que le Nickel ?)

Arriver à La Tontouta (aéroport), deux véhicules avec chauffeurs nous ont amené : les compagnons à la garçonnière (chambre individuelle) à quelques encablures de l’Usine de Doniambo et moi, un studio à 400 mètres de là. Après 2 jours de repos, premier contact avec les ingénieurs d’ Alstom et du Nickel. Papier à remplir et aménagement des horaires et du chantier. Visualisation des lieux, des matériaux, puis, pour le matériel (Truelles, maillets, mètres, seaux, cordes et treuils électriques). Réponse du Mr Nickel : « pour les outils individuelles, vous allez avec le chauffeur, que vous aviez hier, chez Ballande où nous avons un compte. Pour les seaux et les auges, vous allez à l’atelier chaudronnerie, donnez leurs les mesures et la forme que vous désirez qu’ils aient, ils vous les ferons en fer. (Pourquoi faire compliquer, alors qu’ils y en avaient sûrement chez Ballande, en caoutchouc épais, comme nous en avons en France, et bien plus légers que leurs satanés seaux et auges « blindées »). Pour les poulies, voyez avec le chef de chantier d’Alstom qui vous les fournira, ainsi que les cordes. Pour les treuils électriques……..vous monterez tous les matériaux à bras d’homme. J’en étais soufflé !!! Je ne sais pas si vous voyez, la hauteur des chaudières thermiques, tout les matériaux qu’il faut faire parvenir aux différents paliers de construction et tout ça, à bras d’homme (même si le gabarit des Kanaks ou Wallissiens est assez impressionnant.) Je dois dire que des « dockers », terme utilisé pour leurs manœuvres, j’en ai eu autant que j’ai voulu, même plus.

Dimanche prochain, je continuerai ce récit, car il démontre le comportement de certains,dès qu’ils ont un peu de puissance.

Les enfants

août 19th, 2006


Les enfants, originally uploaded by patriarch38.

Voilà notre occupation aujourd’hui. Cette photo a été prise un jour de pluie,sinon,ils sont dehors pour jouer ou se promener.
Nous allons être très occupés, ainsi que les PC !

Bonne journée à tous.

Jacana de l’Inde

août 18th, 2006


Jacana de l’Inde, originally uploaded by patriarch38.

Dans la ligne des mœurs modernes.

Comme les turnix, les rhynchèes et les phalaropes, les jacanas sont des oiseaux polyandres, une femelle s’accouple avec plusieurs mâles. Cette inversion des habitudes sexuelles trouve encore un prolongement, puisque ce sont les mâles qui s’occupent presque exclusivement des soins de la nichée, en plus de la préparation du nid. Il n’est pas rare de voir le mâle jacana de l’inde, prendre un poussin sous l’une de ses ailes et l’emporter en sûreté à distance.

Cette observation évoque ce que l’on peur remarquer chez les grèbes qui transportent également leurs poussins ; toutefois chez eux, ce comportement n’est pas limité aux moments où un danger menace sa progéniture. Surpris à découvert, le jacana de l’Inde plonge et laisse seulement son bec émerger de l’eau ; autant dire qu’il est invisible. Il nage très bien, mais vole très mal, en tenant le cou tendu et les pattes maladroitement allongées ; il ne va pas loin, au bout de quelques mètres, il se pose sur les plantes flottantes et court à leur surface avec une souplesse étonnante.

Le régime alimentaire se compose de graines, racines, insectes et mollusques. La nidification a lieu entre juin et septembre, peu après le début de la mousson. Le nid, placé sur des débris flottants ou sur des feuilles de lotus, est fait de tiges et d’herbes diverses. Parfois la femelle aide son « compagnon de cœur » à le bâtir, mais le plus souvent se contente d’y pondre 4 œufs,qu’elle va tout de même incuber pendant 26 jours environ. Les œufs sont de couleur fauves, verdâtres ou roux foncés, avec des taches en marron et noir étirées en lignes enchevêtrées. Mais tous ont la surface brillante comme si elle avait été passée au verni. Bien qu’il soit considéré comme familier, ce jacana furtif peut passer inaperçu, même s’il vit prés des maisons. La longueur du mâle est de 28 cm environ, et la femelle de 31 cm. La longueur du doigt postérieur, bien visible ici, est de 6 à 7 centimètres.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Charadriiformes ; Famille : Jacanidés ; Espèce : Metopidius indicus .

« Previous Entries