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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2013» juillet

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Bon samedi !

juillet 19th, 2013

Brel
Mannick

Tu es venu mourir aux portes de Paris
Avec infiniment de larmes dans ta nuit
Et des millions d´amis
Dans un million d´adieux
Quand les îles ont pris froid
Dans le fond de tes yeux.

Grand Jacques
Tu vas retrouver la Mathilde
Ou bien Karieke et ses vingt ans
Sûr que maint´nant elle va te dire :
“Je t´attendais depuis longtemps!”
On aurait pu comme un seul homme
Te chanter : “Ne nous quitte pas.”
Tu as voulu revoir l´automne
Tu es venu mourir aux portes de Paris

Grand Jacques
Y a pas que les marins qui meurent
Quand il fait nuit sur Amsterdam
C´est pour de bon qu´tu pars aux fleurs
Comme tu disais la paix dans l´âme
On aurait pu comme un seul homme
Te chanter : “Ne nous quitte pas.”
C´est dur de mourir en automne
Quand on croit que tout finit là.
Tu es venu mourir aux portes de Paris

Grand Jacques
On ira pécher la tendresse
Dans tes chansons de mal-aimé
Tous les soleils que tu nous laisses
N´ont pas fini de se lever
On aurait pu comme un seul homme,
Te chanter : “Ne nous quitte pas.”
Tu t´es sauvé de tes automnes
Sans prendre ton dernier repas.
Tu es venu mourir aux portes de Paris

Henri Farman.

juillet 18th, 2013

Henri-Farman (1874-1958)
Photo:www.phil-ouest.com.

Henri Farman.

Henry Farman est né le 26 mai 1874 à Paris. Très sportif, il est à 18 ans champion de France des 100 km cyclistes sur route. Propriétaire de garages à Paris et à Londres, il participe à de nombreuses compétitions automobiles.

Il vient, en 1907, à l’aviation. Il réalise un vol de 80 mètres en ligne droite, le 30 septembre, puis 280 mètres le 23 octobre et 771 mètres en 52 seconde (45,300 Km/h), le 26 octobre à Issy-les-Moulineaux sur le terrain devenu depuis l’héliport. Ce vol constitue le record du monde de vitesse, de distance et de durée. Le 13 janvier 1908, à Issy-les-Moulineaux, premier kilomètre mondiale en circuit fermé (1′28″) sur biplan “voisin” équipé d’un moteur “Antoinette” de 50 CV. il gagne ainsi le prix créé par MM. Deutsch de la Meurthe et Archdeacon. (C’est l’événement rappelé sur le timbre et l’illustration de mercredi)

Pendant la guerre de 14-18, les avions de reconnaissance, de chasse et de bombardement, qu’il construit avec son frère Maurice, survolent les différents champs de bataille, ils équipent L’Angleterre, la Russie, la Belgique et le Japon. Le nom de Farman est attaché à de nombreuses innovations : l’aileron, tel qu’on le retrouve aujourd’hui, le premier goniomètre sur avion, la conduite intérieure, les hublots condamnés, les freins sur roues, la roulette de la queue, le train d’atterrissage oléopneumatique, le premier avion stratosphérique, le moteur 18 cylindres inversés à grand régime de rotation avec compresseur et démultiplicateur.

Médaillé de l’Aéronautique et de l’Académie des Sciences, commandeur de la Légion d’Honneur, Henri Farman s’est éteint à Paris le 17 juillet 1958, à l’âge de 84 ans.

Timbre dessiné par Jean Pheulpin, gravé en taille- douce par Claude Haley, format horizontal 36 x 24,45mm Vente 1er jour le 29 mai 1971 au Bourget.

Source: Feuillet N° 171 du Catalogue CEF. Illustration mise avec l’article de mercredi. “Victor Grignard”

Victor Grignard.

juillet 16th, 2013

Grignard-Victor (1871-1935
Photo: www.phil-ouest.com

Victor Grignard.

Ce timbre commémore le centenaire du grand chimiste français Victor Guignard, né à Cherbourg le 9 mai 1871 et décédé à Lyon le 13 décembre 1935. Guignard est avant tout l’homme des composés organomagnésiens mixtes R MG X.

La méthode de Guignard était si simple et se laissait deviner si fructueusement que bon nombre de chimistes s’en emparèrent sans même reconnaître parfois le priorité légitime de l’inventeur. Guignard s’en inquiète auprès des sommités de l’époque, Moissan et Berthelot: ceux ci ne purent que lui prodiguer de bons conseils. Grâce à un labeur acharné, Guignard reste à la tête du mouvement qu’il avait déclenché. Sa thèse de doctorat présentée à Lyon, en 1901 répandit son nom dans tous les laboratoires du monde “sous une forme particulièrement flatteuse, puisque ce nom de famille a donné naissance à un verbe d’usage courant en chimie : “Grignader” et en allemand “Grignardiren.”

Sa découverte fut rapidement couronnée par des prix successifs de l’Institut de France, mais les échelons de sa carrière universitaire lui furent longs à gravir: il fut enfin nommé professeur titulaire en 1910, à Nancy. C’est dans cette ville qu’il eut l’heureuse surprise d’apprendre par le journal, du matin du 13 novembre 1912 qu’il venait de recevoir de l’Académie suédoise la consécration suprême: Le Prix Nobel.

Les honneurs lui vinrent alors en nombre sans qu’il en sollicite jamais aucun: Membre de l’institut, Commandeur de la Légion d’Honneur, docteur honoris causa d’universités étrangères, membre d’honneur ou correspondant de sociétés savantes. mais il accepta aussi, par sens du devoir les plus lourdes taches: la plus écrasante fut sans doute la direction du monumental Traité de chimie organique en 23 tomes, ouvrage à caractère didactique unique au monde. La mort le surprit alors que deux volumes seulement venaient de paraître.

La découverte fondamentale de Guignard, son ami Urbain l’a condensée en une formule saisissante ” la réaction de Guignard circule dans la chimie organique toute entière comme le sang dans l’organisme !” Ce qui explique l’actualité sans cesse grandissante de la méthode. On pourrait citer encore plus de 40 autres méthodes dues à ce savant: travaux où le profane ne peut s’aventurer que pour regarder avec curiosité un appareil qui est reproduit sur ce timbre, ” l’agitateur” conçu par Grignard pour ces “magnésiens”.
“Du laboratoire les réactions de Grignard ont passé dans les usines. Elles y ont reçu uns hospitalité si large qu’on ne peut douter qu’elles aient été fort rémunératrices . Je ne me suis pas aperçu qu’elles aient enrichi leur inventeur, ce qui donne une haute idée de son désintéressement; désintéressement qu’il importait de souligner ! ” (G Urbain)

Timbre dessiné par Jean Pheulpin et gravé en taille douce par Pierre Béquet. Format horizontal 36 x 21,45. Vente anticipée à Cherbourg et Lyon le 8 mai 1971. Vente générale le 10 du même mois.

Source: N° 171 du catalogue CEF; Illustration ci dessous de Pheulpin. Vendredi je mettrai “l’homme à l’avion” (debout) Henri Farman qui se trouve sur le même feuillet.

Aujourd’hui : RTT pour moi !

Guignard Victor & Henri Farman

Timbres de la Croix-Rouges. 1972.

juillet 14th, 2013

Croix-Rouge( 1972)
Carnet: www.phil-ouest.com

Timbres Croix -Rouge 1972.
Les timbres de la série “Croix-Rouge ” 1972 sont à l’effigie de deux illustres médecins du début du XIXème siècle: Desgenettes (1762-1837) et Broussais (1772-1838).

Roger Nicolas Dufriche, baron Degenettes, né à Alençon, exerça la médecine dès 1793 à l’armée d’Italie puis avec l’expédition d’Egypte. Au cours de cette seconde campagne, e trouvant aux prises avec l’épidémie de peste qui frappa l’armée à Jaffa, le médecin -chef Desgenettes eut l’audacieux courage de s’inoculer le virus pestilentiel pour montrer que la maladie n’était pas transmissible et aussi pour relever le moral des troupes. Cette homme de caractère manifesta une autre forme de courage et de conscience professionnelle en osant tenir tête à son général en chef: l’abandon du siège de Saint -Jean- d’Acre obligeait à laisser sur place des malades intransportables; Bonaparte suggérait d’abréger les derniers moments des pestiférés en leurs administrant une forte dose d’opium. La postérité a retenu la réplique indignée de Desgenettes:” Mon devoir à moi de médecin est de conservé la vie !”.

Une telle attitude en face d’un chef qui admettait mal le contradiction ne lui fit aucun tort qui reçut en 1804, le titre d’inspecteur général du service de santé et participa en cette qualité à toutes les campagnes de l’Empire. Disgracié sous la Restauration, il fut nommé en 1930 médecin -chef de l’hôtel des Invalides, associé ainsi, jusqu’à sa mort aux derniers souvenirs de l’armée de Napoléon.

François Joseph Broussais, né à Saint-Malo, se destine à la carrière militaire quand il part en 1792 pour la Vendée, comme simple “grenadier”: mais malade après 15 mois de service, il se résigne à suivre son père dans la carrière médicale et est reçu officier de santé dans la marine. Venu compléter ses études à Paris auprès de Bichat et Pinel, il se fait remarquer par Desgenettes et obtint une place de médecin-chef dans l’armée qui prépare une descente en Angleterre. Il parcourt ensuite la Belgique et la Hollande et assiste à la bataille d’Austerlitz où il se distingue par son sang- froid.

En 1817 il est déjà célèbre en raison du retentissement de ses cours et du succès de son “Examen de la doctrine médicale” qui est une œuvre polémique, révolutionnant la médecine par la soumission à l’observation des faits. Appelé, dès sa fondation, à l’Académie Royale de médecine, il fait paraître son traité de pathologie, discipline pour laquelle Casimir Périer crée pour lui une chaire à la Faculté: il y professe sa théorie qui explique les phénomènes pathologiques par l’irritation et l’inflammation des tissus.

A sa mort, une souscription permet de lui ériger une statue dans la cour du Val-de-Grâce: et dès 1855, l’ancien hôpital des Mariniers devient l’hôpital Broussais, appellation qui, malgré le déménagement ordonné par l’assistance publique, continue d’immortaliser, au fronton d’un grand établissement hospitalier de la Capitale, le nom d’un des pionniers de la médecine française moderne.

Timbres dessinés et gravés en taille- douce par Pierre Gandon. Format vertical 21,41 x 36mm. Vente générale le 18 décembre 1972. Retiré de la vente le 13 juillet 1973.

Source: Feuillet N° 219 S du catalogue CEF. N° 35/soie des 11 500 exemplaires illustrés sur soie. Illustration ci dessous !

Croix -Rouge (illustration)

Bon dimanche….

juillet 13th, 2013

En hommage …. en piste mesdames …..

Bon samedi

juillet 12th, 2013

Le chant des marais.

Loin dans l’infini, s’étendent
Les grands prés marécageux.
Et pas un seul oiseau ne chante
Dans les arbres secs et creux.

Ô ! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher
Ô ! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher

Bruit de pas et le bruit des armes
Sentinelles jour et nuit
Et du sang, des cris et des larmes
La mort pour celui qui fuit

Ô ! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher
Ô ! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher

Mais un jour dans notre vie
Le printemps refleurira
Libre alors. Ô ! Ma patrie
Je dirai : tu es à moi !

Ô ! Terre d’allégresse
Où nous pourrons sans cesse
Aimer
Ô ! Terre d’allégresse
Où nous pourrons sans cesse
Aimer!

Ô ! Terre d’allégresse
Où nous pourrons sans cesse
Aimer, aimer

Cette chanson est une chanson qui nous vient des premiers allemands internés et qui bâtirent les 1ers camps dans des marais. Le premier fut le camp de Bôrgermoor. Les paroles sont du mineur Johann Esser et de l’acteur et metteur en scène Wolgang Langhoff. Musique de Rudy Boguel, employé de commerce. elle fut créée en 1933. Quelques uns furent libérés et s’exilèrent. Ils firent connaître ce chant en Angleterre où Hanns Eisler en fit une adaptation pour le chanteur Ernst Busch. Les volontaires allemands dans les brigades internationales, durant la guerre d’Espagne, en firent leur chant. Et elle se répandit dans les camps en Allemagne et en Pologne et même à Auschwitz La version française et d’un auteur inconnu.

Une quarantaine de camps furent construits de 1933 à 1936. Plus d’un million d’allemands y furent internés. Au début, les militants politiques du KPD (parti communistes, SPD (socialiste) et SAP (Parti socialiste ouvrier) etc, ainsi que les militants syndicalistes. Puis vinrent les homosexuels, les “asociaux” (clochards, chômeurs etc…) Les témoins de Jéhovah, Les tziganes et à partir de 1940, les juifs.

Quand aux députés de l’époque, 62 députés SPD (socialistes) furent assassinés et 54 s’exilèrent. Le KPD (communistes) en eut 57 assassinés et 20 s’exilèrent.

Venir nous dirent aujourd’hui qu’aucun homme politique, qu’aucun pays n’ait vu venir ce qui allait suivre s’est vraiment nous prendre pour des imbéciles. Bien sûr au début, ce “n’étaient” que des syndicalistes, des hommes de gauche, des asociaux, des tziganes… etc, ceux qui étaient souvent honnis par les classes au pouvoir. Après le 1936 en France, on peut comprendre que ces gens aient peurs pour leurs acquits , leurs pouvoirs. Et une “petite guerre” était la bienvenue. Mais voilà que le peuple résiste et après guerre , pleuvent les revendications : plus de social, de reconnaissance des ouvriers, de congés etc etc…. Aujourd’hui, plus besoin de guerre, tout se règle économiquement. La mondialisation, qui permet de faire travailler ailleurs pour moins cher, et de réduire les salaires et les avantages acquits en Europe. Celle-ci aidant les financiers à faire leur beurre….Car nous avons bien une Europe capitaliste…..

20ème anniversaires du C.N.E.S

juillet 11th, 2013

20ème anniversaires de la création du CNES
Photo:www.phil-ouest.com.

20ème anniversaires du C.N.E.S

Créé par le loi du 19 décembre 1961, le Centre Nationale d’Etudes Spatiales a vu le jour le 1er mars 1962. Le nouvel établissement se proposa d’assurer à la France une place de choix dans la compétition mondiale spatiale, ainsi que dans les industries dites “d’avenir” : télécommunications , télévision directe, observation de la Terre. Le 26 novembre 1965, une capsule pesant 38kg, baptisée ASTERIX, prenait le chemin de l’espace. Peu après le 6 décembre de la même année, le 1er satellite français FR1, était lancé à l’aide d’une fusée américaine. Le 17 décembre 1966, Diamant A, premier lanceur français, mettait sur orbite un satellite destiné à tester le matériel français et à procéder à des observations scientifiques. Enfin, partie d’une base américaine, le 16 août 1971, la station météorologie française EOLE, chargée d’étudier la circulation des vents dans l’hémisphère austral, commençait sa longue ronde autour du globe.

Désormais, bien assise à le 3ème place dans le domaine spatial, la France procédait, de ses installations d’Aire-sur-Adour (Landes) et de Cap-Tallard (Hautes-Alpes), à la moyenne de 100 vols scientifiques par an, aux lancers de ballons et de fusées sondes. Le 19 juin 1981, à 14 heures 33 minutes de la base de Kourou, en Guyane, la fusée ARIANE s’élançait victorieusement vers le ciel. Le succès incontesté du lanceur européen ( Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Unis, Suède et Suisse ont participé à sa création mais la France ,à elle seule, a assuré environ les 3/5ème de son financement) est une réussite, dont le C.N.E.S peut-être fier.

Le timbre émis montre au centre, la fusée ARIANE. A sa droite et en haut, on aperçoit le 1er étage de l’engin. C’est là que se trouve les deux réservoirs d’azote et les quatre moteurs dont seuls, apparaissent les tuyères. La coiffe qui protège les deux satellites portés par la fusée est dessinée en bas à droite. A gauche du timbre sont représentés, en bas, une antenne émission-réception, datant de 1962, et en haut le satellite EOLE, encadré de cotations chiffrées évoquant le travail des chercheurs et des techniciens qui, même si leur modestie doit en souffrir, méritent amplement cet hommage.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Claude Andreotto. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Toulouse le 15 mai 1982 et générale le 17 du même mois. Retiré de la ventes le 20mai 1983.

Source: Feuillet N°634 S du catalogue CEF. N° 455/Soie des 13 500 avec illustration sur soie. Illustration ci- dessous de Andreotto, peintre-graveur.

20ème anniversaire du CNES (Illustration)

Hommage aux martyrs de châteaubriand.

juillet 9th, 2013

Hommage aux martyrs de Chateaubriant
Photo:www.phil-ouest.com

Hommage aux martyrs de Châteaubriant.

Les premiers résistants arrêtés furent, dès la fin de 1940, des responsables de syndicats et des militants et sympathisants du Parti communiste français, clandestin depuis plus d’un an. Du stade Jean-Bouin, ils partirent pour différentes centrales, puis au printemps suivant, pour le camp de Châteaubriant. ils furent ensuite rejoints par des “Parisiens” puis par les otages de la grande rafle de Nantes du 23 juin. C’est parmi les 600 internés politiques de ce camp que la Gestapo et la police vichyssoise choisirent en octobre les victimes, exemplaire à tous égards, du tragique massacre.

certains de leurs noms revivent sur les plaques de nos rues et de nos places, à Paris et en provinces: Jean-Pierre Timbeaud, (le souriant syndicaliste), Guy Môquet (l’étudiant de 17 ans), Charles Michels, (la force personnifiée, au physique et surtout au moral.

” Quand on nous signifiera notre sentence, dit-il à ses camarades, nous répondrons par la Marseillaise, et que tous les autres dans le camp, la chantent et la fassent chanter. Que le crime soit entendu de la Ville et de la France entière: ainsi, seulement notre mort servira à quelque chose !”

C’est le 22 octobre, à 15 heures 45, que, dans la proche carrière de la Sablière, éclata la première des 3 salves qui frappèrent les 27 héro, debout devant les poteaux, les mains libres et les yeux non bandés, poursuivant leur chant patriotique. Et le même jour à Nantes, au champ de tir du Bèle étaient fusillés les 16 otages de la ville. Ce furent les premiers d’une longue série d’otages fusillées dans toute la France.

L’impressionnant groupe, œuvre du sculpteur Antoine Rohal, que l’on voit sur le timbre, se dresse sur une butte creusée de 185 alvéoles, qui contiennent un peu de terres française, prélevée sur tous les hauts lieux de la lutte et du sacrifice: du Mont Mouchet au Mont Valérien et du Vercors à Oradour-sur-Glane.

Les 27 résistants fusillés à Châteaubriant le 22 octobre 1941 :
• AUFFRET Jules, 39 ans, ouvrier gazier, conseiller général communiste de la Seine
• BARTHÉLÉMY Henri, 58 ans, retraité de la SNCF
• BARTOLI Titus, 58 ans, instituteur honoraire, militant communiste
• BASTARD Maximilien, 21 ans, chaudronnier
• BOURHIS Marc, 44 ans, instituteur, militant communiste trotskiste
• DAVID Émile, 19 ans, mécanicien dentiste
• DELAVACQUERIE Charles, 19 ans, imprimeur
• GARDETTE Maurice, 49 ans, artisan tourneur, conseiller général de la Seine
• GRANDEL Jean, 50 ans, employé des PTT, maire communiste de Gennevilliers, conseiller général communiste de la Seine, secrétaire de la Fédération CGT de la Poste
• GRANET Désiré, 37 ans, secrétaire général de la Fédération CGT du Papier Carton
• GUÉGUIN Pierre, 45 ans, professeur, maire communiste de Concarneau et conseiller général du Finistère
• HUYNH-KHUONG An, 29 ans, professeur, militant communiste
• KÉRIVEL Eugène, 50 ans, marin pêcheur, militant communiste
• LAFORGE Raymond, 43 ans, instituteur, militant communiste
• LALET Claude, 21 ans, étudiant, dirigeant des Jeunesses Communistes
• LEFEVRE Edmond, 38 ans, métallurgiste
• LE PANSE Julien, 34 ans, forgeron
• MICHELS Charles, 38 ans, ouvrier de la chaussure, député communiste de la Seine, secrétaire de la Fédération CGT des Cuirs et Peaux
• MÔQUET Guy, 17 ans, étudiant, fils du député communiste de la Seine Prosper Môquet
• PESQUÉ Antoine, 55 ans, médecin
• POULMARC’H Jean, 31 ans, secrétaire général de la Fédération CGT de la Chimie
• POURCHASSE Henri, 34 ans, métallurgiste, militant communiste
• RENELLE Victor, 53 ans, ingénieur chimiste, créateur du syndicat des techniciens des industries chimiques
• TELLIER Raymond, 44 ans, imprimeur
• TÉNINE Maurice, 34 ans, médecin, militant communiste
• TIMBAUD Jean-Pierre, 31 ans, mouleur en bronze, secrétaire général de la Fédération CGT des Métaux
• VERCRUYSSE Jules, 48 ans, ouvrier du textile, secrétaire général de la Fédération CGT du Textile

Timbre dessiné et gravé en taille douce par André Lavergne d’après la sculpture de Antoine Rohal (1950) Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Châteaubriant le 10 décembre 1981. Générale le 12 du même mois et retiré de la vente les 2 juillet 1982.

Source: Feuillet N° 613 S du catalogue CEF. N° 434 Soie des 13 500 avec illustration sur soie. L’ Illustration, ci -dessous est l’œuvre de André Lavergne, dessinateur, graveur et créateur du timbre.

Hommage aux martyrs de Châteaubriant (Illustration)

PS: je mets l’article maintenant, car je crois qu’un orage s’en vient !!!

Aéroport de Bâle-Mulhouse.

juillet 7th, 2013

Aeroport de Bale-Mulhouse
Photo: www.phil-ouest.com

Aéroport de Bâle- Mulhouse .

L’aéroport de Bâle- Mulhouse est une réalisation d’une originalité exemplaire: il n’y a pas au monde d’autres établissement public de trafic aérien profitant d’un statut juridique de bi-nationalité.

Bâle, chef lieu d’un canton suisse, tout proche de nôtre frontière, est un important centre industriel, d’abord textile, puis mécanique, chimique et pharmaceutique. Mais à l’âge de l’aéronautique le relief accidenté de la région n’offrait pas la surface et les dégagement nécessaires, pour transformer en un aéroport commercial le petit aérodrome de Birsfelden, limité à l’aviation légère. C’est pour cette raison que les autorités cantonales demandèrent au gouvernement français, dès 1937, l’envoi d’experts pour les aider à résoudre le problème. On se doute que la question ne put être reprise qu’après la fin des hostilités.

L’attention des intéressés se tourna alors cers la région voisine, la plaine d’Alsace, au sud de Mulhouse, qui en est l’importante métropole industrielle, et l’expertise d’août 1945 conclut en proposant la création d’un aéroport franco-suisse à 4 kilomètres de la frontière et 25 km de Mulhouse. Après des implantations provisoires sur le site de Blotzheim, une convention fut patiemment élaborée pour établir le statut de l’aéroport définitif, cette convention sera signée en 1948, puis ratifiée par les deux gouvernement.

Selon cette convention, l’aéroport devenait un établissement binational, la France fournissait les terrains, la Suisse s’engageait à financer et réaliser les installations qui seraient reliées à Bâle par une route douanière partant d’un secteur considéré comme suisse. Ce que les Bernois appellent “le miracle de Blotzheim” fut réalisé en trois mois, car l’aéroport de Bâle- Mulhouse fut, avant la fin des accords, inauguré le 8 mai 1946. Il fonctionne depuis lors avec un trafic d’un million de passagers et 20 000 tonnes de fret, qui se répartit à raison de 30% pour la France et 70% pour la Suisse. (N-B ces chiffres sont de 1982).

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Eugène Lacaque. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée le 13 mars 1982 à Mulhouse. Générale le 15 du même mois et retiré de la vente le 8 octobre 1982.

Source: feuillet N°625 S du catalogue CEF. N°446/soie des 13 500 feuillets illustrés sur soie. Illustration d’Eugène Lacaque, deux fois meilleurs ouvriers de France pour la gravure taille- douce et eau forte.

Aéroport Bâle-Mulhouse. (Illustration)

Pendant les mois de juillet et d’août, je ne posterai que tous les deux jours….

Bon dimanche.

juillet 6th, 2013

Les prénoms de paris

Jacques Brel

Le soleil qui se lève
Et caresse les toits
Et c´est Paris le jour
La Seine qui se promène
Et me guide du doigt
Et c´est Paris toujours
Et mon cœur qui s´arrête
Sur ton cœur qui sourit
Et c´est Paris bonjour
Et ta main dans ma main
Qui me dit déjà oui
Et c´est Paris l´amour
Le premier rendez-vous
A l´île Saint-Louis
C´est Paris qui commence
Et le premier baiser
Volé aux Tuileries
Et c´est Paris la chance
Et le premier baiser
Reçu sous un portail
Et c´est Paris romance
Et deux têtes qui tournent
En regardant Versailles
Et c´est Paris la France

Des jours que l´on oublie
Qui oublient de nous voir
Et c´est Paris l´espoir
Des heures où nos regards
Ne sont qu´un seul regard
Et c´est Paris miroir
Rien que des nuits encore
Qui séparent nos chansons
Et c´est Paris bonsoir
Et ce jour-là enfin
Où tu ne dis plus non
Et c´est Paris ce soir
Une chambre un peu triste
Où s´arrête la ronde
Et c´est Paris nous deux
Un regard qui reçoit
La tendresse du monde
Et c´est Paris tes yeux
Ce serment que je pleure
Plutôt que ne le dis
C´est Paris si tu veux
Et savoir que demain
Sera comme aujourd´hui
C´est Paris merveilleux

Mais la fin du voyage
La fin de la chanson
Et c´est Paris tout gris
Dernier jour, dernière heure
Première larme aussi
Et c´est Paris la pluie
Ces jardins remontés
Qui n´ont plus leur parure
Et c´est Paris l´ennui
La gare où s´accomplit
La dernière déchirure
Et c´est Paris fini
Loin des yeux loin du cœur
Chassé du paradis
Et c´est Paris chagrin
Mais une lettre de toi
Une lettre qui dit oui
Et c´est Paris demain
Des villes et des villages
Les roues tremblent de chance
C´est Paris en chemin
Et toi qui m´attends là
Et tout qui recommence
Et c´est Paris je reviens.

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