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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2013» janvier

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Découverte du bacille de la lèpre par Hansen

janvier 31st, 2013

Hansen  (1841 -1912
Photo:www.phil-ouest.com

Découverte du Bacille de la Lèpre par Hansen.

L’émission de ce timbre commémore un tournant dans l’évolution de la médecine qui est aussi un événement dans l’histoire de l’humanité: la découverte du bacille de le lèpre par G.H. Armauer Hansen, dans la plus ancienne ville du royaume de Norvège, Bergen qui s’honore de l’avoir vu naître.

Depuis des temps immémoriaux, cette infection couvrant la peau de pustules et d’écailles était entourées de préjugés archaïques et de croyances tenaces. Le Moyen- Âge y voyait la sanction divine de graves fautes; la médecine la considéra longtemps et encore du vivant de Hansen comme une maladie miasmatique ou héréditaire. L’originalité du grand Norvégien fut de déclarer qu’il s’agissait d’une maladie contagieuse et de prouver par ses recherches l’existence d’un bacille qui en était la cause. Hansen était ainsi un des premier à trouver l’origine d’une infection chronique dans un micro- organisme spécifique.

Comme toute l’Europe; la Norvège , longtemps affectée par la lèpre, avait vu le mal disparaître presque complètement à la fin du moyen- Âge. On dénombrait pourtant encore 3 000 cas dans le pays vers 1860, et l’hôpital St- Jorgen de Bergen était devenu un centre mondial de la léprologie, sous l’impulsion d’un Boeck et d’un Danielssen dont l’œuvre avait était distingué par le prix Monthyon de notre Académie de Médecine. C’est à St- Jorgen de Bergen que, deux ans après sa thèse passée à 25 ans , Hansen fut nommé assistant en 1868, et c’est là qu’il va consacrer 44 années de sa vie, jusqu’en 1912;, date de sa mort, à l’étiologie de ce mal.

A l’époque, la doctrine, appuyée sur l’autorité de la Société Royale de Londres et sur le crédit accordé aux travaux de Danielssen, c’est l’hérédité de la lèpre. Malgré le respect qu’il porte au maître, le jeune assistant cherche à vérifier une autre hypothèse, sur chaque cadavre qu’il examine, il recueille des spécimens, afin de prépare des coupes histologiques qu’il étudie minutieusement.
Dès 1871, Hansen observe de petits bâtonnets dans les lésions léprotiques, et dans chaque spécimens, il reconnait les mêmes bacilles. D’ardents débats opposent alors le maître et l’assistant, le premiers s’en tenant à des interprétations scientifiques désormais caduques, l’autre n’avançant malgré ses convictions, qu’avec la plus grande prudence. La bactériologie n’en est encore, en effet, qu’aux balbutiements.

Bassi, le premier en 1838, avait trouvé l’agent causal de la maladie du ver à soie, et soutenu que des maladies humaines pouvaient provenir d’organismes microscopiques. En 1857, avait été identifié par Brauell le bacille de l’ anthrax. La découverte du bacille de la lèpre par Hansen intervient 4 ans après que Baumgarten a observé le bacille de la tuberculose, que Koch réussira à cultiver en 1882. Hansen passera la fin de sa vie à prouver qu’il a bien découvert le cause spécifique de le lèpre. Il aura la joie de voir son opinion triompher en1897, au 1er Congrès international contre la lèpre. Mais il tentera en vain la culture du bacille que personne n’a d’ailleurs réussi à ce jour, à moins que le congrès du centenaire (1973),ne révèle le nom de celui qui aurait apporté une réponse à cette énigme de la médecine moderne …..Et je ne pense pas que ce fut le cas….

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Claude Haley. Format vertical 21,45 x 36mm. Vante anticipé le 29 septembre 1973, et générale le 1 octobre de la même année. Retiré de la vente le 12 juillet 1974.

Source: feuillet n° 247 S du catalogue CEF N° 84 sur soie. Illustré sur soie par le dessin si dessous. Tirage 11 500 exemplaire. N° de celui ci :4645 .

Hansen

Louis Jouvet (1887-1951)

janvier 30th, 2013

Louis Jouvet. (1887-1951)
Photo: www.phil-ouest.com

Louis Jouvet. (1887-1951)

Né en 1887, à Crozon près de Brest, puis élevé dans les Ardennes, il s’engagea dans la voie souhaitée par sa famille, celle d’une profession libérale.
Muni à Paris d’un diplôme de pharmacien, mais déjà passionné de théâtre, il est refusé 3 fois à l’entrée du conservatoire ! Il se fait alors engagé comme…. régisseur aux “Vieux Colombier”, auprès de Jacques Copeau, en qui il trouve son vrai maître. Alors qu’il est au combat, pendant la 1er guerre mondiale, Clemenceau l’envoie en Amérique du Sud pour une tournée de prestige. Au retour et après la retraite de Copeau, il prend la direction de la “Comédie des Champs - Elysées”, où il se révèle avec Knock, de Jules Romains et Siegfried, de Jean Giraudoux.

En 1924, il fonde avec Bary, Dullin et Pitoëf le fameux “Cartel des Quatre”, qui en instituant à Paris quatre “salles d’art et d’essai” va inaugurer ‘âge d’or du théâtre contemporain. Alors naît la légende du “félin timide”, du “gamin espiègle et ambigu”, tandis que l’animateur réel, à la fois directeur, régisseur et metteur en scène, monte et joue lui-même: “Jean de la Lune” de Marcel Achard, la “Machine infernale” de Cocteau, ” L ‘intermezzo et Amphitryon de Giraudoux….

Il cesse de diriger l’Athénée au début de l’occupation et part en tournée une nouvelle fois en Amérique du Sud. mais la ligne est continue, de “l’Ecole des Femmes à la Guerre de Troie, d’Electre à Ondine ou l’Annonce faite à Marie: ” Molière, Giraudoux, Jules Romains, Claudel, sont écrit Jouvet, l’essence même du théâtre français”. Il aurait pu, a-t-on dit, continuer longtemps encore: il n’avait que 63 ans, en 1951, lorsqu’il lut à Saint-Germain l’Auxerrois, ” la prière du peintre Willette pour les artistes qui mourront dans l’année”: était-ce prémonitoire ? En août, répétant la “Puissance et le Gloire ” de Graham Greene, il fut terrassé par une crise cardiaque. Allongé sur le divan de son bureau, il expira peu après.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Claude Durrens. Format vertical 21,45 x 33mm. vente anticipée à Crozon le 13 juin 1981 et générale le 15 du même mois. Retiré de la vente le 15 juin 1982.

Source: feuillet n°589 du catalogue CEF . Tirage limité à 33 800. N° de celui -ci 1229. L’illustration ci dessous est de Durrens. 1er grand prix de Rome de gravure.

Louis Jouvet. (illustration par C. Durrens

Pierre Bourgoin & Philippe Kieffer.

janvier 28th, 2013

Bourgoin-Kieffer
Photo:www.phil-ouest. com

Pierre Bourgoin et Philippe Kieffer (Héros parachutistes S.AS et Commandos)

Pierre Bourgoin est né en 1907 à Cherchell en Algérie. Après avoir fait des études pour devenir instituteur, il avait terminé son service militaire comme officier de réserve. A la déclaration de la guerre en 1939, il est donc lieutenant au Régiment de Tirailleurs du Tchad d’où il rejoint dès septembre 1940, les Forces Françaises Libres. Muté au parachutisme, il est détaché aux Services Spéciaux Britanniques pour de périlleuses missions en Tunisie, à l’arrière des forces ennemies: il y est plusieurs fois blessé, mais même l’amputation de son bras droit, ne vient pas à bout de sa détermination.
Le bataillon qu’il commande est parachuté dans le Morbihan à l’aube du 6 juin: en raison de ses multiples blessures, le commandant Bourgoin descend en triple parachutes et déjà la légende l’auréole de ses 3 corolles aux couleurs du drapeau français. Pendants 2 mois, l’unité encadre des formations de FFI dont les effectifs grossissent toutes les nuits. Un gros accrochage à St Marcel est l’occasion pour Bourgoin de tenir tête avec 3 000 FFI et 300 paras, à une division allemande soutenue par des chars, de lui infliger des pertes et de se diluer dans le maquis. Promu Lieutenant Colonel et Compagnon de la Libération, Bourgoin continue ses actions dans toute la Bretagne jusqu’à la libération de la province en Août 1944.

Titulaire de 11 citations et de nombreux ordres étrangers, Commandeur de la Légion d’Honneur depuis 1945, ce patriote est élu député du 12ème arrondissement de Paris. Il siège aussi au Parlement de Strasbourg, se signalant toujours par la pertinence de ses interventions et de son dévouement à la chose publique. Sa démission pour raison de santé en 1970 causa une surprise générale, mais sa mort au mois de mai suivant confirma bien que ce grand caractère avait lutté pour son pays et son idéal jusqu’à la limite de ses forces.

Philippe Kieffer, lorrain d’ Haïti né en 1899, a déjà passé plusieurs années aux USA quand il choisit d’accourir au secours de sa lointaine Patrie: il rentre en France pour être affecté dans la marine et participe à l’évacuation de Dunkerque. Il pouvait, bilingue, s’engager dans la Royal Navy: il préfère avec l’éloquent matricule 13, rejoindre la marine française en cours de formation. Mais quand l’Officier- interprète lit dans les journaux de 1941 les récits des premiers raids des commandos, il pense être utile en créant un élément français de cette spécialité: L’Amirauté qui manque d’hommes, ne cédera que s’il se contente d’un minimum.

La 1ère compagnie ne recevra pas moins son baptême du feu lors du raid sur Dieppe d’aout 1942. Les effectifs doublent l’année suivante grâce à des évadés volontaires et l’hiver 43-44 est marqué par des raids sur les côtes occupées d’Europe. Le Capitaine de Corvette Kieffer commande maintenant, le 1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos, qui devient “le fer de lance” de la 1er Brigade Britannique. Dans cette formation, au cours du débarquement du 6 juin 1944, Kieffer est blessé sur la plage de Colleville, dans le Calvados..Il n’en participe pas moins à la prise de Ouistreham, puis à la campagne de Normandie, notamment à la libération de Pont- L’Evêque.
Son unité est à bout de souffle dans la région d’Honfleur: Kieffer pousse, le 28 août un raid audacieux en jeep, jusqu’à Paris, où il apprend que son fils vient d’être fusillé par les allemands. Il retourne en Normandie, chercher un contingent symbolique de 250 Français et 25 Anglais, qu’il conduit par Lisieux et Pacy-sur-Eure jusque dans la capitale. Il commande de nouvelles “troops” (troupes) françaises lors du débarquement dans l’île de Walcheren, puis au cours de la campagne de Hollande et pour l’entrée en Allemagne.

Compagnon de la Libération, Kieffer représente le Calvados à la première Assemblée Constituante. Puis reprends du service en différentes commissions internationales Grièvement blessé dans un accident de voiture, il meurt en 1965 dans sa maison de Cormeille en Parisis, dont une rue porte maintenant son nom.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jean Pheulpin. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée à Paris le 27 octobre 1973. Générale le 29 du même mois. Retiré de la vente le 6 septembre 1974.

Source: feuillet N) 252S Du Catalogue CEF. Illustré par le dessin sur soie si dessous. Tirage limité à 11 500 exemplaires. N° de celui-ci 4058.

Bourgoin  et Kieffer

PS: demain soir, pas d’article. Repos du mercredi, pas d’école!! Merci de comprendre !!

Tricentenaire de la mort de la mort de Molière.

janvier 27th, 2013

Tricentenaire de la mort de molière.0
Photo:www.phil-ouest.com.

Tricentenaire de la mort de Molière (1673-1973)

Jean -Baptiste Poquelin est né à Paris, en 1622, dans la maison d’un riche bourgeois de la rue Saint- Honoré, qui avait charge de tapissier du Roi. L’esprit de l’enfant s’éveilla t-il aux spectacles de la rue, devant les tréteaux de Tabarin ? Il est certain qu’il se forma chez les jésuites du Collège de Clermont et la Faculté de Droit d’Orléans. Celui qui prend en 1643 le pseudonyme de Molière fonde avec l’actrice Madeleine Béjart, l’Illustre Théâtre qui, après une déconfiture parisienne, va tenter fortune dans le midi. Quinze année durant, le jeune acteur apprend le métier de chef de troupe, et le “Contemplateur” se met à une école dont il dira :” Je rends au public ce qu’il m’a prêté !”

Quand les Comédiens de Molière rentrent à Paris, ils s’installent par autorisation royale, dans la salle du Petit Bourbon, en alternance avec les Italiens. Alors triomphe en 1659, les Précieuses Ridicules, puis en même temps que des farces, l’Ecole des Femmes, jouée l’année de son mariage avec Armande Béjart, plus jeune que lui de 20 ans. Entre 1664 et 0669, c’est à dire entre le premier et le définitif Tartuffe, s’intercalent notamment Dom Juan, le Misanthrope, le Médecin malgré lui, Amphitryon, George Dandin, et l’Avare, sans choix entre la farce, l’étude des mœurs et la comédie de caractère. La même variété d’inspiration se confirme dans les dernières pièces, le Bourgeois Gentilhomme, les Fourberies de Scapin, Les Femmes Savantes et enfin le Malade imaginaire, que l’auteur joue pour la 4ème fois quand il meurt de convulsions.

Trois cents ans après, le spectacle s’intéresse encore à ces “documents- caricatures” de la société du Grand Siècle, à ces manies éphémères nées des usages et des modes, préciosité ou pédantisme des ruelles ou des salons, prétention de la bourgeoisie à la noblesse, paysanneries, maladresses et franc- parler du petit- peuple. Sous les costumes d’autrefois, l’Homme d’aujourd’hui reconnaît la vérité universelle que visait Molière, travers extérieurs, obsessions profondes, hantise permanente de l’être humain. Les jeunes connaissent ces hésitation entre fidélité et inconstance, naïveté et aventure. Les adultes sont soumis à ces fascinations de l’argent ou de l’honorabilité, à ces conflits de sensualité et de l’hypocrisie, à ces exigences d’un amour exclusif tournant en passion ombrageuse: ” Molière fait jouer le réflexe de l’insecte -homme:….l’égoïsme.”

Mais c’était un romantique qui parlait de “Cette mâle gaîté si triste et si profonde que lorsqu’on vient d’en rire, il faudrait en pleurer !” Inversant les termes , Anouilh rend hommage à la “gaillardise” de Molières: “Seul peut-être Don Juan relève de Dieu; mais le cas de l’homme qui déchaîne ce rire heureux, sans grincement, ce rire innocent devant son absurdité et sa laideur, de qui relève t-il ? Il relève de l’homme, son frère, qui le pèse, le jauge, éclate de rire , et lui tend tout de même la main” .

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jacques Derrey. Format vertical: 21,45 x 36mm. Vente anticipé le 20 octobre 1973 à Pézenas et Paris et générale le 22 du même mois. Retiré de la vente le 12 juillet 1974.

Source: feuillet N° 250 S du Catalogue CEF . N° 67 soie, avec en illustration le dessin, ci dessous, sur soie. Tirage limité à 11500, numéro de celui-ci: 5649.

Tricentenaire de la mort de Molière

Bon dimanche à vous !

janvier 26th, 2013

Les marquises.

Ils parlent de la mort comme tu parles d´un fruit
Ils regardent la mer comme tu regardes un puits
Les femmes sont lascives au soleil redouté
Et s´il n´y a pas d´hiver, cela n´est pas l´été
La pluie est traversière, elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise, le temps s´immobilise
Aux Marquises

Du soir, montent des feux et des points de silence
Qui vont s´élargissant, et la lune s´avance
Et la mer se déchire, infiniment brisée
Par des rochers qui prirent des prénoms affolés
Et puis, plus loin, des chiens, des chants de repentance
Et quelques pas de deux et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise et l´alizé se brise
Aux Marquises

Le rire est dans le cœur, le mot dans le regard
Le cœur est voyageur, l´avenir est au hasard
Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d´amour
Que les sœurs d´alentour ignorent d´ignorer
Les pirogues s´en vont, les pirogues s´en viennent
Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font
Veux-tu que je te dise : gémir n´est pas de mise
Aux Marquises

Paroles et musique : Jacques Brel

Bon samedi…

janvier 25th, 2013

“Cris du cœur”

C’est pas seulement ma voix qui chante.
C’est l’autre voix, une foule de voix,
Voix d’aujourd’hui ou d’autrefois,
Des voix marrantes, ensoleillées,
Désespérées, émerveillées,
Voix déchirantes et brisées,
Voix souriantes et affolées,
Folles de douleur et de gaieté.

C’est la voix d’un chagrin tout neuf,
La voix de l’amour mort ou vif,
La voix d’un pauvre fugitif,
La voix d’un noyé qui fait plouf.
C’est la voix d’une enfant qu’on gifle,
C’est la voix d’un oiseau craintif,
La voix d’un moineau mort de froid
Sur le pavé d’ la rue d’ la joie…

Et toujours, toujours, quand je chante,
Cet oiseau-là chante avec moi.
Toujours, toujours, encore vivante,
Sa pauvre voix tremble pour moi.
Si je disais tout ce qu’il chante,
Tout c’que j’ai vu et tout c’que j’sais,
J’en dirais trop et pas assez
Et tout ça, je veux l’oublier.

D’autres voix chantent un vieux refrain.
C’est leur souvenir, c’est plus le mien.
Je n’ai plus qu’un seul cri du cœur :
“J’aime pas l’malheur ! J’aime pas l’malheur !”
Et le malheur me le rend bien
Mais je l’ connais, il m’ fait plus peur.
Il dit qu’on est mariés ensemble.
Même si c’est vrai, je n’en crois rien.

Sans pitié, j’écrase mes larmes.
Je leur fais pas d’publicité.
Si on tirait l’signal d’alarme
Pour des chagrins particuliers,
Jamais les trains n’pourraient rouler
Et je regarde le paysage.
Si par hasard, il est trop laid,
J’attends qu’il se refasse une beauté

Et les douaniers du désespoir
Peuvent bien éventrer mes bagages,
Me palper et me questionner,
J’ai jamais rien à déclarer.
L’amour, comme moi, part en voyage.
Un jour je le rencontrerai.
A peine j’aurai vu son visage,
Tout de suite je le reconnaîtrai…

Parole: Jacques Prévert.
Musique:: Crolla Henri.

Maison de la Poste et de la Philatélie.

janvier 24th, 2013

Musée Postal.1973
Photo:www.phil-ouest.com

Maison de la poste et de la philatélie.

Pour présenter l’histoire de la Poste, intégrée à l’Histoire générale, l’Administration, en 1946, avait créé en l’Hôtel Choiseul- Praslin, un Musée Postal bien connu des amateurs, mais rapidement devenu trop exigu.

La Maison de le Poste et de la Philatélie est maintenant installée au 34 Boulevard de Vaugirard, dans un immeuble neuf, accordé au site moderne de Maine-Montparnasse. Sur cette façade, l’architecte et le sculpteur, contant avec la lumière, ont joué de la modulation du fond, des stries verticales et des masses en pointe de diamants, pour réaliser une œuvre d’art pur. Ce panneau libre et original protège en effet contre la lumière du jour, défavorable à la conservation de documents, un musée conçu dans une double intention: amener 15 salles d’exposition du 5ème au 1er étage, en une spirale dégradée assurant une visite continue, et, selon la muséologie moderne, suivre un motif conducteur qui est ici la raison d’être de la poste: La continuation !

dans la salle d’accueil du 5ème étage, le visiteur entend déjà parler, du message et de son support depuis l’Antiquité. Les documents lui en montrent les étapes de transmission- relais et bureaux, ainsi que les modes de son acheminement, des plus anciens jusqu’à l’aéropostale. Il voit les techniques et les réglementations passer par une hiérarchie d’agents et du plan territorial aux relations internationales. La rétribution du service est évoquée par les marques postales, et, depuis l’invention de la vignette, par les multiples formes du timbre- poste et les recherches de procédés pour sa fabrication: ici s’ouvre l’immense l’ immense domaine de la Philatélie. La finale débouche enfin sur les perspectives d’avenir: elles permettent à la réflexion et à l’imagination de prolonger encor cette histoire exaltante du service des Postes.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jean Pheulpin. Format vertical 21,45 x 36mm. vente anticipée le 18 décembre 1973 à Paris et vente générale le 20 du même mois.

Source : feuillet N°261 S du catalogue CEF n°79/soie. Tirage limité à 11 500 exemplaires. N° de celui ci: 2778. Illustré sur soie par le dessin si dessous.

Musée Postal

Le Saut du Doubs

janvier 23rd, 2013

Le Saut du Doubs
Photo :www.phil-ouest.com

Le Saut du Doubs.

Ce timbre de la série touristique est illustré par un site célèbre du Jura et de la Franche-Comté. Le jura formé à l’ère tertiaire par les derniers mouvements de plissement alpin, est le plus récent et le mieux conservé des massifs français. Séparé des Vosges par la trouée de Belfort, et des Alpes au sud, par la vallée de l’Isère, il a la forme d’un croissant, dont le versant oriental surplombe à pic la plaine suisse, tandis que les plateaux étagés descendent lentement en France.

Ce relief fait le pittoresque capricieux des rivières car il présente, après les montagnes, les phénomènes habituels aux plateaux calcaires: des “emposieux” sortes d’entonnoirs par où l’eau s’engouffre comme dans les avens des Causses et des crottes souvent parcourues par une circulation souterraine qui débouche sur des pentes en sources puissantes. Les cours d’eau suivent des vallées encaissées, disparaissent parfois plus loin, passent par des dénivellations qui provoquent des chutes. Le cas typique est celui du Doubs, la rivière jurassienne par excellence: son cours est de 430 kms, alors que, de sa source à son confluent avec la Saône, il n’y a que 95kms à vol d’oiseau.

La géographie explique l’intérêt touristique du Doubs. Sorti des hauts plateaux à 937 mètres d’altitude, il emprunte d’abord une succession de bassins, dont le lac de Saint-Point; et par des chutes , dont la plus célèbre représentée ici, est à la frontière suisse, le Saut du Doubs, qui tombe de 27 mètres au centre d’un paysage grandiose. Ensuite , il se dirige vers le Rhin, qu’il ne rejoint plus, soutiré par un phénomène de capture. Après un virage l’Ouest, il file au Nord par une cluse de la chaîne de Lomont, puis, à partir de Montbéliard descend vers le Sud -Est, longé par le canal du Rhône au Rhin.

Le Saut du Doubs et les Bassins, joyaux touristiques de la France, sont en été, la plus célèbre attraction de Villers-le-Lac, d’où partent des excursions en canot-moteur. Le pays est idéal aussi pour des promenades par les chemins de forêt ou de montagne, que jalonnent des belvédères aménagés face à des versants lumineux, sur des sommets au calme absolu, dans un air pur et tonique. Les pêcheurs sont comblés par ces eaux poissonneuses, les spéléologues par ces grottes et ses gouffres, les gastronomes par les produits du terroir franc-comtois, salaisons, fromages, champignons, liqueur de sapin ou eau de vie de gentiane.

Renommées pour leur horlogerie et leur artisanat du bois, Villers et Morteau, ainsi que leurs voisines de Suisse, desservent toute cette chaîne, qui offre en hiver un remarquable complexe de ski de fond et de randonnée, avec, par grands froids, les bassins du Doubs transformés en patinoire naturelle, une des plus belle d’Europe sur une distance de 7 kms dans un site inoubliable. Ces eaux bouillonnantes dans un cadre de rochers et de verdure proposent au tourisme une séduisante invitation à un séjour de détente dans une région accueillante où tout respire la douceur de vivre.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Michel Voisin. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Villers-le -Lac le 8 septembre 1973 et générale le 10 du même mois. Retiré de la vente le 7 mars 1975.

Source. Feuillet n°245 du catalogue CEF. Tiré à 24 500 exemplaires dont:
700 en Allemand, 500 en Anglais, 600 en Espagnol, 500 Espéranto et 550 en Italien.
N° de celui-ci 14731.

Louis Pasteur 1822-1895

janvier 22nd, 2013

Louis Pasteur 1822- 1895
Photo:www.phil-ouest.com

Louis Pasteur 1822-1895.

Louis Pasteur est né à Dôle, dans le Jura, en 1822. Après avoir fait ses études à Arbois, où son père exploitait une tannerie, il fut reçu à l’Ecole Normale de la rue d’Ulm. Il était aide-préparateur quand il soutint ses thèses de Physique et de Chimie, publiant ensuite ses célèbres travaux sur les cristaux, rappelés ici par ses propres croquis.

En 1849, professeur suppléant de Chimie à Strasbourg, il épouse la fille du recteur de la Faculté, Marie Laurent et poursuit ses recherches de Cristallographie, associée à la Chimie et à l’Optique. Les disques disposés en haut de la figurine évoquent la découverte qu’il fit en faisant le parallélisme existant entre la forme des cristaux, leur constitution moléculaire et leur action sur la lumière polarisée. Doyen de le nouvelle Faculté des Sciences de Lille en 1857, il s’intéresse à des questions posées par les distillateurs de la région, et découvre que les fermentations, rappelées ici par la grappe de raisin, sont le produit de l’activité de micro-organismes.

Dix en après, il est administrateur et directeur des études à l’Ecole Normale. La modeste soupente qui lui sert de laboratoire est le cadre de travaux exemplaires su “les générations dites spontanées”. En observant des milieux putrescibles dans la cornue reproduite au premier plan, Pasteur prouve que tous les ferments proviennent de ferments déjà existants. En 1865, le chimiste Dumas demande à Pasteur d’étudier la maladie du ver à soie. Le chercheur découvre qu’elle est due à l’influence d’un parasite. C’est la confirmation d’intuitions et de recherches antérieures: comme la putréfaction ou la fermentation, la maladie est l’œuvre de la vie, et l’on voit déjà se dessiner les règles de l’hérédité morbide, de la contagion, ainsi que les moyens de prophylaxie.

A défaut de constatation sur les malades, puisqu’il n’est pas médecin. C’est en microbiologie que Pasteur va étendre ses expériences. Il a déjà à ses côtés des collaborateurs de classe: Roux, Calmette, et d’autres plus tard qui continueront son œuvre: Metchnikoff, Ramon, Vincent. Il étudie d’abord le charbon, dont le microscope dressé fait apercevoir le bacille à des stades différents de développement. Il découvrira par la suite de nombreux microbes pathogènes, notamment le staphylocoque, le streptocoque, et, il “voit” le pneumocoque qui illustrera le nom de l’allemand Koch.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Jacques Gauthier. Format vertical 21x 45,36mm. Vente anticipé à Dôle le 6 juin 1973, et générale le 8 du même mois. Retiré de la vente le 17 mai 1974.

Source: feuillet n°248 S du catalogue CEF, tirage 11 500 exemplaires illustrés par ce tableau ci dessous sur soie. N° de ce feuillet: 1081

Louis Pasteur. Illustration sur soie

Encouragement à l’Industrie- 1806

janvier 21st, 2013

Encouragementà l'industrie 1806
Photo:www.phil-ouest.com

Encouragement à l’industrie 1806.

Le savant chimiste Chaptal; qui avait secondé le Premier Consul au Ministère de l’intérieur et qui fut congédié en 1804, porte un témoignage qui n’est pas suspect sur l’essor industriel encouragé par Napoléon: “Sous son règne, c’est grâce à la liberté et aux prohibitions de marchandises étrangères que l’industrie a connu son progrès et sa prospérité.

Chaptal, Monge, Berthollet, dès 1801, avaient attaché leur nom à la création de la Société d’Encouragement à l’Industrie et de la première Ecole des Arts et Métiers. Ces initiatives sont continuées par la fondation du Corps impérial des Mines qui, avec les Ponts et Chaussées, formeront les maîtres de la technique au XIXème siècle. L’Empire appuie d’abord les entreprises textiles, les tissages de Richard et Lenoir à Alençon, Sées ou Chantilly, tandis que la laine sera travaillé à Reims, Sedan, ou Rouen. Jacquart reçoit des facilités pour l’acquisition de machines pour soie. Napoléon et Joséphine vont voir à Jouy en Josas la manufacture où Oberkampf perfectionne les “indiennes” par la mise au point de cylindres gravés.

L’essor de la métallurgie est marqué par l’installation des mines de Cockerill en France et en Belgique ou de la compagnie d’Anzin dans le Nord et les hauts -fourneaux de Hayange traite au coke le minerai de fer pour obtenir de la fonte. L’industrie chimique naît quand Leblanc invente un nouveau procédé de fabrication de la soude, et Paris voit s’ouvrir une savonnerie moderne. La papeterie est rénovée par la famille Didot, comme l’horlogerie par les Bréguet et les Japy.

A la fin de 1806, un décret impérial lancé de Berlin instituera le Blocus Continental: les industries françaises devront se passer de l’Angleterre pour la fabrication des textiles. Un effort absolument original compensera les produits des lointaines plantations de canne par le suc de betterave, qui sortira de 400 raffineries créées de toutes pièces. Au cours de l’été précédent l’Encouragement à l’Industrie donné par le régime impérial fut célébré par l’Exposition de 1806 commémorée ici. Occupant toute l’esplanade des Invalides, elle fut particulièrement brillante en raison de la variété et du fini des productions montrées aux visiteurs Français e Etrangers par 1422 exposants. On y remarquera les glaces de Saint- Gobain et les orfèvreries de Paris, les soieries de Lyon et les toiles de Jouy, les fils d’acier et les fontes du Creusot, les montres de Japy et les horloges de Bréquet.

Timbre dessiné et gravé entaille-douce par Albert Decaris. Format horizontal 48 x 27mm. Vente anticipée le 24 novembre 1973 à Paris et générale le 26 du même mois. Retiré de la vente le 4 juillet 1974.

Source: feuillet n°257 S du catalogue CEF. Tirage limité à 11 500 exemplaires avec illustration sur soie ci -dessous. Feuillet N° 74 / soie.

Encouragement à l'industrie 1806 Tableau sur soie

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