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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2008» juillet

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

1 Août 2008

juillet 31st, 2008

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Dugny sur Meuse 1 Août 1931

juillet 31st, 2008

Dugny. 55, originally uploaded by patriarch38.

Eh bien voilà, nous y sommes …….

Le 1 août 1931 est né dans une petite commune ouvrière de la Meuse, à 12 heures 15, je crois, de parents italiens émigrés le 09/08/1930 de leur Emilie- Romagne. (Piacenza & Parma), un garçon prénommé Walter de 4 kg 200, tout frais et tout rose !!

L’accouchement eu lieu dans un château construit au 18ème siècle, par un ancien banquier de Verdun. Par la suite, il reçue le nom de prieuré, car il servit de maison de repos, aux sœurs de l’ordre de St Joseph, qui officiaient à l’hôpital et à l’hospice de Verdun. Pendant la guerre de 14- 18, il abrita un hôpital de campagne.

Comme certains le savent, Verdun, en plus d’être ville de garnison, et de dragées, fut aussi la région où se trouvaient des carrières et fours à chaux. (Haudainville, Belleville, Billemont et Dugny.) C’est dans cette dernière commune que je naquis. Pourquoi le ‘’ château ‘’ ? Tout simplement parce qu’il servait de cantine et de logement aux ouvriers émigrés (80% des ouvriers dans les carrières et fours) en attendant que la direction des fours à chaux fit bâtir une cité, tout à côté de l’usine. Beaucoup de familles cherchèrent des appartements en ville, à Verdun (à 8 km), comme le firent mes parents.

La dernière fois que j’y suis allé en 1963, cette ‘’cantine ‘’ existait toujours, mais ce n’était plus Assunta (Assomption en italien), qui en été la cuisinière. Je me souviens des gâteaux qu’elle faisait quand j’y montais en vacances chez Maria et Beppo. Ou même quand vers l’âge de 14-15 ans, j’y montais de Verdun, pendant les grandes vacances d’internat, et sans rien dire à ma mère. J’étais toujours heureux de voir celles que j’appelais mes tantes. Maria était veuve alors, mais elle avait gardé son cœur immense. Ma mère n’a jamais connu ces escapades.

J’ai dû, un jour, fournir un extrait de baptême, j’ai donc écrit à la cure de Dugny en sollicitant Mr le Curé de bien vouloir me l’envoyer. Et là encore, j’ai eu une grande surprise. En même temps que mon extrait de baptême, il y avait une grande lettre qui l’accompagnait. Cette lettre me demandait ce que je devenais, quel était mon travail, si j’avais des enfants, etc etc. Et en bas, c’était signé : ‘’ Abbé XXX XXXX curé de Dugny’’. Il fut pendant 6 ans, mon prof de lettres (Français, Latin et Grec), en même temps que maître de chapelle. Il fut aussi mon ‘’directeur de conscience ‘’ (C’était obligatoire), et nous avions toujours de sacrés débats, où la religion n’avait pas le bon rôle de mon côté.

A partir de la seconde, il avait très bien compris que je ne porterai jamais la soutane, mais jamais il ne me l’a montré. Il faut dire que non seulement, il était lui-même rital, mais aussi très bon musicien (piano ou accordéon) et un chanteur hors pair. Et comme il aimait, en plus jouer au foot ou au rugby, il fut pour moi, un peu un dérivatif à cet enfermement !!(J’ai oublié de préciser ce lieu était un petit séminaire.)

C’est à la fin de mon internat, que j’ai commencé vraiment à vivre et à me prendre en main, en refusant que quiconque, y compris ma mère, ne conduise ma vie. Et là, croyez moi, j’ai appris à aimer la vie. Avec ses coups durs, ses joies, ses peines et tout le reste. On ne peut la disséquer la vie, elle se prend en bloc à nous de savoir ou se plier ou la dompter !!

J’aurai pu vous mettre une photo des carrières, ou des fours ou même du Prieuré, mais je préfère vous mettre, ce bijou d’église du 12ème siècle, qui aujourd’hui est remplacé par une autre, bien qu’elle existe toujours.

Belette

juillet 30th, 2008


Belette, originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus petit carnivore d’Europe.

En dépit de sa petite taille, la belette n’est est pas moins un carnassier redoutable pour les rongeurs et autres animaux de nos campagnes. On a bien rarement l’occasion de l’observer, car elle-même une existence cachée dans les prairies et en lisière des bois. Elle hante les ‘’couloirs ‘’ et terriers des petits rongeurs et spécialement ceux des campagnols, qui constituent l’essentiel de son régime alimentaire. Principalement active la nuit, elle sort cependant le jour, surtout lorsque le temps est couvert ou pluvieux.

Petit par la taille, 16 à 19 cm pour la femelle et 18 à 22 pour le mâle, ce carnivore est un animal agile, rapide et prompt à se couler dans une galerie de rongeur, se dressant parfois à la verticale pour observer les alentours. La queue est plus longue chez le mâle 50 à 65 cm, contre 40 à 55 pour la femelle. Le corps est brun roux sur le dessus, blanc dessous, avec une ligne de séparation irrégulière. Le poids est, environ, de 60 gr pour la femelle et de 180 gr pour le mâle.

Elle court très vite, saute et nage avec adresse. C’est une tueuse sans égale et on ne peut que se féliciter de la savoir si petite. Et elle n’hésite pas à s’attaquer à des proies beaucoup plus grandes qu’elle et on l’a vue affronter des rats adultes, qu’elle parvient à tuer, bien que leur corpulence soit 2 à 3 fois plus importante que la leur. Elle chasse essentiellement les rongeurs, mais par exception, il lui arrive de capturer un lapereau ou un oiseau, un amphibien et même un reptile.

L’accouplement à lieu au printemps, la gestation dure 5 à 6 semaines, et les petits naissent en été, entre 4 et 7, voire 10 petits. On a remarqué que le nombre variait avec l’abondance du gibier sur place. Lorsqu’il y a une ‘’année à campagnols ‘’, les couvées sont plus importantes. Le gîte, garni de poils et de plumes, se situe sous un tas de pierres, dans un trou de mur, une souche d’arbres, ou une meule de foin. Les petits ouvrent les yeux entre le 21 et 25ème jours après la naissance. Allaités pendant 1 mois, puis nourris jusqu’à leur indépendance dès le 2ème-3ème mois. La maturité sexuelle est à un an. La longévité de 7 à 8 ans.

Selon l’unanimité des spécialistes, il est démontré qu’elle ne peut en aucun cas commettre de dommages à la faune sauvage. Il en est de même en ce qui concerne les volailles dans les basses cours. Selon eux, son rôle de prédateur de micro- mammifères est très positif au point que c’est la destruction de la belette qui entraînerait des problèmes. Son absence, profiterait aux mulots et campagnols qui pulluleraient et seraient alors un fléau pour l’économie rurale.

Classe : Mammifères ; Ordres : Carnivores ; Famille : Mustélidés ; Genre & Espèce : Mustela nivalis.

Platysaure

juillet 29th, 2008

Platysaure, originally uploaded by patriarch38.

Il est inféodé aux collines granitiques.

Le platysaure est apparenté aux différentes espèces de cordyles. Il ne se rencontre que dans quelques régions d’Afrique australe, où il est étroitement localisé. On le rechercherait en vain ailleurs que sur les collines granitiques, connus sous le noms de ‘’kopjes ‘’qui se trouvent disséminées dans le ‘’veld’’. (Prairies tempérées d’Afrique du Sud). L’existence du platysaure est liée à la présence de roches, dans les anfractuosités desquelles il trouve abri et domicile.

Dans certaines régions, on peut observer de véritables colonies de platysaure, comprenant plusieurs centaines d’individus des deux sexes et de tous âges, réunis sur une surface de roche restreinte. Au dire des naturalistes qui ont eu la chance d’observer pareil spectacle, l’effet de ces lézards ‘’hauts en couleurs ‘’ et bougeant sans cesse sur la roche est remarquable.

Le platysaure se nourrit de toutes sortes d’insectes, qu’il chasse activement durant les heures diurnes. Il capture des préférence des fourmis et des termines, mais tout ce qui bouge attire immédiatement son attention. Ils ont plusieurs prédateurs qui sont les rapaces diurnes, mais aussi diverses espèces de mangoustes et de serpents qui prélèvent leur part dans les groupes.

On sait relativement peu de choses sur la vie et la reproduction du platysaure, si ce n’est que le nombre de naissance est réduit à deux jeunes et que ceux-ci naissent à la fin de l’été austral. On voit parfois des colonies mixtes, formées de platysaures et d’agames de différentes espèces, qui se partagent le même terrain et semblent vivre en bonne armonie.

Ordres : Squamates ; Sous- Ordres : Sauriens ; Famille : Cordylidés ; Genre & Espèce : Platysaurus guttatus.

Anableps

juillet 28th, 2008

Anableps, originally uploaded by patriarch38.

On l’a surnommé le ‘’ poisson à quatre yeux. ‘’

L’anableps est un poisson étonnant, dont les yeux sont divisés en deux parties, l’une servant à la vision dans l’eau et l’autre permettant à l’animal de voir ce qui se passe au-dessus et en l’air. D’où son surnom, ce qui n’est pas tout à fait inexact, la partie supérieure de ses yeux étant réellement différente de l’autre. C’est un poisson d’eau douce américain, différencié pour constituer à lui seul une famille.

Chacun de ses lobes oculaires est divisé par une cloison horizontale intéressant essentiellement la cornée. Lorsqu’il nage en surface, ce qu’il fait le plus souvent, l’anableps fait coïncider la cloison de ses yeux avec la limite de l’eau. Cette disposition lui permet de voir avec netteté à la fois hors de l’eau et au dessous de lui. Le cristallin de l’œil est dissymétrique, plus bombé dans sa partie inférieure, et plus aplati au dessus.

On s’est longtemps demandé à quoi peut bien servir cette double vision. Pas pour jouer les extra- lucides. En l’observant un peu mieux, on s’est aperçu qu’il se nourrissait aussi bien de proies aquatiques, que d’insectes faisant du rase- motte à la surface de l’eau. Il peut aussi repérer ses ennemis éventuels et les éviter en plongeant brusquement en profondeur.

Sa tête plate porte donc ces lobes oculaires saillants. Son dos est gris bleuâtre, les flancs et la région ventrale jaunâtre. Le corps est uniformément coloré. Le dimorphisme sexuel est apparent puisque les mâles portent un organe reproducteur (le gonopode) à la partie antérieure de la nageoire anale. Le gonopode chez certains est dirigé vers la droite, et vers la gauche chez d’autre. La nature est bien faite, puisque chez les femelles, l’orifice génital est tantôt accessible par la droite ou par la gauche. Le nombre de petits varie de 2 à 4, et la longueur d’un adulte va de 20à 30 cm selon l’âge et le sexe.

On connaît d’autres espèces de blennies qui ont des yeux partiellement adaptés à la vision aérienne. Ces petits poissons marins passent une bonne partie de leur vie hors de l’eau et s’agrippent aux rochers mouillés pour y brouter des algues, en attendant la prochaine vague qui viendra les asperger.

Classe : Ostéichthyens ; ordre : Cyprinodontiformes ; Famille : Anableps anableps

Irène bleue

juillet 27th, 2008


Irène bleue, originally uploaded by patriarch38.

Voici un oiseau de conte de Fées.

L’Irène bleue est un des plus beaux oiseaux de l’Asie tropicale. Il en existe deux espèces, qui constituent, elles seules, une famille propre, que les spécialistes croient proche de celle des loriots. La coloration de l’Irène est tout à fait particulière ; bien peu d’oiseaux possèdent un plumage d’un bleu si intense. Celui de la femelle, l’est un peu moins. Cette particularité fait qu’elle est très recherchée des amateurs. Elle s’adapte d’ailleurs très bien à la vie captive.

C’est un oiseau forestier, qui se complaît au plus profond de la jungle. Tandis que la majorité des passereaux vivant dans les forêts tropicales restent pratiquement invisibles, l’Irène elle, se voit très bien. Elle est sociable et se déplace en quête de nourriture en petit groupe. De manière générale, elle demeure dans le haut des arbres, pour se nourrir. Mais étant très friand, dès qu’elle en trouve un, elle bat le rappel des troupe, par deux notes très aigues. L’arbre semble alors agité de bas en haut, de reflets bleus et noirs, et on peut voir parfois d’autres frugivores, s’invitaient au repas. Calaos, pigeons, etc. Ils se nourrissent aussi d’insectes.

Pendant la saison des amours ils se dispersent par couples, qui vont nidifier au sein de la jungle. Malgré le plumage coloré du mâle, les nids sont difficilement repérables. De plus, si l’un deux est repéré, il est difficile d’y accéder, puisque la plupart du temps, ils se trouvent très haut dans les arbres, parfois même à 40 mètres. Mais on a pu observer des couples en captivité, et en voilà le détail. C’est la femelle qui bâtit le nid fait de brindilles et de rameaux entremêlés en forme de coupe grossière, garni d’herbes et de lichens. Pendant ce temps, le mâle perché dans les environs, l’encourage par ses chants.

La femelle y dépose, 2 ou 3 œufs qu’elle couvera une quinzaine de jours. Les oisillons viennent au monde, complètement déplumés, mais ils se développent rapidement. Les deux parents les nourrissent, mais là, c’est plutôt le mâle, ‘’la mère- poule ‘’ contrairement à sa paresse précédente. Au début les petits ne reçoivent que des fruits, puis quelques insectes en complément, et ensuite, uniquement avec des insectes. A deux semaines, les mouflets quittent le nid, mais seront encore nourris pendant un mois par les parents. Adultes, ils feront entre 18 et 21 centimètres.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Irénidés ; Genre & Espèce : Irena puella.

Anniversaire

juillet 26th, 2008

Anniversaire, originally uploaded by patriarch38.

Comme j’ai remarqué ces temps- ci que les anniversaires fleurissent, j’ai pensé y mettre du parfum !!!

-‘’Ma femme, raconte un senior, (comme on appelle maintenant les petits vieux) m’a toujours surnommé ‘’Quatre par nuit ‘’.
-‘’Un loupiot un peu déluré l’apostrophe en lui disant : maintenant encore ?’’
-‘’Bien sûr, encore maintenant. Mais là ce sont les fois où je vais pisser ! ‘’

Après avoir procédé à un examen approfondi d’une cliente qui se plaint de neurasthénie, de migraines et de troubles aussi divers qu’imaginaire, un vieux médecin lui dit, en louchant sur ses jambes gainées de noir :
-‘’Madame, je ne peux rien pour vous, Voyez vous c’est l’âge. ‘’
-‘’Mais, proteste t-elle, je n’ai que 32 ans. ‘’
-‘’Vous peut-être, mais pas moi. Et c’est bien pourquoi, vu le mal que vous souffrez et le remède qui vous conviendrait le mieux, je ne peux absolument rien pour vous. Et croyez bien que je le regrette.

Un candidat, en tournée électorale en province, est présenté au centenaire du village. Comme c’est souvent le cas. Il lui sert donc la main en lui disant :
-‘’Au cours de votre longue vie, vous avez dû en voir des changements ? ‘’
Et ce vieil homme, voyant les photographes et cameramen mitraillaient à tout va, avec fierté et l’œil goguenard de dire :
-‘’Oh que oui !! Des hommes me l’ont souvent serré la main, souvent on m’a sollicité par vote ou referendum, et bien croyez moi, j’ai toujours été contre. Tous des freluquets, ces minots. ‘’

Une dame d’une soixantaine d’années qui n’a pas vu sa petite- fille de 6 ans depuis plusieurs mois, lui dit :
-‘’Que tu as grandi ! On jurerait que tu as au moins 8 ans. ‘’
Très flattée, la gamine ne veut pas être en reste de compliments :
-‘’Toi aussi, mémé, dit –elle, tu as grandi. On dirait que tu as au moins 80 ans.

-‘’Ca y est, je suis bien vieux, soupire un brave homme. ‘’
-‘’ Qu’est ce qui te fais penser ça ? ‘’
-‘’A présent, quand je suis dans le métro, en face d’une jeune fille, dont la robe découvre largement les cuisses, ça m’évoque des souvenirs au lieu de me donner de espoirs.

L’épouse d’un homme, qui vient d’être mis en préretraite, se plaint à sa voisine :
-‘’Ce n’est pas avantageux comme situation. Avec mon mari continuellement sur le dos, j’ai deux fois plus de casse –pied à la maison pour deux fois moins d’argent.

Une grand- mère prend l’avion pour la première fois. Quelques minutes après le décollage, elle se plaint à l’hôtesse :
-‘’J’ai les oreilles qui se bouchent, ça me fait mal !’’
-‘’Ne craignez rien madame, dit l’hôtesse en souriant, c’est normal. Je vais vous donner quelques chewing-gums, avec, ça passera. ‘’
Lorsque l’avion atterrit, la mamie appelle l’hôtesse :
-‘’Les chewing-gums m’ont beaucoup aidé, comme vous me l’aviez dit. Je vous en remercie. Mais dites moi, comment dois je faire pour les retirer de mes oreilles, maintenant ! ‘’

Allez, bonne semaine à venir à vous tous !!

PS: CE N’EST PAS ENCORE MON ANNIVERSAIRE !!!!!!!!!!

Phacochère

juillet 25th, 2008


Phacochère, originally uploaded by patriarch38.

Il porte de vilaines verrues sur la face.

Disproportionnée en raison des énormes verrucosités cartilagineuses qu’elle porte, la face du phacochère est probablement l’une des plus grotesques et des plus laides que l’on puisse trouver chez les mammifères. Ces excroissances sont plus volumineuses chez le mâle seulement, plus discrètes chez la femelle.

Le mâle est, en outre caractérisé pas ses énormes défenses, que sont ses canines supérieures, recourbées vers le haut et dépassant de part et d’autre la mandibule supérieure. Etroitement apparenté à notre sanglier, le phacochère est l’un des membres les plus remarquables de la famille des Suidés.

Il est de couleur grise, possède de petites oreilles et ses yeux sont placés de chaque côté et très haut sur la tête. Son ouïe et son odorat sont très développés. Il n’en est pas de même pour sa vue qui est limitée. N’ayant pas de poil, sauf une touffe sur la tête, il recherche les buissons épineux des forêts clairsemées et des savanes boisées, pour se protéger de ses rayons. Il se roule aussi dans la boue, pour se fabriquer une protection anti- rayons.

Ce n’est toutefois pas un animal nocturne, car on l’observe très fréquemment se déplaçant en plein jour en quête de nourriture. Il broute des graminées tendres, mais il est aussi fouisseur : il déterre des bulbes et des tubercules dont il raffole. Pour se faire, il se met à genoux sur les pattes arrière, ainsi peut-il aussi voir ce qui se passe aux alentours.

Relativement, peu sociable, il vit seul ou par couples, et en famille après les naissances. Il a pour gîte nocturne, souvent un terrier abandonné d’oryctérope. Il y pénètre à reculons pour faire face à tout adversaire qui se présenterait. Il lui arrive de creuser lui- même son terrier ou d’élargir, à sa convenance, un trou sous une roche.

C’est au fond d’un tel abri, que la femelle, après 171 à 175 jours de gestation, met bas de 2 à 4 petits, qui resteront 4 à 5 mois, avec leur mère, dans le terrier. Adulte, il fera 1 mètre de longueur de corps, et sa queue voisinera les 20 cm. La longueur des cornes varie de 20 à 60 cm. Le poids de 75 à 100 kg, mais il arrive d’en voir de 150 kg. La longévité est en moyenne de 25 ans. Il vit en Afrique du Sud et de l’Est.

Classe : Mammifère ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Suidés ; Genre & Espèce : Phacochoerus aethiopicus.

Tortues géantes

juillet 24th, 2008


Tortues géantes, originally uploaded by patriarch38.

C’est un authentique fossile vivant.

La tortue géante est certainement le reptile le plus impressionnant qui soit. C’est un véritable fossile vivant, descendant directement de lignées anciennes, dont on retrouve çà et là des carapaces et ossements fossiles.

Il existe actuellement deux espèces de tortues géantes, qui vivent : l’une dans l’archipel des Galapagos et l’autre sur l’île d’Aldabra, près des Seychelles. Il y a quelques années, existaient d’autres espèces de tortues géantes, à Madagascar, à la Réunion et dans l’île Maurice. Ces espèces ont disparu par suite de la chasse inconsidérée que leurs a livrée l’Homme pour se nourrir de leur chaire succulente. Si l’on n’avait décrété et appliqué des mesures extrêmement sévères en vue d’assurer leur protection totale, les tortues géantes auraient, certainement, complètement disparu.

La tortue géante des Galapagos ne possède pas de nuque (muchale) et présente une grande variation dans la forme des carapaces, selon les îles et les sous- espèces. Elle a le cou très long, assez fin et une couleur noirâtre avec de fines sutures orangées. Sa démarche est propre à l’espèce : dossière redressée vers l’avant, cou et tête bien tendus, pattes dressées, démarche ample. La tête est plus émaciée et triangulaire chez cette espèce que chez la tortue des Seychelles, surtout chez les vieux mâles. Le dimorphisme sexuel est important, les mâles pouvant être 3 fois plus gros que les femelles (record de 310 kg pour un mâle) et ils présentent aussi une concavité du plastron impressionnante, qui peut atteindre 12 cm de profondeur. Les jeunes pèsent 50 grammes à la naissance. La longévité de cette espèce peut aller jusqu’à 150 ans. La longueur d’un adulte est d’1 mètre 60, pour un poids moyen de 200 kg. La femelle pond de 10 à 20 œufs.

On les appelle aussi tortues éléphantines, en raison de leur énorme taille et des pattes volumineuses offrant, toute proportion gardée, une certaine ressemblance avec des pattes d’éléphant. On peut penser que le gigantisme de ces tortues était un phénomène insulaire et que privées d’ennemis naturels, ces espèces avaient progressivement évolué vers les formes géantes que nous connaissons. Pourtant ce phénomène ne semble pas prouver, car des restes fossiles de tortues géantes ont été découverts sur la plupart des continents. Il est donc plus vraisemblable d’admettre qu’elles étaient plus répandues, et que l’Homme a causé sa disparition, sauf sur quelques îles, où les indigènes primitifs n’avaient encore pas accès.

Elles vivent dans un écosystème et sous un microclimat particulier, selon les espèces. Certaines vivent dans des zones sèches et herbacées, parfois même au bord de la mer, alors que d’autres occupent des volcans de moyenne altitude. Les accouplements se déroulent pendant et à la fin de la saison humide. Le mâle tourne autour de la femelle en tentant de lui mordiller les pattes, puis posent leurs larges pattes sur la dossière (au risque de les écraser) et ses beuglements s’entendent à plusieurs centaines de mètres à la ronde. Elles sont toutes herbivores, et ont besoin de boire beaucoup.

Classe : Reptiles ; Ordre : Chéloniens ; Famille : Testudinidés ; Genre & Espèce : Geochelone gigantea.

Aphyosémion

juillet 23rd, 2008


Aphyosémion, originally uploaded by patriarch38.

Sa durée de vie n’excède pas quelques mois.

L’aphyosémion est un curieux petit poisson d’eau douce africain. On en connaît plus de 40 espèces, dont la classification est ardue et sujette à de constants remaniements. On décrits chaque année de nouvelles espèces, tombant parfois en synonymie, ce qui vient encore compliquer la systématique. Les aphysémions vivent dans les marécages et les petits cours d’eau d’Afrique occidentale. On les trouve aussi dans les mares et étangs à régime saisonnier et périodique.

La biologie de ces petits poissons est très particulière et digne d’intérêts. Ces poissons entrent dans le nombre des espèces dites : annuelles. En effet, ils ne vivent jamais guère plus qu’un an, souvent moins même. Parfaitement adaptés au milieu spécial dans lequel ils vivent, leur cycle vital obéit au rythme des alternances de sécheresse et d’humidité ; en cela, ils différent de tous les autres poissons.

Ils ont également une coloration distincte de la majorité des poissons d’eau douce, en ce sens que leurs couleurs, toujours très vives et joliment disposées en taches ou en stries, sont de nature pigmentaire et non iridescente. Durant toute leur courte existence, ils sont parés des mêmes teintes, alors que beaucoup d’autres poissons ne se colorent que durant l’époque des amours, de la reproduction.

Lorsque la saison sèche approche et que la température de l’eau ambiante s’élève, las aphyosémions s’accouplent et la femelle pond ses œufs, qui s’enterrent dans la vase. Peu à peu, l’eau s’évapore et les sels minéraux se concentrent. Les adultes meurent, tandis que les œufs au sein de la vase durcie par la sécheresse, attendent plusieurs mois sans dommage la saison des pluies. L’incubation va de 18 jours à 50 jours. Adulte, il ne fait que 4 à 5 cm.

Classe : Ostéichtyens ; Ordre : Cyprinodontiformes ; Famille : Cyprinodontidés. Genre & Espèce : Aphyosémion bualanum.

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