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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» octobre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Rascasse volante

octobre 31st, 2007

Rascasse volante, originally uploaded by patriarch38.

Les rayons de ses nageoires sont extrêmement venimeux.

La rascasse volante est l’un des poissons favoris des amateurs aquariophiles avancés. Cet étrange poisson à la parure extravagante vit dans les mers chaudes où il se tient près de la surface, parmi les récifs de corail. C’est un animal peu actif, qui reste souvent immobile très longtemps. On le trouve parfois accroché à des gorgones, dans des positions invraisemblables.

Dans son frac zébré et épineux, la rascasse volante est un véritable seigneur des récifs coralliens de l’Indo- Pacifique. En dépit de son nom, elle ne vole pas. Il lui vient de ses nageoires allongées qui ressemblent à des ailes. Dans cette eau bien oxygénée, dont la température varie entre 25 et 30°, ce prédateur chasse à l’affût entre 25 et 35 mètres de profondeur, elle peut cependant descendre jusqu’à 200 mètres.

En dépit de son tempérament placide, la rascasse peut nager très vite, elle »vole » alors en plein eau d’un point à l’autre. Elle parvient à s’arrêter net dans son élan et pivote sur elle-même en une fraction de seconde, ce qui lui est utile pour faire face à un éventuel prédateur. Bien que certains de ces gloutons sont parfois obligés de la recracher. Car pour l’avaler, il faut le faire la tête la première, les épines se couchent alors en arrière et sont donc inoffensives. Ces grandes épines de la nageoire dorsale sont très venimeuses. Leur piqûre produit, y compris chez l’homme, de graves troubles : maux de tête ; fièvre, nausée, difficultés respiratoires ou problèmes cardiaques. Ces troubles peuvent entraîner la mort.

Comme les rayons de la nageoire dorsale sont pourvus de glandes à venin, il est donc dangereux de la manipuler sans protections nécessaires contre les piqûres. Une piqûre de cette rascasse équivaut à 5 piqûres de guêpe simultanées.

Ce poisson est carnivore. Il passe le plus clair de la journée dans une grotte ou à l’ombre d’un corail. Le soir il part en chasse. Elle reste toujours parfaitement immobile. A l’affût, ses couleurs la rendent invisibles sur les fonds coralliens. Les poissons nagent autour sans se méfier. Mais si l’un d’eux se rapproche un peu trop près, elle bondit et déploie ses immenses nageoires pectorales vers l’avant. Elles lui servent à ramener la proie vers son abri. Prisonnier, le poisson ou le crustacé n’a plus qu’à être avalé.

La femelle est ovipare. Par milliers, les œufs sont expulsés directement dans l’eau. Ils sont alors fécondés par le mâle qui les arrose de sa laitance, les œufs grossissent peu à peu. Quelques jours après les larves éclosent. Il leurs faudra 3 semaines pour devenir des alevins. La femelle largue jusqu’à 40 000 œufs et elle peut le faire plusieurs fois, pendant la saison de reproduction. Adultes, il feront jusqu’à 35 centimètres.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Scorpéniformes ; Famille : Scorpénidés ; Genre & Espèce : Pterois antenneta.

Huia naturalisé.

octobre 30th, 2007

Huia naturalisé., originally uploaded by patriarch38.

Mâle et femelle possédaient un bec très différent. Ci-dessus, c’était une femelle.

Le huia ou hétéraloche, habitait exclusivement l’île du Nord en Nouvelle –Zélande. Ce curieux nom « huia » vient de la langue Moari et n’est autre que la transcription de son cri d’appel : « houia,houia ».

Le huia représentait un curieux cas de dimorphisme sexuel du bec, rare chez les oiseaux ; le mâle était doté d’un bec court et droit, alors que la femelle en possédait un : long, recourbé et fin. Cet oiseau exclusivement forestier, ne quittait jamais le couvert et se déplaçait en sautillant dans le sous-bois. Bien que parfaitement apte au vol, le tuia faisait rarement usage de ses ailes, se contentant d’aller de branche en branche.

Il vivait pas couple, nous le savons grâce à l’ornithologue W. Buller qui a eu, en 1864, l’occasion d’observer des oiseaux captifs pendant plus d’un an. Le mâle entamait l’écorce et forait le bois pourri en quête de larves de coléoptères, tandis que la femelle attendait à côté de lui. Elle se précipitait ensuite pour extraire les larves avec son bec long et fin. Le bec du mâle servait de burin, et l’oiseau opérait à la manière d’un pic. De ce dimorphisme étonnant, résultait, si l’on veut, une symbiose entre les partenaires qui devaient, semble t-il, rester unis s’ils désiraient manger à leur faim. La femelle pondait 2 à 4 œufs dans un nid volumineux. La longueur d’un adulte allait de 28 à 30 centimètres.

Depuis leur arrivée en Nouvelle- Zélande, vers 1300, les Maoris firent grand cas des belles plumes du huia et les dépouilles constituaient une précieuse monnaie d’échange entre tribus.
Depuis le 28 décembre 1907, date à laquelle W.W Smith aperçut un mâle et deux femelles, personne n’a jamais revu de huia. L’espèce est bien éteinte.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Calléidés ; Genre & Espèce : Heteralocha acutirostri.

Il nous en met plein la ……..vue !

octobre 29th, 2007

L’ophtalmo !!., originally uploaded by patriarch38.

Ce matin, nous sommes allés voir un chirurgien- ophtalmologiste.

Le rendez vous avait été pris, par notre docteur –ophtalmologiste. Il était fixé à 9 heures, nous sommes arrivés à 8 heures 30, et il nous a pris de suite.
Je vous épargne les divers procédés de consultation pour arriver de suite au sujet que je veux aujourd’hui traiter. (Encore un coup de sang)

Monsieur le président et sa suite, ont décidé que les hôpitaux vont devoir se faire payer à l’acte, tout comme les cliniques privées. Et là, comme nous avons été envoyé dans l’une de celles-ci nous pouvons donc avancer des chiffres. Tout d’abord la visite : 57 euros et quelques centimes (somme sur laquelle nous percevrons un remboursement de la SS et de notre mutuelle) et 17 euros et quelques centimes en dépassement d’honoraires.

Pour l’opération ce sera : 271 euros 70 déclarés à la SS et notre mutuelle et un dépassement d’honoraire de 230 euros : avec ces termes et en caractères gras : [Ce compléments d’honoraires ou dépassement d’honoraires ne représente en aucun cas « un dessous de table » par le simple fait de son inscription sur la feuille de sécurité sociale, ainsi que par la remise d’un reçu.] Je précise qu’Eliane a demandé une anesthésie totale, puisque « balisant un peu », elle a peur de bouger pendant l’intervention.

Mon propos aujourd’hui, n’est pas de critiquer ce procédé, car après tout, puisque le libéralisme doit s’établir sur tout, pourquoi la médecine en serait elle écartée ? Mon propos est tout autre. Nous sommes en république et normalement nous devrions être gouvernés, par les hommes politiques les plus compétents étant sur le marché. (Pourquoi faites vous la moue ?) Et bien oui, eux aussi se vendent, aux électeurs en premiers et ensuite……non, non, ne me faites pas dire ce que je ne veux pas écrire !! Chacun peut penser ce qu’il veut. Et si les électeurs ne savent pas peser la…… « marchandise » …….tant pis pour eux.

Pendant des années, notre Etat a refusé d’augmenter le nombre d’étudiants désireux de faire médecine : en ophtalmo, dentisterie (ou odontologie comme vous voudrez), etc. Maintenant, il nous faut attendre plusieurs mois pour un rendez vous chez un ophtalmo et plusieurs semaines chez un dentiste. Et comme la rareté se paye, il ne nous reste que….. les yeux pour pleurer. Je gage tout de même que ces messieurs et dames ne sont pas obligés de faire la queue sur les carnets de rendez vous.

Et en supplément, les anciens- nouveaux ministres que nous voyons à longueur de journée au fenestron, non comptant d’engraisser les hautes lignées, par des déductions de ceci ou de cela, d’exonérations de charges sociales sur les salaires que nous sommes déjà obligés, d’une manière ou d’une autre de financer, (j’ai entendu, il me semble, que les entreprises faisant un effort pour l’environnement pourraient aussi en profiter), veulent que les hôpitaux fonctionnent à l’acte comme les cliniques privées. Fini le financement global annuel, maintenant ce sera à l’acte.

Pour ceux qui en ont les moyens, c’est moitié mal (bien que…..), mais les petits vieux et vieilles qui n’ont que maigre retraite, comme par exemple les veuves qui ne vivent qu’avec une pension de réversion, les chômeurs ou même les RMIstes, comment vont ils faire ? Comme en Amérique, devenir édentés, moitié aveugles etc ? Les hôpitaux ne pourront donc plus les soigner puisque marchant à l’acte. Je n’ai encore rien entendu en faveur de ces gens là. Et Vous ?

Ce qui me fiche en boule, c’est le fait que ce sont toujours les nantis qui font les lois, et comme toujours, jamais en pensant à ceux qui leurs créent leurs richesses ou qui les asseyent dans les dorures de la république. La révolution Française a bien commencé en 1789, mais je m’aperçois qu’à ce jour, elle n’est toujours pas finie, puisque c’est toujours le bas peuple, les petits cadres et artisans qui prennent les coups. Pourquoi ne pas rétablir les hospices- mouroirs sous l’égide des bonnes- soeurs comme dans les années 30 !!!!!!

Bientôt nous risquons d’entendre ce lietmotiv dans certains discours !

J’ai besoin qu’on m’aime,
Mais personne ne comprend,
Ce que j’espère et que j’attends.
Qui pourrait me dire qui je suis ?
Et j’ai bien peur
Toute ma vie d’être un incompris,
Car aujourd’hui…….je suis le mal aimé…..

Béluga

octobre 28th, 2007

Béluga, originally uploaded by patriarch38.

On l’appelle le « musicien de l’Arctique »

Souvent désigne sous le nom de baleine blanche, le béluga port aussi le titre de « musicien de l’Arctique », car c’est un animal très loquace, qui passe son temps à émettre une variété incroyable de son. Sa coloration blanche est très caractéristique, mais le béluga ne l’acquiert que progressivement. Le nouveau- né est brun –rouge, puis vire au gris- ardoise jusqu’à l’âge de 3 ans, pour ensuite avoir une peau lisse de couleur blanc crème.

C’est un dauphin à la silhouette d’un fantôme, qui hante les hautes mers glacées de l’océan Arctique. Il ne possède par aileron dorsal, mais une petite crête bosselée, qui lui permet de nager longtemps sous la banquise sans problème. Il mesure de 4 à 6 mètres pour un poids de 225 kg à 1 tonne 500. La femelle n’a qu’un petit après une gestation de 14 mois. Le petit fera déjà 1 mètre 50 à la naissance. La maturité sexuelle est à 3 ans. Qui devient indépendant à 2 ans.

C’est un cétacé des mers arctiques, qui se tient de préférence dans les zones de dislocation de la banquise. En hiver, il migre vers l’eau libre, c’est-à-dire vers le sud, aussi le rencontre t-on parfois sur les côtes d’Ecosse, en mer Baltique et près du Japon. Il revient dans les eaux glacées au printemps.

Exceptionnellement, il remonte les fleuves : on en a trouvé dans le fleuve Yukon, en Alaska, à plus de 1000km de l’embouchure. En 1975, je crois, un intrépide, a bien remonté le Rhin jusqu’à la hauteur de Cologne. Il possède d’un des sonars les plus sophistiqués de tous les cétacés, pour pouvoir s’orienter et se repérer dans les canaux de glace immergés qui forment un véritable labyrinthe. Il se nourrit de crevettes, crabes, seiches et en particulier de poissons plats, qu’il saisit avec ses dents et avale sans même les mâcher.

Autrefois, les bandes de bélugas pouvaient réunir plus 10 000 individus, mais à l’heure actuelle la chasse intensive qu’on leurs a livré et livre encore, certains pays comme le Japon et la Norvège. Maintenant, il vit en groupe de 20 à 200 individus, le « canari des mers » comme l’appelaient naguère les baleiniers, constituait une source importante de revenus pour les pays scandinaves et le Japon. On estime sa population actuelle à 40 000 individus.

Mais à ce jour, le plus grand danger qu’il côtoie, est la pollution. Au Canada, les bélugas sont tellement contaminés par les rejets domestiques et industriels que ceux qui s’échouent sont traités avec la même précaution que les déchets toxiques.

Quand il remonte à la surface, il est amusant d’observer ses changements d’expression faciale. Parfois on peut dire qu’il sourit et d’autres fois, qu’il est de mauvaise humeur. Comme nous il a une panoplie étendue de mimiques.

Classe : Mammifères ; Ordre : Cétacés ; Sous- Ordre : Odontocètes ; Famille : Monodontidés ; Genre & Espèce : Delphnaterus leucas.

Four électrique à chariot

octobre 27th, 2007


Four électrique à chariot, originally uploaded by patriarch38.

Ci-dessus, un four électrique fait dans l’usine du « Saut du Tarn » à St Jéruy (Tarn), où étaient fabriqués entre autres, des vannes pour barrages et conduites forcées.

Les tribulations……suites.

Les années suivantes se sont passées peinardement pour moi. Je ne me rendais sur un chantier avec le train, que lorsque j’étais seul sur le chantier, et même parfois, c’était le patron qui m’y emmenait. Autrement, il y avait toujours le « ch’ti » qui venait me chercher, en riant, il m’appelait son « boulet ». J’avais tout de même conservé mon « carafon » et parfois, ça éclatait. Par exemple, lorsque un gars commençait à dégoiser sur un compagnon absent, souvent excédé, j’éclatais : où que ce soit, pension ou vestiaire même si c’était dans celui d’une usine et que s’y trouvaient des ouvriers de celle-ci. Ou encore bien d’autres raisons, même en dehors du chantier : quand un gars manquait de respect à une serveuse, ou même si le travail s’invitait à la table. Il m’arrivait de prendre mon « écuelle » et d’aller finir mon repas tranquillement.

Je ne m’étais donc, à cause de mon comportement rétro pour certains, pas fait que des amis, loin de là. Il est arrivé qu’un gars me dise : «Je sens qu’un jour, nous allons nous fritter. »- « Quand tu veux. Pourquoi remettre à demain, ce que l’on peut faire maintenant ? ». Il ne m’a pas répondu et ça s’est arrêté là. Un autre m’a dit, alors que je sortais du four par le trou d’homme (60 cm x 60 cm): «Malgré tes 100kg, tu es encore souple.»-«Bah, c’est grâce aux sports que j’ai pratiqué jusqu’à 30ans.» Et le ch’ti de me dire : « Avec ce que tu leurs sors, je m’étonne que personne ne te vole dans les plumes. » J’ai rigolé, et lui ai dit : « Ce ne serait peut-être pas pareil si je faisais 70kg et n’étais qu’en saindoux »

Aussi, j’en étais arrivé parfois, à ne pas vouloir travailler avec certains ouvriers. Sur des chantiers importants, où ils sont noyés dans le lot, ça ne me gênait pas, je les ignorais. Mais sur un chantier où nous n’étions que 2 ou 3, et que, en temps que maître -ouvrier, j’en prenais la main, ce n’était plus pareil. Si, le cas se présentait, je prenais une semaine de congés, arguant que j’avais du travail en retard chez moi. Le boss ne m’a jamais posé de question, mais un jour il a dit à « Castor » : « Dites donc, avec le gros, on sait où on va. C’est oui ou c’est non ! Mais pourquoi refuse t’il certains chantiers ? »-« Regardez plutôt avec qui il refuse de travailler. »-« Pourquoi ne pas me le dire ? »- « Avec lui, vous ne saurez jamais ce qui se passe sur un chantier. Et si vous le lui demandez, il va vous envoyer paître ». Il a essayé tout de même. Un jour, il m’a emmené sur un chantier, où il y avait déjà un jeune. A la fin du chantier, il m’a demandé : « Comment est ce jeune, c’est un bon ? »-« L’embauche, ça vous regarde, pas moi. Vous ne saurez jamais de moi, si un tel est bon compagnon, ou s’il ne vaut rien. Je ne rendre pas dans l’engrenage. » Un autre jour, il a essayé le prénom !- « Monsieur X, je ne vous demande pas de me donner du : « monsieur », mais appelez moi par mon patronyme. La familiarité entre patron et ouvrier n’est jamais saine. ». (Tenez : tout comme un Président et ses ministres.)

A partir de 1981, je commençais à avoir des difficultés respiratoires. Pourtant, à la médecine du travail, il ne disait rien. Nous passions : une radio, une pissette pour l’albumine et aussi la tension. Ils étaient tous anciens médecins militaires. Ceci, jusqu’en 1984, où ils furent remplacés. Pour moi, ce fut une femme, et je vous assure que la consultation était complète, y comprit la palpation des parties. Et en regardant mes radios, elle me dit : Je vais vous envoyer à un contrôle pulmonaire au service de la SS qui se trouve au CHU. Et là, commença la galère des visites, expertises et autres tracas, car un de mes compagnons venait d’être reconnu atteint à 80%. Comme ça, d’une visite à l’autre. C’est dingue non ? (Il est décédé 2 ans plus tard.) On commençait tout juste à parler de l’amiante !

La suite…..dimanche prochain.

Requin à bandes brunes

octobre 26th, 2007


Requin à bandes brunes, originally uploaded by patriarch38.

Il doit son nom commun au dessin de la robe des jeunes.

Benthique et de mœurs nocturnes, il vit dans toutes les eaux chaudes de l’Indo- Pacifique, moins dans celle de l’Atlantique tropical, mais de préférence dans les zones côtières et coralliennes sombres.

Il appartient aux Galéiformes, requins caractérisés par la présence de 2 nageoires dorsales sans épine et d’une petite nageoire anale. Comme tous les membres de sa famille, il présente deux sillons caractéristiques qui partent des narines vers la bouche. Ils sont prolongés chacun par un barbillon, ce qui leur vaut, parfois, le nom commun de requins- chats.

Deux petits orifices, placés à proximité des yeux, appelés évents ou spirales, permettent l’entrée de l’eau qui va irriguer la cavité branchiale et accorder une respiration bouche fermée. Enfin, les dernières fentes branchiales qui surplombent la base des pectorales et la première dorsale (située au –dessus des ventrales), constituent également des caractères particuliers aux Orectolobidés ou requins tapis.

Le requin à bandes brunes proprement dit se caractérise par sa nageoire caudale relativement courte et ses colorations. L’adulte, brun rougeâtre, a les flancs et la queue plus foncés que le reste du corps. Le jeune est, lui, plutôt brunâtre, sa robe est vivement contrastée par une douzaine de bandes sombres qui ornent ses flancs. Ces bandes ont un rôle de camouflage, un art bien exploité par toute la famille.

Sa reproduction en captivité n’a pas encore été obtenue. On sait cependant qu’il est ovovivipare et ne dépasse guère 65 cm.

Classe : Chondrichthyens ; Ordre : Pleurotrèmes ; Famille : Orectolobidés ; Genre & Espèce : Chiloscyllium griseum.

Puffin à bec grêle

octobre 25th, 2007


Puffin à bec grêle, originally uploaded by patriarch38.

Un migrateur de l’hémisphère Sud.

L’extraordinaire « migration en boucle » de cet oiseau pélagique est ben connu depuis que l’espèce est baguée de façon intensive sur les lieux de reproduction. Ce puffin niche en colonie sur les côtes et les îles qui leurs sont proches.

Ils ont un plumage beige sur la face, l’extrémité des ailes et la queue beaucoup plus foncées. Ils ont une tache blanche sous les yeux. Le bec est noir. Ce sont de bons nageurs (avec des pattes palmées) et plongeurs. Par contre, ils se déplacent difficilement sur le sol et ont de la peine à s’envoler en l’absence de vent. Le cri qu’ils ne font entendre qu’au sol est « kooka-rooka- rah »

Très grégaire, il arrive en Australie et Tasmanie vers la fin de septembre, chaque couple occupe le terrier où l’œuf sera déposé, puis les oiseaux disparaissent pendant 3 semaines. A leur retour, les femelles pondent de façon très synchronisée puisque, à la fin de novembre, les nids sont tous garnis en une dizaine de jours. Après 53 jours d’incubation. Elle est assurée par les deux parents qui se relaient toutes les deux semaines environ. Le conjoint absent, passe tout son temps en haute mer où il se nourrit. La maturité sexuelle d’un mâle est à 5 ans, et 6 ans chez les femelles.

Le jeune éclôt en janvier et ses parents le nourrissent jusqu’à la mi-avril. 15 jours plus tard, il quitte son terrier. Tous les adultes sont déjà partis en migration. Remontant vers le nord, ils longent les côtes du Japon, du Kamtchatka, les îles Aléoutiennes, puis redescendent vers le sud le long du littoral canadien. Parvenus au niveau de la Californie, ils infléchissent leur route et traversent le Pacifique pour rejoindre les côtes orientales de l’Australie en septembre.

Certaines années, de nombreux oiseaux périssent dans ces parages ; il s’agit d’immatures mourant de faim non loin des colonies ; retardés qu’ils sont par les vents contraires, ils ne trouvent pas assez de nourriture là où ils sont. Le séjour sur les lieux de reproduction coïncide avec la période où les crevettes, leur principale nourriture, sont les plus importantes. Ils se nourrissent aussi de krill, de calamars et de poissons qu’ils attrapent en plongeant jusqu’à 10 mètres de profondeur.
La longueur d’un adulte est de 40cm, pour une envergure de 95cm et un poids de 480 grammes environ.

Classe : Oiseau ; Ordre : Procellariiformes ; Famille : Procellariidés ; Genre & Espèce : Puffinus tenuirostria.

Haro sur le Baudet.

octobre 24th, 2007


Haro sur le Baudet., originally uploaded by patriarch38.

Haro sur le baudet !!!!!

Voilà que les média, nous claironnent que, enfin, un médecin du travail dans une usine, est cité à comparaître devant les juges. Ce médecin a exercé 30 ans dans une usine où l’amiante était un élément entrant dans la fabrication de freins et autres pièces automobiles.

Je ne veux en aucun cas dédouaner ce toubib qui à renier son serment d’Hippocrate, en se mettant à la disposition d’un patron voulant ignorer les dommages causés par l’emploi de ce minéral. Cette matière est extraite de la terre, la plupart du temps, dans des mines à ciel ouvert. La plus grande de ces exploitations se trouvait au Canada à Asbestos, d’où le nom donné au premier stade de cette saloperie : Asbestose.

Il faudra donc en condamner des centaines et des centaines de ces médecins du travail, employés à l’année, dans ces industries sidérurgiques et autres, comme celles des bassins ouvriers, du Nord et de Lorraine. L’amiante était depuis de longues années utilisée dans toutes ces usines, soit comme isolant pour les fours, soit comme vêtements permettant aux ouvriers de travailler directement à portée des fours, ou de l’acier et fonte en fusion. Il faudra peut-être même en exhumer ( !)

En plus de l’amiante en vrac ou en toile, il y avait aussi de l’amiante que nous portions à même le corps : des gants en amiante, des tabliers en amiante et même des « costumes » : vestes et pantalons en amiante. Des cagoules aussi, qui vous descendaient jusqu’en dessous du cou. Je vous assure, que lorsque vous alliez faire l’attrempage d’un four à verre, et que vous alliez luter les joints de dilatations, le four en marche, ainsi accoutré, vous en absorbiez en assez grande quantité puisque vous portiez cette fichue cagoule. Les poussières d’amiante sont impalpables.

Pendant des années, le patronat, celui la même qui a fermé sa gueule tout ce temps là, a freiné au maximum la création d’un Fond d’indemnisation pour les victimes de l’amiante. (FIVA). Le MEDEF ayant même quitté les instances paritaires de la SS : branches accidents de travail et maladies professionnelles. Deux ans après sa création par la loi, le Fonds n’avait toujours pas indemnisé une seul victime, son fonctionnement paralysé par des discutions interminables et par les manœuvres gouvernementales, en l’occurrence Mr François Fillion, pour faire revenir le MEDEF à la table, celui-ci obtenant sa désignation par arrêté gouvernemental pour le moins opportun, au moment même où les discussions au sein de la FIVA, sur l’indemnisation des victimes de l’amiante étaient sur le point d’aboutir. Comment ne pas y voir, une complicité entre le gouvernement et le patronat pour diminuer les niveaux d’indemnisation en cours de fixation.

En 2004, devant les lenteurs et les réticences gouvernementales et patronales qui retardaient l’indemnisation des victimes, il fallait donc s’attendre à ce que les victimes choisissent de saisir les tribunaux pour obtenir réparation, plutôt que d’aller au FIVA.

Alors que le patronat, fait des pieds et des mains, pour avoir le moins possible à débourser pour ces indemnisations, alors que le gouvernement lui fait des cadeaux faramineux sur les charges sociales, nous apprenons que l’UIMM, la branche patronale la plus impliquée dans ces assassinats programmés, a non seulement 17 à 20 millions d’euros qui se baladent dans la nature, mais a de plus une cagnotte de 600 millions d’Euros. (J’ai envie de gerber !!!!)

Ce ne sont pas, que les docteurs qu’il faut juger, mais aussi tous les patrons et ex chefs du personnel (DHR de nos jours), car tous savaient ce que l’amiante allait provoquer. Il faut même les juger pour crime, avec en prime, l’intention de la donner, donc pas de circonstances atténuantes. Comme j’ai entendu dire ces jours ci, qu’il fallait créer un service de recouvrement des indemnités allouées à la victime, voilà du grain à moudre tout trouvé. Un juge au recouvrement allant chercher au MEDEF, les maigres indemnités dû à ses victimes, ça aurait de la gueule : Non ? Il faut que j’arrête de rêver ; à qui croyez vous, que gouvernement et patronat vont présenter la facture d’ici quelques temps ? Je ne vais pas vous faire l’injure de vous le dire.

Les toubibs deviennent des baudets, et sur le bât, il y a déjà des peaux d’ amiantés.

Cobaye

octobre 23rd, 2007


Cobaye, originally uploaded by patriarch38.

Il a été domestiqué par les Incas.

Le cobaye, qui est sans doute le plus populaire des petits compagnons à quatre pattes de notre jeunesse, est issu d’une espèce sauvage propre aux montagnes du Pérou. Il a été domestiqué depuis des siècles par les populations indiennes des Andes.

Tandis que les Indiens multipliaient le cobaye à des fins alimentaires, les Européens en ont fait un animal de compagnie. On en a produit des variations et des races domestiques de plus en plus nombreuses, caractérisées par la coloration et la texture du pelage. Il existe des cobayes à poils ras et d’autres à longs poils, tantôt frisés, tantôt extrêmement fins, du type angora.

La souche sauvage du cobaye a un pelage uniformément brun châtain. Dès les 19ème siècle, le cobaye a fait son entrée dans la recherche biologique et nous ne saurons jamais combien d’importantes découvertes médicales et pharmacologiques ont pu être réalisées grâce au modeste « cochon d’Inde ».

En tant qu’animal de compagnie, le cobaye est irremplaçable. Doué d’un excellent caractère, il ne cherche ni à mordre, ni à griffer et s’apprivoise très bien. On le dit parfois obtus ou stupide, ce qui est faux ; il suffit d’observer son comportement pour se convaincre qu’il s’agit d’un petit rongeur intelligent.

Le cobaye est très sociable, du reste tous ses congénères sauvages vivent en colonies plus ou moins nombreuses. Cet animal, peu exigeant quand à la nourriture et aux soins, préfère cependant une certaines fraîcheur au climat exécrable de nos appartement surchauffés. Ses mœurs étant polygames, un mâle suffit pour 6 à 8 femelles. La femelle met bas de 1 à 7 petits qui font de 50 à 100 grammes à la naissance, après une gestation de 60 à 72 jours. Elle allaitera pendant 3 semaines environ. La longueur du corps d’un adulte va de 22 à 36cm pour un poids de 700 à 1600 grammes. Il a une maturité sexuelle assez tôt vers 50-70 jours. Sa longévité va de 3 à 6 ans. La souche sauvage se trouve au Pérou.

Classe : Mammifères ; Ordres : Rongeurs ; Sous- ordre : Hystricomorphes ; Famille : Caviidés ; Genre & Espèce : Cavia porcellus.

Carangue crevalle

octobre 22nd, 2007


Carangue crevalle, originally uploaded by patriarch38.

Il a le visage chevalin.

Le carangue ou carange à tête de cheval représenté ici, est l’une des nombreuses espèces constituant la famille des carangidés. Il est très largement distribué dans les mers chaudes et tempérées du monde, où il existe, en différentes sous –espèces géographiques. La forme typique vit en Méditerranée et dans la partie orientale de l’Atlantique.

C’est un poisson de taille moyenne, caractérisé par la forme bizarre de sa grosse tête, qui lui a valu son nom. Par son allure générale, la carange ressemble quelque peu à un thon. Le corps est allongé et assez comprimé et comme tous les carangidés, les nageoires pectorales ont la forme d’une faucille. Deux épines existent devant les nageoires anales. Les petites écailles sont argentées latéralement, mais la partie dorsale est vert- bleu mélangée de reflets dorés. Il présente une tache noire bien spécifique au bord de l’opercule. Sa taille maximum serait d’environ 1,15 mètre, pour un poids de 25 kilos, mais la plupart des individus adultes mesurent autour de 70cm, pour un poids de 6kg environ.

C’est un habitant des eaux pélagiques, qui vit loin des côtes. Ses apparitions près du littoral sont rares et se produisent surtout en hiver. Le carange effectue de courtes migrations saisonnières, pour rechercher des eaux d’une température plus ou moins égale tout au long de l’année. Il semblerait que les jeunes aient une certaines préférences pour les eaux saumâtres, car on en pêche fréquemment dans les grands estuaires.

Comme les autres espèces, le carange est carnivore. Il s’attaque aux poissons de petite taille et particulièrement aux poissons volants de l’atlantique tempéré. Comme la plupart des poissons, le carange à tête de cheval change plusieurs fois de forme et de coloration au cours de son développement. Ce n’est que lorsqu’il atteint son âge adulte qu’il prend son aspect caractéristique. Ce sont d’excellents poissons très prisés pour leur chair savoureuse.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Carangidés ; Genre & Espèce : Caranx hippos.

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