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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» juillet

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Sidérurgie Lorraine.

juillet 21st, 2011

Sidérurgie Lorraine

Sidérurgie Lorraine.

La Lorraine et la sidérurgie sont indissociable. peu de régions ont été à ce point transformées par une activité industrielle. Peu ont eu à engager des efforts aussi importants pour se renouveler.

Les années 1880 marquent un véritable essor économique pur la Lorraine: celle-ci possède un important gisement de minerai de fer de faible teneur, “la minette”, sur lequel va se développer une sidérurgie prospère. Avec le bassin houiller de Forbach, elle profite d’abondantes ressources en charbon. Très vite, mines , hauts-fourneaux, laminoirs, cokeries modèlent les paysages. Les bourgades s’agglutinent autour d’elles, avec d’importantes cités ouvrières. L’extraction et la transformation du fer rythment la vie de toute la région, où se développe une véritable “aristocratie “ouvrière, transmettant son savoir-faire d’une génération à l’autre).

Pendant l’entre-deux-guerres, la Lorraine produit la quasi-totalité du fer français, la moitié du fer européen, les trois quart environ de la fonte et de l’acier français. La fin des années 1960 marque le début du déclin. La minette lorraine est concurrencée par le minerai exotiques, non phosphoreux et plus riche en fer. Les investissements se tournent alors vers la sidérurgie en bord de l’eau: Dunkerque (Usinor) (tout comme l’usine de Thionville) et Fos-sur-Mer (Solmer). Amélioration des procédés, surproduction, chute de la consommation et des prix, concurrence internationale…… Les restructurations des années 1980 et leurs conséquences déchirantes pour les métallos et leurs familles sont encore dans les mémoires.

Les années 1990 sembles être celles du redressement. La recherche crée les nouveaux aciers que réclament les industries transformatrices: bâtiment et travaux public, automobile, transport ferroviaire ou emballage…. Technologies de pointe et qualité totale sont les maîtres mots de l’espoir retrouvé. Sollac, filial majeure du groupe Usinor-Sacilor, est aujourd’hui le premier producteur européen de tôles minces. Ascométal et Unimétal développent des aciers spéciaux pour la mécanique. les rails d’Hayange sont vendus dans plus de 80 pays. La sidérurgie lorraine travaillant pour le TGV: est le symbole du modernisme de l’industrie régionale.

Timbre: Dessiné et grave en taille-douce par Pierre Béquet. Format vertical : 22 x 36mm. Vente anticipé le 1er avril 1995 à Hayange. (Moselle) et vente généralisée le 3 du même moi.

Source: Collection philatélique de la poste.

NB: je connais très bien cette période, j’ai travaillé 10 ans à l’usine sidérurgique de Thionville (Usinor, quand j’y suis entré c’était encore “Lorraine-Escaut”) et j’en suis parti en 1961. Je connais très bien le fonctionnement de ces usines, le travail des gars en cokerie, hauts- fourneaux, aciérie, laminoirs (ils barraient encore à la mains!) etc, etc…Les accidents du travail, les morts (eux aussi en service commandé, si l’on peut dire) et croyez moi chaque année avait son lot….Les malades de silicose et d’amiante….etc etc…
Mais c’est vrai qu’un timbre n’est pas fait pour en parler.

Etude pour le rêve du bonheur.

juillet 20th, 2011

Etude pour le rêve du bonheur.

“Etude pour le rêve du bonheur”.
1758-Pierre Prud’hon- 1823

Issu d’un milieu provincial, Pierre Prud’hon a commencé sa carrière par l’artisanat. Entré en 1774 à l’Académie de Dijon, il gagne le prix des Etats de Bourgogne et peut ainsi de rendre à Rome. Comme les artistes de sa génération, il y copie l’antiquité mais sans grand enthousiasme. Ses notes et croquis de l’époques au contraire que si l’artiste regarde vers le passé, ses goûts s’orientent vers Léonard de Vinci et le Corrège, dont les influences resteront sensibles tout au long de son œuvre.

Figure isolée et parfois contradictoire, personnalité tourmentée et douloureuse, Prud’hon se situe à la charnière de deux courants esthétiques: le néo-classicisme de David auquel il reste attaché et le romantisme dont il est l’une des premières figures. Républicain enthousiaste, il fut le, peintre favori de la cour impériale. Admirateur de J-Jacques Rousseau, il tenta, pour la société nouvelle dont il rêvait, de réhabiliter la grande tradition décorative dans de vastes allégories de peu d’émotion aux titres moralisateurs comme ” La Sagesse et la Vérité descendant sur la terre” ou “La Justice et la Vengeance divine poursuivant le crime”.

Certaines de ses peintures ont beaucoup souffert de l’excès de bitume à partir duquel cet amateur de clair obscur travaillait ses valeurs sombres pour créer un climat quelque peu mystérieux d’où émergeaient des figures à l’expression de douceur inquiète et mélancolique. Aussi, la critique s’attache, aujourd’hui, à lire l’œuvre de Prud’hon à la lumière de l’ensemble considérable de dessins et d’esquisses, qu’il a laissé.

En particulier dans ses grands nus, où la liberté et l’élégance d’une arabesque, rehaussée de craie blanche, cernent la forme en jouant sur toute une gamme d’accents sensuels et émotionnels. Une telle pratique bien peu dans l’esprit du moment, justifie pleinement le jugement d’Elis Faure qui voyait en Prud’hon le seul artiste français de l’époque qui avait senti à ce point le passage d’un mode à un autre. Il ajoutait: “Prud’hon est un musicien qui s’ignore. Chez cet amoureux de la forme tous se passe autour de la forme dans l’ombre chaude qui la fait fuir et l’accuse en profondeur…..
Maïten Bouisset.

Timbre : Dessin conservé au Cabinet des dessins du Louvre. Gravé en taille-douce par Pierre Albuisson. Vente anticipée à Toulouse le 12 mai 1995, et vente générale le 15 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

1895-Jean Giono-1970.

juillet 19th, 2011

1895-Jean Giono-1970

1895-Jean Giono-1970.

1895 voit la naissance à Manosque de Jean Giono, fils de Joseph-Antoine d’origine piémontaise et de Pauline blanchisseuse d’origine Picarde. Son père cordonnier le nourrit d’idées libertines, de la Bible, de Jocelyn de Lamartine, de Raspail et de Victor Hugo. Jean Giono gardera toute sa vie une grande admiration pour son père et une grande tendresse pour sa mère.

A l’âge de 16 ans, il abandonne ses études et est engagé au Comptoir national d’escompte. Il lit seul les grands classiques dans la collection “Garnier”, la moins chère, la seule qu’il puisse s’offrir. Homère, les Tragiques Grecs, Virgile, Stendhal, Dostoïevski, Shakespeare. Mais c’est la lecture du “Livre de la jungle” de Kipling qui le détermine à écrire. En 1924 paraissent: “Accompagnés de la Flûte”, poèmes bucoliques en prose. Puis en 1929 ,la revue “Commerce” publie “Colline” dont André Gide fera une grande publicité. Suivent en 1930, “Regain”, “Solitude de la pitié” et entre autres, le premier livre qu’il composa “”Naissance de l’Odyssée” dans lequel Giono restitue l’atmosphère des vieilles légendes.

L’univers de Giono, c’est la terre, la nature, l’eau, la montagne, les paysans, les bêtes; bref , la vie qu’il considère comme un but en soi. Il ne faut pas voir en lui, un nostalgique du paradis perdu, ni un mystique. Il peint simplement, avec une minutieuse précision, l’homme des régions âpres et stériles, l’homme qui lutte pour vivre, la paysan de collines ou l’artisan du village. Pas de retour au folklore dans l’œuvre de Giono mais un lyrisme débordant, où les odeurs et les choses de la nature, au même titre que les hommes, sont comme des personnages doués d’une grande sensibilité.

Giono fut peut-être panthéiste. Il fut à coup sûr, un “enraciné”. le lyrisme débridé des livres de jeunesse (Jean le Bleu 1932; le Serpent d’étoiles 1933; Que ma joie demeure 1935) laisse bientôt la place à une certaine désillusion sur la nature humaine, sur l’amitié trahie, évolution précipitée par la guerre. Le conteur qu’il était, devient amateur d’âmes et de passions. Giono prend alors de la distance par rapport à ses héros avec lesquels il s’identifiait naguère. Mais au delà de cette rupture, il y a toujours, dominant l’homme et l’écrivain, ce même amour de la vie, cette recherche du bonheur qui marqueront toute son œuvre. “mon art a toujours suivi les pentes de mon plaisir” écrit-il. Et c’est dans la douce observance de cette conduite de vie que le poète de Manosque s’est endormi, en 1970, du “sommeil de la terre”.

Timbre dessiné par Olivier Laurent Girard, gravé en taille- douce par Pierre Albuisson. Format Horizontal 22x 36. Vente anticipée le 25 mars 1995 à Manosque. vente générale le 27 mars 1995.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Organisation des Nations- Unies.

juillet 18th, 2011

Organisation des Nations Unies

Organisation des Nations-Unies.

“Nous, peuples des nations-unies, résolus à préserver les générations futures du fléau de la guerre…” Ainsi s’ouvre le préambule de la Charte des Nations Unies, signée le 26 juin 1945 par les représentants de 50 pays réunis à San -Franscisco; la Pologne, non représentée, signa la charte plus tard, le nombre de membres originels est ainsi de 51.

L’expression “Nations-Unies”, suggérée par le président Roosevelt, était apparue 3 ans plus tôt dans “la Déclaration des Nations-Unies”, par laquelle 26 nations s’engageaient à poursuivre, ensemble, la guerre contre les puissance de l’axe. En 1944, les Etats-Unis, l’URSS, La chine et le Royaume -Uni, réunis à Dumbarton Oaks, près de Washington, avaient adopté les premières mesures concrètes pour la mise en place de l’Organisation. 1945 est donc l’année de sa création. Le 24 octobre, la charte signée quelques mois plus tôt est ratifiée. Ce 24 Octobre, célébré chaque année, comme la Journée des Nations-Unies, marque sa naissance officielle.

Ainsi l’ONU succédait-elle à la Société des Nations, qui n’avait pu empêcher la second conflit mondial. 50 ans plus tard, l’Organisation compte quelque 180 Etats membres et s’efforce, en dépit des lourdeurs de fonctionnement et des antagonismes qui la paralysent trop souvent, de poursuivre sa principale mission: assurer le maintien de la paix et la sécurité internationale. Les organes de l’ONU sont: l’assemblée générale qui comprend tous les pays membres; le Conseil de sécurité, composé de 15 membres dont 5 permanents (USA, Russie, France, Grande-Bretagne et Chine); le Conseil de tutelle, chargé d’administrer les territoires sous-tutelle; le Conseil économique et social, la Cours internationale de Justice et le Secrétariat Général. Six secrétaire généraux se sont succédés depuis 1948: le Norvégien Trygve Lie jusqu’à l’Egyptien Boutros-Boutros-Ghali en 1992. Et depuis le 1er janvier 2007, le secrétaire général est Mr Ban Ki-Moon de la république de Corée.

Intervenant notamment par le biais de ses institutions spécialisées (Organisation mondiale de la santé, Organisation internationale du travail, Unesco ,etc) l’ONU compte à son actif de nombreuses réalisations concrètes, dans les domaine aussi importants que l’aide humanitaire, la défense des droits de l’Homme, pour laquelle elle a adopté en 1948, la protection des réfugiés ou la conservation du patrimoine mondial.

Timbre dessiné par Maurice Gouju, imprimé en héliogravure. Format horizontal 22mm x 36 mm. Vente anticipée à Paris le 16 novembre 1995 (Cinquantième anniversaire.) et vente générale le 20 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

PS: aujourd’hui, il y aurait beaucoup à dire sur le respect total de la convention par les Etats membres….

Une journée hors des sentiers battus…

juillet 17th, 2011

17-07-2011

Journée du 17.07.2011. Une bonne journée hors des sentiers battus..

Voici une des photos prise à la fin du repas. En partant de la droite. Notre amie Françoise 83 ans, Françoise sa belle fille, puis le frère à Françoise 89 ans, Eliane et pour finir Luc 57 ans fils de Françoise. Je ne suis pas dessus, vous me connaissez tous et je suis toujours aussi beau….

Le repas s’est très bien passé: bon, copieux (juste ce qu’il fallait) et bien arrosé…et pour faire descendre une roteuse.(Champagne). D’accord, vous savez tous que je n’en bois pas. Pour vous mettre dans l’ambiance, je dois vous dire que Françoise et son frère sont de pure souche italienne. (Pour expliquer le ton et la gestuelle des mains que je ne peux vous mettre ici.) Mais c’est intéressant d’écouter et de regarder. Ma voix de temps en temps, ne “barytonnant” plus, j’écoutais.

Je me croyais revenu dans mes jeunes années, où à la cantine des fours-à-chaux, les carriers et les gars des fours, tous de bons ritals parlaient à qui mieux -mieux…… Nous avons parlé un peu du passé, des bons moments vécus avec les disparus, de leurs excentricités, car tous ou presque tous, vivaient en dehors des habitudes reçues comme sainte évangile….et parfois, c’est jubilatoire, comme par exemple le fils ainé Jean-Paul (décédé maintenant) et qui arrêtait pour excès de vitesse, voulait à tout pris être verbalisé, alors que les gendarmes ayant vu sa carte d’avocat, lui disaient de partir. Je me serais marré qu’ils lui mettent un PV pour refus d’obtempérer…….

Et la discussion sur les membres de la famille…. à pleurer de rire, tu ne savais plus qui était la sœur ou la fille d’une telle ou d’un tel. Qui était d’ici ou de là… enfin nous étions écroulé de rire. Vous savez, quand des ritals ont pris en plus, non seulement la langage des Ch’ti mais aussi leurs mœurs, cela donne un mélange …..détonnant….A part Françoise la femme de Luc, tous ont vécu un bon moment dans le nord.

Quand à Françoise, elle a 12 petits enfants et dans quelques temps, à 45 jours d’intervalle, s’en viennent 2 arrières petits enfants. Ce qui portera le nombre à 13 arrières petits enfants….

C’est Françoise qui est venue nous chercher sous une pluie diluvienne, mais nous sommes rentrés à pieds, car nous voulions un peu marcher… Sinon Luc et sa femme nous ramenaient.

Journée de relâche….

juillet 16th, 2011

1970

Demain, journée avec amis et amies.

En 68, quand nous sommes arrivés à Grenoble, je venais d’être licencié par la firme allemand où je travaillais, parce que, à la demande des compagnons, nous voulions former un syndicat. J’ai été le seul licencié et je n’ai plus revu les gars ensuite.

Nous avons été obligé de prendre un appartement à loyer normal ILN et non un HLM, que nous avons trouvé, grâce aux camarades du PSU. Cette rue du quartier, je l’avais surnommé “les champs élysées”. Disons que les locataires avaient tous des revenus assez bons. Cette année là, je ne pouvais pas mettre nos deux filles en colonies de vacance, car nous n’avions pas la possibilité d’avancer la somme demandée. Et bien, un couple avec 4 enfants, nous ont proposé de les financer. Lui travaillait comme comptable à la maison de la culture et elle comme directrice d’une maison de l’enfance. Nous ne les connaissions pas plus que cela. Bien sur, dès que nous avons reçu l’argent des allocations et de la caisse du bâtiment Nous le leurs avons remis.

Il faut aussi dire que pendant un certains temps, les voisins ont pensés qu’Eliane était soit divorcée soit veuve. Je partais dans la nuit du dimanche et revenait (quand c’était le cas) dans la nuit du vendredi. Ces fins de semaine d’été, ceux qui n’étaient pas en vacances, partaient souvent dès le vendredi soir en montagne. Ils se sont aperçu que j’existais lorsque Eliane est devenue un peu ronde. Par la suite, j’ai appris que ce couple, tout comme moi était au PSU, qu’ils venaient eux même d’arriver de Roubaix. Par la suite nous sommes devenus de très bon amis.

Quand Eliane a accouché du dernier en juillet 69, c’est elle qui venait laver nos filles le soir et elles s’en souviennent encore, car souvent elles avaient du savon dans les yeux. La fille ainée d’une autre voisine venait coucher chez nous, pendant que ma femme était à la maternité , comme cela, ayant la chance d’être en chantier sur Grenoble, je n’ai pas été obligé de prendre des congés et la jeune voisine mettait nos filles au centre aéré pour la journée. En août, elles sont parties en colonies.

Ils nous arrivaient de sortir à plusieurs familles ensemble le dimanche. Nous nous arrangions avec les voitures et partagions les subsistances. Comme le jour de la photo, où Yannick qui avait juste un an et commençait à marcher, le faisait …. à poil…. Demain, Françoise, cette ancienne voisine, nous invite à diner. Elle a énormément de petits enfants et d’arrière petits enfants. (je lui demanderai le nombre demain). Elle les reçoit donc séparément. Demain, c’est le deuxième de ses fils, qui lui a demandé si nous pouvions être là aussi. J’ai été en 69 discuté avec ses copains du Lycée tous militants politiques.

Le mari Gilbert est décédé, il y a déjà quelques années, le cœur qui a lâché alors qu’il se rasait un lundi matin. Ils venaient de passer la fin de semaine dans leur vieux moulin près de Gap. Ce décès a beaucoup marqué les enfants, bien que tous soient mariés. J’ai d’ailleurs marié la fille aînée.

Demain, ce blog fera relâche à partir de 11 heures, et nous allons sûrement, encore refaire le monde, car je suis sûr que la politique sera ,comme toujours entre nous, invitée….

Bonne fin de semaine à vous aussi….

Orléans.

juillet 15th, 2011

Orléans

Orléans.
68e Congrès- Fédération Française des Associations Philatéliques.

Préfecture du Loiret, capitale de la région centre, forte de plus de 100 000 habitants, Orléans n’offre plus au regard ce paysage de destruction que découvrir les soldats de l’armée Patton, le 16 aout 1944, lorsqu’ils libérèrent la ville. Les bombardements de la dernière guerre mondiale avaient en effet fait disparaître une grande partie du centre historique. Les opérations d’urbanisme et les rénovations entreprise depuis ont permis la résurrection d’une cité riche de 2 000 ans d’histoire.

Situé au point le plus septentrional de la Loire, grande voie fluviale mettant en contact le monde méditerranéen et l’Atlantique, et placé au carrefour de routes importantes, le “Genabum” des Carnutes est sous l’Antiquité une grande place de commerce. La ville Gauloise devient “Aurelianum” à la fin du IIIème siècle. Des Evêques comme saint Euverte et saint Aignan (ce dernier ayant repoussé les Huns d’Attila en 451), d’autres comme Téoduf au IXème siècle, ont fait d’Orléans un foyer actif du christianisme. L’essor du droit civil conforta cette tradition intellectuelle que le Pape Clément v, élève du studium orléanais, consacra en 1306, en lui donnant le rang d’Université.

La ville acquit aussi un grand renom au Moyen-
Âge pour la qualité de son vin et les facilités qu’elle offrait pour le commerce à grande distance.

Autre figure qui illustra l’histoire de la ville: Jeanne d’Arc, qui obligea les Anglais à lever le siège de la ville en 1429. Orléans dut en subir d’autres quand elle prit fait et cause pour le protestantisme qu’elle défendit au sein de son université. Calvin y passa sa licence de droit. Rayonnement intellectuel mais aussi progrès économiques: à leurs activités traditionnelles de tanneries et de bonneterie, les orléanais ajoutent au milieu du XVIIème siècle, le raffinage du sucre de canne qui a la réputation d’être le meilleur du monde et, au XIXème siècle, la fabrication du vinaigre fondée sur la méthode Pasteur.

Grand centre de production d’images, Orléans laissera encore au début du XIXème siècle celle d’une ville prospère figurant parmi les villes les plus riches de France. Mais avec le déclin du commerce des Îles, du sucre et du drap, et celui de la Marine de Loire, Orléans entrera dans une profonde léthargie. Ces dernières années, un effort particulier a été pour la restauration des monuments anciens épargnés par les destructions de la dernière guerre. La ville accueillant des institutions scientifiques et des établissements du secteur tertiaire, se transforme grâce à une nouvelle politique d’urbanisme qui lui a donné un regain de vitalité.

Le timbre- poste montre au 1er plan le pont Georges V jeté sur la Loire en 1760 en replacement du vieux pont existant au temps de Jeanne d’Arc. Dans le fond se dressent les tours de la cathédrale Sainte- Croix, dont les dimensions sont comparables à celles de Notre- dame de Paris.

Timbre dessiné par Huguette Sainson, gravé en taille- douce par Raymond Coatantiec. Format vertical de 22 x 36 mm. Vente anticipée le 2 juin 1995 à Orléans et vente générale le 6 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Rafle du Vel d’Hiv.

juillet 14th, 2011

Rafle du Vel d'hivRafle du Vel d’Hiv

Dans la nuit du 15 au 16 juillet 1942, des centaines de cars de police et d’autobus se déploient dans les rues désertes de Paris. Policiers, Gendarmes et gardes mobiles français sont chargés d’exécuter l’opération cyniquement dénommée: “Vent Printanier”, décidée par la Gestapo et organisée par la Police Nationale. Une gigantesque rafle visant surtout les juifs étrangers, mais pas seulement ceux-là, est déclenchée à Paris et dans la région parisienne où elle se poursuivra le 17 juillet. Près de 13 000 juifs hommes, femmes et enfants seront ainsi raflés.

A Paris, avant le lever du jour, des groupes de trois ou quatre policiers, listes nominatives en main, font irruption dans des milliers d’appartements parisiens. Les consignes sont formelles: arrêter hommes, femmes et enfants. “On ne doit pas discuter sur l’état de santé”, précisent les instructions, qui prévoient également que “au cas de non arrestation, gardiens et inspecteurs mentionnent les raisons pour lesquelles elle n’a pu être faite.”

On emmène donc les femmes en couches, les vieillards, les malades…Quand ils comprennent l’inéluctable, beaucoup préfèrent se suicider plutôt que de se laisser arrêter. Rue du Poitou, une mère et ses deux enfants se jettent du quatrième étage. Certains parviennent à s’enfuir, prévenus par la rumeur ou les voisins, souvent aussi aidés par des policiers qui ne peuvent se soustraire aux ordres, mais tentent de les contourner. Après les arrestations, commencent l’interminable va-et-vient des autobus vers les “centres primaires”: le Vel d’Hiv uniquement pour les “familles avec enfants”; Drancy pour les femmes et hommes seuls. 7 000 personnes environ, dont 4051 enfants, sont entassées dans le Vel d’Hiv. Elles y resteront une semaine. Rien n’a été prévu pour les accueillir. Beaucoup n’ont même pas la place de s’allonger. Nombres de prisonniers perdent la raison, murés dans un silence dont ils ne sortiront plus, ou hurlant pour demander de l’aide. Une trentaine se suicident, la plupart en se jetant du haut des gradins. Laissées sans soins, de nombreux malades meurent.

Après l’horreur du Vel d’Hiv, ce sera l’horreur des camps. Les 4051 enfants seront transférés du Vel d’Hiv aux camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande, avant d’être envoyés à Auschwitz. Au cun n’en reviendra….

Timbre dessiné par Robert Abrami, mis en page par André Lavergne et imprimé en héliogravure. Format vertical: 22 x 36 mm. Vente anticipée le 9 juillet 1995 à Paris et vente générale le 11 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Barbizon.

juillet 13th, 2011

Barbizon

Barbizon.

Barbizon, situé à proximité de la forêt de Fontainebleau, n’était qu’un modeste hameau de bûcherons, quand vint s’installer, vers 1825, un groupe de peintres. Ces artistes, qui y feront des séjours toujours plus longs, Théodore Rousseau passait tous ses étés à Barbizon, prirent pension à l’auberge du père Ganne, transformée depuis en musée.

Ainsi naquit l’école de Barbizon, terme consacré dans les dernières années du XIXème siècle. Pourtant, l’école de Barbizon ne se réclame d’aucune doctrine ni d’aucun maître. C’est la dévotion au paysage qui rassemble ces peintres, mais chacun d’eux a eu une attitude très personnelle face au spectacle de la nature. Jusqu’alors le “paysage” était intégré dans les divers genres de la peinture et ne constituait qu’un des éléments de la composition. Les peintres de Barbizon, au contraire, lui laissent toute la place. le paysage pur devient sujet de la toile.

Influencés par les peintres anglais des années 1800-1820, comme Turner et Constable, les artistes de Barbizon trouvèrent dans la forêt de Fontainebleau leurs motifs de prédilection. Avec ses accidents de terrain, ses rochers, ses mares, ses étendues sableuses et sa végétation, la forêt comblait ces paysagistes qui peignaient en plein air. J-B.C Corot y vit une nouvelle Italie. Il s’attacha à rendre la transparence atmosphérique des plans d’un paysage. Théodore Rousseau, excluant la présence et l’action de l’homme, s’impose comme le représentant le plus “complet” du groupe. Il Voulut exprimer la richesse des textures et la densité de structures cherchant à traduire le fourmillement de la nature.

C’est dans la voie qu’il a tracée que se placent des artistes aux styles très personnels comme Narcisse Diaz de la Peña, Jules Dupré, Constant Troyon ou Charles Jacques. Jean-François Millet, quand à lui, marque les travaux du groupe par l’introduction, dans le paysage, de l’homme travaillant la terre. Dans le souci de restituer la nature dans ce qu’elle a de changeant, le peintres de Barbizon annoncent les impressionnistes qui s’attacheront à fixer les transformations colorées des objets sous la lumière mouvante.

Timbre mis en page par Charles Bridoux, imprimé en héliogravure. Format horizontal: 36,85 x 23. Vente anticipée le 30 septembre 1995 à Barbizon et vente générale le 2 octobre 1995.

Reproduction d’un détail d’une œuvre de Diaz de la Peña ” les chaumières de Barbizon”1838-1839.

1495-Pharmacie Hospitalière-1995

juillet 12th, 2011

1495-Pharmacie Hospitalière-1995

1495- Pharmacie hospitalière-1995.

C’est en 1495 que fut créé l’apothicairerie de l’Hôtel-Dieu. D’abord confiée à des religieuses, la préparation des médicaments ne fut que progressivement assurée par des professionnels compétents. La révolution remit en cause l’ensemble des activités hospitalières. Mais grâce au prestige de savants comme Parmentier et Vauquelin, la pharmacie peut renforcer son caractère scientifique et se réorganiser, en 1795, lors de la création de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux.

Aux XIXème siècle, les pharmaciens virent leurs compétences reconnues dans différents domaines: chimie, pharmacologie, toxicologie, hygiène, biologie clinique. A la Pharmacie centrale, Soubeiran découvrit le chloroforme. D’autres pharmaciens isolèrent dans leurs laboratoires, la colchicine, la codéine, la quinine. Plus près de nous, ls grandes heures de la chimie thérapeutique avec les psychotropes, les sulfamides, les antibiotiques, les cytostatiques, sonnèrent d’abord dans les hôpitaux.

C’est désormais l’industrie pharmaceutique qui prépare l’essentiel des médicaments, mais leur coût et parfois leur toxicité justifient une vigilance accrue, base de la pharmacie clinique. Dans certains cas, comme en: pédiatrie, cancérologie, gérontologie, nutrition; des préparations hospitalières sont indispensables à l’adaptation posologique. Face aux nouvelles maladies et aux légitimes exigences des malades, les pharmaciens hospitaliers aidés d’assistants, d’internes et de préparateurs, dispensent aujourd’hui le produit des innovations issues de la recherche. Les nouveaux médicaments (immunomodulateurs, antiviraux, dérivés du sang), la révolution biotechnologique et demain la thérapie génique, autorisent de nouveaux espoirs de guérison dans un contexte où l’éthique oriente constamment les choix thérapeutiques.

Bon usage du médicament, pharmacologie, toxicologie, pharmacotechnie, hygiène hospitalière, biomatériaux, essais cliniques, pharmaco- épidémiologie, sont les axes autour desquels, après 5 siècles d’histoire, s’oriente, en 1995, la pharmacie hospitalière.

Timbre dessiné et gravé en taille -douce par Jacques Jubert. Format horizontal 22 x 36mm. Vente anticipée à Paris et Lyon le 23 septembre 1995 et vente générale le 25 du même mois.

PS: avec les restrictions prônées par le gouvernement actuel, je ne suis pas sûr que nous puissions, tous, profiter des bienfaits de nouvelles découvertes. Allons nous, vers des soins de santé à deux vitesses…. c’est déjà le cas à mon avis….

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