Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Allez…. en piste….

décembre 11th, 2011

Musette…(interprété par Fréhel.)

C’était une vraie fleur d’amour
Et quand un jour dans le faubourg
Ses jolis yeux bleus et son regard si doux
Rendaient les hommes amoureux fous
On la rencontrait le sam’di
Dans les musettes de Paris
Dès qu’elle entrait fallait voir tous les copains
Courir pour lui serrer la main
C’était un rayon de bonheur
Qu’elle apportait dans tous les cœurs

Musette, brunette
Jolie poupée d’amour
Quand on a valsé avec toi
On a le béguin malgré soi
Musette, coquette
On t’aimera toujours
C’est toi la reine des musettes
Musette

Mais un beau jour le p’tit Léon
Un des as de l’accordéon
Dit à Musette : “J’ai l’gros béguin pour toi
Veux-tu te marier avec moi ?”
Musette en riant dit : “T’es fou,
Moi me mettre la corde au cou ?
Quitter les amis, le Paris, le Faubourg,
Et mon quartier où j’ai vu l’jour ?
J’aime mieux rester parmi vous
Je ne veux pas faire de jaloux”

Musette, brunette
Jolie poupée d’amour
Quand on a valsé avec toi
On a le béguin malgré soi
Musette, coquette
On t’aimera toujours
C’est toi la reine des musettes
Musette.

Paroles: Cojac. Musique: Flouron 1926

Le Médiateur de la République. 1973-1998.

décembre 10th, 2011

Le médiateur de la République
Photo de: www.phil-ouest.com

Le Médiateur de la République. 1973-1998

La fonction d’Ombudsman trouve ses origines en Suède au début du XIXème siècle. Nombre de pays de la Communauté européenne connaissent ce mode de gestion des conflits et l’on compte maintenant plus de 75 médiateurs de par le monde.

La création en France, en 1973 du Médiateur de la République a eu pour effet d’améliorer des rapports parfois tendus entre les citoyens et l’Administration lorsque cette dernière appliquait de manière trop rigide lois et règlements. Depuis, l’usager du service public peut en effet, lorsqu’il y a litige, s’adresser au Médiateur de le République par l’intermédiaire de son député ou sénateur de son choix. La saisine du Médiateur devient effective et le recours de cette personne tierce au conflit permet d’engager un processus de règlement qui, bien souvent, aboutit à un arrangement à l’amiable.

Pour accomplir cette tâche, le Médiateur, autorité indépendante nommée pour six ans en Conseil des Ministres, s’entoure d’une équipe de collaborateurs à Paris et de délégués départementaux répartis sur tout le territoire afin de rendre l’institution plus accessible. Ils traitent ainsi plusieurs milliers de réclamations par an, dont une grande partie trouve ainsi une solution équitable. Ni juge ni arbitre, si lors de l’instruction des dossiers, le Médiateur observe une inadaptation des textes ou de certaines procédures administratives devenues caduques au regard de l’évolution de la société, il peut en proposer la modification auprès des Pouvoirs Publics.

Le Médiateur de la République exerce, ainsi, d’abord une action curative en apportant une assistance indépendante et gratuite à ceux qui s’estiment victimes d’un mauvais fonctionnement administratif ou d’une décision inéquitable. Son rôle est aussi préventif puisqu’il peut proposer des réformes devenues nécessaires. Prospective enfin, sa mission lui permet de nombreux et fructueux échanges avec l’étranger visant à faciliter la création d’institutions semblables dans les pays soucieux de mieux prendre en considération les droits du citoyen dans sa vie démocratique.

Depuis 1973, 5 médiateurs se sont succédés: Antoine Pinay, Aimé Paquet, Robert Fabre, Paul Legatte et Jacques Pelletier depuis 1992.
Jane Champeyrache.

Timbre dessiné par Aurélie Barras et imprimé en héliogravure. Format horizontal: 22x 36mm. Vente anticipée à Paris le 5 février 1998 et générale le 9 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Abbaye de Cîteaux 1098-1998

décembre 9th, 2011

Abbaye de Cîteaux 1098-1998Photo de: www.phil-ouest.com.

Abbaye de Cîteaux . 1098-1998. (Côte - d’Or)

Il y a 900 ans naissait au milieu d’une terre hostile peuplée de roseaux, entre Dijon et Seurre, ce qui allait devenir l’un des plus hauts lieux de la spiritualité médiévale: l’Abbaye de Cîteaux. Robert de Molesmes et ses compagnons, à la recherche d’une vie plus évangélique conforme à la règle bénédictine observée dans sa pureté originelle, s’étaient installés là en 1098. Le fondateur du monastère dut le quitter en 1099. Lui succèdent alors comme abbé, Albéric puis Etienne Harding. Ce dernier accueillit en 1112 le futur Saint Bernard, accompagné d’une trentaine de novices.

Bernard allait donner à la communauté un élan décisif et à l’ordre naissant un rayonnement international. Le futur abbé de Clairvaux prônait le détachement du monde matériel, la pauvreté et le travail. On compta à Cîteaux jusqu’à 500 moines. L’Abbaye deviendra le chef d’ordre de 343 abbayes, durant les quarante premières année de son existence. L’ordre essaimera dans toute la chrétienté et regroupera vers 1300 plus de 700 monastères, de l’Ecosse à la Terre Sainte.

Mais que reste-t-il aujourd’hui des bâtiments conventuels des siècles passés ? Après les pillages perpétrés pendant la guerre de 100 Ans et les destructions commises durant les guerres de Religion, la révolution portera un coup fatal à l’abbaye qui sera rasée. Seuls la bibliothèque du XVIème siècle et un corps de logis du XVIIIème siècles seront épargnés. Sur les 1200 manuscrits inventoriés à Cîteaux en 1480, 300 seulement ont été conservés et confiés à la bibliothèque municipale de Dijon pendant la Révolution. Ces manuscrits, même s’ils n’ont pas tous été réalisés à Cîteaux, témoignent de l’intense activité du scriptorium, lieu où les moines copistes les plus habiles enluminaient les livres. La période pendant laquelle la création artistique du scriptorium de Cîteaux fut la plus importante se situe sous l’abbatiat d’Etienne Harding (1109-1133).

Les enluminures représentaient les moines occupés à des travaux divers (moisson, abattage d’arbre…), mais aussi des personnages fantastiques (dragon, centaures…). Puis des scènes de la vie quotidienne feront place aux scènes bibliques (Le Sacre de David. La Vie des Macchabées.) Sous l’abbatiat de Renard de Bar (1134-1150) se fera sentir l’influence de saint Bernard hostile à toute fantaisie, que se soit dans les églises ou dans les livres. Les seules décorations admises dans les manuscrits seront de petites initiales colorées en tête de chapitre!

Aujourd’hui la vie spirituelle a repris à Cîteaux. Une cinquantaine de moines y vivent, y prient et y travaillent dans la plus stricte observance bénédictine. Les manifestations autour du neuvième centenaire de l’abbaye rompront-elles leurs silence ?

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Albuisson. Format horizontal: 22x 36mm. vente anticipée le 14 mars 1998 à St Nicolas les Cîteaux et le générale le 16 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

Les Cent Ans de l’Arbre.

décembre 8th, 2011

Les Cent d'Ans  de l'Arbre....
Photo de:www.phil-ouest.com

Joyeux anniversaire ! Les Cent Ans de l’Arbre !

“Il est né il y a près de cent ans,
Loin de Paris dans un champ”
Nous dit le poète.

“Ses racines cherchaient la rivière
Son faîte ployait au vent”
ajoute la chanson.

Qu’est devenu cet arbre, ami, qu’est-il devenu? Il a servi, il s’est rendu utile pour abriter les hommes. Lorsqu’il eut atteint de bonnes proportions, les bûcherons décidèrent de lui donner sa place dans nos maisons et pour cela, ils le scièrent Comme il était droit, grand et fier, ils taillèrent de belle poutres. Ces dernières tu les retrouves au plafond de la maison. Regardes les bien, elles te diront mille secrets. Elles t’avoueront le charme des ans. Chaque année y est gravée en un bel anneau, jolie parure, gracieux, collier anniversaire.

Ainsi tu peux compter jusqu’à cent ans si tu en es capable. Cent colliers, cent années. Que d’anniversaires fêtés, que de joies éprouvées! Pense au bonheur de cet arbre qui, après les quatre saisons aux climats variables, après grosses chaleurs ou frimas, pouvait s’enfler d’un collier nouveau. Quel orgueil bien légitime, il pouvait éprouver pour son anniversaire! Et crois- moi il déployait ses branches aux multiples ramures pour mieux se faire admirer. Et c’est ainsi que tous venaient s’extasier.

“Des oiseaux venaient se poser
Sur ses branches et le dimanche
Des amoureux sur lui gravaient des mots d’amours”
Nous dit Georges Chelon dans sa chanson.

Eh bien, avec le poète réjouissons nous de l’existence de cet arbre qui, vivant longtemps, traversant tant d’anniversaire, sut rendre oiseaux et amoureux heureux. ( Jane Champeyrache)

Timbre dessiné par Céline Boinnard, mis en page par Aurélie Baras. Imprimé en héliogravure. Format horizontal 22 x 36mm. Vente anticipée le 13 mars 1998 à Paris et vente générale le 16 du même mois.

(1) Extraits de la chanson “L’Arbre”, publiés avec l’aimable autorisation de George Chelon, auteur-compositeur. 1977. Société nouvelle des éditions Eddie Barclay. Droits transférés à Warner Chappel Music France.

Source: collection philatélique de France.

XXIème congrès de l’Internationale des P.T.T

décembre 7th, 2011

XXIème congrès de l'Internationale des P.T.T

XXIème congrès de l’internationale des P.T.T

Après Berlin en 1969, Paris ouvre ses portes au XXIème congrès mondial de l’I.P.T.T. C’est déjà à Paris qu’en 1911 avait été fondée cette Internationale du personnel des P.T.T, représentant alors 160 000 travailleurs, groupés en quelques fédérations, la plupart d’adhérentes européennes; elle en compte aujourd’hui plus de 3 millions, répartis entre 16 pays d’Afrique, 15 d’Asie-Australie et Nouvelle-Zélande et 18 d’Europe. Animé par un Secrétariat professionnel international, dont le siège est à Genève, elle est contrôlée par mes militants des syndicats affiliés, dont l’idéal commun se définit: “Liberté-Indépendance-Démocratie. L’I.P.T.T à pour but de favoriser la solidarité syndicale, d’aider à la création et au développement des fédérations P.T.T.,d’assister ces syndicats en soutenant leur action dans la poursuite de leurs revendications.

Cette Internationale syndicale considère aussi que les intérêts vitaux du personnel sont liés au bon fonctionnement et au progrès continu des Postes & Télécommunications: elle manifeste donc sa volonté de participer à l’harmonisation et au développement d’une immense entreprise au rôle capital dans l’expansion mondiale de l’économie et de la civilisation. Elle est enfin convaincue que la solidarité internationale, arme du mouvement syndical, en luttant contre la misère et en contribuant à la compréhension mutuelle est capable d’assurer le bien-être et la paix par l’union de tous, dans un monde moins égoïste, moins cruel, plus fraternel. Ce noble idéal, emporté dans un bel acte de foi en l’avenir, est illustré par la composition dynamique de ce timbre. (A gauche du bloc)

Le noyau central réunit de pittoresques images du passé, familières aux philatélistes! Le vénérable télégraphe aérien, inventé en 1790 par Claude Chappe et la puissante malle-poste qui assura le transport de notre courrier jusqu’aux premiers chemins de fer. Dans la foulée des quatre chevaux enlevés par le légendaire postillon, semble s’élancer en orbite les grands moyens modernes des communications intercontinentales: à gauche l’élégante silhouette d’un avion, et plus étrange, à droite, le dernier né des satellites. L’intérêt fut considérable dans le public en 1962 quand les écrans de Pleumeur-Bodou reçurent les premières images retransmises par satellite au-dessus de l’Atlantique. La nouvelle technique, devenue opérationnelle en 1965, ajoute quotidiennement des preuves de son efficacité, sur le Pacifique et l’Océan Indien.

Ces images donnent une idée des préoccupations, des perspectives et de l’esprit de l’Internationale du personnel des P.T.T: son rayonnement mondial favorise l’éducation syndicale des ces hommes qui ont le souci de remplir leur rôle, au service des communications, des échanges et de la compréhension entre tous les peuples, entre tous les homme.

L’illustration, sur soie, de ce feuillet a été confié à M Betemps, l’artiste graveur du timbre émis le 1er juillet 1972, à Paris.

Source: Editions CEF

PS : je n’arrive pas à comprendre qu’en 39 ans, ces services publiques ont pu être aussi maltraités par les pouvoirs publics de tous les pays….avec un puissance syndicale telle qu’elle est expliquée par ce feuillet…….

Ligue des Droits de l’Homme. 1898-1998

décembre 6th, 2011

Ligue des Droits de l'Homme
Photo de :www.phil-ouest.com

Ligue des droits de l’Homme. 1898-1998.

A partir de ce jour, toute personne dont la liberté serait menacée ou dont le droit serait violé est assurée de trouver auprès de nous: aide et assistance”, déclarait en 1898 les fondateurs de la Ligue pour la défense des droits de l’Homme et du Citoyen. Ainsi naissait, il y a un siècle, la plus ancienne organisation de la défense des Droits de l’Homme. Son but était, et demeure plus que jamais, de promouvoir les principes de liberté, d’égalité et de fraternité énoncés dans les Déclarations des droits de l’Homme de 1789 et 1793, textes fondateurs prolongés par la Déclaration universelle de 1948 et la Convention européenne des droits de l’Homme.

Après avoir mobilisé, lors de sa création, les partisans d”une révision du procès Dreyfus, la Ligue des droits de l’Homme a associé son nom à de nombreuses luttes contre les erreurs judiciaires comme lors des affaires Seznec ou Sacco et Vanzetti. Elle a mené campagne contre toutes les lois d’exception, mené un combat sans relâche contre la peine de mort. Plus généralement, cette organisation civique fait appel à tous les démocrates pour combattre l’injustice, l’arbitraire, l’intolérance et la discrimination sous toutes ses formes.

Dans la période contemporaine, à propos des immigrés et des campagnes qui les visent, elle s’est engagée pour le respect du droit d’asile et pour que la citoyenneté de résidence soit reconnue à tous ceux qui vivent et travaillent dans notre pays. Luttant sur le terrain des idées, pour promouvoir une citoyenneté menacée par la déchirure sociale., les ‘ligueurs” d’aujourd’hui agissent aussi, et surtout aujourd’hui, pour défendre des personnes. Interpellant les Pouvoirs publics, ils soutiennent tous ceux qui ont à subir les carences ou dysfonctionnements de l’Administration, du système judiciaire de l’Etat.

Plus d’un siècle après sa création, la Ligue des droits de l’Homme est plus que jamais le lieu de réflexion et de combats unitaires où se retrouvent les démocrates attachés aux principes de la République.

Timbre dessiné par René Dessirier, imprimé en héliogravure. Format vertical 22 x 36mm Vente anticipée à Paris le 9 mai 1998 et vente générale le 11 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Patrimoine Réunionnais (Saint-Pierre)

décembre 5th, 2011

Patrimoine réunionnais.
Photo de:www.phil-ouest.com

Patrimoine réunionnais. ( Saint- Pierre)

Témoins d’un art d’habiter propre à l’ancienne île Bourbon, les cases créoles figurent parmi les richesses d’un patrimoine architectural qu’il convient de sauvegarder. On désigne, sous le terme de cases, des habitations de toutes sortes, autant des riches villas aux allures palladiennes que des modestes maisons de bois. Ces dernières étaient l’œuvre de charpentiers arrivés de France aux premiers temps de la colonisation. Les habitations qu’ils construisirent ne comportaient pas encore de caractères spécifiques. Faites de matériaux naturels, elles étaient démontables, particularité qui convenait au “nomadisme” des premiers pionniers.

La compagnie des Indes concédait aux colons qui s’installaient une lanière de terre limitée en aval par l’océan et en amont par la montagne. L’exploitation était découpée en trois ensembles: les habitations qui comprenaient la demeure du maître, les dépendances est cases des esclaves, le jardin d’où étaient tirés les produits vivriers, enfin le grand domaine qui portait les plantations de café et de canne à sucre. L’écrivain Bernardin de Saint-Pierre, après son passage à la Réunion en 1770, décrivait ainsi les cases créoles ” Ce sont de grands emplacement bien alignés, entourés d haie, au milieu desquels est une case où loge une famille.”

A la fin de l’Ancien Régime, l’économie de plantation est à son apogée. Raffinée, la société créole se pique d’art et de littérature. A la réunion, des familles d’aristocrates immigrés, s’installent dans l’île. Elles amènerons avec eux le goût de la culture antique que les Français redécouvraient. La greffe néoclassique fera merveille dans l’architecture. Elle produira de belles et grandes villas, toutes différentes quand à leur ornementation mais s’inscrivant toutes dans une même logique de conception: simplicité constructive, emploi de matériaux locaux, symétrie, équilibre des masses et adaptation aux conditions climatiques.

Le néoclassicisme est manifeste par l’emprunt aux ordres antiques dans la décoration mais aussi dans l’architecture comme l’atteste la présence d’un portique, d’un péristyle et d’une galerie. L’actuel hôtel de la sous- préfecture de Saint-Pierre en offre un bel exemple. Cette ancienne villa de la famille Motais de Narbonne, mise en scène au centre de la parcelle, s’élève sur deux niveaux. Le rez-de-chaussée est bâti en pierres, l’étage en pans de bois. La façade montre une colonnade imposante d’ordre dorique conçue à l’image d’un péristyle. Très tôt, les grandes cases-villas constituèrent un modèle pour l’habitat populaire réunionnais. On ne construit plus de villa créole depuis le milieu du siècle mais la Réunion compte encore de nombreux exemples de cette architecture populaire.

Timbre dessiné par Jean-Paul Cousin, gravé en taille-douce par Claude Jumelet. Format horizontal: 22 x 36 mm. Vente anticipée le 4 avril 1998 à Saint- Pierre. (Réunion). Vente générale le 6 avril 1998.

Source: Collection philatélique de la Poste

Le dormeur du Val & le déserteur.

décembre 4th, 2011

Le Dormeur Du Val/Le Déserteur
C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Monsieur le Président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps,
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir.

Monsieur le Président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens.
C’est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m’en vais déserter.

Depuis que je suis né
J’ai vu mourir mon père
J’ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants.
Ma mère a tant souffert
Elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers.

Quand j’étais prisonnier
On m’a volé ma femme
On m’a volé mon âme
Et tout mon cher passé.
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J’irai sur les chemins.

Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens:
“Refusez d’obéir
Refusez de la faire
N’allez pas à la guerre
Refusez de partir”.

S’il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre,
Monsieur le Président!
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n’aurai pas d’armes
Et qu’ils pourront tirer.

Le dormeur du Val (A Rimbaud) et Le déserteur. (B. Vian.)

Chanteur Reggiani.

Réunion de Mulhouse à la France. 1798-1998

décembre 3rd, 2011

Réunion de Mulhouse à la France. 1798-1998
Photo de:www.phil-ouest.com.

Réunion de Mulhouse à la France. 1798-1998.

De 803, date de la plus ancienne mention de la cité, jusqu’à nos jours, Mulhouse (qui compte aujourd’hui 120 000 habitants environ) a connu un destin singulier, marqué par sa capacité à surmonter les vicissitudes de l’Histoire.

Ville libre au XIIIème siècle, cité d’Empire au XIVème siècle, alliée aux cantons suisses, Mulhouse préserve son indépendance lorsque l’Alsace revient à la France en 1648, en vertu du traité de Westphalie. Elle fonde sa prospérité sur les produits de la terre, l’artisanat et le commerce. En 1746 survient un événement décisif pour son histoire. Cette année là, 4 jeunes mulhousiens fondent une manufacture d’impression sur tissus. La qualité des fameuses indiennes fait le renom et la richesse de Mulhouse Les fondateurs: Schmalzer, Kœchlin, Dollfuss et Feer font des émules. Quarante après la création de la manufacture, il existe à Mulhouse 26 fabricants de coton dont 19 imprimeurs.

En 1798, Mulhouse, encore cité indépendante, décide de se réunir à la France. Le 4 janvier de cette année, les bourgeois de la ville, par 591 voix contre 15, choisissent la république Française. C’est pour Mulhouse une nouvelle étape dans son histoire, marquée par le formidable développement de son industrie: avec l’industrie textile naissent en effet les industries chimiques et mécaniques. Passant d’une population de 6 000 habitants en 1798 à 89 000 en 1900, Mulhouse devient le “Manchester français”.

Malgré l’annexion par l’empire allemand en 1870, malgré la première guerre mondiale, elle parvient à poursuivre son essor, tout comme elle sait répondre aux mutations économiques d’aujourd’hui.
Tout au long de 1998, les Mulhousiens vont célébrer cette réunion à le France ainsi que les valeurs républicaines qui ont fondé le destin et le développement de leur ville. De nombreuses événements, dont certains d’envergure internationale, marqueront cette année. des évènements mêlant expositions, banquet républicain, concerts, défilé historique, grandes parade de voitures anciennes… et composant une fête véritablement populaire.

Timbre dessiné par Jean-PaulVeret- Lemarinier, selon une gravure du milieu du XIXème siècle. Format horizontal: 26 x 36.Vente anticipée le 14 mars 1998 à Mulhouse. (Haut-Rhin). vente générale le 16 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste….

Journée du Timbre Blanc- 1900.

décembre 2nd, 2011

Journée du Timbre Blanc 1900
Photo de : www.phil-ouest.com

Journée du Timbre Blanc 1900.

Peu apprécié des collectionneurs dans les années 70, le timbre-poste au type “Blanc” du nom de son créateur, fait, depuis, l’objet d’une découverte de la part des philatélistes. C’est sans doute sa faible valeur faciale, de 1 à 5 centimes, qui l’avait fait ainsi négliger.

En 1900, cela faisait un quart de siècle que “La paix et le Commerce” (le timbre-poste dit du type “Sage”, régnaient sur le monde philatélique. Afin de renouveler l’image de la vignette postale, un concours est organisé en 1894. Près de 600 projets furent déposés. Aucun n’emporta la décision. “Tous médiocres” aurait juré le ministre de l’époque. En désespoir de cause, on demanda, en 1900, à trois artistes de renom de réaliser une série de timbres- poste de petites, moyennes et haute valeurs. Joseph Blanc, Louis-Eugène Mouchon, Luc-Olivier Merson se mirent à l’œuvre. L’émission avait été prévue pour l’Exposition universelle mais les artistes tardèrent à rendre leurs travaux, si bien que la série ne fut mis en vente que le 4 décembre 2000. L’exposition avait déjà fermée ses portes. Les premiers servis furent les bureaux de poste de la Chambre des députés et du Sénat. Les philatélistes n’apprirent la nouvelle que dans la soirée et firent l’assaut des guichets.

Sur le plan artistique, le type “Blanc” fut certes critiqué mais pas autant que le Type “Mouchon” qu’un parlementaire proposa de retirer de la circulation. L’œuvre de “Joseph Blanc” (1946-1904), Grand Prix de Rome en 1867, représente une déesse ailée personnifiant la “Liberté”. Elle tient dans sa main droite des balances, symbole d’Egalité. La Fraternité, 3ème thème de la devise républicaine, est symbolisée par deux génies en train de s’embrasser. L’ensemble est agrémenté d’un décors de palmes et de lauriers qui encombre une composition déjà chargée. On a parlé à son sujet “d’embrouillamini” et de “fouillis malheureux”. Certains auraient même noté la présence d’un 6ème orteil au pied de la déesse et préconiseront, non sans humour, une opération chirurgicale. Cette générosité de la nature résulte d’un coup d’échoppe malencontreux du graveur Emile Thomas sur le poinçon original qui présentait la particularité d’être en buis. ( Bois du buis très lourd et très dur, d’un beau jaune, aisé à polir employer couramment en tournerie et en sculpture.)

Par la suite, deux répliques en cuivre seront réalisées. Sous le feu de la critique également, le procédé d’impression en typographie jugé inadéquat pour une œuvre aussi riche en détails. Malgré cela, le type “Blanc” aura la vie dure. Un arrêté du 30 mars 1932, met à la retraite tous les timbres de type Blanc après de longues années de bons et loyaux services. Ils laisseront la place aux Semeuses camées.

Timbre dessiné par Charles Bridoux, d’après l’œuvre de Blanc. Gravé en taille douce par Claude Jumelet. Format vertical de 26 x 36mm. Vente anticipée le 21 février 1998 dans les bureaux de poste choisis par les associations philatéliques. Et générale le 23 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

PS: ce tantôt , repos des yeux , à plus.

« Previous Entries Next Entries »