Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» juillet

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Le quatrième âge…

juillet 31st, 2011

Le 4éme àge

Le Quatrième âge…..

Et bien voilà, demain je rentre dans le 4ème âge, celui qu’il va falloir supprimer, selon certains, car c’est le plus onéreux pour la Nation.

Au 1er âge, j’ai tout appris ce que la nation voulait que j’apprenne ! La géographie et l’histoire (enfin ce que la Nation veut que l’on sache et sans plus); la langue, pour comprendre et exécuter les ordres, surtout ne pas contester. Mais aussi les us et les coutumes, les bonne manières: toujours saluer le maire et le curé, respecter les vieux qui avaient la décence, eux, de ne pas dépasser le 3ème âge. De même se conformer à la loi, si compliquée que 95% des citoyens n’en connaissent ni les textes ni les sanctions. Se faire verbaliser pour “jet d’urine” sur la voie publique et contre un arbre, démontre la richesse de notre langue…..

Au deuxième âge, à son début, je lui ai loué à la Nation, 18 mois de ma vie, pour quelques cigarettes et quelques timbres par quinzaine, je ne parle même pas de la solde de quelques francs par quinzaine. Puis, je lui ai vendu, pour quelques pois chiches et un trognon de pain, ma force de travail et mon intelligence. Je lui ai aussi donné 4 enfants, pour qu’à leur tour, ils perpétuent le cycle de vie dont la Nation à besoin, là où les a placé la naissance…… Bien sûr.

Au 3ème âge, alors que je lui ai même vendu ma santé; pour quelques dragées d’apothicaire, aujourd’hui, elle m’en chipote, et le nombre et le prix. sans compter les dégâts collatéraux ( silicose ou asbestose) où pour ceux ci, il est impossible de trouver des emplâtres cache-misère…Elle demande à nos compagnons d’attendre 20% d’incapacité avant d’avoir le droit de partir jouer à la pétanque ou….. au tarot, à la manille, au rami, si la pétanque n’est plus dans leur possibilité physique…

Et voilà, j’arrive au 4ème âge, contre tout attente (même la mienne)… jamais, à voir les compagnons tombaient comme des mouches, je n’avais pensé franchir le cap du 3ème âge, encore moins d’entrer dans celui du 4ème. Bien sûr, il faut admettre un rythme de vie qui n’est plus celui du 3ème âge, ni du 2ème et encore moins du 1er si l’on peut lui donner un “palier”. Mais j’aime cela, pouvoir encore emmerder quelques temps, ceux qui lancent continuellement des pavées sur les conventions passées, en attendant qu’ils les reprennent en pleine gueule…..un jour. Et la surprise serait…….. que j’aille jusqu’au 5ème âge.

Voici une photo où je porte ma chemise rouge. La première me fut offerte par ma mère en 51. Elle me la rapportait des USA où elle était allée voir ma sœur ainée, juste avant que je ne fasse mon service.. Celle de ma mère était vraiment rouge sang. Celle ci est un cadeau de ma fille aînée. J’en porté toujours une, lors des manifs, sauf, bien sûr, lorsque nous démarrions de l’usine en “bleu de chauffe”. Une fille d’un de mes amis de travail, de syndicat et de parti politique de Thionville, qui aujourd’hui habite sur Grenoble, m’a dit un jour” Tu sais, je me souviens de toi, avec ta chemise rouge….” plus de 53 ans après…..

1986-Centenaire des Jeux-Olympiques-1996

juillet 30th, 2011

1896-Centenaire des jeux Olympiques-1996

1896- Centenaire des Jeux Olympiques-1996

Le XIXème siècle a été témoin de nombreuses inventions. Le chemin de fer et le télégraphe, d’une part, ont rapproché les distances permettant aux hommes de vivre différemment; mais il y eut, d’autre part, un grand mouvement international qui vit le jour dès 1851 avec la première exposition universelle. Cette exposition, qui fut suivie de bien d’autres, favorisait la connaissance de produits des pays lointains. des congrès scientifiques et littéraires privilégiaient eux aussi les échanges les plus féconds. Alors comment de ne pas imaginer des rencontres, des échanges, une émulation fructueuse entre athlètes du monde entier?

Quelques rencontres avaient lieu de manière de manière ponctuelle entre pays voisins lorsqu’ils s’agissait de tir, de cyclisme ou d’escrime, mais l’internationalisme en matière sportive, s’il était souhaitable et souhaité par certains, n’était pas envisageable. En effet, le méthodes, les pratiques sportives différaient d’un Etat à l’autre. par ailleurs, toutes les nations n’avaient pas encore songé à introduire l’exercice physique dans la vie scolaire.

L’œuvre entreprise par Pierre de Coubertin dès 1888 prospéra rapidement grâce à son Union des sports athlétiques et au congrès d’Education Physique qu’il était chargé d’organiser à l’occasion de l’exposition universelle de 1889 à Paris. Dès lors apparaissait clairement la nécessité d’une action universelle et durable. Pour ce faire, un appel fut adressé à toutes les sociétés de sport du monde, qui réunies en juin 1894, à Paris, dans le cadre universitaire de la Sorbonne, décidèrent à l’unanimité, le rétablissement de Jeux universels. Ceux -ci furent appelés Jeux Olympiques en souvenir des Jeux organisés au IXème siècle avant J-C à Olympe en Grèce, la société grecque accordait une grands place aux exercices du corps. C’est, entouré de près de deux milles personnes, que le pugnace Pierre de Coubertin voyait son projet si audacieux prendre vie. 1896 fut la date adoptée pour la célébration des Jeux Olympiques modernes qui devait avoir lieu à Athènes, capitale de la terre hellénique.

Ainsi prenait naissance une œuvre internationale, qui, tous les 4 ans, depuis 100 ans maintenant, dans les grandes capitales du monde, nous rappelle le dépassement de soi dans une volonté universaliste générée par le sport.
Jane Champeyrache.

Timbre dessiné par Louis Briat, imprimé en héliogravure. Format vertical 22 x 36,85mm. Vente anticipée le 15 juin 1996. Et générale le 17 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste…

8 mai 1945. (La victoire).

juillet 29th, 2011

8 mai 1945. La Victoire

8 Mai 1945. La Victoire.

“Paris outragé! Paris Libéré! Libéré par lui-même, libéré par son peuple, avec le concours des armées de France”, proclamait le général de Gaulle, le 25 août 1944. La veille à 21 heures, les cloches de toutes les églises sonnaient à la volée, fêtant l’arrivée de la 2ème DB à l’Hôtel de Ville. Le 26 Août , le général de Gaulle descendait les Champs- Elysées à pieds avec les membres du Comité national de la Résistance. Dans ses mémoire de guerre, le général décrit cette mer humaine qui l’acclamait sur son parcours: “Innombrables Français dont je m’approche tour à tour, à l’Etoile, Au Rond- Point, à la Concorde, Devant l’Hôtel de Ville, sur le parvis de la cathédrale, si vous saviez comme vous étiez pareils…..Et moi au centre de ce déchainement, je me sens remplir une fonction qui dépasse de très haut ma personne, servir d’instrument au destin..”

Jamais destin ne fut aussi lié à celui d’une nation, d’un peuple! Avant l’appel à la Résistance, lancé à la radio londonienne, le 8 juin 1940, rien ne présageait le rôle extraordinaire que le général de Gaulle allait jouer dans la conduite de la guerre et plus tard dans la vie politique française. L’officier d’avant- guerre fut atypique, non par sa carrière militaire qui se déroula normalement, mais parce qu’il était un militaire qui écrivait et qui exprimait ses idées. Sorti de Saint- Cyr en 1912, puis de l’école de guerre en 1924, il restera pendant 12 ans capitaine. En 1937, il est nommé colonel. Mais déjà en 1924, le futur général avait publié son premier livre. “La discorde chez l’ennemi.” Suivront en 1932, le “Fil de l’épée”, et en 1934 “Vers l’armée de métier”. Puis en 1938 “La France et son armée”.

Dans ses ouvrages, Charles de Gaulle affirme la suprématie du pouvoir civile sur le pouvoir militaire, fait l’éloge de la mesure. Des thèmes reviennent souvent comme l’unité, la grandeur nationale. Car le général avait une “certaine idée de la France”, il lutta pendant toutes les années de guerre pour restaurer la souveraineté française, affirmer sa légitimité. Si bien qu’à la victoire des alliés le 8 mai 1945, Charles de Gaulle put faire entendre la voix du peuple de France. La philatélie rappelle aujourd’hui cet événement en rendant hommage à l’une des plus grandes “figures” de notre siècle.

Timbre dessiné par Claude Andréotto, et imprimé en héliogravure.
Format horizontal: 22 x 36mm. vente anticipée le 8 mai 1995 et vente générale le 9 du même mois

Source: Collection philatélique de la poste.

1945-Les Comités d’Entreprises-1995

juillet 28th, 2011

1945-Comitès d'Entreprises-1995

1945-Comités d’Entreprise-1995.

Progrès social et entreprise: les termes ne sont pas antinomiques. En un demi siècle d’existence, les comités d’entreprise dont on célébra en 1995 le cinquantenaire l’ont montré. A la libération, des “comités de gestions” ou comités mixtes à la production” se mettaient en place pour pallier la défaillance du patronat. Suites à ces initiatives, une ordonnance du Gouvernement provisoire prise le 22 février 1945 institua les comités d’entreprises. Représentant les salariés, le comité est obligatoirement consulté sur les questions intéressant l’organisation et la marche de l’entreprise. Il assure en son sein la gestion des œuvres sociales. D’émanation syndicale, les comités d’entreprise contribuèrent pendant 40 ans au progrès social.

Mais il fallait encore lui donner les moyens de mieux fonctionner. Ce fut fait avec les lois Auroux de 1982. Fini les “œuvres sociales”, place aux “activités sociales et culturelles”. Des moyens accrus, des compétences étendues permettent aux comités de revaloriser leur action. Ils assurent l’expression collective des salariés; ils sont la personnalité civile et obtiennent un budget de fonctionnement, des possibilités d’expression sur les choix technologique et économique de l’employeur. En 1993, les comités se sont vu accorder une compétence dans l’examen des plans sociaux.

Environ 5 millions de salariés du secteur privé, soit 39% de la population active, bénéficient des actions sociales des comités d’entreprises, ces derniers n’existant pas dans les entreprises dont l’effectif est inférieur à 50 personnes. Quant aux fonctionnaires, ils disposent d’organisme équivalents dans les comités d’actions sociales ou comités d’œuvres sociales.

Les salariés des entreprises multinationales profiteront eux aussi des avantages accordés par les comités d’entreprises. Une directive européenne, adoptée le 22 septembre 1994, prévoit la mise en place dans les unités transnationales de comités d’entreprise européens. La mesure intéresse plus de 1200 entreprises dont près de 300 en France. Elle concerne celles qui emploient plus de 1 000 personnes et ayant au moins 150 salariés dans deux pays membres. C’est comités pourront être informés et consultés sur les choix et les décisions stratégiques des entreprises. les questions les plus diverses concernant la vie de l’entreprise leurs seront soumises: l’économie, l’emploi, les nouvelles technologies, et l’organisation du travail, la fusion d’établissement, le délocalisation…..

Pour leur 6ème Forum qui s’est tenu à la Grande Halle de la Villette, les 7,8,9 mars 1995, les comités d’entreprise avaient choisi de débattre de la plus grande préoccupation du moment (qui l’est encore): l’emploi et la lutte contre toutes les formes d’exclusion.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Claude Andréotto. Format 22 x 36mm. Vente anticipée le 7 mars 1995 à Paris et vente générale le 10 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

NB : En 54 j’ai été élu secrétaire du CE, mais nous n’avions pas les prérogatives qu’ont attribué aux CE les lois Auroux de 1982, ni celle de 1993 et encore moins celle de 1995. Le budget du CE était celui que le patronat voulait bien attribuer. (Colonies de vacances, (immeubles appartenant au trust, le social et le reste.)
Quand je suis devenu secrétaire du CE, la secrétaire pour les comptes rendus était celle du chef du personnel (DRH). Ce fut déjà ma première bataille. Dès le 1er compte rendu, je me suis aperçu que les phrases étaient modifiés et qu’ils manquaient certaines interventions de militants. A ma question: “pourquoi?” elle m’a répondu que c’était sur ordre du “DRH”. Je n’ai fait qu’un bond dans son bureau et ” Monsieur, lorsque votre secrétaire est au CE, c’est ma secrétaire et non la vôtre. Dorénavant, le compte rendu se fera selon ce que moi, j’aurai entendu et noté. Sinon je demande qu’une autre secrétaire soit allouée au CE. Pourquoi pas, la secrétaire de l’USTM (Union Syndicale des Travailleurs Métallurgistes).” il est devenu pâle comme un mort, et m’a répondu” d’accord, je n’interviendrai plus auprès de Me X”

Il n’y avait que 4 syndicats à l’époque. FO, CFTC, CGT, CGC. J’ai donc fait faire 4 exemplaires que j’ai communiqué aux syndicats, chacun pouvant faire des remarques justifiés. Ensuite, tenant compte de ses remarques, je faisais taper, par Me X, les comptes -rendus définitifs. Lors de la réunion du CE suivant, le seul participant qui contestait le compte-rendu était le représentant patronal.(le directeur puis le sous -directeur par la suite). Si ce qui était rédigé, avait été prononcé, je n’acceptais pas la modification. Comme le compte-rendu ne peut-être affiché, par le CE, qu’avec la signature du président et du secrétaire, nous étions donc obligés de l’afficher nous même, sur les panneaux syndicaux. Le directeur au bout d’un an, a refilé la présidence des réunions du CE et celles des délégués du personnels au directeur adjoint. Nous nous étions “frictionnés” pendant 4 ans.

Tagué……

juillet 27th, 2011

Osso-Buco

Osso- Buco.

J’ai été tagué par Aurélia. Je dois vous mettre 7 traits de mon caractère…. Je serai donc bref, car je crois que vous me connaissez déjà.

1er: j’aime faire à manger, un peu à l’italienne; oignons et ail, d’autres condiments, mais pas de poivre ni de piments…… et bien sûr le fromage est souvent de la partie dans les plats, et toujours en fin de repas à midi. Je participe aussi à l’entretien du ménage….(D’accord les hommes!!!!)

2ème: je suis entier. Contrairement à un certain petit, je pense ce que je dis et….. je fais ce que je dis…. Ca passe ou ca casse. Parfois, il m’arrive d’arrêter de penser, pour ne pas avoir à le dire…..

3ème: je suis fidèle en amitié, à condition que les autres le soient aussi, sinon c’est impossible.

4ème: je lis très peu maintenant…je ménage mes beaux yeux bleus. Et l’ordi les admire plus que les livres.

5ème: je suis casanier et même un peu ours…Contrairement à ce que je fais sur les blogs, je n’embrassent que “mes femmes” et mes amies de très longues dates…..

6ème: Je dors peu, mais le soir, dès que mes yeux voient le pieu, ils descendent les stores… A 6 heures , même avant parfois, ils se mettent en persiennes pour que mon réveil se fasse en douceur…..

7ème: Je suis rétro en musique et même pour tout….Je ne trouve rien à ajouter sinon que je viens vous visiter avec plaisir….

Voilà comment je suis bâti… pardon et pour finir, je fais exactement ….96 kg….

Bonne journée à vous toutes et tous, mais je ne tague personne, que ceux qui veulent prendre le témoin le fassent…..

Remiremont. (Vosges)

juillet 26th, 2011

Remiremont Vosges

Remiremont. Vosges.

Pour découvrir Remiremont d’un seul coup d’œil, rien de tel qu’une promenade au Saint-Mont voisin: un superbe panorama y révèle la situation privilégiée de cette cité des bords de Moselle, à 400 mètres d’altitude au pied des Hautes-Vosges, à l’entrée des vallées de la Moselle et de la Moselotte. En découvrant les sommets boisés qui entourent la ville, le visiteur plonge également dans son histoire, car c’est sur le Saint-Mont que Remiremont puise ses lointains origines. Au VIIème siècle, Romaric, noble de la cour d’Austrasie, y fondait le premier monastère de Lorraine consacré aux femmes. La ville tire son nom de celui du saint fondateur: Romarici Mons devenu Remiremont.

Ce chef-lieu de canton des Vosges, qui compte environ 10 000 habitants et connaît une importante activité économique, est aujourd’hui une ville-relais dans une région ouverte sur l’Europe. Cité moderne, où le développement des services compense la disparition de certaines industries. Remiremont n’oublie pas pour autant de mettre en valeur les prestigieux vestiges de son passé. Au premier rang desquels le quartier abbatial. C’est en effet autour de la communauté de chanoinesses, installée dans la vallée au pied du Saint-Mont, que c’est développé la ville.

Le chapitre des dames nobles de Remiremont, réservé aux jeunes filles de la haute noblesse, rythma pendant des siècles la vie locale. En témoignent encore l’église capitulaire et son immense retable de l’autel Saint-Romany, le Palais abbatial aux hautes fenêtres à petits carreaux et les maisons canoniales voisines, sur la place de Mesdames. Tout un quartier aux belle proportions XVIIème, où les façades classiques laissent entrevoir de larges escaliers de pierre. C’est là, rue des Prêtres, que vécu Jules Méline, enfant de Remiremont et président du Conseil sous la IIIème République.

Une promenade touristique dans la vieille ville ne saurait négliger enfin la Grande- Rue (Aujourd’hui rue Charles de Gaulle) et ses pittoresques arcades, la statue du volontaire de l’An II, qui rappelle que les Romarimontains furent parmi les premiers à rejoindre les armées de la Révolution, et les musées de Charles-de-Bruyère et Friry, où sont conservés de nombreux souvenirs du chapitre de Remiremont.

Timbre dessiné et mis en page par Louis Arquer, gravé en taille -douce par Raymond Coatantiec. Format 36 x 22. Vente anticipée le 13 mai 1995 à Remiremont (Vosges) et vente générale le 15 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Métier de la forêt. (Ardennes)

juillet 25th, 2011

Métier de la Forêt. Ardennes

Métier de la forêt. (Ardennes)

La scie passe-partout maniée par deux hommes pour venir à bout des gros troncs, la hutte du bûcheron en rondins recouverts de mottes de terre, la four à charbon de bois où les “meules” se consumaient à l’étouffée, l’établi du “scieur de long” pour découper les traverses de chemin de fer….. Au musée de la Forêt, à Renwez, chacun peut découvrir les métiers traditionnels de la forêt des Ardennes. Chacun peu partager, le temps d’une visite en site naturel, la vie quotidienne d’autrefois dans les magnifiques futaies de l’Ardenne, ce vaste plateau froid et pluvieux à l’est du Bassin parisien.

La forêt ardennaise représente un formidable patrimoine naturel, longtemps maltraité par l’homme. les déboisements intensifs au cours des siècles, l’exploitation à outrance pour le chauffage, pour le bois de soutènement des mines, les forges, le tannage des cuirs, la construction…. ont mis en péril l’immense forêt de l’Ardenne, avant qu’elle ne soit transformé et protégée. Initialement composée de chênes, elle est peuplée aujourd’hui pour environ un quart de résineux, épicéas en particulier, et pour trois-quarts de feuillus: chênes rouvres, hêtres, bouleaux, peupliers, charmes…

Sur une superficie boisée de 150 000 hectares, 70 000 sont soumis au régime forestier (30 000 hectares de forêts domaniales et 40 000 hectares appartenant aux collectivités locales). L’exploitation plafonne à environ 550 000 m3 par an, dont 120 000m3 de volumes sciés.

Naguère, la forêt était d’abord utilitaire, dévorée par les besoins de l’industrie. Aujourd’hui, elle est un élément essentiel de l’environnement et un lieu de tourisme, d’agrément, de promenade pour piétons ou vélos tout terrain. Si les métiers d’antan ont disparu, la forêt , en Ardenne comme ailleurs, mobilise de nombreux professionnels. Bûcherons débardeurs, ouvriers forestiers, techniciens, ingénieurs du génie rural. Autant de métiers actuels de la forêt, avec leurs filières de formations spécialisées: du CAP aux grandes écoles d’ingénieurs , et des organismes publics tel l’Office national des forêts, se renouvelle et se perpétue une partie essentielle du patrimoine écologique national.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Patrick Lubin. Format vertical 22 x 36mm. vente anticipée le 29 avril 1995 à Renwez (Ardennes) et vente générale le 2 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

1795-Ecoles des Langues Orientales-1995.

juillet 24th, 2011

1795-Ecole des Langues Orientales-1995

1795-Ecoles des Langues Orientales-1995.

Le 10 germinal de l’an III, soit le 30 mars 1795, la Convention fondait l’Ecole des Langues Orientales, destinée à favoriser le développement de la diplomatie et du commerce. L’établissement succédait ainsi à l’Ecole des Jeunes Langues, créée par Colbert en 1669, aux temps de la Compagnie des Indes et de l’essor de la marine marchande. Deux siècles après sa refondation, l’Institut national des langues et civilisations orientales, universellement connu sous le nom de “Langues’O”, perpétue sa tradition de modernité et d’ouverture internationale, en associant aux enseignements classiques d’importantes activités de recherche et de formation tournées vers les besoins de nos sociétés contemporaines.

L’enseignement traditionnel concerne l’apprentissage de 80 langues orientales, mais aussi l’initiation indispensable à l’histoire géographique, la culture et l’économie des pays concernés. Il est assuré à la fois par des enseignants des corps universitaires et des répétiteurs, lecteurs, boursiers….animant les cours d’expression orale dans leurs langues maternelles. Ils s’adressent aux étudiants, français ou étrangers, qui commencent leurs études supérieures, mais aussi à tous ceux qui souhaitent s’ouvrir à d’autres cultures, quel que soit leur âge. L’enseignement débouche sur des diplômes nationaux: licence, maîtrise, DEA, doctorat, DESS et sur des diplômes de premier et deuxième cycles propres aux “Langues’O”.

L’institut propose par ailleurs des formations spécialisées, commerce et relations internationales, communications interculturelles, sciences du langage, à vocation professionnelle. Ses filières de formation continue répondent aux besoins diversifiés des entreprises et des particuliers, salariés comme demandeurs d’emploi. Ses nombreux centres et unités de recherche se consacrent soit à des régions du monde, soit à des thèmes ou disciplines: littérature orale, ingénierie multilingue, traitement automatique des langues…. ses réseaux d’échanges universitaires, en Europe et dans le Monde entier, développent la mobilité des étudiants, des enseignants et des chercheurs.

On ne saurait évoquer les “Langues’ O” sans citer enfin leur précieuse bibliothèque, qui rassemble quelque 430 000 volumes, dont de rarissimes incunables et manuscrits. Fonds anciens et fonds contemporains composent un ensemble remarquablement homogène, qui contribue largement à la réputation internationale de l’Institut.

Timbre dessiné et mis en page par Roxane Jubert. Imprimé en héliogravure. Vente anticipée le 25 mars 1995 à Paris et vente généralisée le 27 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

Le pont de Nyons. (Drôme)

juillet 23rd, 2011

Le Pont de Nyons Drôme

Le Pont de Nyons -Drôme.

Nyons, chef-lieu d’arrondissement situé au cœur de la Drôme provençale là où la vallée de l’Eygues débouche des pré-alpes des Baronnies, offre au visiteur une œuvre qui force l’admiration de nos contemporains: un pont bâti aux XIV et XVème siècles dont l’arche de 40 mètres d’ouverture et de 18mètres de hauteur est une des plus hardies du Midi.

Sa construction s’inscrit dans le mouvement de renaissance des villes au XIIIème siècle et a été rendue possible grâce à l’action de ces frères pontifes venus d’Italie qui ont fait revivre en France, aux XIIIème et XIVème siècles l’art de bâtir des ponts. Parmi leurs œuvres, citons le pont de Saint-Bénezet à Avignon, ceux de Bonpas sur la Durance et de la Guillotière à Lyon et celui de Saint-Esprit sur le Rhône.

Nyons vit ses premières fondations du pont s’élever en 1341 sur chacune des rives de l’Eygues. Par manque d’argent, les travaux furent interrompus. Ils reprirent en 1361 mais la construction fut à nouveau rapidement abandonnée. Un 3ème marché passé devant notaire en 1398 confia l’entreprise à Guillaume de Pays, carrier et charpentier de Romans. L’acte rappelait l’impérieuse nécessité de mener à bien l’ouvrage, “pour éviter les dommages, dangers et submersions qui se produisent et ont lieu chaque année dans l’eau d’Eygues… comme pour la communauté et l’utilité de notre souverain le Dauphin et pour l’accroissement des avantages en ce lieu de Nyons et de toute la chose publique”.

Les ressources ne tardèrent pas à affluer d’autant mieux que l’évêque de Valence accordait 40 jours d’indulgence aux donateurs. De même, de nombreux Nyonsais léguèrent par testament d’importantes sommes, complétées par le “vingtain”, prélèvement obligatoire du vingtième des récoltes. Enfin le pont est inauguré en 1409 par l’évêque de Vaison. Une tour carrée fut placée en son milieu pour y percevoir le péage. Pour accéder au tablier du pont, l’ancien chemin de Mirabel, situé en contrebas, empruntait d’abord le passage voûté spécialement aménagé à la base de l’édifice à travers la culé de gauche, d’ou le dicton: “A Nyons, pour passer sur le pont, il faut d’abord passer en dessous.”

En 1692, le pont soumis aux vives poussées d’une violente crue menace de s’effondrer. La communauté réagit et engage des travaux de consolidation. Depuis, le pont a bravé les crues les plus terribles de l’Eygues sans chanceler, pour la plus grande commodité des Nyonsais et le bonheur des philatélistes.

Timbres: Dessiné et gravé en taille-douce par Eve Luquet. Mis en page par Eve Luquet et Charles Bridoux. Format horizontal 22 x 36mm. Vente anticipée le 20 mai 1995 à Nyons et vente général le 22 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste….

1822-Pasteur-1895.

juillet 22nd, 2011

1822-Pasteur-1895

1822-Louis Pasteur-1895

On ne dira jamais assez ce que l’humanité tout entière doit à Pasteur. Le centième anniversaire de sa mort célébré cette année (1995) est l’occasion de rappeler aux jeunes générations l’étendue de son œuvre.

Ne en 1822 à Dole, dans le Jura, Louis Pasteur est professeur suppléant de chimie à Strasbourg en 1849 avant d’occuper le poste de doyen de la nouvelle faculté des sciences de Lille en 1854. trois ans plu tard, il est directeur des études à l’Ecole normale de la rue d’Ulm à Paris. C’est en 1848 qu’il formule la loi fondamentale selon laquelle la dissymétrie différencie le monde organique du monde minéral.

A partir de 1857, il jette les basses d’une nouvelle science: la microbiologie. Il démontre que chaque fermentation est liée à l’existence d’un micro-organisme spécifique, un être vivant que l’on peut étudier dans un milieu stérile. Pasteur élabore un procédé qui permet d’éliminer les micro-organismes à l’origine des maladies du vin. Appliqué à la bière et au lait, ce procédé que l’on appelle “la pasteurisation” sera utilisé dans le monde entier. En 1865, alors qu’il étudie les maladies des vers à soie, il établit qu’un micro-organisme est la cause de la maladie d’une être vivant.

Quelques années plu tard, il isole le staphylocoque, le streptocoque et le pneumocoque. Puis en 1880, il découvre le, principe de la vaccination par atténuation des germes. Cette découverte permet la mise au point de plusieurs vaccins dont en 1885, celui de la rage.

L’efficacité du traitement antirabique appliqué sur l’homme suscite la création, sous l’impulsion de son découvreur, d’un “établissement vaccinal contre la rage”. L’institut Pasteur sort de terre en 1887. Selon le vœu de Pasteur, l’institut est à la fois un dispensaire contre la rage, un centre de recherche pour les maladies infectieuses et un centre d’enseignement pour les études qui relèvent de la “microbie”.

Depuis l’institut n’a cessé de développer ses recherches sur les grandes maladies infectieuses. Parmi les découvertes dues à des Pasteuriens, citons: la mise au point du BCG en 1921, celle du vaccin contre la poliomyélite en 1955 et la découverte du virus du SIDA en 1983 et 7985. Afin d’honorer la mémoire du grand savant au renom international, des colloques se sont tenus un peu partout en 1995: Rio, Hanoï, Dakar, Tahiti, New-York, Paris. Juste hommage de la communauté scientifique à ce bienfaiteur de l’humanité auquel s’associe aujourd’hui la philatélie.

Timbre dessiné et mis en page par Louis Briat, imprimé en héliogravure. format vertical 22 x 36mm. Vente anticipée le 18 février 1995 à Dole et Paris et vente générale le 20 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

« Previous Entries