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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» mars

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Louis XI.

mars 21st, 2011

Louis XI

Louis XI

Né à Bourges en 1423, mort au Plessis-les-Tours, en 1483, Roi de France de 1461 à 1483, Louis IX est le fils de Charles VII et de Marie d’Anjou. Physiquement disgracieux et de personnalité complexe, il a attise, sous le règne de son père, l’opposition de la haute noblesse.

Eloigner de Bourges pour des raisons de sécurité vers 1426 Louis passe ses années d’enfance au château de Loches, puissante forteresse où il est confié aux soins de sa marraine, Catherine de L’Isle Bouchard, l’une des têtes du parti bourguignon.

À partir de 1429, Louis est placé sous la tutelle d’un précepteur, Jean Majoris ; outre le latin, il apprend l’art d’écrire, dans lequel il allait bientôt s’illustrer. Il reçoit son éducation militaire de Guillaume d’Avaugour, qui en fera un cavalier chevronné. Louis XI sera l’un des rois qui sillonnera le plus son royaume à cheval.

Le 25 juin 1436, à Tours, Louis épouse Marguerite d’Écosse, fille du roi Jacques Ier, alors âgée de onze ans ; cette union visait à rapprocher la France de l’Écosse, son alliée traditionnelle contre l’Angleterre. Il est en désaccord permanent avec son père, auquel il reproche sa liaison avec Agnès Sorel.

En juillet 1437, Louis se distingue en prenant Château-Landon, ainsi que Montereau. Charles VII le nomme gouverneur général du Languedoc en mai 1439, choisissant ses propres conseillers. Il restaure les finances royales dans la province et négocie, grâce aux subsides obtenus, le départ des écorcheurs, compagnies de soldats licenciés qui mettaient la région à feu et à sang.

Il participe, à l’âge de dix-sept ans, à la Praguerie (soulèvement des seigneurs français contre les réformes de Charles VII), qui est un échec. Pardonné il reçoit le gouvernement du Dauphiné. En 1446, il tente encore de soulever l’Agenais contre son père. Banni, il est assigné à résidence dans son gouvernement du Dauphiné, où il se montre un remarquable administrateur.

Contre la volonté de son père, il épouse en secondes noces Charlotte de Savoie, qui lui apporte une fortune considérable. Ses intrigues perpétuelles le forcent à se réfugier à la cour de Philippe III le Bon duc de Bourgogne, où il apprend la mort de son père en 1461.

Sacré à Reims en juillet de la même année, le nouveau roi fait son entrée dans Paris. Il se sépare immédiatement des conseillers de son père qu’il remplace par ses anciens compagnons d’exil.

Simple, profondément superstitieux, avare et méfiant, passionné de chasse et de politique, Louis XI entretient une réelle proximité avec le peuple et n’hésite jamais, à se dresser contre les grands féodaux.

Louis XI, soucieux d’étendre les frontières de son royaume, lance dès 1462 une campagne en Catalogne contre Jean II d’Aragon, auquel il réussit à arracher le Roussillon et la Cerdagne. Il rachète les villes de la Somme que son père avait cédées à Philippe de Bourgogne au grand mécontentement du futur Charles le Téméraire fils de Philippe de Bourgogne, qui devient son ennemi implacable

En raison du soutien que secrètement il accorde à la révolte de Liège, Louis XI est gardé prisonnier en 1468 par Charles le Téméraire qui l’oblige à signer un traité que le Roi s’empresse, à peine libéré, de ne pas respecter.

A la mort de Charles le Téméraire devant Nancy, en janvier 1477, Louis XI s’empresse d’occuper la Bourgogne, la Picardie et l’Artois, mais est défait à Guinegatte par Maximilien Ier d’Autriche, époux de Marie de Bourgogne en 1479. La puissance bourguignonne est définitivement vaincue. Dans le même temps, entre 1480 et 1481,

Louis XI ajoute à son royaume l’Anjou, le Maine et la Provence, héritage de son oncle René Ier le Bon.

Louis XI limite les pouvoirs des grands corps politiques et administratifs, met au pas le clergé et la noblesse, et poursuit la réorganisation de l’armée royale, entreprise par Charles VII. Il favorise par ailleurs l’essor de l’économie, dont il assure le redressement au lendemain de la guerre de Cent Ans. Il introduit l’industrie de la soie à Lyon et à Tours, et crée de nouvelles foires, notamment à Lyon.

Louis XI meurt dans son manoir de Plessis-lez-Tours en d’août 1483. Son fils Charles VIII, trop jeune pour régner, est placé sous la régence de sa sœur Anne et de l’époux de cette dernière, Pierre de Beaujeu. Une autre des filles du roi, Jeanne la Folle, sera la première épouse du roi Louis XII.

Source: Histoire en ligne….
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Arsène Lupin

mars 20th, 2011

Arsène Lupin

Arsène Lupin.

“Gentleman cambrioleur”: l’expression choisie par Maurice Leblanc pour le titre de son premier “Arsène Lupin” allait comme un gant à son héros, elle lui est restée pour la postérité.

Gentleman, Lupin l’était un peu par sa mère (née d’Andrezy), pas du tout par son père (professeur de boxe emprisonné aux Etats-Unis pour escroquerie), et beaucoup par son inimitable élégance, celle de l’habit, mais aussi celle de l’homme.

Séduisant, subtil, amant idéal ou gendre modèle, Lupin était un aristocrate du cœur, qui ne détroussait les riches que lorsqu’ils l’avaient mérité, qui narguait la société et pointait du doigt ses injustice. S’il passait son temps dans les salons de vrais aristocrates, c’était pour mieux y affirmer sa noblesse à lui, celle du défenseur du peuple qui déjoue fièrement les fourberies des puissants et leurs fait la leçon. “Un Cyrano de la pègre”, résuma fort bien Jean-Paul Sartre

La noblesse du cœur est un trait marquant chez Lupin. Pourtant le gentleman cambrioleur était le roi du travestissement, jouant tous les rôles et passant de l’un à l’autre avec uns époustouflante virtuosité, servie par la vivacité de style et l’ardente imagination de Maurice Leblanc.

Professeur transformé en médecin dans “le Bouchon de Cristal (1919)”, explorateur devenu gendarme dans “La Demoiselle aux yeux verts (1927), membre de l’Institut glissé dans la peau d’un châtelain dans “l’Aiguille creuse (1909), Lupin usurpe toutes les identités et les nationalités. Libre comme l’air ,il surgit de nulle part, surtout là où on ne l’attend pas et entraîne ainsi le lecteur dans d’innombrables aventures et jeux de rôles, où se mêlent la chronique sentimentale, politique et sociale, sans oublier les scènes de cambriolages ficelées dans les règles de l’art.

Auteur de nombreux romans psychologiques au début de sa carrière, Maurice Leblanc né à Rouen en 1864 et mort en 1941 à Perpignan connut un immense succès dès son premier “Arsène Lupin” en 1905. Une cinquantaine d’aventures ont consolidé la légende de cet éternel aventurier, pétillant d’intelligence et de drôlerie.

Source: Collection Philatélique de la poste.

PS: timbre dessiné par Marc Taraskoff, imprimé en héliogravure; vente anticipée à Paris et St Nazaire le 5 octobre 1996 et le 7 du même mois, vente générale.

La brebis et le chien..

mars 19th, 2011

la-brebis-et-le-chien

La brebis et le chien

La brebis et le chien, de tous les temps amis,
Se racontaient un jour leur vie infortunée.
Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frémis
Quand je songe aux malheurs de notre destinée.

Toi, l’esclave de l’homme, adorant des ingrats,
Toujours soumis, tendre et fidèle,
Tu reçois, pour prix de ton zèle,
Des coups et souvent le trépas.

Moi, qui tous les ans les habille,
Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs,
Je vois chaque matin quelqu’un de ma famille
Assassiné par ces méchants.
Leurs confrères les loups dévorent ce qui reste.
Victimes de ces inhumains,
Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains,
Voilà notre destin funeste !

Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux
Les auteurs de notre misère ?
Va, ma sœur, il vaut encor mieux
Souffrir le mal que de le faire.

De Florian.

PS: il ne devait pas connaître la loi du talion:
“Œil pou œil, dent pour dent…

René-Nicolas Dufriche 1762-1837

mars 18th, 2011

René-Nicolas   Dufriche

René-Nicolas Dufriche, baron Desgenettes (1762-1837)
Baron de l’Empire, Commandeur de la Légion d’Honneur

René-Nicolas Dufriche Desgenettes voit le jour à Alençon le 23 mai 1762. Son père est avocat.

Après des études classiques à Paris, dès 1776, il suit les cours du Collège de France puis fait ses études de médecine, tant en France qu’à Londres et qu’en Italie (Florence, Sienne, Rome et Naples ).

Il soutient sa thèse à Montpellier en 1789, puis s’engage dans l’armée sous la Terreur.

Il se met en évidence durant la campagne d’Italie, tant par ses qualités de médecin que par celles d’organisateur des hôpitaux. De retour à Paris, il est médecin à l’hôpital du Val-de-Grâce puis, au bout d’un an, professeur de physiologie et de physique médicale.

Napoleon Bonaparte, impressionné par son intelligence et sa culture, le fait nommer médecin en chef de l’expédition d’Égypte. Lors de celle-ci, il fait face avec succès à une épidémie de fièvre typhoïde, entre autres pathologies infectieuses, et instaure de rigoureuses mesures d’hygiène et de prophylaxie.

Lors de l’expédition de Syrie, c’est à la peste qu’il se voit confronté. Là, ce sont ses qualités humaines qui sont mises en valeur, le médecin refusant de sacrifier les pestiférés, puis de les abandonner à Jaffa. Un jour, il boit ce qui reste de la potion d’un pestiféré pour prouver que la salive n’est pas contagieuse (le mode de contamination par la puce du rat ne sera découvert par Yersin qu’en 1894).

En 1807, il est nommé médecin-chef de la Grande Armée et assiste, à ce titre, aux batailles d’Eylau, de Friedland et de Wagram. En octobre 1808 il accompagne Napoleon 1er en Espagne. Celui-ci, en dépit de la liberté de ses propos et son indépendance d’esprit, le fait chevalier en 1809 puis baron de l’Empire en 1810.

Comme il se doit, il fait partie de la campagne de Russie. Fait prisonnier durant la retraite, le seul énoncé de son nom lui vaut d’être libéré par le tsar Alexandre Ier, en reconnaissance des soins qu’il a prodigués aux soldats russes ; mieux encore, il le fait raccompagner par ses Cosaques jusqu’aux avant-postes français !

Nommé par décrets impériaux médecin en chef de la Garde impériale et Commandeur de la Légion d’Honneur, il est à la Restauration maintenu dans ses fonctions de chef de service au Val-de-Grâce et titulaire de la chaire d’Hygiène à la Faculté de Médecine de Paris.

Sous la Monarchie de Juillet, il occupe les fonctions de maire du Xe arrondissement de Paris de 1830 à 1834.

Nommé en 1832 médecin en chef des Invalides , il y meurt le 3 février 1837 après deux attaques d’apoplexie.

* * *

Le nom de Desgenettes est inscrit sur la 29e colonne (pilier Sud) de l’arc de triomphe de l’Étoile.

Mario AVATI

mars 17th, 2011

Mario AVATI

Mario AVATI.

Mario Avati est né en 1921 en Principauté de Monaco. Il a fait ses études artistiques à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Nice, puis à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux- Arts de Paris.

Son œuvre s’est vue récompensée de plusieurs importants prix : prix de la critique, Paris 1957 ; médaille d’or de la première exposition internationale d’art graphique de Florence en 1969 ; grand prix des arts de la ville de Paris en 1981.

De très nombreux musées ont exposé l’œuvre de Mario Avati : UCLA Museum, Los Angeles, Musée de Yokohama, Museum of modern art, Santa Barbara etc.

Mario Avati est devenu sur le plan mondial, le maître incontesté de la difficile technique de la manière noire qu’il découvre en 1957. Aparavant Avati s’était intéressé à la gravure à l’eau forte et à l’aquatinte. Il a réalisé de très nombreuses estampes. Son œuvre gravé représente le plus souvent des natures mortes, objets usuels proposés dans une grande simplicité, mystérieusement éclairés. Brassaï disait du travail de gravure d’Avati : ” Tout ce que peu à peu le graveur a fait entrer dans son Arche de Noé, tout ce qui gravite autour de l’homme et fait partie de son existence familière : les pots et les pipes, les bouteilles, les œufs, les fruits, les légumes, les instruments de musique et aussi les animaux qu’Avati adore, tous les objets et les êtres de son univers, se présentent à nous sans effets, sans ombres fantastiques, mais dans la nudité de leur propre éclairage, dans leur pureté originelle. La vigueur de leur contour et l’éclat de leur lumière étalent à nos yeux leur mystère au grand jour”.

Immigration Polonaise

mars 16th, 2011

Immigration Polonaise.

Souvenons nous de l’immigration des années 20 et plus…

Après 1930, en pleine répression économique, les discours démagogiques sur la concurrence des immigrés, la perte d’identité ou même le risque des maladies contagieuses attribuées aux étrangers se multiplièrent et obtinrent une large audience. L’administration et les hommes politiques se sont du reste, efforcé de trouver une ligne moyenne pour gérer au mieux la nécessité, démographique de l’accueil des travailleurs étrangers et les sursauts de l’opinion qui leur devenait hostile lorsque se dégradaient les conditions de l’emploi.

Au XIX siècle, le statut des travailleurs immigrés et celui des étrangers en général ne posait guère de problèmes aux autorités françaises, bien au contraire, la venue des travailleurs étrangers allait arranger beaucoup de chose, comme le manque de mains d’œuvre…Malheureusement, les tensions xénophobes ne font que de s’accroître. La loi du 10 août 1932, prévoyant la possibilité de fixer les quotas d’étrangers dans certaines branches professionnelles, à la demande des organisations syndicales et patronales, est le reflet politique du climat économique morose.

En 1935, le gouvernement multiplie les décrets d’applications dans ce domaine. D’autres lois limitent l’exercice des professions libérales. En outre, l’administration qui avait mis en place des cartes de séjour pour les travailleurs étrangers décide de ne plus en accorder : c’est un coup d’arrêt déterminé, qu’accompagnent des mesures d’expulsions, opérées dans une assez grande indifférence. Les ouvriers immigrés se soutiennent et organisent des grèves ” gueules noires ” pour montrer un désaccord et l’injustice dont ils sont victimes… Ce qui ne fera qu’aggraver les choses.

A cela s’ajoute le problème des réfugiés politique. Cette nouvelle forme de migration, inscrite dans une phase de dépression économique se centre sur l’histoire du droit d’asile. Le Polonais Roman CZACNOUSKI disait : ” Dans chaque conflit entre ceux qui sont satisfaits et ceux qui sont mécontents, un polonais doit se placer du coté des mécontents “. Mais les plus connus, parce qu’ayant joués un rôle de tout premier plan resteront : JAROWSLAW, DOMBUEWSKI, et Walery WROBLEWSKI

En 1938, les Polonais sont bientôt majoritaires dans nombre de communes du bassin minier. L’accueil n’est pas toujours chaleureux. Des ouvriers français voient d’un mauvais œil l’arrivée massive de cette population étrangère, et il y a des heurts entre Polonais de divers horizons. Certains sont très engagés dans le mouvement syndical et le gouvernement français décide, dans les années 1930, d’expulser les fortes têtes. “C’était un travail très dur, beaucoup plus difficile techniquement qu’en Pologne ou le charbon était plus facile d’accès. Il fallait vraiment ramper pour creuser les tunnels…”.Pendant toutes ces années, les Polonais de France sont coupés de leur patrie. Avant le second conflit mondial, pour des motifs économiques. Après 1945, pour des raisons politiques.

Si le mineur voulait avoir une vie décente (ce qui pour nous représenterait la misère), il devait travailler dans des conditions très difficiles. On travaillait 6 jours sur 7, et selon les sociétés, de 10 à 15 heures par jour, pas de congés payés, pas de sécurité sociale. Les conditions sanitaires étaient inexistantes engendrant toutes sortes de maladies. La température au fond pouvait varier de 20° (350 mètres) à presque 50° (1150 mètres) dans une atmosphère poussiéreuse. Les accidents étaient courants (coups de grisou, éboulements, inondations, …) et réguliers, entraînant des dizaines, voir parfois des centaines de morts. A leur arrivée, des logements prévus par la mine leur été réservé. Certes, ils furent déçus par ceux-ci car ils ne disposaient pas de tout le confort qu’ils avaient espéré, et les conditions sanitaires étaient déplorables. De plus, les logements des familles de mineur étaient assez petits, ils ne comprenaient généralement qu’une seule pièce au rez-de-chaussée, mais en dépit de cela ils coûtaient généralement assez chers.

Par la suite, les patrons charbonniers firent construire des cités ouvrières afin d’avoir une main d’œuvre plus fidèle. Souvent ce n’étaient que des corons, terme désignant les cités minières, mais dans certains cas, les ouvriers commencèrent à bénéficier d’un certain confort. Les divertissements des ouvriers étaient plutôt rares, en effet avec 10 à 15 heures de travail par jours cela ne leur laissait pas le temps de se divertir excepté le dimanche. Le dimanche c’est jour de repos. Les distractions étaient peu variées : le jardinage, la pêche, la messe ou le bistrot. Si l’on imagine les conditions de vies de ces gens, il n’est pas étonnant que beaucoup sombraient dans l’alcoolisme. En effet, à cette époque, plus de 50 % du prolétariat était alcoolique. Nombre de travailleurs noyaient leur désespoir dans l’alcool. Occasionnellement, il y avait les bals populaires, mais aussi les ducasses. Très populaires chez les prolétaires, on y retrouvait divers jeux de dont les fameux mats de cocagne.

L’alimentation de ces familles ferait pâlir les diététiciens de notre époque. Plus de la moitié de leur alimentation était constituée de pain (entre autre pour le fameux briquet du mineur) ensuite, des pommes de terre et des légumes. On mangeait de la viande le dimanche, souvent des morceaux de deuxième choix. Les mariages des Polonais contrairement à ceux des Français étaient beaucoup plus festifs, en effet la famille, les amis y étaient conviés tandis que les mariages français réunissaient seulement quelques membres de la famille. Le mariage permettait à la jeune fille d’arrêter son travail à la mine.

Qu’ils soient Polonais ou Français, les mineurs possédaient des coutumes communes comme celle de la Sainte Barbe, protectrice des mineurs. “Sainte Barbe” patronne des mineurs est célébrée dans tous les pays d’Europe.“Sainte Barbe” est d’origine égyptienne. Fille d’un riche païen, elle se convertit au christianisme. Son père la séquestre, la torture et enfin la décapite. Elle sera vengée par la foudre. “Sainte Barbe” est donc devenue la patronne des professionnels du feu et des explosifs. Les mineurs, les artilleurs, les pompiers, les artificiers fêtent Sainte Barbe le 4 décembre. La fête est chômée et payée. Les mineurs se réunissent et font un grand banquet, c’est une fête qui se termine souvent très tard et surtout par des chansons.

Cet article, juste pour rappeler que les crises sont toujours efficientes pour le racisme. Je suis parfois étonné de voir les petits enfants de ces gens qui en ont soufferts, devenir racistes aujourd’hui. Bien sûr eux, comme peuvent me le dire certains, étaient , pour la majorité, des fils et filles de la Ste Eglise Catholique….

Maigret…

mars 15th, 2011

Maigret

Maigret.

Dès le premier Maigret, dès les premières pages, le personnages est campé. Piet’r le letton paraît en 1931, au éditions Arthème Fayard. Georges Simenon (né à Liège an 1903, mort à Lausanne 1989) l’a écrit sur une vieille péniche, quelque part en Hollande. Le jeune écrivain est déjà un voyageur sans attaches et un auteur prolifique, capable d’écrire un roman en une matinée, à la terrasse d’un café parisien.

A l’actif de l’écrivain, 192 romans, 155 nouvelles et 25 ouvrages à caractère autobiographique, traduits en 55 langues, sans compter les quelques milles contes et nouvelles qu’il a signé, sous une vingtaine de pseudonymes. Mais c’est le commissaire Maigret, dont le promeneur parisien cherche à repérer son bureau, en passant sous les fenêtres du quai des orfèvres, qui a fait l’essentiel de sa renommée.

Qui était Maigret ? Ses mémoires en 1950, nous apprennent qu’il est né à la campagne d’un régisseur, qu’il a perdu sa mère à l’âge de 8 ans, qu’il a interrompu ses études de médecine pour entrer dans la police, où il gravit les échelons de commissionnaire à commissaire. Maigret surtout, est ce personnage en apparence ordinaire, bourru, massif, grand connaisseur de la nature humaine et qui s’imprègne silencieusement des situations pour mieux les dénouer: ” Il cherchait, il attendait, guettait surtout la fissure. Le moment, autrement dit où, derrière le joueur, apparaît l’homme.” écrit de lui Simenon.

Boileau et Narcejac, deux maîtres du roman policier français, ont décrit parfaitement l’humanité de ce grand flic:” Résoudre l’énigme pour Maigret, ce n’est pas découvrir la méthode de l’assassin mais expérimenter, vivre à l’essai la crise psychologique qui a provoqué le drame. Le lecteur doit sympathiser avec le coupable. Et justement Maigret est la qui tient la main du criminel (Hum!) d’homme à homme, l’aveu peut jaillir. Grâce à Maigret, l’assassin n’est pas retranché de la communauté humaine….

Souce: Collection philatélique de la poste.

NB: Dessiné par Marc Taraskoff. Imprimé en héliogravure.
Vente autorisé à Paris et St Nazaire le 5 octobre 1996, et vente générale le 7 octobre du même mois.

Le Lierre et le Thym….

mars 14th, 2011

le-lierre-et-le-thym

Le lierre et le thym

Que je te plains, petite plante !

Disait un jour le lierre au thym :
Toujours ramper, c’est ton destin ;
Ta tige chétive et tremblante
Sort à peine de terre, et la mienne dans l’air,
Unie au chêne altier que chérit Jupiter,
S’élance avec lui dans la nue.

Il est vrai, dit le thym, ta hauteur m’est connue ;
Je ne puis sur ce point disputer avec toi :
Mais je me soutiens par moi-même ;
Et, sans cet arbre, appui de ta faiblesse extrême,
Tu ramperais plus bas que moi.

Traducteurs, éditeurs, faiseurs de commentaires,
Qui nous parlez toujours de grec ou de latin
Dans vos discours préliminaires,
Retenez ce que dit le thym.

De Florian.

Chasseurs Alpins.

mars 13th, 2011

Centenaire des troupes alpines.1888-1988

Chasseurs alpins

Les chasseurs alpins sont une unité de l’armée de terre française, apparue sous sa forme moderne en 1888. Ils ont été surnommés les Diables bleus.

Il faut distinguer :
• les chasseurs alpins, organisés en bataillons (BCA), parfois regroupés en demi-brigades ;
• l’infanterie alpine, organisée en régiments (RIA).
Les deux types d’unités retrouvaient au sein des mêmes divisions alpines.

Alors que les régiments d’infanterie alpine portent l’uniforme de l’infanterie (pantalon garance et vareuse noire), les bataillons de chasseurs alpins portent la tenue bleue des bataillons de chasseurs à pied dont ils continuent à faire partie. Seule la coiffure, le large béret de laine noire, est commune aux deux types d’unités. La célèbre “Tarte” est ornée du cor de chasse argent pour les BCA, alors que celles des RIA se distingue par la grenade garance de l’infanterie.

La « tarte » est la coiffure des troupes de montagne françaises, comme le béret rouge est celle des troupes aéroportées. Toutes les unités des troupes de montagne portent la tarte : chasseurs alpins, chasseurs à cheval (ABC), artilleurs. Seuls les sapeurs du 2e REG qui appartiennent à la Légion étrangère dérogent à cette tradition et continuent de porter le béret vert. La spécificité du milieu montagnard dans lequel ces deux unités sont amenées à opérer justifie des équipements de montagne communs (chaussures, piolet ou canne pour aider à la marche).

Avant 1888, il n’existait pas de chasseurs alpins. L’armée française comprenait des chasseurs à cheval (appartenant à la cavalerie) et des chasseurs à pied (appartenant à l’infanterie). Les traditions de ces deux sortes de chasseurs sont complètement différentes. Les chasseurs alpins sont tout simplement des chasseurs à pied s’étant spécialisés dans le combat en montagne. D’ailleurs, depuis leur création jusqu’après la Grande Guerre, leur appellation est bataillons alpins de chasseurs à pied (BACP). Ainsi, bien que les traditions chasseurs soient les mêmes pour tous les bataillons de chasseurs à pied ayant existé, ceux qui sont devenus alpins ont en plus hérité des traditions des troupes de montagne.

La doctrine d’emploi des RIA et des BCA est différente. Les RIA ont vocation à occuper des postes fixes, y compris en hiver alors que les BCA, plus mobiles, ont vocation à “nomadiser” au cours de la bonne saison pour améliorer leur connaissance du milieu et les itinéraires possibles d’une invasion italienne.

La création des chasseurs alpins

Jusqu’en 1859, l’Italie n’était pas encore un État unifié. Elle était constituée de plusieurs royaumes et républiques indépendants (Royaume de Naples, République de Venise, États pontificaux, etc.). À partir de 1859, sous l’impulsion de Garibaldi et de Cavour, l’Italie commence à s’unifier pour finalement devenir un pays solide. Une nouvelle menace est donc née à la frontière des Alpes, d’autant que les Italiens sont les premiers à doter leur armée de troupes spécialement formées au combat en montagne. La France doit pouvoir répondre à une éventuelle invasion italienne en lui opposant des troupes elles aussi spécialisées. Le 24 décembre 1888, une loi porte création des troupes de montagne. 12 des 31 bataillons de chasseurs à pied sont choisis pour assurer cette mission. Ils prennent l’appellation de « bataillons alpins de chasseurs à pied », qui deviendra plus tard par commodité « bataillons de chasseurs alpins » (BCA), formés de 6 compagnies de 154 hommes chacune.

Source : Wikipédia.

PS: Aquarelle de Guy Ameye.

Moebius.

mars 12th, 2011

Moebius

Mœbius,

Jean Henri Gaston Giraud, né le 8 mai 1938 à Nogent-sur-Marne, est un dessinateur et scénariste français de bande dessinée, connu sous son propre nom mais également sous les pseudonymes de Mœbius et Gir. En tant que Jean Giraud et Gir, il est le créateur de la célèbre série western Blueberry. Sous le pseudonyme de Mœbius, il est sans doute l’un des artistes les plus originaux du XXe siècle. Il a été consacré “Meilleur Artiste en Arts Graphiques” par Jack Lang, alors ministre français de la Culture, et a été décoré en 1985 de l’Ordre des Arts et des Lettres par François Mitterrand. Un timbre postal français l’honorant et reproduisant une de ses créations a été émis en 1988.

Biographie

Issu d’un milieu modeste, il passe son enfance à Fontenay-sous-Bois dans la banlieue parisienne chez ses grands-parents paternels, ses parents s’étant séparés lorsqu’il a trois ans. À quatorze ans, son père lui fait découvrir des revues de science fiction. À seize ans, il commence sa formation technique aux arts appliqués où il reste deux ans. À dix-huit ans, il publie ses premières illustrations en travaillant pour la publicité, la mode ou la décoration. Il crée la même année sa première bande dessinée Frank et Jérémie, publiée entre février et juillet 1956, dans les numéros 10 à 17 du mensuel Far-West. À partir de cette même année, il décide de se consacrer entièrement à la bande dessinée et collabore comme dessinateur à des revues telles que Fripounet et Marisette, Cœurs Vaillants et Sitting-Bull. Après avoir effectué un séjour de 8 mois auprès de sa mère au Mexique et son service militaire en Algérie, Giraud devient, en 1961, l’apprenti de Jijé, qui jouit à cette époque d’une solide réputation dans le monde de la bande dessinée européenne, et encre un épisode de Jerry Spring, La route de Coronado, une série western publiée dans le journal Spirou. Il travaille aussi avec Jean-Claude Mézières sur la collection L’Histoire des civilisations chez Hachette en 1961 et 1962.

En 1963, Jean-Michel Charlier cherche un dessinateur pour un western à paraître dans Pilote et propose à Jean Giraud d’en devenir l’illustrateur. Ainsi commencent les aventures du fameux lieutenant Blueberry, dont le très grand succès en a fait un classique du genre. Jean Giraud signe les planches de cette série du diminutif de Gir, mais son nom complet apparaît sur la couverture des albums. La saga de Blueberry compte 28 titres ainsi que 2 séries dérivées (quinze volumes) : Marshall Blueberry (Jean Giraud & William Vance) et La Jeunesse de Blueberry.

À partir de la fin des années 1960, Giraud illustre une série de magazines et de livres de science-fiction dans lesquels il aborde des thèmes plus personnels et moins conventionnels. Ces illustrations sont signées Mœbius, pseudonyme inspiré d’August Ferdinand Möbius, mathématicien allemand célèbre pour sa bande à une face dite ruban de Möbius. Ce pseudonyme est utilisé pour la première fois sur une bande dessinée intitulée L’Homme du XXIe siècle, publiée dans le numéro 28 de mai 1963 d’Hara-Kiri. Mœbius apparaît une dizaine de fois dans Hara-Kiri jusqu’au numéro 40 de 1964. Cette signature ne réapparaît sur une planche de bande-dessinée qu’en 1971, mais Giraud continue de l’utiliser pour ses illustrations de science-fiction.

La série Arzach, œuvre révolutionnaire pour l’époque, le fait connaître à l’étranger et Jean Giraud/Mœbius est contacté par des cinéastes français et américains pour participer à la création dans le cinéma de science fiction des années 1970. Une première collaboration se noue avec Alejandro Jodorowsky et Dan O’Bannon qui engagent Giraud pour les assister dans la création de Dune, projet voué à l’échec faute de moyens. La collaboration avec Jodorowsky se poursuit avec la parution de L’Incal, une saga de science-fiction en six volumes parus entre 1980 et 1988. Dan O’Bannon devient SDF. Un soir, partageant sa déprime avec un vieux copain scénariste Ronald Shusett, ils s’enferment dans une pièce, consomment de la drogue et du whisky et écrivent l’histoire d’Alien. Ridley Scott engage Dan O’Bannon, Shusett et Giraud pour la conception graphique du film.

En 1988, il part vivre à Los Angeles pour écrire une histoire du Surfer d’Argent, selon la méthode Marvel. Il offre ainsi une autre manière de représenter les super-héros en bande dessinée. Circonstance rare pour un auteur européen, cette contribution a influencé plusieurs auteurs de comics, comme Jim Lee ou Mike Mignola.

En 1996, son épouse Isabelle Giraud reprend la maison d’édition et galerie Stardom, devenue aujourd’hui Mœbius Production. Ils éditent ensemble livres, sérigraphies, affiches en édition précieuse et limitée, consacrée à son œuvre. En 1999, il est président du jury de la première édition du Festival des Très Courts.

Du 1er mars 2004 au 13 avril 2005 se déroule à Paris l’exposition Miyazaki-Mœbius qui met en parallèle les travaux de Jean Giraud et de Hayao Miyazaki, célèbre réalisateur de films d’animation japonais du studio Ghibli, avec plus de 300 dessins exposés.

En mai 2006, est émis en France un carnet de timbres sur le thème des vacances d’été, dont le dessin est réalisé par Jean Giraud.

En février 2008, il participe avec le magicien Gérard Majax à la réalisation d’une nouvelle attraction du Parc du Futuroscope, La Citadelle du Vertige, inspirée des univers du Garage hermétique.

Source: Wikipédia.

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