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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2012» mars

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Cet homme la, c’était mon père…

mars 11th, 2012

Cette homme là, c’était mon père. (Franck Michael)

Cette vidéo est là pour rendre hommage à mon papa qui nous a quitté trop tôt , à cause de la silicose. Depuis longtemps je voulais la faire mais il me manquait un petit plus , que j’ai reçu en retrouvant le plus jeune frère de mon papa qui en a parlé avec tant d’amour . Ce fut le déclic …

Cet Homme Là, C’était Mon Père:

Cet Homme là c’est ma fierté
Il m’a légué son caractère
En moi sa force enracinée,
Sa volonté, sont mes repères
Que de courage il lui a fallu
Il a d’abord connu l’exil
Pour que l’espoir prenne le dessus
Il a fondé une vraie famille

CET HOMME LÀ C’ÉTAIT MON PÈRE
Mineur de fond de son métier
Il a souvent connu l’enfer…
Oui mais il a toujours chanté…

Il nous parlait des jours meilleurs
Et quand, parfois, il en doutait
Y’avait des larmes dans son cœur…
Mais je ne l’ai jamais vu pleurer…

Il m’a appris la différence
Qu’on pouvait faire même à l’école,
Entre le doute et la confiance
Entre une promesse et une parole……

CET HOMME LÀ C’ÉTAIT MON PÈRE
Mineur de fond de son métier
Il a souvent connu l’enfer…
Oui mais il a toujours chanté…

Il nous parlait des jours meilleurs
Et quand, parfois, il en doutait
Y’avait des larmes dans son cœur…
Mais je ne l’ai jamais vu pleurer…

CET HOMME LÀ C’ÉTAIT MON PÈRE
Il m’a toujours encouragé
A faire ce que je rêvais de faire
C’est grâce à lui si j’ai osé…

CET HOMME LÀ C’ÉTAIT MON PÈRE
Il est déjà dans les étoiles
Mon Dieu là haut, Mon Dieu j’espère…
Qu’il chante encore, qu’il n’a plus mal !…

Car, aussi vrai que j’en suis fier,
CET HOMME LÀ…. C’ÉTAIT MON PÈRE…

PS: un mot de sa fille en dessous de cette vidéo…qu’elle a créé en mémoire de son père….

Merci à chacun de vous pour vos commentaires. Je n’ai pas connu mon papa car j’avais 4 ans quand il est entré à l’hôpital pour 6 ans et revenu à la maison 3 mois avant son départ. Très peu de souvenirs, c’est grâce aux photos que je me souviens comment il était, sinon je ne me souviendrai même plus de son visage. Il me manque et je sais que ma vie aurait été différente s’il avait vécu. Encore un grand merci. De tout cœur avec vous.
domdid92

Duke Ellington

mars 10th, 2012

Duke-Ellington (1899-1974-)

Duke Ellington 1899-1975.

Après avoir hésité entre arts décoratifs et musique, Edward Kennedy “Duke” Ellington, premier compositeur de Jazz à part entière, va transformer la musique afro-américaine en substituant à un jeu collectif plus ou moins spontané un langage orchestral élaboré. Ainsi révélera t-il au public blanc l’intérêt culturel du jazz sans renier les racines de son art.

Si l’importance du chez d’orchestre-compositeur a quelque peu occulté son talent de pianiste, il convient de souligner le rôle du matériau humain sans lequel son œuvre n’aurait pu atteindre l’ampleur qu’on lui connait. “Tout au long de sa carrière, écrit le poète Jacques Réda, Ellington saura, par une conjonction de flair et de chance parfois, s’attacher des talents qui ne fleurirent jamais que dans le climat favorable de l’orchestre, sorte de Pygmalion collectif capable “d’Ellingtoniser” ses recrues dans la mesure même où elle l’enrichissait de leur singularité”.

Dès 1926, puis au Cotton Club (1927-1931) se succédèrent des instrumentistes qui, comme autant de couleurs, vont déterminer des “périodes”: “Jungle”, avec les grognements et sourdines des trompettistes: Bubber Miley, puis Cootie Williams et la voix d’Adelaide Hall (Creole Love Call1927 et,, bientôt, ces piliers que deviendront les saxophonistes Johnny Hodges et Harry Carney; rythme plus élastique au contact de la mode swing et, surtout, avec l’arrivée de Billy Strayhom, compositeur-arrangeur-pianiste qui sera jusqu’à sa mort, en 1967, l’alter égo de “Duke” (Take the A Train “1941), tandis que s’imposent la virtuosité du contrebassiste Jimmy Blanton (Koko (1940) et le lyrisme du saxophoniste Ben Webster (Cotton Tail (1940). Tentations exotiques, impressionisme et jeu sur les couleurs de “Black And Fantasy à Black Brown And Beige, en passant par toutes les nuances du bleu, compositions aux dimensions symphoniques, musiques de film, concerts sacrés….Ellington aura eu recours à tous les moyens musicaux pour raconter l’histoire de son peuple et plaire à tous les peuples du monde. (Texte de Philippe Carles).

Source: collection philatélique de la Poste.

France-Australie.

mars 9th, 2012

France-Australie

France-Australie. Emission commue (Baudin-Flinders 1802)

Il y a 200 ans, en avril 1802, le Géographe et l’Investigator se croisaient au sud de l’Australie, non loin de l’île aux kangouroux, dans une baie qui prit par la suite le nom de ” Baie de la Rencontre”. A bord des deux navires: les explorateurs Nicolas Baudin, parti du Havre le 19 octobre 1800 et Matthew Flinders, qui quitta l’Angleterre neuf mois plus tard, pour doubler l’expédition française.

La course pour la science était engagé entre les deux pays: les expédition en Océanie devaient enrichir les collections botaniques, zoologiques et océaniques de milliers d’espèces encore inconnues. Jussieu et Cuvier sauront rendre hommage à l’explorateur Baudin.

Avant d’être rejoint par l’expédition britannique, le capitaine Baudin, entouré d’une équipe de savants intrépides, parmi lesquels figurait l’anthropologue François Péron (qui publia, par la suite, avec Louis Freycinet, son voyage de découverte aux terres australes) s’est attardé dans de nombreuses baies: là il explore, fraie avec une végétation surprenante et découvre les aborigènes. Si la “Terre Napoléon” ne fut qu’un rêve, tout comme les golfes Bonaparte et Joséphine, le souvenir de l’expédition semble avoir été conservé jusqu’à nos jours, comme en témoignent les noms français qui sont restés sur la côte sud.

L’Australie est désormais une terre anglo-saxonne; mais avant que l’Histoire ne décide du sort de la ” Nouvelle-Hollande”, il y eu la rencontre de ces deux navires, l’un français, l’autre anglais, qui jetèrent l’ancre dans un baie du bout du monde. Ce jour là, rien n’étant encore joué, les équipages des deux pays rivaux, harassés par la fatigues du voyage, se secoururent, échangèrent leurs découvertes, avant de faire route ensemble pendants plusieurs jours, en direction de Sydney, à la poursuite de leur rêve. (Texte de Vincent Puymoyen).

Timbre dessiné par Michel Bez, d’après photos de la collection Viollet pour le timbre Baudin- Flinders 1802, mis en page par Aurélie Baras. Imprimé en héliogravure. Format: 35 x 26mm. 1er jour de vente, le 4.04.2002 à Saint-Martin-de-Ré…

Source: collection philatélique de la poste.

Notre-Dame de La salette (Isère)

mars 8th, 2012

Notre Dame -de -la-Salette
Photo: www.phil-ouest.com

Notre-Dame-de la Salette (Isère)

Dominé par l’imposant mont Gargas, dans les grandes Alpes, le sanctuaire de Notre-Dame de la Salette se situe, dans un cadre montagneux de hauts pâturages. Là se dressent à une altitude de 1800 mètres, une basilique néo-romane et son vaste ensemble de bâtiments qui abritent les missionnaires et les sœurs de Notre-Dame de la Salette. Sa construction fut décidé en 1852, à la suite de l’apparition de la Vierge à deux enfants de Corps.

Le 19 septembre 1846, Maximin Giraud et Mélanie Calvat, âgés respectivement de 11 ans et 14 ans, s’étaient rendus sur ces alpages afin d’y faire brouter leurs vaches. Ces deux enfants issus d’un milieu pauvre où la quête du pain était une préoccupation quotidienne n’avaient pu bénéficier d’une éducation soignée. Ils ne savaient ni lire ni écrire et ne parlaient qu’en patois.

Alors qu’ils s’apprêtaient à redescendre de la montagne, ils rencontrent une “belle dame” tout auréolée de lumière en train de pleurer. En Français et en patois, elle leurs rappelle le message chrétien, les exhorte à leurs devoirs religieux, à la prière et au partage et leurs indique le chemin de la conversion. Il s’écoula 5 ans avant que l’évêque de Grenoble déclare, dans un mandement, que l’apparition de la vierge aux deux jeunes bergers “porte en elle même tous les caractères de la vérité”. Bientôt s’élèveront sur le lieu de l’apparition des édifices où s’installera une congrégation religieuse.

Depuis les missionnaires et les Sœurs de Notre-Dame de la Salette s’emploient à délivrer le message de Dieu dans tous les coins du monde. Ils sont aujourd’hui établis dans 23 pays sur les 5 continents. Chaque année, le sanctuaire est fréquenté par deux cents mille fidèles, surtout présents au moment du pèlerinage marial qui avait été approuvé par l’Eglise en 1851. Depuis 1962, l’association des pèlerins de la Salette gère le sanctuaire et son hôtellerie. Les Missionnaires et le Sœurs, quand à eux, assurent l’animation et proposent aux visiteurs des lectures de l’Evangile, des rencontres et expositions religieuses.

Timbre conçu et gravé par Pierre Albuisson. Imprimé en taille douce. Format: 35 x 22 mm. Vente 1er jour à la Sallette Fallavaux 38, le 15.08.2002.

Source: Collection philatélique de la poste..

Vacances !

mars 7th, 2012

Vacances_2003_GF
Photo: www.phil-ouest.com

Vacances !

Dans les plaisirs que l’on aime à s’offrir, il en est peu qui puisse rivaliser avec les vacances. En Europe, elles sont une invention récente. En France il a fallu attendre 1936 pour que les salariés aient droit aux premiers congés payés. Aujourd’hui, 10% des actifs disposent de plus de 5 semaines de congés de congés annuels qu’ils ont coutume de fractionner: devenus plus courts, ils sont aussi plus nombreux. La physionomie des vacances s’en trouve modifiée. Cependant l’attente de ce moment privilégié est toujours le même. On y pense longtemps en avance. On le prépare. On en parle en famille, entre amis, sur les lieux de travail. Il s’agit de donner un sens et un décor à une nouvelle manière de vivre.

Rupture du quotidien, aspiration à un retour à la nature, recherche d’un bien être physique, envie d’évasion, de repos et d’activités, désir de rêve, de chaleur, de soleil: c’est tout cela à la fois, avec en plus, pour les modèles nouveaux de la famille française, le besoin de se recomposer, de se retrouver le temps des vacances. Près d’un français sur deux part en famille. (2003) Les départ en juillet et en août sont une habitude fortement ancrée. A la mi-août , 1 français sur 4 est en vacances.

La richesse et la variété des sites touristiques expliquent l’engouement des Français pour leur pays, attrait que partagent d’ailleurs de nombreux étrangers: la France est la première destination touristique du Monde. (2003) Les lieux choisis ont tou une forte valeur symbolique. L’attirance pour la mer concerne aujourd’hui 1 vacancier sur 2, contre 1 sur 4 lors de l’institution des congés payés. ( Il faut dire que les époques ne sont pas comparables, peu d’ouvriers étaient motorisés et s’ils l’étaient s’étaient souvent des petites motos.) Après la plage, cet espace magique entre la terre et la mer où l’on peut pratiquer le farniente, viennent la campagne, puis la montagne avec les sports de neige et enfin les villes…

Les vacances, c’est aussi le temps des cartes postales, supports rêvés pour faire partager ses impressions aux parents, aux amis. (Et même parfois, aux ennemis ….sourires.) Elles annoncent souvent aux uns comme aux autres, que le retour est proche, mais de toute façon, elles viennent enrichir les souvenirs et les récits de moments inoubliables….

Timbre: œuvre artistique de François Boisrond. Mis en page par Valérie Besser. Imprimé en Offset Format horizontal: 21,5 x 20. Vente 1er jour à Paris le 14.06. 2003.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Locronan (Finistère)

mars 6th, 2012

Locronan

Locronan (Finistère).

Posée sur une colline, entre Arvor et Argoat, à16 Km de Quimper, Locronan mérite amplement sa réputation de perle de Bretagne. Car ce village de 800 habitants, parmi les plus visités de France, a su conserver dans sa beauté originelle un somptueux ensemble architectural, témoin des riches heures de son histoires.

Locronan, où le “lieu sacré de saint Ronan”: le village doit son nom et son origine à un ermite d’origine irlandaise, venu chercher en ces lieux, au XIIème siècle, une solitude propice à sa vocation contemplative. L’ermite se fit évangélisateur, transformant le rite druidique du “Nemeton”, parcours initiatique dans la forêt environnante, en cérémonie chrétienne. Ainsi naquit l’une des plus anciennes et des plus authentiques fêtes religieuses bretonnes: la Grande Troménie qui, tous les 6 ans (la dernière a eu lieu en 2001) entraîne des milliers de pèlerins en costumes traditionnels, derrière les relique de saint Ronan, sur les 12 km d’un chemin sacré au tracé inchangé depuis 2 500 ans.

Cette renommée religieuse fut relayée, à partir du XVème siècle par celle des toiles à voile, dont Locronan devient le plus important centre de tissage en Europe, équipant les vaisseaux du Roi, mais aussi les caravelles de Christophe Colomb. De cette époque de prospérité date l’édification de l’église du prieuré puis, au XVIIème et XVIIIème siècles, des magnifiques demeures de granit qui bordent la place principale, avec son puits banal au centre. Remarquablement conservée dans toute sa noblesse et sa simplicité, notamment grâce à Charles Daniélou, ministre radical et maire de la ville au début du siècle dernier, qui obtint le classement de l’ensemble en monument historique, cette place surgi intact du passé séduit d’emblée par son harmonie et sa pureté. Les cinéastes ne s’y sont pas trompés: Roman Polanski y a tourné : Tess, Philippe de Broca, les chouans. Et quelques 600 000visiteurs viennent humer chaque année l’âme du vieux pays celte.

Timbre dessiné, mis en page et gravé par René Quillivic, (d’après photo collection Viollet) et imprimé en taille douce. Format vertical 25 x 36mm. vente 1er jour à Locronan le 13-07-2002.

Source: collection philatélique de la Poste.

Elisabeth Vigée-Lebrun. 1755-1842

mars 5th, 2012

Elisabeth Vigée-Lebrun
Photo:www.phil-ouest.com

Elisabeth Vigée-Lebrun. 1755-1842

Fille du peintre Louis Vigée, Elisabeth Vigée-Lebrun s’initie dès son plus jeune âge à la pratique de la peinture sous la conduite de son père. Elle reçoit également les conseils et les encouragement de Jean-Baptiste Greuze qui seront déterminants pour sa carrière de portraitiste. Grâce à ce dernier, elle maîtrise très tôt l’usage des tons clairs et des glacis, apprend à rendre la transparence, tout en privilégiant, dira t’elle, les “semi- tons qui se trouvent dans les carnations délicates”.

En 1779, Elisabeth Vigée-Lebrun, qui bénéficie déjà d’une certaine notoriété est appelée à la Cour pour réaliser le premier d’une série de portraits de la reine Marie-Antoinette. Habile à saisir la ressemblance de ses modèles tout en sachant les flatter, l’artiste s’attache, dans une gamme de coloris agréables, à mettre en évidence aussi bien la grâce la grâce des attitudes que le rendu des sentiments les plus nobles. Le succès d’un tel savoir faire est immédiat et le peintre devient très vite la portraitiste attitrée de la famille royale et se son entourage, ce qui, à la vieille de la Révolution, contraint Elisabeth Vigée-Lebrun à l’exil.

Séjournant à Rome, Vienne, Berlin ou Saint-Pétersbourg, les Cours de toute l’Europe lui réservent un accueil bienveillant et les commandes affluent. En 1802, l’artiste rentre à Paris où elle poursuit son activité, même si elle ne jouit plus tout à fait de la même célébrité. Outre l’impressionnante galerie de portraits de l’aristocratie de sont temps, Elisabeth Vigée- Lebrun a immortalisé les figures de certains de ses contemporains les plus célèbres, comme Lord Byron et Lady Hamilton, Me de Staël, la comtesse de Ségur, ou encore le peintre Hubert Robert, sans oublier son propre visage dans quelques très beaux autoportraits dont celui du musée des Offices à Florence.(ci-dessus).

Le contraste entre la couleur sombre du vêtement et la blancheur de la collerette, des poignets et du turban sont là pour mettre en valeur la silhouette féminine faite d’élégance et de charme, mais également pour amener le regard vers les pinceaux, la palette et la toile, ces instruments de l’exercice d’un art dans lequel Elisabeth Vigée-Lebrun voulait qu’on sache qu’elle excellait. (Texte de Maïten Bouisset)

Timbre mise en page et gravé par Claude Jumelet et imprimé en taille-douce. (suivant le portrait ci dessus). Format vertical 36,85 x 48. Vente 1er jour à Paris le 12.10.2002.

Source: collection philatélique de la Poste.

Les cerisiers

mars 4th, 2012

LES CERISIERS
Paroles: Guy Thomas

J’ai souvent pensé c’est loin la vieillesse
Mais tout doucement la vieillesse vient
Petit à petit par délicatesse
Pour ne pas froisser le vieux musicien

Si je suis trompé par sa politesse
Si je crois parfois qu’elle est encore loin
Je voudrais surtout qu’avant m’apparaisse
Ce dont je rêvais quand j’étais gamin

Ah qu’il vienne au moins le temps des cerises
Avant de claquer sur mon tambourin
Avant que j’aie dû boucler mes valises
Et qu’on m’ait poussé dans le dernier train

Bien sûr on dira que c’est des sottises
Que mon utopie n’est plus de saison
Que d’autre ont chanté le temps des cerises
Mais qu’ils ont depuis changé d’opinion

Moi si j’ai connu des années funestes
Et mes cerisiers des printemps pourris
Je n’ai pas voulu retourner ma veste
Ni me résigner comme un homme aigri

Ah qu’il vienne au moins le temps des cerises
Avant de claquer sur mon tambourin
Avant que j’aie dû boucler mes valises
Et qu’on m’ait poussé dans le dernier train

Tant que je pourrai traîner mes galoches
Je fredonnerai cette chanson-là
Que j’aimais déjà quand j’étais gavroche
Quand je traversais le temps des lilas

Que d’autres que moi chantent pour des prunes
Moi je resterai fidèle à l’esprit
Qu’on a vu paraître avec la Commune
Et qui souffle encore au cœur de Paris

Ah qu’il vienne au moins le temps des cerises
Avant de claquer sur mon tambourin
Avant que j’aie dû boucler mes valises
Et qu’on m’ait poussé dans le dernier train.

Louis Armstrong.

mars 3rd, 2012

Louis Armstrong 1901-1971
Photo: www.phil-ouest.com

Louis Armstrong: 1901-1971.

Ce n’est point trahir l’histoire du Jazz que présenter Louis Armstrong comme un de ses “inventeurs” et sa figue emblématique. De la Nouvelle-Orléans à Chicago, d’un folklore à un art créatif, d’une rudimentaire polyphonie à la notion de soliste, d’une notoriété provinciale à une célébrité planétaire: en sont œuvre se sont réalisés les mutations et la transformation, sans lesquelles, le jazz n’aurait pas dépassé les limites du quartier réservé de Storyville et serait resté un divertissement local.

Les rues de la Nouvelle-Orléans, où il fait la manche au sein du quartette vocal, puis un foyer pour enfants abandonnés, où il apprend le cornet sont ses premières écoles. Il se perfectionne ensuite, dès 1914, auprès du cornettiste King Oliver, joue avec diverses gloires du cru, dont le trompettiste Kid Ory, puis à bord de bateaux à aubes sur le Mississipi, notamment dans la formation de “Fate Marable” de 1918 à 1921..

Après avoir accompagné des chanteuses de blues ( Ma Rainey, Bessie Smith, Trixie Smith….) avec qui il fait ses débuts phonographiques, il enregistre avec le pianiste Clarence Williams, fait parti du groupe de la pianiste Lili Hardin (qu’il épousera) et, passant du cornet à la trompette, forme son premier “Hot Five” en 1925, élargi 2 ans plus tard, en “Hot Seven”. Avec ces groupes, il signe une collection d’enregistrements considérés depuis comme les premiers chefs -d’œuvre de l’histoire du Jazz. “Cornet Chop Suey (1926), Potato Head Blues (1927), “West End Blues” 1928.

Dès lors, sa virtuosité, son pouvoir d’invention mélodique, sa verve, sa voix (puissante et rocailleuse, à l’opposé des canons européens) vont participer d’une irrésistible ascension. Grands Orchestres, Films, tournées et festivals, rencontres avec “Sydney Bechet, Ella Fitzgerald, Duke Ellington, Dizzy Gillespie, etc…: quelque soit le conteste, il offrira, jusqu’à son dernier souffle, les effets de cette alchimie qui permet aux plus grands improvisateurs de transformer un matériau banal, de donner une vie nouvelle aux plus élémentaires rengaines.
(Texte de Philippe Carles).

Timbre: oeuvre artistique de Raymond Moretti, mis en page par Jean-Paul Cousin et imprimé en héliogravure. Format vertical : 21 x 36mm Vente 1er jour à Juan-les-Pins le 13.07.2002.
Source: Collection philatélique de la Poste.

Cylindrées et Carénages.

mars 2nd, 2012

Cylindrées et Carénages

Cylindrées et Carénages …

Née en Europe à la fin du XIXème siècle, la motocyclette ne fut d’abord qu’une curiosité. Très vite, elle s’impose pourtant comme une alternative au cheval et devient le prétexte d’une folle escalade technologique. Dès 1929, la “350 Majestic” française ose même un rapprochement avec l’automobile, dont elle reprend la carrosserie en tôle emboutie. Tantôt véhicule d’exception, tantôt moyen de locomotion populaire, la moto affirme sa véritable identité dans l’ambivalence.

Débute alors l’âge d’or de l’industrie britannique. Des machines performantes auxquelles l’américain Harley Davidson oppose la carte du confort? En 1949, la “FL Hydra-Glide” adopte ainsi une fourche hydraulique, tout comme la “Terrot 500RGST” (grand sport Télescopique). Avec nettement moins de succès pour cette dernière grosse cylindrée française, qui patientera près d’un demi-siècle avant de connaître une descendance viable “Voxcan 1000 Café Racer” en 200. L’Angleterre connait l’apogée de sa gloire, grâce à l’emblématique “Triumph T120 Bonneville” apparue en 1959 et commercialisée pendant 30 ans! Tandis que, dès 1968, la géniale “Norton 750 Commando” sera le dernier best-seller du genre.

Aussi fiable que puissante, le “Honda CB 750 Four”, 1er quatre-cylindres de l’ère moderne (0969) remet les compteurs à zéro. Devenue ludique et japonaise la moto s’immisce dans la société de loisirs naissante. à l’aise sur route comme sur les pistes des 1ers paris-Dakar. Aujourd’hui, les constructeurs européens remontent la pente grâce à leurs traditions techniques. Bicylindre à plat chez l’allemand “BMW” dont la “R 90 S” (1974) fut l’une des plus fameuses réussites. Moteur en “L” chez les italiens Ducati, dont la gracile “916″ (1994) passe désormais pour l’une des plus belles réalisations du XXème siècle. (Moto Magazine)

Bloc d’un format vertical de 108 x 183 mm. Mise en page par Jean-Paul cousin. Imprimé en héliogravure. Vente 1er jour à Magny Cours (58) le 14.09.2002.

Source: collection philatélique de la poste.

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