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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2008» janvier

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Evêque bleu du Brésil

janvier 21st, 2008

Evêque bleu du Brésil, originally uploaded by patriarch38.

Un ravitailleur fidèle durant la couvaison.

Ces oiseaux répandus du Mexique au Brésil ainsi qu’en Colombie et Bolivie, fréquentent les buissons denses des forêts vierges humides et ne dépassent pas les 1000 mètres d’altitudes. Ils affectionnent particulièrement les broussailles qui garnissent les rives des cours d’eau et évoluent en petites bandes, sauf pendant la saison de reproduction où ils évoluent par couples.

Le plumage du mâle est bleu intense et brillant avec les ailes et la queue noire à liserés bleus. La femelle brun -roux sombre est plus claire sous le corps et sur les côtés de la tête. Chez les deux sexes le bec vigoureux, épais et de forme conique, est bien fait pour écraser les graines, mais ces oiseaux se nourrissent également de nombreuses espèces de baies, de fruits et d’insectes.

Le nid, généralement placé dans un buisson, est petit et construit en forme de coupe au moyen de paille, de brindilles, de fragments d’écorces et tapissé, à l’intérieur avec de la mousse et des fibres végétales. La femelle y dépose 3 à 5 œufs blancs, qu’elle va couver 13 jours, nourri pas son mâle. L’instinct, qui le pousse à apporter la nourriture, est si fort que lorsque la femelle s’absente temporairement au cours de l’incubation, il essaie de nourrir les œufs. Les petits sont couverts d’un duvet clairsemé à la naissance et leurs yeux sont fermés. Adultes, ils feront de 13 à 16 cm.

Ils quittent le nid environ 23 jours après l’éclosion, mais sont encore nourris assez longtemps par les deux parents. Jusqu’à leur première mue qui a lieu 4 à 5 mois après leur naissance, les sujets juvéniles sont semblable à la mère. Ces oiseaux sont d’excellents chanteurs et leur chant, et doux à la fois, est un peu monotone.

Classe : oiseaux ; ordre : Passériformes ; Famille : Embérizidés ; Genre & Espèce : Cyanocompsa cyanea.

Jeunes genettes

janvier 20th, 2008

Jeunes genettes, originally uploaded by patriarch38.

Elles ronronnent comme des chatons.

Le genette est, de tous les Viverridés, l’espèce qui se rapproche le plus des félidés. Certains auteurs anciens les réunissaient néanmoins, ce qui est inexact ; même s’il est incontestable que la genette présente des similitudes étonnantes avec certaines espèces félines.

Cette ressemblance s’exprime, en fait, mieux chez les jeunes que chez les adultes. La découverte, vers les années 70, du ronronnement, chez les très jeunes genettes, est du plus haut intérêt scientifique. La genette donne généralement naissance à deux petits, parfois un, mais la portée de trois est très rare.

A la naissance, la genette est presque entièrement noire, avec un fond de pelage gris très foncé. Ce n’est que durant le 2ème mois que le petit animal va s’éclaircir progressivement, pour acquérir, vers le 4ème mois, une robe pareil à celle de se parents. On ne sait encore rien du comportement des genettes adultes dans la nature, où il est évident qu’une telle étude n’est guère possible.

On a, néanmoins, pu suivre la progression du développement chez les jeunes genettes nées en captivité. A la naissance, elle fera 11 à 15 cm avec une queue de 10 à 11 cm. La croissance est régulière durant le premier mois, la genette double son poids de naissance au bout de 12 jours. Le pavillon des oreilles, clos à la naissance, s’ouvre le 5ème jours ; et cela bien avant les yeux qui eux ne s’ouvrent qu’entre le 9ème et 10ème jour, le sevrage à 50 jours.

Les jeunes genettes restent longtemps cachées dans le gîte et ne commencent à quitter cet abri sûr que lorsqu’elles ont suffisamment de force pour courir. Dès cet instant, elles jouent comme des chatons et se montrent très douces. Il est facile d’apprivoiser des genettes prises très jeunes.

En Moselle

janvier 19th, 2008

En Moselle, originally uploaded by patriarch38.

Sur cette photo, tous les hommes ou presque sont sidérurgistes ou anciens sidérurgistes. Derrière moi, ou plutôt sur mon dos, se trouve mon « cognato crétino » 10 ans de plus que moins, quelques centimètres en moins ainsi que quelques kilos, mais il est pire qu’un « ragazzo ».Ma sœur, sa femme, est à demi- courbée au centre de la photo. C’est lui qui a provoqué l’écroulement du groupe, et croyez, la « vacca », il sait y faire. Car, par la suite, ma sœur m’a envoyé les trois photos successives : le groupe, l’effondrement puis les deux femmes et moi en train de brouter le gazon, alors que lui, « Madre di Dio ! » prend un air innocent. Je suis sûr qu’il en avait touché deux mots au photographe. Cette photo, pour expliquer la suite.

A partir de 1982, j’ai commencé à ressentir des difficultés respiratoires. Surtout quand j’allais en altitude ou encore, en chantier à Metz-Borny chez Citroën. J’avais des difficultés pas encore sur le chantier, mais au…… bal. Mais oui, au bal !! Ma sœur et son homme, qui résidaient à Mondelange, faisait parti de ce groupe, et dans l’Est, les soirées « repas- dansant » sont très à la mode. Lors de ces chantiers, quand je ne descendais pas pour la fin de semaine chez moi, (Tous les 15 jours), ma sœur me demandait de les y accompagner, et bien sûr à la table réservée se trouvaient quelques uns des amis de la photo, pas toujours les mêmes selon leur emploi du temps.

Et là, je me suis aperçu que j’avais du mal à faire les 3 reprises d’un valse musette, moi qui était, avant, capable d’user 3 cavalières (holà, pas de fausses idées)….. pour la valse. L’orchestre parfois, était celui du neveu de mon beauf (accordéoniste), et quand il nous voyait sur la piste, il se faisait un plaisir de faire une valse chaloupée à rallonge. Honte de moi, j’arrivais plus à suivre ! Pourtant, à la visite annuelle de médecine du travail, le toubib ne m’avait jamais rien dit.

La visite médicale : un médecin retraité de l’armée pour la plupart. Il nous prenait la tension, regardait si les amygdales étaient claires, tâtait un peu la gorge, 3 à 4 gouttes d’urine dans un petit godet, écoutait la « forge » sur le devant, puis par derrière : « Toussez ! Plus fort ! Encore plus fort ! » Et vous remettez un papelard pour aller passer une radio à l’usine à clichés. Là, vous passiez entre deux rendez vous bourgeois, et bonjour bonsoir, à l’année prochaine. L’année suivante, rebelote et même pas de rapport sur la radio de l’année précédente.

Jusqu’au jour, en 84 je crois, la médecine du travail du bâtiment, largue ses médecins militaires et les remplacent par des pékins, et là j’ai la surprise de tomber sur une femme. Alors là, pour une consultation, c’est une consultation. Tout y passe, les yeux, la gorge, les dents, le poids, l’urine, la tension et même les « bijoux de famille ». Et puis, elle regarde mes radios de l’an passé et me demande, si j’avais déjà passer un scanner et à ma réponse négative « Je vais vous en prescrire un, avez-vous une préférence, « Hosto ou clinique ? »-« Ecoutez, il y a la clinique « Le Mail » juste à côté de chez moi, c’est plus pratique. »-« Ok, dès que vous avez les clichés, passez me voir. Du lundi au vendredi midi, je suis là. Ecoutez, je ne vais pas tourner au tour du pot, je crois que vous avez une calcification de la plèvre à certains endroits. Avec un scanner, nous verrons mieux. »

Vous pensez bien que lorsque j’ai vu sur le rapport d’examen : « La radiographie pulmonaire montre des épaississements pleuraux bilatéraux calcifiés par endroit, avec un épaississement assez marqué en axillaire droit. Il existe par ailleurs un syndrome interstitiel avec une réticulation et des micro- nodules dans les deux champs pulmonaires. » Je n’ai pas lambiné, le lendemain même, après un coup de fil à mon boss, j’étais chez elle. Après avoir regarder les clichés et lu le rapport écrit, elle me dit : « La SS sociale a un service de recherche pour les maladies et allergies professionnelles, je vais donc vous envoyez à ce service, qui lui est habilité à introduire une demande de reconnaissance de maladie professionnelle, vous êtes atteint d’asbestose. Je ne vous cache pas que ce sera long, car les autorités commencent seulement à s’inquiéter de cette maladie. Je vais aussi vous faire un papier pour votre employeur et lui demander de ne plus vous mettre en contact avec l’amiante et même si possible à la poussière. Tenez moi au courant de la suite qu’il sera donné à votre cas, par la SS et par votre patron. »-« Pour le patron, pas de problème, j’en fais mon affaire. » Depuis ce jour là, je n’ai plus fait de démolition de four, ni d’attrempage à la mise en route de certains fours. Et j’ai de suite arrêté la « sèche » ; le piccaduros en ce qui me concerne. Sur le champ

NB : Il se peut que nous soyons sans connexion quelques temps, sous peu. Comme nous avions toujours notre abonnement à France- Télécom, même si nous ne payons que l’abonnement, ça fait plusieurs fois que des concurrents à notre fournisseur, nous contactent pour nous « accueillir » chez eux. A chaque fois, nous refusons. Mais hier, un malotru me dis : « savez vous que vous êtes dégroupé chez TELE 2 »-« Qu’est ce que c’est que ces conneries, j’ai déjà un fournisseur et je ne vous ai rien demandé ni signé, alors pas touche. » Comme le fiston est venu ce tantôt, nous avons demander à Free le dégroupage total, comme cela, personne ne pourra nous dégrouper en lousdé !! Alors, il se peut que nous soyons quelques temps sans connexion pendant l’opération.

La suite à dimanche prochain.

Commediante

janvier 18th, 2008

Commediante, originally uploaded by patriarch38.

Jusqu’à quel point les français vont-ils l’accepter ?

Nous venons d’assister à une belle comédie burlesque : patronat- syndicats, que viennent de nous jouer leurs représentants. Souvenez vous ! Le foudre de guerre avait annoncé la couleur : « Ou les syndicats patronaux et les syndicats de salariés se mettent d’accord, ou nous légiférerons ! » Voilà le ton est donnait. D’un côté, les patrons qui savent que la menace s’adresse plus à leurs vis-à-vis qu’eux ; de l’autre, les représentants syndicaux qui, bien souvent, en ont…….. moins que leurs adhérents.

Les patrons savent dès le départ des négociations que de toute façon, ils seront les gagnants sur les textes modifiant le règlement du code du travail, puisque Sarko a déjà annoncé, haut et fort, la couleur. Ils vont donc durcirent le débat au début, pour petit à petit faire des concessions minimes, juste ce qu’il faut pour faire passer la pilule. Les représentants syndicaux qui n’ont pas le courage de faire confiance à leurs adhérents, ou ceux qui en ont bien peu, craignent le père fouettard de l’Elysée et vont donc ne montrer que le petit bout de leurs « ratiches » qui sont depuis longtemps déjà émoussées.

De plus, un « canard », honni par certains, nous révèle cette semaine qu’un des secrétaires syndicaux et non des moindres, jouait non pas le jeu à la table de baccarat, pardon d’apparat ; mais faisait l’entremetteur entre les « convives » et l’Elysée, pour qu’il fasse pression sur Dame patronnesse afin qu’elle concède un peu plus aux syndicats, en y mettant la forme bien sûr. Si ce syndicat était parti prenante dans les signataires, sa signature pourrait donner un peu plus de couleur ouvrière aux accords. Et voilà, le tour est joué. Pour de petites garanties, qui peuvent très bien ne plus l’être d’ici quelques années, tout ce que nos aînés et nous même avons obtenus passe en profit et perte pour la classe salariale. Merci à tous ceux qui ont vilipendé ces derniers mois, ceux qui faisaient encore face à la hargne gouvernementale et patronale, contre ce code du travail qui bridait : pour certains, leurs ambitions et pour d’autres, leurs intérêts pécuniaires. (Du pain béni pour gouvernement et patronat !)

Travailler le dimanche, pour gagner plus, surtout dans l’ameublement, c’est fini, sauf pour la Corrèze qui a une convention signée le 10 décembre 2001 qui spécifie que les dimanches travaillés seront payés à 100%, avec un repos compensateur, et seulement avec l’accord explicite du salarié. Une sénatrice UMP de la dite région affirme que ce texte a été étendu le 1 mars 2002 à toute la France, ce qui est faux, il n’a été élargi qu’aux entreprises corréziennes. Le 13 décembre dernier, au soir, ce texte a été voté. Malgré les réclamations des syndicats, un expert du ministère du travail affirme : «Dans toute la France maintenant, rien n’oblige, une entreprise d’ameublement qui n’a pas de convention interne particulière à verser une prime à ses salariés qui de leur côté, ne peuvent plus refuser de travailler le dimanche. » Mais promis- juré un texte, plus conforme aux souhaits présidentiels sera voté avant l’été. (Ca me fait rire quand j’entends leurs promesses.) La dame sénatrice elle, dit avoir confondu extension avec élargissement.

Je voulais vous faire un blablabla (je me mets à les aimer, ils me rappellent mes 23 ans !!!!) sur les médicaments qui ne sont plus remboursés. Ces médicaments dit de confort. Je vous mets juste une liste en dessous avec leurs extraordinaires valeurs, prisent en 17 jours. Je pense que pour ces prix, ils doivent avoir progresser en efficience, je me demande alors pourquoi le gouvernement les a étiqueté : non remboursés !
Daflon Comprimés 500mg 30 3€94 5€23 +33%
Endotelon Comprimés 150mg 20 2€80 2€98 + 6%
Ginkor Gelule 4€41 4€41 0%
Pneumorel Sirop flacon 2% Etc… 0€88 3€47 +294%
Pneumorel Comprimés enrobés 80mg 3€53 5€78 +64¨
Esberiven Comprimés enrobés 3€47 4€02 +16%
Difrarel Dragées 100mg20 2€12 3€60 + 70%
Cyclo 3 Gélules dosage fort 30 4€16 3€63 -13%
Praxinor Comprimés 20 1€60 1€63 +7%
Hirucrème Crème dermique 100mg 2€48 4€61 + 88%

Vous remarquerez que sur tous ces médicaments 7 sont des veinotoniques.Qui croyez vous sont les plus grands utilisateurs de ses produits…les vieux ben voyons. Voici la réponse du président des Entreprises de médicaments à : « Les laboratoires ne profitent-ils pas de l’aubaine des déremboursements pour augmenter leurs produits ?» -« Les patients n’ont qu’à faire jouer la concurrence ! » (Sic). Vous voyez vous, les vieux marchant avec une canne, ou même seulement péniblement, faire la tournée de toutes les officines de la ville, pour trouver celle qui vend telle daube moins onéreuse, et telle autre daube ailleurs. Les vieux en général, ne sont pas livrés en daube par des BMW au pied de leur immeuble, il faut qu’ils aillent la chercher leur daube. Ils ne peuvent pas non plus aller au Val de Grâce pour un petit bobo.

C’est drôle, pour les ouvriers, le gouvernement sort tout de suite les menaces : « Nous légiférerons !!! » Mais pour les patrons et laboratoires, non. N’a-t-il pas avoué dernièrement qu’il ne peut donner d’ordre au patronat, que chacun est maître chez lui ? En écrivant ceci je pense à la TIP sur les carburants que le gouvernement de droite s’est dépêché de retirer à peine arriver au pouvoir, ou encore à ces polices de proximité, etc etc ….

Et dire que nous sommes le pays d’Europe où la procréation est la plus importante. Dites moins alors ……..où sont les hommes !!!!!!!

Triton palmé

janvier 17th, 2008

Triton palmé, originally uploaded by patriarch38.

C’est le triton le plus répandu et le plus fréquent en Europe.

Le triton palmé, connu parfois sous le nom de triton helvétique (de son nom latin et de son lieu de découverte (Triturus helveticus) est l’une des espèces les plus répandues et les plus communes d’Europe.

Il est assez facile à identifier en raison de sa coloration brun clair et de son ventre jaune, orangé au centre. Il habite les mares, les étangs et les tourbières, ainsi que les petits ruisseaux à courant lent et à végétation aquatique. On le rencontre jusque 2000 mètres d’altitude dans les alpes. Ce triton ne craint pas les températures basses et on l’a vu s’alimenter alors que l’eau ambiante n’accusait que 2°C.

Il recherche les pierres et les zones rocailleuses et se réfugie sous ces abris naturels durant la journée. Il ne va dans l’eau que pour se reproduire. Le triton palmé, (il porte ce nom, même si ce n’est que le mâle qui a les pattes postérieurs palmées et de plus porte un filament d’environ 5mm à l’extrémité de la queue.) n’est que partiellement aquatique. Il se tient dans l’eau au printemps pendant la saison de reproduction. Vers la fin de l’été, parfois même avant, il quitte le milieu aquatique et adopte un mode de vie terrestre, à la manière des salamandres. Son aspect se transforme alors et il devient très difficile de l’identifier ; il arrive qu’on le confonde avec un petit lézard.

Le triton palmé est carnivore. Il se nourrit de toutes sortes d’animalcules aquatiques et se jette voracement sur les petits têtards. Les adultes sont même cannibales et dévorent sans scrupule leur propre progéniture.

Les œufs sont pondus seul ou par petits groupes de deux ou trois sur des feuilles de plantes aquatiques que la femelle replie avec ses pattes arrières, afin de mieux les protéger. Les larves mettent 3 à 4 mois, pour se développer. Adulte, il fera 7 à 8,8 cm avec une queue de 4cm. La maturité est à 2 ans et sa longévité de 12 ans.

Ses principaux prédateurs sont : les rapaces, les hérons, reptiles et bien sûr les hommes qui les capturent et détruisent les pontes. Il est présent dans toute la Bretagne et même sur quelques îles comme : Bréhat, Ouessant, Hoëdic.

Classe : Amphibiens ; Ordre : Urodèles ; Famille : Salamandridés ; Genre & Espèce : Triturus helveticus.

Poisson-ballon jaune

janvier 16th, 2008

Poisson-ballon jaune, originally uploaded by patriarch38.

Jaune citron, quand il est jeune, il fonce avec l’âge.

Les noms communs utilisés pour désigner ce poisson : Poisson- globe jaune à taches noires, Poisson –bille jaune, Souffleur à points noirs, Poisson- bille à taches noires, font directement allusion à l’une ou l’autre caractéristique de l’espèce.

Il est comme les autres poissons- ballons, capable de se gonfler par ingestion d’eau ou d’air. Ce sont les mêmes dispositions anatomiques particuliers qui facilitent ce gonflement très spectaculaire.

Les particularités de la coloration sont également souvent évoquées dans les noms communs. D’ailleurs, le nom spécifique latin (citrinellus= petit citron) précise bien le ton du jaune de la robe. Celle-ci ponctué de blanc, est irrégulièrement parsemée de taches noires. Cependant, avec l’âge, la robe s’assombrit en commençant par le dos, elle évoque alors la coloration du poisson- citron pintade.

Une autre particularité anatomique curieuse fait que ces poissons présentent le réflexe de « cligner » de l’œil, lorsqu’un mouvement brutal est effectué à proximité des yeux. Par frottement de leurs dents les unes contre les autres, ils sont en outre capables de produire des sons.

Compte tenu de la difficulté de distinguer les sexes et de faire cohabiter plusieurs spécimens de la même espèce dans un même bassin, le développement complet en bassin s’avère très difficile à obtenir.

Une femelle de poisson- jaune ballon, de 25 à 30centimètres, peut pondre, à quelques mois d’intervalle, plusieurs dizaines de milliers d’œufs d’un jaune très clair, leur taille ne dépasse pas le demi- millimètres.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Tétraodontiformes ; Famille : Tétraodontidés ; Genre & Espèce : Arothron citrinellus.

Ombrette

janvier 15th, 2008

Ombrette, originally uploaded by patriarch38.

Elle semble sortir d’un dessin animé de Walt Disney.

L’ombrette est un oiseau bien particulier, qui n’a pas de parents directs. Son corps rappelle celui d’un petit héron, mais sa tête au bec énorme, élargi en forme de bêche, et sa huppe couchée en arrière sont tout à fait remarquables.

C’est un oiseau africain aquatique. Son plumage est sombre, avec de légers reflets brillants ou foncés, et des petites rayures violacées sur les ailes et le corps. Son profil en forme de grand « marteau » ou « enclume » lui a valu le nom anglais de « Hammerkop » ou « Hammerhead ». Le bec est puissant, large et légèrement crochu au bout. Les pattes sont noirâtres, avec des doigts partiellement palmés.

Comme le savacou ou le bec-en-sabot, l’ombrette forme une famille à elle seule ; sa position dans la classification prête à confusion. Elle présente de vagues affinités avec la cigogne. C’est un échassier solitaire, qui vit généralement par couples au bord de l’eau. L’ombrette se nourrit de petits poissons, de grenouilles, d’insectes et de vers, qu’elle happe adroitement avec son bec.

Le nid de l’ombrette est une vaste construction remarquable, tenant plus du château fort qu du nid d’un oiseau. L’édifice, dont l’élaboration nécessite plus de six semaines de travail, atteint 2 mètres de diamètre et consiste en une chambre clayonnée enduite de boue et de vase. Cet abri est imperméable aux pluies les plus fortes et se trouve placé près de l’eau, sur une falaise ou une fourche d’un arbre. Les parois peuvent mesurer 30cm d’épaisseur et le toit en est assez solide pour supporter le poids d’un homme. Le couple collaborent à la construction et s’entraident pour placer les branches lourdes ou encombrantes. L’entrée d’accès de ce bunker, n’a que 15 cm de diamètre, ce sui rend fort malaisé l’entrée et la sortie des oiseaux.

La femelle y déposera de 3 à 6 œufs, l’incubation dure 30 jours assuré par le couple. Les jeunes sont nourris par le couple et quittent le nid vers la 7ème semaines, mais reviennent dormir au nid, pendant encore 1 mois. Adulte, elle mesure 50cm, pour une envergure de 90 à 94cm , avec un poids approximatif de 430 grammes.

C’est encore un oiseau de mauvaise augure chez certaines tribus d’Afrique et au contraire, comme étant un oiseau magique pour d’autre. Elle est aussi appelée « oiseau éclair » parce qu’une légende affirme que si elle se pose sur une maison, celle-ci sera frappée par la foudre.

De part ces superstitions, elle est plutôt tenue en position de respect et survit de façon florissante en présence des hommes. Son principal ennemi, comme pour beaucoup d’autres animaux, est l’emploi excessif de pesticides.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ciconiifornes ; Famille : Scopidés ; Genre & Espèce : Scopus umbretta.

Eurasier

janvier 14th, 2008

Eurasier, originally uploaded by patriarch38.

Un « Look » terrible.

Ci-dessus : Ennot des Terres de l’Ardilleux, qui fut nôtre compagnon pendant 14 ans. Là, il avait 3 ans.

C’est un chien de taille moyenne et bien proportionné de 52 à 60 cm et de 24 à 35 kg, solide, avec une ossature plutôt longue. Il possède une magnifique fourrure à poil long, particulièrement sur la gorge, la queue, le train postérieur, et la face dorsale des pattes. Le pelage à des teintes variées, allant du noir au sable, et passant par le gris et le fauve. Il n’est pas rare d’en voir, avec un mariage de toutes ces teintes. Ce poil est mi- long avec un sous poil- épais

La tête triangulaire, présente une analogie avec le type « Spitz- loup », les yeux légèrement bridés et bien souvent la langue et l’intérieur de la gueule noire du « Chow-Chow ». Ses yeux sombres ont un regard direct et franc. C’est un chien vigoureux qui s’adapte à toutes les conditions de vie, y compris en appartement. Toutefois, son atavisme sans parler de sa toison, qui bien qu’aillant perdue le sous- poils en été, l’amènent à se sentir plus à l’aise en climat relativement frais. Enfin, son côté nounours, son élégance son allure racée, son caractère charmeur, le font apprécier par tout le monde, surtout les enfants.

C’est le chien d’intérieur idéal. Chiot, il est vif et espiègle ; adulte, il devient calme et équilibré. Le métissage croisé qui a permis à Conrad Lorentz de recréer cette race, fait qu’il a la dignité du Schow-Chow, la vigilance du Spitz- loup et en y ajoutant par la suite le Samoyède, il en a la douceur et la gentillesse. La race n’est entrée dans le LOF que le 27 février 1973. Ennot était né le 3/12/89.

Fidèle à son maître, très attaché à toute la famille, doux et patient avec les enfants, il garde cependant toujours une certaine indépendance : ce n’est pas un chien servile ; on dit même parfois mauvais caractère. Pourtant ce n’est qu’une question d’éducation. Vif et intelligent, il comprend très vite où est sa place et ce que veux son maître. Il ne faut surtout pas l’appeler à tout moment mais à bon escient. Elever un peu la voix, suffit après une période d’éducation. Il faut une certaine dose de psychologie pour l’éduquer. Intelligent et vif, mais aussi indépendant et même parfois susceptible, il faut cependant imposer une certaine fermeté.

Ayant un caractère stable, affectueux et caressant, sans servilité, il attend de son maître la même affection et le même équilibre. Attention cependant, l’Eurasier réclame un vie de famille. Ne comptez pas en faire un chien de cirque, d’utilité ou même de dressage, car il ne supporte ni le chenil ni la chaîne. (C’est peut-être la raison de notre bonne entente !) Profondément attaché à ses maîtres, il n’aime pas en être séparé. (Exemple : je suis parti seul une semaine, lors du décès de mon père, au début il a refusé le manger, puis en pleine nuit réveillé Eliane, car il avait la « courante », ils ont eu juste le temps d’arriver dans le « coin : chiens » en bas. C’est un chien très propre qui sait demander la porte, même en pleine nuit. Et si dans la journée Eliane et moi, étions aux opposés dans l’appartement, il se positionnait pour nous avoir tous les deux sous son regard.

Il est aussi très bon chien de garde, mais n’aboie qu’à bon escient. Quand un étranger sonne (et oui, les enfants ayant tous une clé de l’appartement, il regarde seulement lequel entre), ou lorsque c’est l’interphone. Quand il est devenu un peu âgé et qu’il supportait moins la turbulence des enfants, quand nous étions sur la courette et qu’il en avait assez, il se levait et se dirigeait vers la tour, en me regardant comme pour me dire « Allez, on rentre, ce n’est pas un coin pour des vieux ». Même vieux, alors qu’il avait perdu une partie de ses couleurs, il avait toujours une certaine prestance.

Comme soin, il demande un brossage régulier (2 à 3 fois par semaine) et 1 à 2 douches par an.

Esturgeon Sterlet

janvier 13th, 2008

Esturgeon Sterlet, originally uploaded by patriarch38.

L’esturgeon produit le caviar si recherché.

L’esturgeon doit sa réputation avant tout au caviar qu’il fournit. Cet aliment de luxe aurait sûrement risqué d’appartenir au passé, s’il n’était aujourd’hui, aussi élevé dans des bassins. Il existe plusieurs espèces d’esturgeons (25) qui toutes se ressemblent, taille mise à part, et qui vivent en des régions distinctes.

Dans la famille de l’esturgeon européen, on trouve l’esturgeon sterlet, dont la taille est petite, contrairement aux autres qui atteignent 3 à 4 mètres de long qui sont des migrateurs qui retournent dans les mers après avoir frayé dans les rivières.

Seul le sterlet reste dans les eaux douces et mesure entre 80cm et 1 mètre. C’est un poisson lent qui passe son temps à fouiller le fond des eaux à la recherche d’aliments. Son régime est très varié. Il mange des mollusques, des insectes aquatiques, de limaces et des poissons. En bassin, on le nourrit aussi de vers de terre et de farine. Certains éleveurs l’habituent à consommer du cœur de bovin moulu.

Son passé des esturgeons remonte à 100 millions d’année avant J-C. Il se distingue des autres poissons par son corps dépourvu d’écailles et son squelette incomplet ou peu ossifié. Il a un corps allongé et pointu, une bouche ventrale protractile (qui s’allonge), une lèvre inférieure largement fendue, 4 courts barbillons sensoriels et une nageoire caudale asymétrique. Son dos est de couleur gris olive, son ventre blanc et ses nageoires légèrement brunâtres. Depuis quelques années, chez les éleveurs de bassins, on trouve des sterlets complètement blanc, il paraît que ce sont les meilleurs à élever car ils vivent très bien avec les kois (genre de carpes) et autres poissons.

La quantité de caviar que produit un esturgeon varie selon sa taille et le poids, une femelle de 670 kg peut fournir jusqu’à 175kg de caviar, mais il est certain que de tels spécimens sont en voie de disparition. Le sterlet fournit de 110 000 à 140 000 œufs. Le sterlet se reproduit d’avril en juin en rivière, mais en bassin de mai à juin. Après 4 à 9 jours, les alevins sortent de leur œuf gluant pour se disperser à la recherche de nourriture.

Hors bassin, il est pêché pour sa chair délicieuse, pour l’huile que l’on peut en retirer et pour le caviar. Il est regrettable qu’il faille tuer la femelle pour en extraire les œufs, car cette manière de procéder entraîne, ipso facto, la suppression des reproducteurs indispensables à la survie de l’espèce.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Acipensériformes ; Famille : Acipenséridés ; Genre & Espèce : Acipenser ruthenus.

Four potier à alandiers

janvier 12th, 2008

Four potier à alandiers, originally uploaded by patriarch38.

Tous les deux ans, le mois où les enfants étaient en colonies de vacances, les parents d’Eliane venaient passer 3 semaines chez nous. Au début, ils venaient seuls, puis avec les deux sœurs à ma belle-mère, devenues veuves. Il y avait donc, mon beau- père et les « 3 grâces ».

Ces années, malgré que c’était l’été, donc la période où les usines en vacances faisaient entretenir ou refaire leurs fours, je m’arrangeais pour avoir au moins une semaine en congés. Une année, alors que rentré à la maison le vendredi soir, je comptais la prendre, mon boss me téléphone : « Ecoutez, pourriez vous retarder d’une semaine et aller sur un chantier qu’il faut impérativement finir samedi prochain. Il y a déjà 4 gars, mais je voudrai que vous y alliez aussi. » Comment voulez vous que je dise non à un patron, qui enrobe si bien ses demandes. »-« D’accord, mais pas plus tard. »-« Je viens vous chercher lundi matin à 6 heure, je vous y emmène, puisque j’y vais faire les acomptes. »

Le lundi matin, me voici donc dans sa BMW en route pour ce chantier à 100 km de chez moi. « Pour revenir, un tel vous ramènera. Vous allez déposer vos outils au chantier et vous m’attendrez, je vais vous mener à une auberge à 5 minutes à pied de l’usine. Vous y serez très bien, j’y suis connu. » Je me suis dit : mon gros, tel que je te connais, tu dois y venir faire tes 5 à 7. Dix minutes après, il sort son « larfeuille » et me jacte : « Prenez votre acompte, et pointez le sur la feuille qu’il y a dans le soufflet. Si vous voulez plus, prenez le et ajouter le. »-« Non merci. J’ai pour habitude de ne percevoir comme acompte que mes frais de déplacement. La paye ça regarde ma bourgeoise. » Un jour qu’il est venu à la maison me verser un arriéré de salaire, Eliane était étonné qu’il est autant d’artiche sur lui.

Arrivé sur le chantier, je dépose caisse à outils, vais au vestiaire y déposer mon bleu et mes outils de beauté, et reviens attendre le boss. Le singe de l’usine (il était vieux et pas beau), lui dit en me pointant de la tête : « Et celui là, il ne se met pas en bleu ? ». Bondiou de quoi j’me mèle !!!! « Vous me ramenez à la maison. » que je dis à mon taulier, il me fait signe de fermer mon clapet et de m’éloigner. Puis me dit « Venez je vous mène à l’auberge. » Très belle auberge, avec des chambre spacieuse et moi de lui dire : « C’est pas avec ce que vous me donnez comme déplacement que je vais pouvoir casquer ici ! »-« Le patron vous fait un prix d’ami. Pas plus cher que ceux qui sont en pension sur la place. » (Je devais avoir fait une bonne supposition.)

Comme boîte, c’était affreux. Un vieux four à alandiers, comme celui qu’il y a au dessus. Il y en avait 3 et tous avec des noms de Sainte. (St Cécile, Mathilde ou quelque chose de ce genre) Et un moderne, qui flambait neuf. Bien sûr, c’est celui d’une sainte que nous retapions. Nous étions 4 compagnons + le chef de chantier. Je demande à un des gars, où se trouvaient les W-C. « Traverse la cours, c’est la baraque en face. Tu as intérêt à prendre un masque à gaz. » Pas difficile à trouver, très facile même, avec un tarin moyen. Des latrines à la romaine, qui embaumait une lieue à la ronde. La fois d’après, je me suis vidangé dans ceux des cadres, juste à côté des burlingues. Vous auriez dû voir la tronche du vieux, quand il m’a vu en sortir. A mon grand étonnement il ne m’a rien dit et de plus n’a même pas fait boucler la lourde comme je m’y attendais.

Le soir à l’auberge, le patron est venu tailler une bavette et m’a appris que ce vieux, pendant la guerre, était chef de la milice. Bondieu, j’ai manqué de calancher un avalant mon godet de pinard. Par la suite, à chaque fois que le Siegfried se pointait, je chantais l’international, ou le chant du départ, ou encore baniera rosa. Le 3ème jours, il dit au chef. « Le gros là, il chante toujours comme ça ? Avec l’organe qu’il a, il va ameuter toute l’usine. Et puis, des chants comme ceux là, dans une usine ce n’est pas tellement recommandé. » Le chef lui a répondu : « Vous savez, si vous voulez, il est capable de vous chanter le « Dies Irae ou encore le Requiem et même le Te Deum et si vous désirez du grivois : La Femme aux Morpions. Si vous voulez qu’il la boucle, allez le lui demander vous-même.» Il ne m’a jamais fait cette supplique.

Le jeudi, il passe chez les gars, et il leurs demande s’ils veulent avoir des plats, assiettes etc, au prix d’usine. Si oui, il allait prendre les commandes. (Cette usine travaillait surtout pour les restaurants.) Comme je ne demandais rien, il est venu me voir me disant : « Vous ne voulait rien ? »-« Non merci. Chez tous les potiers où j’ai travaillé, j’ai reçu en cadeau et non en client. » Vers 14 heures, il passe et alors que nous avions fini la fumisterie, il nous demande de faire un enduit (ni plus ni moins crépir avec du sable réfractaire et du ciment noir) ce que nous avions fait. « Vous ne me ferait jamais crépir un travail que j’ai fait aussi pour la beauté du regard. Avez-vous déjà vu un limousinant enduire son mur en pierres de taille jointées ? » Je me tourne vers le capo et lui dit : « si tu veux le faire, fais aussi la partie que j’ai monté, j’ai pas envie de gerber de rage. » Il l’a fait !!

Le vendredi vers 11 heures, j’allais partir prendre ma douche et rentrer chez moi, il arrive accompagner d’un ouvrier qui poussait une brouette, avec les commandes des gars, il distribue contre de l’oseille la vaisselle. Dans la brouette, ils restaient deux plats à gratin en grès émaillé. Il les prend, vient vers moi, et me les offre sans réclamer une once de livre. J’ai failli éclater de rire, à voir la tête des 4 autres compagnons. Je n’ai pas cessé de le houspiller, et je suis le seul à qui il ne demande rien. Je les ai pris, je ne voulais pas pousser trop loin le bouchon. Surtout que les gars ne savaient pas ce que j’avais appris de ses états de service pendant l’occupation.
PS : Il me reste toujours un des deux plats. L’autre devait être mal fait, car il s’est « démultiplier » lors de la première utilisation, c’est le fond qui s’est dédoublé. Une bulle d’air sûrement dans le grès, mais je suis étonné qu’il n’ait pas « pété » à l’émaillage.

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