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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» mars

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Céphalophe à dos jaune

mars 21st, 2007


Cephalophe à dos jaune, originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus grand des céphalophes.

Le céphalophe à dos jaune, appelé aussi céphalophe des forêts ou céphalophe géant, est un remarquable représentant du groupe des petites et belles antilopes que sont les Céphalophinés.

C’est l’un des rare mammifères portant une large plage, de poils absolument jaunes. Cette ornementation bizarre, faisant office d’organe de signalisation, forme un triangle dans la partie postérieur du dos. Ces longs poils franchement jaunes chez certains individus, un peu plus ternes chez les jeunes, sont érectiles et l’animal les dresse lorsqu’il est inquiet. Le contraste de teintes est très surprenant, l’ensemble de la robe étant, chez l’adulte, d’un brun si foncé et velouté qu’elle en paraît noire. Au sommet de sa tête, entre les cornes, une touffe de poils de couleurs orange ajoute encore à l’insolite de cette antilope.

Par son habitat peu praticable et en raison de la faible densité de sa population, le céphalophe à d’os jaune n’a pas été étudié comme l’ont été d’autres espèces plus accessibles. On suppose que cet animal vit en solitaire ; ou, tout au plus, en petits groupes familiaux. Il se déplace avec une grande aisance dans les sous-bois et ne craint pas de s’aventurer dans l’eau pour traverser des marécages et de petites rivières.

Le céphalophe à dos jaune se nourrit de bourgeons et de feuilles, mais aussi de pousses tendres. Plusieurs céphalophes, sans denture appropriée, sont coutumiers de ce genre d’alimentation partiellement carnée, aussi, quelques spécialistes ont-ils créé pour eux la subdivision des omnivores, au sein du grand groupe des herbivores, parmi les quels figure la vaste famille si diversifiés des bovidés.

Adulte, sa taille est, pour le corps de 1,15 à 1,45 mètre. La queue : entre 11 et 20 centimètre. La longueur des cornes : vont de 12 à 27 centimètres. La hauteur au garrot de 82 centimètres. Pour un poids de 45 à 75 kilogrammes.

Classe : Mammifères ; Ordre ; Artiodactyles ; famille : Bovidés ; Genre et espèce :Cephalopus sylviculture

Pégase

mars 20th, 2007


Pégase, originally uploaded by patriarch38.

Ses longues nageoires ressemblent à des ailes.

Le pégase compte au nombre des curiosités de la mer. C’est un poisson remarquable à plus d’un titre. Par son aspect, il donne l’impression de pouvoir voler et on dirait à coup sûr avoir affaire à un poisson volant. Or ce n’est pas le cas, bien que le développement extrême des deux nageoires pectorales, allongées et élargies en éventail, puisse en donner l’illusion.

Les premiers zoologues qui ont étudié les spécimens parvenus dans les musées ont été induits en erreur, attribuant même à cette créature le nom évocateur, certes, mais erroné de « Pegasus volitans »= « pégase volant »

La réalité est bien différente puisque le pégase se tient invariablement sur le fond de la mer, où il se déplace en utilisant ses nageoires pelviennes et pectorales comme de longues pattes. Il nage peu et ne le fait que sur de courtes distances, pour échapper à un danger par trop pressant. Certains spécialistes ont suggéré que le pégase se propulse avec ses nageoires pelviennes et emploie ses deux éventails pectoraux comme stabilisateurs.

En fait, on en sait toujours rien et il existe bien peu de poissons dont la biologie soit si inconnue, en dépit des dépouilles relativement nombreuses existant dans les musées. Il est du reste difficile de capturer le pégase, car il semble capable d’éviter les filets traînants.

La distribution géographique du pégase est assez intéressante, car elle se limite à certaines régions du plateau continental asiatique et de l’Australie septentrionale. Il paraît démontré que les courants marins froids de l’hémisphère austral le contraignent à se tenir fors de leur action, ce qui a limité la dissémination de l’espèce. Sa longueur adulte va de 15 à 20 centimètres. Son mode de vie, sa biologie et sa reproduction sont totalement inconnus.

Classe : Poissons ; Ordre : Pégasiformes ; Famille : Pégasidés ; Genre & espèce : Pegasus draconia.

Pétrel géant

mars 19th, 2007


Pétrel géant, originally uploaded by patriarch38.

Puissant voilier des mers australes.

S’il existe au monde un groupe d’oiseaux difficiles à identifier, ce sont bien les pétrels, dont on connaît près de 80 espèces. Le pétrel géant connu aussi sous le nom d’ossifrage, est le plus grand représentant de la famille. C’est un habitant des régions australes des océans Atlantique.

L’énorme pétrel géant, qu’on peut confondre avec un albatros en raison de sa grandeur et son envergure de 1 mètre 70 à 1 mètre 90 et son poids avoisinant les 4 Kg. Il se distingue cependant de ce grand voilier émérite par son corps beaucoup plus volumineux, dont l’aspect rappelle une oie.

Il existe deux phase de coloration différentes, dont l’une est presque entièrement blanche, l’autre étant grise et brune. Cette photo montre un pétrel géant de phase foncée, avec son petit encore recouvert de duvet laineux. Contrairement à tous les autres pétrels, le pétrel géant ne creuse pas de terrier, mais construit son nid à même le sol, sur le sable, ou parmi les rochers.

Solitaire durant toute l’année, lorsqu’il survole inlassablement les océans à la recherche de nourriture, le pétrel géant devient sociable au moment où débute la saison de reproduction. Ces oiseaux se réunissent alors sur les lieux de nidifications, auxquels ils sont fidèles toute leur vie, et s’associent en colonies, dont quelques une sont très importantes.

La zone de reproduction du pétrel géant comprend la côte du continent Antarctique, où c’est un des seuls oiseaux volants à nicher, et différents groupes d’îles et d’îlots subantarctiques de l’Atlantique. Ce n’est pas un oiseau rare, au contraire, il fréquente les ports de la Patagonie argentine où il vient quémander des restes et pêcher les détritus flottants. La femelle ne pond qu’un seul œuf qu’elle couve pendant 8 semaines environs.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Procellariiformes ; Famille : Procellariidés ; Genre & espèce : Macronectes giganteus.

Bongo

mars 18th, 2007


Bongo, originally uploaded by patriarch38.

La plus belle et la plus rare des antilopes.

Le bongo est de toutes les antilopes celle qui est restée le plus longtemps inconnue et mystérieuse. C’est en 1902 que le premier spécimen a pu être capturé et transporté dans un jardin zoologique, elle a été découverte peu après l’okapi. Elle vit dans les forêts les plus denses de l’Afrique équatoriale, où elle se cache à merveille. Au sein de la luxuriante végétation de la jungle.

Elle a la robe fauve- roux, avec de 12 à 15 bandes blanches verticales partant de l’épine dorsale et à chaque départ de bande un petit toupet de poils blancs. L’intérieure des jambes sont plus ou moins clair. Son poil est assez fin et irrégulier. Il a des taches plus foncées sur le museau et d’autres parties de son corps, telles que les pattes et le dessous du cou. Les deux sexes portent des cornes, celles-ci en forme de lyre, sont très élégantes en dépit de leur massivité.

Par son aspect général, l’animal ressemble au koudou et à l’éland, aussi les zoologues l’ont-ils rangé dans la même famille. Cependant, l’absence complète de fanon et des glandes inguinales, ainsi que le mode de vie exclusivement forestier du bongo, ont incité les spécialistes à créer pour lui un genre particulier et distinct.

C’est sans contredit un des plus beaux des bovidés. Il est diurne et s’alimente très tôt à l’aube. Sa nourriture consiste presque exclusivement en feuilles qu’il cueille à la manière de l’okapi. Au milieu du jour, l’animal se retire dans un fourré et se couche pour ruminer. Il vit en petits groupes, le plus souvent familier, 6 à 20 têtes. Son ouïe est extrêmement fine et il s’évanouit littéralement dans la verdure dense, dés que l’on approche. La femelle, après une gestation de 230 jours, met bas d’un petit. Adulte, il fait 1,20 à 1 mètre 40 au garrot pour un poids de 150 à 220 kg. La longueur de ses cornes va de 83 cm à 1 mètres. Sa longévité est de 18 à 20 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Genre & espèce : Boocercus eurycerus.

La Dent de Crolles.25 juin 2004

mars 17th, 2007


La Dent de Crolles.25 juin 2004, originally uploaded by patriarch38.

Hier je suis allé chez le neurologue.

Ce n’était pas la première fois, et ce ne sera pas la dernière, mais qui sait, peut-être l’antépénultième. Un poignée de main en entrant et déjà je vois 25€ qui change de poche.

Pour certain, souvenez vous. Il y avait peut de temps que j’avais démarré mon blog sur 20six.En février 2004. Je vous disais que je devais me coucher pour pouvoir parler correctement. Tout le monde, toubib, femme ou voisins me disaient que c’était nasal. Je suis allé voir une oto-rhino-laryngologiste, qui m’a envoyé son œil biologiste, au fin fond de ma gorge, en me le passant par le nez, et qui me dit : « il n’y a rien du tout ». Je n’avais cesse de dire : « ça se passe à l’étage inférieur, à la gorge. » Personne ne me croyait. Et je traînais lamentablement ma carcasse en compagnie de mon chien.

Puis viennent des difficultés à avaler. J’étais obligé de tout mouliner comme pour un nouveau-né. Jusqu’au jour, où je n’ai rien pu avaler, même pas une goutte d’eau, ni même ma salive. Mon toubib était en vacances, je vais chez un autre,qui m’expédie chez l’oto-rhino, qui elle, après une nouvelle plongée, ne voyant toujours rien, téléphone à une sienne consoeur, gastro-entérologue en lui demandant de me prendre en urgence et d’aller voir au sous-sol, où elle n’avait pu aller. C’était le 18 mai 2004.

Le 19 rendez vous avec l’anesthésiste, mais le lendemain c’était l’ascension. Alors je ne suis allé à la clinique que le vendredi 21 mai, ce qui me faisait une semaine complète sans avoir rien avaler, même pas une goutte d’eau. La gastro-entérologue, a fait descendre son scaphandre jusqu’au duodénum, où elle a bien trouvé 3 petits ulcères, mais rien qui pouvait obstruer la conduite. « Pas question que je vous renvoie chez vous, je vous hospitalise, et vais vous nourrir par perfusions. » Je l’aurais bien embrassé, car je me voyais déjà frapper à la porte du diable, car au paradis, il ne faut pas y compter. Le cerbère y est encore plus sévère que Sarko pour les migrants.

Le lendemain, à commencer la procession des patrons. Cardiologue, pneumologue, diabétologue (la glycémie était monté en flèche) et neurologue. Je ne vous parle pas des prises de sang (ils étaient obligés de me les faire sur le dessus des mains), les bras étant devenus comme des pelotes à épingles ; scanners et IRM, à sa 3ème visite, le neurologue me dit : « je crois avoir trouvé. Demain, nous vous faisons une piqûre et si 10 minute après vous pouvez parler, c’est que vous avez une myasthénie pharyngée. » C’était bien ça.

Nourri une semaine par perfusions et ensuite, (en même temps que commence mon traitement (mestinon, insuline etc), par une alimentation prés- mâchée « moulinée ». Au bout de 2 semaines, retour à la maison le vendredi, le samedi matin, je suis obligé d’appeler mon toubib, qui me prescrit en plus, 60mg de cortisone. Le lundi, je suis admis au CHU, grâce à l’intervention de la gastro, car ça n’allait pas du tout, et la clinique n’avait pas de service neurologique.

Cette photo, qui illustre cette note, est la vue que j’avais de ma fenêtre, au CHU. C’est la « Dent de Crolles », qu’elle ironie, pour un gars qui ne mangeait que du mouliné, avoir une dent géante en face de lui, ça lui donne envie de montrer ses crocs.

Pendant un certain temps, je faisais des allers-retours, pour régler le dosage du traitement, si bien que j’avais appelé le CHU, ma résidence secondaire. J’ai reçu la visite successive de tous les carabins de 4èmeannée. Il paraît que j’étais un cas assez rare. Je ne vais pas rentrer dans le détail, si ce n’est pour dire, que les amis de 20six, étaient informés de mes « autres » tribulations, que je recevais leurs messages par ma femme. Et je puis dire qu’ils m’ont grandement aidé.

Ce qui me tranquillisait, était le fait que, sur simple coup de fil, le service neurologie me recevait sur le champ, car il pouvait arriver que ce soit l’autre voie qui se coince, la respiratoire. Même un dimanche, vers 14 heures, où mon gendre m’y a mené, sans que nous ayons téléphoné, et en Août de plus.

Puis au printemps 2006, je commençais à aller mieux, j’y suis retourné pour surdosage de daube, et petit à petit, les médocs ont diminués, les unités d’insuline aussi. Jusqu’à la grosse surdose. Arrivée au CHU en catastrophe, sevrage complet de médicament pendant 2 jours, puis au lieu des 8 comprimés que je prenais encore, le toubib me dit « Maintenant, juste un immunosuppresseur, plus de mestinon. On verra bien ! » J’en menais pas large. Retour à la maison et cahin-caha, j’ai tenu le coup.

Hier, le neurologue m’a dit : « vous savez, cette maladie est pour nous, un mystère. Nous marchons un peu à l’aveuglette. Ca fait maintenant, presque un an que vous restez juste avec un Imurel de 50Mg. Nous allons essayer de le supprimer. Il se peut que tout aille bien, comme vous pouvez aussi faire une rechute. Cependant la prise d’immunosuppresseur, non seulement diminue vos défenses naturelles, mais vous oblige à un contrôle permanent (tous les 3 mois) de NFS- plaquettes- transaminases. Jusque maintenant, tout s’est bien passé, car vous avez une bonne constitution, mais si c’est inutile autant le supprimer. Si vous avez des difficultés d’élocution, du mal à mastiquer ou même des difficultés musculaires, téléphonez moi immédiatement. Le malheur, c’est qu’il faudra à ce moment là, reprendre les mestinons, l’imurel seul, ne sera pas efficace.» Voilà ! Je vais donc essayer, on verra bien. Le professeur au CHU, m’ayant dit que certaines maladies neurologiques, pouvaient partir, comme elles étaient venues et que certains de ses malades ne prenaient plus de médoc (pas celui de Bordeaux). Alors essayons. Si tout va bien, dans 3 mois, l’affaire sera dans le sac.

Je m’excuse auprès des anciens de 20six, je leurs avais dit que je pensais régler cette affaire en 2 ans, et bien non, il m’aura fallut 3 ans….. si tout va bien.

J’allais oublier, en sortant je lui ai donné encore une « louche » de 25€. Total 50 euros pour 17 minutes et une ordonnance pour les médocs et une pour analyse sanguine dans 2 mois, peut-être la dernière. Le nouveau rendez vous est le 16 juillet. Dans la foulée de la prise de la Bastille, il ne devrait pas y avoir de problème, pour un sans-culotte !

Le Mérou

mars 16th, 2007


Le Mérou, originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus gros Jojo de la mer.

Parler du mérou est une chose bien difficile, pour la bonne raison qu’il n’existe pas un mérou, mais près d’une centaine d’espèces différentes, dont la taille varie de 50cm pour les plus petits, à plus de 4 mètres pour les géants de la famille. Les mérous sont des poissons marins répandus dans toutes les mers du Monde. Ils sont plus nombreux dans les eaux tropicales, et le nombre d’espèces diminue en direction des eaux fraîches.

Il n’en existe qu’un en Méditerranée, qui est le mérou brun, très populaire parmi les plongeurs, qui jouent et le taquinent volontiers. Ce mérou s’apprivoise bien et semble doué d’un heureux caractère et d’une curiosité sans égale. Dire d’un mérou qu’il est gracieux serait faux, car ces poissons ont un corps trapu, bedonnant, et leur aspect est peu engageant. Ce qui frappe chez eux, c’est leur énorme bouche démesurée, capable d’engloutir des poissons très volumineux.

Il est très prudent de se méfier d’un mérou par trop inquisiteur, car plusieurs accidents se sont produits au cours desquels un mérou a confondu le plongeur avec une proie comestible, lui infligeant de cruelles morsures.

Les mérous offrent la curieuse particularité de changer de sexe au cours de leur existence. Ils débutent dans la vie comme femelles, et ce n’est que lorsqu’ils ont atteint l’âge adulte que les organes sexuels masculins se développent chez un certains nombres d’individus, qui deviennent ainsi des mâles reproducteurs. Il est inexact de dire des mérous qu’ils sont hermaphrodites, en dépit du fait que de jeunes femelles pondeuses possèdent déjà des organes masculins produisant du sperme.

C’est un ovipare qui a une ponte pouvant aller, jusqu’à 3 000 œufs. Les alevins se développent très vite. Il peut être hermaphrodite ou changer de sexe au cours de sa vie. La longueur totale va jusqu’à 4 mètres et son poids peut atteindre 450 Kg. Ils atteignent leur maturité sexuelle vers 5 ans.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Serramidés ; Genre & espèce : Epinephelus sp.

Phalarope

mars 15th, 2007


Phalarope, originally uploaded by patriarch38.

Un des plus petits oiseaux marins.

Le phalarope est un oiseau limicole de petite taille qui ressemble un peu à une bécassine. Originaire des régions arctiques, il anime la toundra durant la saison estivale.

En plumage nuptiale, sa tête est divisée en deux zones à peu près équivalentes : le front, les tempes, le sommet de la tête, l’arrière du cou et le haut des joues sont gris- ardoise. Le menton, les bas des joues, la partie supérieure de la gorge sont blanc. La partie inférieure de la gorge couleur rouille et le dessous jusqu’à la queue est entièrement blanc. Le dessus et les scapulaires sont d’un gris très foncé et olivâtre.

Sa façon de nager rappelle celle des mouettes et on le voit souvent décrire des cercles tout en happant des moucherons et autres insectes qui volent au ras de l’eau, ou des larves aquatiques. Ce sont les palmures de ses pattes, très développées et lobées comme chez la foulque, qui permettent au phalarope de nager mieux que bien d’autres oiseaux limicoles.

Le phalarope mène une existence vagabonde et devient même entièrement pélagique en certaines régions. Toutes les espèces ont ceci en commun que le plumage hivernal est gris clair et blanc. Le phalarope de Wilson illustré ici est nord- américain ; on a toute fois constaté son apparition occasionnelle en Europe, où il est classé parmi les espèces dites erratiques. Il se distingue des autres espèces par sa taille, un peu plus grande et par se habitudes continentales, il nidifie dans l’ouest du Canada et des USA.

La femelle pond généralement 4 œufs verts tachés de brun, dans une coupe placée dans une touffe d’un marais, d’une tourbière ou d’une mare de la toundra. Ayant elle-même déjà choisi son conjoint, elle l’oblige à assurer seul, l’incubation qui dure entre 18 et 20 jours, avec en prime, l’éducation des petits ; Il arrive que la femelle se trouve un nouveau partenaire- esclave, fera une nouvelle ponte qui sera couvé par son « mari bis ».

Les petits limicoles picorent leur nourriture à la surface de l’eau et se rassemble en nombre là où elle abonde. En été, ils nagent sur l’eau libre des marais et étangs, en tournant rapidement sur eux- mêmes pour créer un tourbillon. Cette technique leurs permet d’amener le plancton à la surface. En plus du zooplancton, le phalarope consomme également des larves d’insectes. Adulte, il fait 23 à 25 cm, pour une envergure de 35 à 40 cm et un poids entre 39 et 62 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Charadriiformes ; Famille : Phalaropidés ; Genre & espèce : Phalaropus tricolor.

Martre

mars 14th, 2007


Martre, originally uploaded by patriarch38.

Si leste qu’elle parvient à capturer des écureuils.

La martre est étroitement apparentée à la fouine avec laquelle elle est fréquemment confondue. Toutes les espèces de martres, une dizaine, se ressemblent et c’est une affaire de spécialiste que de les reconnaître.

Tandis que la fouine habite de préférence granges et maisons campagnardes, la martre évite les installations humaines, et c’est au cœur des grandes forêts qu’il y a lieu de la rechercher. Elle est extrêmement difficile à observer, car ses mœurs à la fois arboricoles et nocturnes en font un animal quasiment invisible. Elle diffère de la fouine par sa bavette jaune, alors qu’elle est blanche chez la fouine.

Ce petit carnivore est passé maître dans l’art difficile de l’acrobatie et se trouve parfaitement à l’aise sur les arbres. En fait, la martre descend assez rarement au sol, passant le plus clair de son temps sur les branches. Elle court et bondit avec une adresse et une rapidité proprement incroyable. Sa longue queue touffue lui sert de parachute et de stabilisateur. La martre grimpe en tous sens contre les troncs et descend verticalement, la tête en bas, s’accrochant solidement à l’écorce au moyen de ses griffes acérées.

Son gîte qu’elle ne fréquente jamais bien longtemps est situé dans un nid d’écureuil, une aire de rapace, un arbre creux. Ce gîte, elle le quitte principalement la nuit pour se mettre en chasse. Son régime alimentaire, fort varié, comprend toutes sortes de petits mammifères et d’oiseaux. Elle excelle dans la poursuite et la capture des écureuils, dont il est le principal, sinon l’unique ennemi naturel.

Sa reproduction commence en été (juillet, août), époque de la fécondation, mais comme chez la fouine, le développement des embryons ne commence qu’au mois de janvier. La gestation dure donc de 245 à 189 jours. La durée d’allaitement est de 7 à 8 semaines. Les 3 à 6 jeunes naissent au mois d’avril et son élevés uniquement par la femelle. Adulte, la taille du corps est de 40 à 55 cm, celle de la queue de 22 à 27cm et son poids varie de 1 à 1 kg800. Sa longévité est de 12 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Mustélidés ; Genres & espèces : Martes martes.

Poisson-faucon à long nez

mars 13th, 2007


Poisson-faucon à long nez, originally uploaded by patriarch38.

En appui sur ses pectorales, tel un rapace, il épie sa proie.

Curieux à plus d’un titre, ce poisson des récifs doit son nom commun au fait qu’il passe une grande partie de son temps perché sur un promontoire, immobile, semblable à un rapace guettant sa victime. Seuls les yeux, et quelquefois la tête, sont alors en mouvement, à la recherche d’un proie passant à proximité. Si celle-ci lui convient, elle sera saisie lors d’un bond rapide, agile et précis. Il regagnera son point de départ, ou il ira poursuivre son guet sur un autre promontoire. Ainsi sa nage n’est faite que d’une suite de bond.

Sa tête pointue, au long museau (13 cm) le plus souvent dirigé vers la surface et le quadrillage régulier qui orne ses flancs, font que le nom commun de « poisson bécasse à carreaux » lui est parfois attribué. D’autre part, ses grandes nageoires pectorales, caractérisées par des rayons allongés, épaissis, évoquant plus ou moins les doigts d’une main, lui ont également valu le nom de : « poisson- mains ». Grâce à elles, il se cramponne au substrat lorsqu’il est perché sur son promontoire et c’est sur elle qu’il s’appuie lors de son attitude caractéristique.

Enfin les rayons épineux de la première nageoire dorsale, réunis entre eux seulement par leur base et terminés par de petites expansions charnues, rappellent la nageoire dorsale des poissons- scorpions.

Vivant dans les récifs à des profondeurs dépassant généralement 30 mètres, le poisson- faucon à long nez est rarement observé, car son agilité est extrême. Il s’adapte pourtant facilement à la vie captive, devient vite très familier et accepte toutes les nourritures habituelles pour les poissons en aquarium. Sa taille totale adulte (nez + corps) et de 20 à 25 centimètres. Il est ovipare et ses œufs sont demersaux. (Oeufs de poisson que leur densité fait tomber vers le fond)

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Cirrhitidés ; Genre & espèce : Oxycirrhites typus.

Bec-ouvert asiatique

mars 12th, 2007


Bec-ouvert asiatique, originally uploaded by patriarch38.

Doté d’un bec pouvant ouvrir les moules.

Les deux espèces du genre Anastomus doivent leur nom vulgaire à l’espace (de 6mm en moyenne) qui existe entre leurs mandibules, au niveau de leur partie médiane plus précisément. Cet intervalle est dû à la courbure de la mandibule inférieure (os et revêtement corné), la mandibule supérieure restant droite. Il n’existe pas chez les oisillons et il semble que ce soit seulement après leur envol qu’il commence à se former.

Des observations ont montré que l’anastome n’utilise pas toujours ce bec étrange à la manière d’un casse- noix pour briser la coquille des mollusques dont il se nourrit. Le plus souvent, la pointe de la mandibule inférieure est introduite dans la coquille et déloge l’animal. En fait, le bec servirait surtout à saisir sans difficultés les proies, les extrémités des mandibules étant convergentes.

L’anastome mange aussi bien des gastropodes que des bivalves longs de plusieurs centimètres. Il distribue également des mollusques à ses petits après les avoir régurgités, car son estomac dilatable lui permet d’en avaler beaucoup.

L’anastome pêche dans l’eau peu profonde ou sur la végétation flottante ; son bec légèrement ouvert se referme dès qu’il touche une proie. Plus petit que les autres Ciconiidés, cet oiseau a un vol très agile et des battement d’ailes rapides (environ 200 à la minute). Il niche en colonies denses puisqu’on observe jusqu’à une vingtaine de nids sur un même arbre ! Les jeunes commencent à exercer leurs ailes à l’âge de trois semaines et sortent du nid à 50 jours. Un des adultes demeure auprès d’eux durant les 3 premières semaines. La femelle pond 4 ou 5 œufs. La longueur totale d’un adulte est de 80cm et la longueur du bec est de 13 à 19centimètres.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ciconiiformes ; Famille : Ciconiidés ; Genre & espèce : Anastomus ascitana.

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