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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» mai

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Eric Tabarly. 1931-1998.

mai 11th, 2011

Eric Tabarly

Eric Tabarly. 1931-1998.

Erice Tabarly est né à Nantes le 24 juillet 1931. Il meurt en mer dans la nuit du 12 au 13 juin en 1998, alors qu’il naviguait vers l’Ecosse à bord du célèbre “Pen Duick”. Pour beaucoup de navigateurs, Eric Tabarly incarne l’avènement du nautisme français moderne. Les premières armes de “Tabarly navigateur” se sont faite à bord de “Annie”, le bateau familial; alors qu’il était tout juste âgé de 3 ans. En 1938 son père Guy achète le “Pen Duick”, premier du nom, un cotre de 15 mètres. Ce nom mythique de “Pen Duick” restera dès lors définitivement attaché à Eric et à travers lui, à la mémoire de son père.

Après la seconde guerre mondiale, en 1952, Eric s’engage dans l’aéronavale et convainc son père de lui céder le bateau familial. Il décide de le remettre à flot, de lui rendre vie et sens. En 1958, Tabarly est reçu au concours d’entrée de l’Ecole Navale. Il faut attendre la Transat Anglaise de 1964, qu’il remporte à bord du “Pen Duick2″, pour que son nom rentre dans le légende. En effet, après 27 jours de traversée en solitaire, il pulvérise le précédent record de 1960et rejoint Newport en 40 jours et 12 heures. En 1965, il est détaché au ministère des sports pour représenter son pays dans les grandes courses internationales. C’est alors que l’on découvre une nouvelle et brillante génération de navigateurs français, qui ont effectué leur service militaire, comme équipier du “Pen Duick”: Philippe Poupon, Marc Pajot, Titouan Lamazou….

Le troisième “Pen Duick” conduira Tabarly vers de très belles victoires, dont la première place du championnat anglais RORC, et le célèbre Fasnet. La saga des “Pen Duick” se poursuit, toujours accompagnée de modifications audacieuses de la part de son créateur. En 1969, il décide de participer à la Transpacifique en solitaire en reliant San Francisco à Tokio. L’occasion lui est offert de mettre en chantier le “Pen Duick V”, un monocoque qui atteint la longueur maximale de 35 pieds. Il remporte la course avec 11 jours d’avance sur le second. Durant les années suivantes, succès et victoires, nouveaux chantiers et bateaux verront le jour. La victoire de 1976 à bord du “Pen Duick VI”, maxi prévu pour un équipage de 14 hommes, restera particulièrement chère au cœur de Tabarly.

Par la suite, sa carrière de skipper se poursuivra notamment à bord du “Paul Ricard”, du “Côte d’Or”, du “Bottin Entreprise” et du bateau “La Poste”. La dernière course de Tabarly aura lieu en 1997, sur le 60 pieds d’Yves Parlier, où il embarque en tant qu’équipier. Les deux hommes remportent la course. En juin 1998, Tabarly et ses “Pen Duick” sont entrés dans la légende exigeante du monde maritime.

Elodie Baubion -Broye.

Timbre conçu par Marc Taraskoff. Mise en page par Jean-Paul Cousin, imprimé en héliogravure. Vente anticipée le 16 septembre 2000 à la Trinite-sur-Mer et générale le 18 du même mois.

Germigny-des-Près

mai 10th, 2011

Germigny-des-Prés

Germigny-des-Près. (Mosaïque carolingienne)

Juriste, théologien, poète, Théodulfe fut aussi l’un des très grands “missi dominici” de Charlemagne. Il devient en798, à la demande du futur empereur, abbé de Saint-Benoît-sur-Loire, et fait bâtir, non loin de là, à Germigny-des-Près, un oratoire privé attenant à la villa où il a coutume de séjourner pour travailler. La construction de la bâtisse fut vraisemblablement confiée à Odon, l’architecte d’Aix-la-Chapelle. De dimensions modestes, l’édifice, ramassé autour d’une tour lanterne, était de plan carré, dont on retrouve l’équivalent en Arménie. Quand à la forme des arcs, c’est en pays wisigoth espagnol, qu’il convient d’en chercher la source.

Inaugurée en 806, la petite église a été par la suite agrandie, remanié et largement restaurée. C’est lors d’une campagne de restauration que l’on a retrouvé une mosaïque datant de l’époque de la construction. Cette très belle composition doit son originalité à un programme iconographie d’ordre symbolique, unique en son genre, dicté visiblement par Théodulfe lui-même. En effet les petites tesselles de verre cassé où se mélangent harmonieusement l’or, l’argent l’azur, le pourpre et le vert, ne représentent pas l’image du Christ, mais une arche d’alliance conforme aux prescriptions de la Bible, sollicitant ainsi nombre de lectures érudites qui se réfèrent aux Livres Saints.

De part et d’autre de l’arche se tiennent deux petits anges, tandis que deux autres plus grands, dont les ailes s’entrecroisent; épousent la courbe de la voute. Sortant des nue, une main (celle du Dieu créateur) désigne et bénit l’arche. (Celle de la première alliance mais aussi celle de la nouvelle alliance que scelle le Christ de son sang versé). Quand au vent qui s’empare des ailes des anges, il fait allusion au souffle de l’Esprit. A la symbolique religieuse qui réunit le Père, le Fils et le Saint-Esprit, s’ajoute la symbolique cosmique des couleurs dominantes qui opposent l’or de l’éclat du jour au bleu sombre des profondeurs de la nuit. Quand à Saint Théodulfe, c’est en latin, avec quelques vers au bas de la superbe composition, qu’il interpelle le visiteur:” regarde le Saint Oracle et les Chérubins, contemple la splendeur de l’Arche de Dieu et, à cette vue, songe à toucher par tes prières le maître du tonnerre.”

Maïten Bouisset.

Timbre mis en page par Aurélie Baras, d’après une photo de G.Dagli Orti, imprimé en héliogravure. Vente anticipée le 21 octobre 2000 à Germigny- des- Près (Loiret), vente générale le 23 du même mois.

Gaston Chaissac. 1910-1964.

mai 9th, 2011

Gaston Chaissac

Gaston Chaissac. 1910-1964.

Mal connu du grand public, marginal à bien des égards, l’œuvre de Gaston Chaissac n’en est pas moins considérée comme l’une des plus singulière et des plus riches de la seconde moitié du XXème siècle. Personnage solitaire à la santé fragile, il passera la plus grande partie de sa courte vie à la campagne. Installé dans un premier temps comme cordonnier, c’est en 1937, lors d’un séjour à Paris, qu’il reçoit les conseils et les encouragements d’un peintre allemand: Otto Freundlich.

A la suite de cette très courte période d’initiation, il prend conscience de sa vocation et commence à dessiner, puis à peindre. Parallèlement, il entame une activité littéraire qu’il poursuivra tout le long de son existence. Dans les années 40, il expose à Paris et suscite l’intérêt d’un certain nombre d’intellectuels fascinés par les qualités poétique d’une œuvre réfractaire à toute classification et qui s’affiche totalement en marge des pratiques picturales de l’époques. parmi eux: Jean Paulhan, Raymond Queneau et André Breton ou encore le peintre Jean Dubuffet, avec lesquels il entreprendra une abondante correspondance.

C’est à partir du dessin, souvent rehaussé de gouache, que Chaissac va élaborer ses premiers essais et jeter les bases d’un vocabulaire formel parfaitement singulier. La ligne, d’une extrême liberté, semble n’obéir qu’aux suggestions d’une imagination fabuleuse qui, par associations rapides, livre un monde grouillant, où se mêlent, jusqu’à outrance parfois, éléments graphiques, motifs végétaux, arrangement floraux et formes hybrides ou animales à la limites du fantastique.

Lorsqu’il s’engage sur la voie de la peinture, il fait du tableau une sorte de puzzle où les formes, imbriquées, sont assemblées grâce à un épais cerne noir. C’est ce dernier qui, enserrant les éléments décoratifs comme les couleurs passées en à-plats (teinte plate, unie, dans le langage des artistes peintres, des graveurs, des imprimeurs, etc), met en évidence le vrai sujet du tableau, à savoir une figure humaine (un autoportrait le plus souvent) où le regard, obsessionnellement, ne cesse d’interroger le spectateur. Comme sur le timbre” Visage Rouge”.

“Ma peinture rustique moderne, écrivait Chaissac en 1946, est encore assez pauvre, mais dans une vingtaine d’années, j’espère qu’elle sera riche, presque autant que la terre”.

Maïten Bouisset

Source: Collection Philatélique de la poste.

Timbre: Oeuvre de Gaston Chaissac, intitulée “Visage Rouge” conservée au musée de l’abbaye sainte- Croix (Sables- d’Olonne). Mis en page par Jean- Paul Cousin, imprimé en héliogravure. Vente anticipée le 23 septembre 2000 à Paris et vente générale le 25 du même mois.

Le train jaune de Cerdagne..Pyrénées-Orientales.

mai 8th, 2011

Le train Jaune de Cerdagne

Le train jaune de Cerdagne.

Franchissant tout autant de ravins que de génération, le train jeune de Cerdagne est bien plus qu’un moyen de transport: c’est aussi une invitation au voyage pour ceux qui veulent découvrir dans toutes leur pureté les superbes paysages de cette terre catalane, au cœur des Pyrénées-Orientales. Gravissant opiniâtrement la montagne, franchissant vaillamment vallées encaissées et gorges abruptes, le “canari” comme l’appellent affectueusement ses fidèles, emprunte, sous ses allures débonnaires, l’une des plus audacieuses lignes ferroviaires jamais réalisées par l’Homme.

Sa construction remonte aux années 1900, il s’agissait alors de désenclaver la Cerdagne et de la faire entrer de plein- pied dans le nouveau siècle. Le chantier mobilisa des milliers d’hommes: tailleurs, mineurs, terrassiers, qui construisirent pas moins de 650 ouvrages d’art, dont le superbe pont “Séjourné”, avec ses 16 arches en pierres de taille eu l’audacieux pont “Gisclard”, unique en son genre avec ses haubans métalliques surmontant un pont suspendu.

Ce train acrobate entame son périple à Villefranche-de-Conflent, à 427 mètres d’altitude, pour le terminer, 63 km plus loin, à Latour-de-Carol, gare internationale située à 1231 mètres d’altitude, à proximité de la frontière espagnole. De la forêt du Conflent aux pâturages de Cerdagne, le petit train emprunte des pentes pouvant atteindre 6%, pourfend la roche au fil des tunnels, se faufile sur des corniches, négocie quelques 390 courbes, enchaîne brusques montées et redescentes…

Distillant une musique caractéristique de frottements métalliques et de bruissement d’air, il prend son temps pour laisser aux voyageurs, surtout ceux qui ont la chance l’été de monter en voiture découverte, le loisir de goûter la diversité des paysages et de vivre pleinement le contact direct avec la montagne. Si les machines sont capables d’atteindre la vitesse de 55 km /heure, il est rare qu’il se livre à de telles extrémités. Musarder fait plaisir du charme du voyage, et il faut compter environ deux heures et demie pour faire le trajet.

Utilisé jadis, non seulement pour le transport des voyageurs, mais aussi pour le trafic de marchandises et la desserte des mines de la région. Un temps menacé de fermeture avant d’être classé ligne touristique et de faire peau neuve grâce à une “grande révision générale” dans les années 80, le train jaune de Cerdagne vit aujourd’hui une seconde jeunesse avec l’essor du tourisme, convoyant chaque années, à la belle saison quelques 200 000 adeptes.

Source: Collection philatélique de la poste.

Timbre conçu par Jean-Paul Cousin d’après une photo de L.Develay/Klivade et de C Besnard. (La vie du rail). Imprimé en héliogravure. Vente anticipée le 14 juillet 2000 à Villefranche-de-Conflent et générale le 17 du même mois.

Gérardmer-Vallée des lacs…

mai 7th, 2011

Gérardmer-Vallée des lacs.

Gérardmer- Vallée des lacs (Vosges)

On la surnomme “la perle des Vosges”. Implantée au coeur d’une nature généreuse et préservée, blottie entre son lac et ses majestueuses forêts de sapins, Gérardmer (prononcer “Gérardmé”) et l’un des sites les plus connus et les plus recherchés des Vosges.

Si la légende veut que Charlemagne y ait chassé le gibier dans ses épaisses forêts, où un rocher, proche du “Saut des Cuves”, porte le nom de l’Empereur, les origines attestées de la ville remontent à 1285. Erigée en paroisse en1580, Gérardmer se développe rapidement autour de ses industries, principalement dans le domaine du bois et du textile, toujours présents à l’heure actuelle dans l’activité de la cité. Ainsi est-elle réputée depuis des siècles pour la fabrication du linge de maison, avec son traditionnel “blanchiment sur pré”. Autre produit indissociable du patrimoine local: le Géromé, fromage au lait entier non réchauffé, qui est beaucoup plus qu’une simple variante du traditionnel Munster.

Longtemps épargnée par les soubresauts de l’histoire, la ville a beaucoup souffert de la seconde guerre mondiale. Totalement relevée de ses ruines grâce au courage et à l’enthousiasme naturel de ses habitants, Gérardmer est aujourd’hui une attrayante cité de plus de 10 000 habitants, et l’une des principales destinations touristiques de la région. Station climatique et estivale réputée; elle est aussi une importante station de sports d’hiver, équipée de nombreuses infrastructures, où se retrouvent amateurs de ski alpin et de ski de fond.

Parmi les attraits de Gérardmer, on ne saurait oublier son lac, le plus grand des Vosges, mais aussi ceux tout proche de Longemer et Retournemer, fleurons de la superbe vallée des lacs. La régions était jadis couverte de glaciers, dont les moraines, après les fontes de glaces, ont retenu les eaux de la Vologne, créant ainsi de paisibles étendues lacustres, propices à la pêche et de toniques promenades. Long de 2 km, le lac de Longemer offre un environnement bucolique, avec ses prés verts parsemés de fermes aux toits bas. Alimenté pas les cascades de la Vologne, le lac de Retournemer étonnera le visiteur par la pureté et le bleu profond de ses eaux qui repose au creux d’une conque ou (cul-de-four) de verdure.

Source: Collection philatélique de la poste.

Timbre: conçu et gravé en taille-douce par Claude Jumelet. Vente anticipée le 15 avril 2000 à Gérardmer et générale le 17 du même mois.

Alexandra David-Néel.

mai 6th, 2011

Alexandra David-Néel

Alexandra David-Néel. 1868-1969.

Née à Paris en 1868, Alexandra David -Néel est une des rares femmes du siècle dernier à s’être fait connaître et surtout reconnaître dans le monde très viril de l’aventure et de l’exploration.

Dès l’enfance, elle affirme le désir de liberté en multipliant les petites fugues dans le voisinage. Mais son premier départ sera en 1883 et a pour but l’Angleterre. Deux ans plus tard, elle quitte Bruxelles où ses parents se sont installés et se rend en Suisse, qu’elle visite seule et à pied. Les départs audacieux se succèdent alors très vite. A la suite d’un séjour à Londres, la jeune femme s’initie aux philosophies orientales tout en se familiarisant avec la langue anglaise. En 1889, à 21 ans, elle poursuit ses études en auditrice libre à la Sorbonne, aux langues orientales et au Collège de France. Elle pénètre aussi de nouveaux milieux: franc-maçonnerie, cercles féministes et anarchistes.

Elle fréquente assidûment le musée Guimet et c’est là que naît sa vocation d’orientaliste de terrain. De 1890 à 1891, Alexandra découvre l’Inde. Cette première rencontre des philosophies d’Asie la conforte dans sa vision de la modernité de ces courants de pensées millénaires qu’elle souhaitent réactualiser. De retour, sa famille ne pouvant plus l’aider, elle entreprend alors une carrière de chanteuse d’opéra lyrique et se produit à Hanoï, et Haiphong en1895-1896. En 1900, l’infatigable voyageuse s’attarde en Afrique du Nord où elle fait la connaissance de Philippe Néel, son futur mari. Mais le rôle d’épouse ne lui convient guère.

L’exploratrice repart donc seul pour un voyage qui durera 14 ans. Elle parcours des milliers de kilomètres à travers l’Extrême- Orient et une grande partie de l’Asie Centrale, s’initie au sanskrit, au tibétain et côtoie les plus grands penseurs. En 1912, date de sa première expédition au Tibet, Alexandra sympathise avec le souverain du Sikkim, un petit Etat Himalayen et approfondit sa connaissance du bouddhisme tantrique. Dans un monastère, elle rencontre en 1914 le jeune Yongden qui deviendra son fils adoptif. Elle se retire avec lui dans un ermitage et suit les enseignements du yogi. Après un exil forcé au japon, elle repart pour Pékin. Aves son fils adoptif et un Lama, elle parvient à franchir la frontière du Tibet et séjourne deux mois à Lhassa.

Après ces année de pérégrinations qui ont définitivement marqué sa vie, de retour en France, l’exploratrice choisit de s’installer à Digne en 1928 et entreprend l’écriture de ses Mémoires. Tenaillée par l’idée d’un retour en Asie, elle repart en 1937 avec le Lama Yongden. En Chine, ils se consacrent à l’étude, la méditation et à l’errance malgré la guerre sino-japonaise. Elle rentre en 1946 âgée de 82 ans. En1955 son fils Yongden meurt. Tout en nourrissant le projet d’un nouveau voyage, elle s’attelle à l’écriture. Jusqu’à la veille de sa mort, le 8 septembre 1969, et malgré son grand âge, cette centenaire pense à revenir au Tibet dans ce perpétuel mouvement de retour qui a marque sa longue vie.
Elodie Baudion- Broye.

Source; Collection philatéliste de la Poste.

Timbre conçu par Marc Taraskoff, d’après une photo de la fondation Alexandra David- Néel. Mise en page par Jean- Paul Cousin et imprimé en héliogravure. Vente anticipée le 16 septembre 2000 à Digne-les-Bains , vente générale le 18 du même mois.

Le Parlement de Bretagne.

mai 5th, 2011

Parlement de Bretagne.

Parlement de Bretagne.

Funeste nuit que celle du 4 au 5 février 1994 restée dans la mémoire de tous. Le feu embrase la toiture du palais du XVIIème siècle, occupé par la Cour d’appel de Rennes avant de s’attaquer à l’ensemble du bâtiment. sans l’immense efficacité des pompiers qui parviennent à éteindre le feu sans détruire les œuvres d’arts, le Parlement de Bretagne aurait été livré à la destruction. Quatre ans après le sinistre, les promesses de reconstruction sont devenues réalité.

Le gros œuvre comprend une charpente mixte de bois et de métal plus efficace pour passer sur les grandes portées. Celles -ci posées sur les murs pignons, épargnes les façades fragilisées par les flammes. Sous les combles, les trois étages, anéantis par l’effondrement du toit, sont maintenant un espace optimisé de bureau adaptés, prêts à recevoir le personnel de la Cour d’Appel. Tout en préservant l’intégrité historique de ce haut lieu, le ministère de la justice, maître d’ouvrage de l’opération, aura veillé à apporter une sécurité accrue ainsi qu’un meilleur confort des espaces.

Mais une troisième opération, et non des moindres, à pour objet la restauration des œuvres d’art. Cette dernière est conduite sous la maîtrise d’ouvrage du ministère de la Culture. Travail de longue haleine, puisque mené en plusieurs phases. Après un lent séchage et une remise en états des supports, un gigantesque puzzle s’offre aux mains ex pertes d’une trentaines de restaurateurs, serruriers, sculpteurs, ébénistes, peintres et doreurs. Toiles peintes, lambris décorés font l’objet de soins intensifs. Notons ici “Le Triomphe de la justice” qui, après maints soins complexes, retrouve la fraîcheur des teintes qu’avait recherché Jean Jouvenet, soucieux de la lisibilité de ses décors. Il en va de même du plafond de la Chambre des enquêtes de Louis Ferdinand Elle ou de celui de la Grand-Chambre de Charles Errard et Noël Coypel. Travaux magistralement menés afin que ce lieu historique retrouve toute sa dignité, sa beauté originelle, et ce , grâce aux volontés conjointes des ministères de la Justice et de la Culture, ainsi que de l’Association pour la Renaissance du Parlement.

Jane Champeyrache.

Source: collection philatélique de la poste.

Timbre conçu par Louis Briat et imprimé en héliogravure. Vente anticipé le 25 mars 2000 à Rennes (Ille-et-Vilaine) et générale le 27 du même mois.

H-L Duhamel du Monceau. 1700-1782.

mai 4th, 2011

H-L Duhamel du Monceau

H-L Duhamel du Monceau. (1700-1782)

Henry-Louis, fils d’Alexandre Duhamel seigneur de Denainvilliers et d’Anne Trottier, est né à Paris en 1700. Après avoir fait ses humanités au Collège d’Harcourt, actuel lycée St Louis, il étudia le droit à Orléans. Doué d’une prodigieuse mémoire, présentant de grands talents d’orateur ainsi que d’homme de plume, Henry-Louis Duhamel du Monceau, cependant ne souhaitait embrasser la carrière d’homme de loi que ses parents lui avaient tracé.

C’est ainsi qu’il suivit les cours de sciences naturelles au Jardin du Roi. Il devait toutefois tirer enrichissement de son séjour à Orléans où sa découvertes des quartiers industrieux lui permit d’observer er de décrire des métiers qui viendraient enrichir le dictionnaire de l’Encyclopédie. Adepte de la méthode expérimentale, cet esprit ouvert a su circonscrire bon nombre de connaissances scientifiques de l’époque.

A 28 ans, il fut admis à l’Académie des Sciences après avoir proposé une technique de lutte contre une maladie cryptogamique du safran. En 1731, à la demande du ministère de la marine, il contribua à rénover et accroître la flotte. Très vite promu inspecteur général da la marine, il visita de nombreux arsenaux.

Mais ,il élargit sans relâche les champs du savoir. Ses domaines d’investigations furent multiples, Sciences biologique et météorologie notamment. Il contribua à la diffusion de cultures nouvelles comme la pomme de terre ou les plantes textiles. Ses recherches sylvicoles concernent les techniques de cultures des arbres, l’étude du matériau bois, le transport des arbres, ou les semences par mer, connurent de grands retentissements. De nombreux ouvrages furent traduits de son vivant.

L’Œuvre profuse et féconde de Duhamel du Monceau est celle d’un observateur pertinent et curieux qui expérimente, étudie et publie des travaux. En ce siècle des lumières, cet encyclopédiste est comme le dit Diderot” le modèle du savant philanthrope.

Jane Champeyrache.

Source: Collection philatélique de la poste.

Timbre conçu par Jean -Paul Véret-Lemarinier d’après une photo de Roger Viollet. Gravé par Pierre Albuisson. Impression en taille -douce.
Vente anticipée le 13 mai 2000 à Orléans, générale le 15 du même mois.

Allosaure.

mai 3rd, 2011

Allosaure

Allosaure.

Mastodontes à cornes, bœufs-rhinocéros, hippopotames crochus, sangliers dirigeables, dragons à pieds d’éléphants, ou phoques sur châssis de dromadaires…..”

Ce n’est pas un inventaire à la Prévert mais la vision de l’écrivain Léon-Paul Fargue, lorsqu’il découvrit en 1939 la galerie de paléontologie du Muséum nationale d’Histoire Naturelle. Depuis Cuvier, fondateur de la science qui étudie les espèces disparues et l’ouverture au public, en 1898, des galeries d’anatomie comparée et de paléontologie, le Muséum a considérablement enrichi ses collections.

Toutes les acquisitions notables ne remontent pas aussi loin. Dès la première expédition française au Spitzberg en 1969 (principale île du Svalbard), l’équipe du Muséum associée au CNRS, rapporte 25 tonnes de matériel. Plus près de nous, le Muséum acquiert en 1985 les fossiles trouvés dans le camp militaire de Canjuers (Var). On y dégage en particulier le squelette d’un petit dinosaure carnivore, cousin germain de l’archéoptéryx.

Aujourd’hui, le “temple de l’ostéologie” regroupe près d’un millier de squelettes actuels et fossiles reconstitués et montés. Cet ensemble unique au monde est présenté selon un ordre chronologique, des plus anciens aux plus récents. A l’entrée de la galerie, le visiteur est accueilli par le moulage du squelette de “Diplodocus carnegii” offert à la France en 1908 par Andrew Carnegie. Parmi les pièces remarquables de la galerie se trouvent le Mosasaure de Maastricht et le Megatherium, tous deux découverts par Cuvier, ainsi qu’une collection très complète des mastodontes et d’éléphants fossiles avec le squelette du célèbre mammouth dont le corps congelé dans les glaces de Sibérie a été découvert en 1905.

On y voit également l’impressionnant Allosaure, représenté sur le timbre- poste. Il vivait en Amérique du Nord, il y a environ 150 millions d’années. Mesurant jusqu’à 12 mètres de long, ce carnassier bipède pouvait s’attaquer aux grands Dinosaures herbivores comme le Diplodocus. L’animal avait une grosse tête et un cou puissant. Il était doté de robustes mâchoires garnies de plus de 70 dents acérées et coupantes qui lui servaient à tuer et déchiqueter ses proies. Le corps fortement charpenté reposait sur des membres postérieurs robustes et se terminait par une queue massive. Les membres antérieurs, plus petits, se prolongeaient par 3 doigts munis de griffes crochues. Parmi les dinosaures, il est un des prédateurs les plus grands et les plus terrifiants de son temps.

Source: Collection philatélique de la poste.

Timbre conçu par Christian Broutin imprimé en héliogravure. Vente anticipée le 17 juin 2000 à Paris et générale le 19 du même mois.

Carcassonne.(Aude)

mai 2nd, 2011

Carcassonne

Carcassonne. (Aude)

Carcassonne, cité médiévale perchée sur son roc, antique voie de passage entre l’Atlantique et la Méditerrannée, totalise 2 600ans d’histoire, d’occupations successives. A la fin du VIIème siècle avant J-C, le site de Carcasac, ancêtre de l’oppidum de Carcaso, se présente comme un lieu d’échanges marchands et humains. Les découvertes archéologiques attribuent à cette époque les premières fortifications de la cité. En 333 après J-C, le castellum de Carcassonne est mentionné, accréditant le thèse d’une enceinte fortifiée entourant un noyau urbain juché sur un éperon rocheux.

Ces fortifications attestent d’une volonté de défense contre les premières vagues d’invasions barbares. Sa situation stratégique ouvre la route de l’Espagne pour les Wisigoths, qui l’occupent à partir de 436. Puis viennent les Sarrasins qui la reconquièrent pour s’y installer en 725. Il seront par la suite chassés de Septimanie par Pépin le Bref, roi des Francs et père de Charlemagne. Il faut attendre le VIIIème siècle pour connaître la genèse de la légende de Dame Carcas qui tient tête à Charlemagne cinq ans durant. Afin de tromper l’assaillant, celle-ci conçut l’idée de jeter du haut des remparts un cochon engraissé des dernières vivres des assiégés. A la vue de l’animal repu et dodu, Charlemagne crut que la ville pouvait encore résister, ayant largement de quoi se nourrir. Vaincu, il leva le camp.

La victorieuse Dame fit sonner les cloches et les habitants s’exclamèrent” Dame Carcas….sonne”. Plus sérieusement, cette dame aurait engendré la lignée des Trencavel, comtes de Carcassonne. Le premier du nom, Bernard Aton Trencavel, se proclame vicomte de Carcassonne en 1082. Avec cette famille, le mouvement cathare s’implante en Languedoc, jusqu’à ce que Simon de Monfort s’empare de la cité en1209 pour en faire le quartier général des croisés. Puis sous le règne de St Louis et de ses successeurs, la cité acquiert son architecture actuelle, devenant une cité à vocation militaire..

Après une période d’abandon au XVIIIème siècle, Viollet-le-Duc commence les travaux des restaurations des fortifications en 1853, oeuvre qui se poursuivra après sa mort jusqu’en 1879. Depuis le 4 décembre 1997, la cité de Carcassonne est classée au patrimoine mondial de l’Unesco et dresse fièrement ses cinquante deux tours uniques au monde, sa double ligne de remparts de plus d’un kilomètre chacun, pour une superficie d’un peu moins de 13 hectares.

Elodie Baubion-Broye.

Timbre: dessiné par Christian Broutin et imprimé en héliogravure. Vente anticipée le 3 mars 2000 à Carcassonne et générale le 6 du même mois.

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