Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

1772 Découverte des îles Crozet et Kergeulen.

juillet 23rd, 2013

1772. Découverte des îles Crozet et Kerguelen.
Photo:www.phil-ouest.com.

1772: découverte des îles Crozet et Kerguelen.

Combien de français savent que la France possède des groupes d’îles dans l’océan indien méridional ? Ce timbre commémoratif de la découverte de Crozet et de Kerguelen, fera connaître au grand public ces terres françaises, les hommes qui les découvrirent et l’œuvre accomplie notamment depuis la création, en 1955, du Territoire des Terres Australes et Antarctiques Française.

Les archipels de Crozet et de Kerguelen sont situés à mi -distance de Madagascar et des côtes antarctiques. Kerguelen à 1 200 km à l’est de Crozet, se trouve environ à 50 degrés de latitude sud et 70 degrés de longitude est: d’une superficie de 7 000 km carrés, elle est la possession la plus importante des mers australes et la plus proche de la terre Adélie, pourtant distante encore de près de 3 000 km. Les Crozet furent découvertes en janvier 1772 par le capitaine Dufresne, de Saint-Malo, elle doivent leur nom, à son second, le capitaine Crozet, qui débarqua dans l’île de la Possession où il planta le pavillon royal, sans que la tempête permit à la 1ère expédition de séjourner dans les parages. Elle continua sa route vers l’est et dut dépasser sans les voir, à proximité d’autres îles que découvrit le 13 février 1772 le chevalier de Kerguelen, commandant la “Fortune”, tandis que Mr de Saint -Allouarn commandait le “Gros Ventre”, et c’est le second de ce dernier navire Mr de Boisguehenneuc , qui prit possession de l’île au non de la France.

Il n’est pas possible de raconter les péripéties de ces expéditions et l’histoire de terres longtemps inhabitées qui servaient de refuges aux naufragées, d’escales aux chasseurs de baleines et de phoques, ne recevant que sporadiquement la visite de navires français.. Pourtours découpés, stériles glaciers, roches, étangs, tourbières expliquent que le capitaine Cook est appelé les Kerguelen île de Désolation. D’un climat moins rude que celui de l’Antarctique, il y fait cependant -10° et le vent souffle en rafale de 200 km à heure. La terre propre à la végétation est rare, aucun arbre ne pousse et la flore, très réduite, se borne à quelques espèces :algues, mousses, herbes grasses. La plante la plus remarquée et le fameux chou de Kerguelen, peu comestible mais recherché par les lapin. La faune est celle de l’hémisphère subantarctique; surtout les éléphants de mer et les otaries, maintenant protégés. C’est le paradis des oiseaux cormorans, pétrels, albatros géants reliant d’une traite Kerguelen et l’Australie, et toutes les variétés de manchots, véritables rois de l’île. Il faut ajouter les animaux introduits par l’homme: rennes, lapins, moutons et truites.

En effet, ce domaine des animaux est devenu le domaine des savants en pleine essor en raison d’une situation privilégiée pour la recherche scientifique. A Port-aux-Français, à Kerguelen et à Alfred-Faure, sur l’ile de la Possession, sont installés des établissements permanents aux orientations variées: biologie marine, étude de la ionosphère et des phénomènes cosmiques, séismologie, magnétisme terrestre, observation céleste, radioactivité, météorologie, radio sondage.

Ainsi s’affirme la présence française sur ces “quelques arpents de neige” dont est soulignée par l’intérêt de portent à ces terres, les signataires du Traité de l’Antarctique.

Timbre dessiné et gravé en taille douce par Pierre Béquet. Format vertical 27 x 48mm vente anticipée à Paris le 29 janvier 1972, vente généralisée le 31 du même mois. Retiré de la vente le 8 décembre 1972.

Source: Feuillet N° 188 du catalogue CEF. Avec illustration ci-dessous.

1972; Découverte des îles Crozet et Kerguelen (illustration)

Demain le “facteur est en RTT” Amitiés et bises

Année mondiale des communications. (1983)

juillet 21st, 2013

Année mondiale des communications (1983)
Photo:www.phil-ouest.com

1983. Année mondiale des communications.

L’Assemblée nationale des Nations- Unies a proclamé 1983 “année mondiale des communications”, soulignant ainsi solennellement “l’importance fondamentale des infrastructures de communication comme élément essentiel du développement économique et social de tous les pays.

Le besoin de transporter des nouvelles ou des ordres est probablement apparu avant même l’écriture. La poste organisée (système de relais sur les grands itinéraires) apparaît dès l’Antiquité pour atteindre une perfection longtemps inégalée sous la Rome Impériale: des routes, des relais, des fonctionnaires; la poste (posta=station ou relais) est née. En 1464, Louis XI, par l’édit de Doullens, première loi postale française, crée Les “Coureurs de France”, à l’usage exclusif du roi. Vers le même temps, la famille de Taxis, organise pour longtemps la poste dans le “saint- Empire” romain germanique.

Ce n’est qu’au XVIIème siècle que , en France, la poste royale s’ouvre aux particuliers. Il faudra attendre jusqu’en 1840 pour que naisse la poste moderne avec l’invention du timbre- poste par l’anglais Rowland Hill, qui instaurait dans tout l’Empire britannique l’affranchissement préalable à tarif unifié payé par l’expéditeur. Le temps était venu d’organiser la poste à l’échelle internationale. C’est ce que proposa Montgomery Blair, postmaster général des USA, aux grandes nations. En 1874 naissait à Berne l’Union Générale des Postes, devenue en 1878 Union Postale Universelle.

Les principes établis alors sont toujours en vigueur: libre circulation des objets postaux, uniformité administrative, arbitrage international des litiges, réciprocité des services:(l’état expéditeur perçoit les recettes des objets destinés à l’étranger, et distribue en revanche gratuitement le courrier provenant de l’extérieur).

Au transport des objets postaux s’ajoutent depuis le XVIIIème siècle ce qu’on nomme aujourd’hui les télécommunications: télégraphe optique d’abord, puis télégraphe électrique, téléphone transmettant la voix humaine et enfin radiocommunication. L’Union Télégraphique internationale (1865) devint en 1932, l’Union Internationale des Télécommunications. Enfin les satellites artificiels imposèrent la fondation du Consortium International des Communications par satellites, destiné à la “fourniture sur une base commerciale et sans discrimination à toutes les régions du monde du vecteur spatial nécessaire à des services publics de télécommunications internationales”.

Timbre dessiné par Georges Yoldjoglou. Imprimé en héliogravure. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipé à Paris le 12 mars 1983, vente généralisée le 14 du même moi. Retiré de la vente le 12 octobre 1983.

Source: Feuillet N° 674 S du catalogue CEF. N° 495/Soie des 13 500 feuillets illustrés sur soie. Illustration ci-dessous de Georges YOLDJOGLO, artiste peintre et créateur publicitaire ainsi que le créateur du timbre.

Année Mondiale des communications. (illustration)

Bon dimanche.

juillet 20th, 2013

Heure exquise
Valse de l’opérette “La Veuve joyeuse”

Heure exquise
Qui nous grise
Lentement
La caresse
La promesse
Du moment
L’ineffable étreinte
De nos désirs fous
Tout dit: Gardez-moi
Puisque je suis à vous.

Sanglots profonds et longs
Des tendres violons
Mon coeur chante avec vous
À casse-coeur, à casse-cou
Brebis prends bien garde au loup
Le gazon glisse et l’air est doux
Et la brebis vous dit: Je t’aime loup.

L’ineffable étreinte
De nos désirs fous
Tout dit: Gardez-moi
Puisque je suis à vous.
________________________________________
Paroles: Victor Léon, Léo Stein
Adapt: Robert de Flers, Gaston-Arman de Caillavet
Musique: Franz Lehár

Bon samedi !

juillet 19th, 2013

Brel
Mannick

Tu es venu mourir aux portes de Paris
Avec infiniment de larmes dans ta nuit
Et des millions d´amis
Dans un million d´adieux
Quand les îles ont pris froid
Dans le fond de tes yeux.

Grand Jacques
Tu vas retrouver la Mathilde
Ou bien Karieke et ses vingt ans
Sûr que maint´nant elle va te dire :
“Je t´attendais depuis longtemps!”
On aurait pu comme un seul homme
Te chanter : “Ne nous quitte pas.”
Tu as voulu revoir l´automne
Tu es venu mourir aux portes de Paris

Grand Jacques
Y a pas que les marins qui meurent
Quand il fait nuit sur Amsterdam
C´est pour de bon qu´tu pars aux fleurs
Comme tu disais la paix dans l´âme
On aurait pu comme un seul homme
Te chanter : “Ne nous quitte pas.”
C´est dur de mourir en automne
Quand on croit que tout finit là.
Tu es venu mourir aux portes de Paris

Grand Jacques
On ira pécher la tendresse
Dans tes chansons de mal-aimé
Tous les soleils que tu nous laisses
N´ont pas fini de se lever
On aurait pu comme un seul homme,
Te chanter : “Ne nous quitte pas.”
Tu t´es sauvé de tes automnes
Sans prendre ton dernier repas.
Tu es venu mourir aux portes de Paris

Henri Farman.

juillet 18th, 2013

Henri-Farman (1874-1958)
Photo:www.phil-ouest.com.

Henri Farman.

Henry Farman est né le 26 mai 1874 à Paris. Très sportif, il est à 18 ans champion de France des 100 km cyclistes sur route. Propriétaire de garages à Paris et à Londres, il participe à de nombreuses compétitions automobiles.

Il vient, en 1907, à l’aviation. Il réalise un vol de 80 mètres en ligne droite, le 30 septembre, puis 280 mètres le 23 octobre et 771 mètres en 52 seconde (45,300 Km/h), le 26 octobre à Issy-les-Moulineaux sur le terrain devenu depuis l’héliport. Ce vol constitue le record du monde de vitesse, de distance et de durée. Le 13 janvier 1908, à Issy-les-Moulineaux, premier kilomètre mondiale en circuit fermé (1′28″) sur biplan “voisin” équipé d’un moteur “Antoinette” de 50 CV. il gagne ainsi le prix créé par MM. Deutsch de la Meurthe et Archdeacon. (C’est l’événement rappelé sur le timbre et l’illustration de mercredi)

Pendant la guerre de 14-18, les avions de reconnaissance, de chasse et de bombardement, qu’il construit avec son frère Maurice, survolent les différents champs de bataille, ils équipent L’Angleterre, la Russie, la Belgique et le Japon. Le nom de Farman est attaché à de nombreuses innovations : l’aileron, tel qu’on le retrouve aujourd’hui, le premier goniomètre sur avion, la conduite intérieure, les hublots condamnés, les freins sur roues, la roulette de la queue, le train d’atterrissage oléopneumatique, le premier avion stratosphérique, le moteur 18 cylindres inversés à grand régime de rotation avec compresseur et démultiplicateur.

Médaillé de l’Aéronautique et de l’Académie des Sciences, commandeur de la Légion d’Honneur, Henri Farman s’est éteint à Paris le 17 juillet 1958, à l’âge de 84 ans.

Timbre dessiné par Jean Pheulpin, gravé en taille- douce par Claude Haley, format horizontal 36 x 24,45mm Vente 1er jour le 29 mai 1971 au Bourget.

Source: Feuillet N° 171 du Catalogue CEF. Illustration mise avec l’article de mercredi. “Victor Grignard”

Victor Grignard.

juillet 16th, 2013

Grignard-Victor (1871-1935
Photo: www.phil-ouest.com

Victor Grignard.

Ce timbre commémore le centenaire du grand chimiste français Victor Guignard, né à Cherbourg le 9 mai 1871 et décédé à Lyon le 13 décembre 1935. Guignard est avant tout l’homme des composés organomagnésiens mixtes R MG X.

La méthode de Guignard était si simple et se laissait deviner si fructueusement que bon nombre de chimistes s’en emparèrent sans même reconnaître parfois le priorité légitime de l’inventeur. Guignard s’en inquiète auprès des sommités de l’époque, Moissan et Berthelot: ceux ci ne purent que lui prodiguer de bons conseils. Grâce à un labeur acharné, Guignard reste à la tête du mouvement qu’il avait déclenché. Sa thèse de doctorat présentée à Lyon, en 1901 répandit son nom dans tous les laboratoires du monde “sous une forme particulièrement flatteuse, puisque ce nom de famille a donné naissance à un verbe d’usage courant en chimie : “Grignader” et en allemand “Grignardiren.”

Sa découverte fut rapidement couronnée par des prix successifs de l’Institut de France, mais les échelons de sa carrière universitaire lui furent longs à gravir: il fut enfin nommé professeur titulaire en 1910, à Nancy. C’est dans cette ville qu’il eut l’heureuse surprise d’apprendre par le journal, du matin du 13 novembre 1912 qu’il venait de recevoir de l’Académie suédoise la consécration suprême: Le Prix Nobel.

Les honneurs lui vinrent alors en nombre sans qu’il en sollicite jamais aucun: Membre de l’institut, Commandeur de la Légion d’Honneur, docteur honoris causa d’universités étrangères, membre d’honneur ou correspondant de sociétés savantes. mais il accepta aussi, par sens du devoir les plus lourdes taches: la plus écrasante fut sans doute la direction du monumental Traité de chimie organique en 23 tomes, ouvrage à caractère didactique unique au monde. La mort le surprit alors que deux volumes seulement venaient de paraître.

La découverte fondamentale de Guignard, son ami Urbain l’a condensée en une formule saisissante ” la réaction de Guignard circule dans la chimie organique toute entière comme le sang dans l’organisme !” Ce qui explique l’actualité sans cesse grandissante de la méthode. On pourrait citer encore plus de 40 autres méthodes dues à ce savant: travaux où le profane ne peut s’aventurer que pour regarder avec curiosité un appareil qui est reproduit sur ce timbre, ” l’agitateur” conçu par Grignard pour ces “magnésiens”.
“Du laboratoire les réactions de Grignard ont passé dans les usines. Elles y ont reçu uns hospitalité si large qu’on ne peut douter qu’elles aient été fort rémunératrices . Je ne me suis pas aperçu qu’elles aient enrichi leur inventeur, ce qui donne une haute idée de son désintéressement; désintéressement qu’il importait de souligner ! ” (G Urbain)

Timbre dessiné par Jean Pheulpin et gravé en taille douce par Pierre Béquet. Format horizontal 36 x 21,45. Vente anticipée à Cherbourg et Lyon le 8 mai 1971. Vente générale le 10 du même mois.

Source: N° 171 du catalogue CEF; Illustration ci dessous de Pheulpin. Vendredi je mettrai “l’homme à l’avion” (debout) Henri Farman qui se trouve sur le même feuillet.

Aujourd’hui : RTT pour moi !

Guignard Victor & Henri Farman

Timbres de la Croix-Rouges. 1972.

juillet 14th, 2013

Croix-Rouge( 1972)
Carnet: www.phil-ouest.com

Timbres Croix -Rouge 1972.
Les timbres de la série “Croix-Rouge ” 1972 sont à l’effigie de deux illustres médecins du début du XIXème siècle: Desgenettes (1762-1837) et Broussais (1772-1838).

Roger Nicolas Dufriche, baron Degenettes, né à Alençon, exerça la médecine dès 1793 à l’armée d’Italie puis avec l’expédition d’Egypte. Au cours de cette seconde campagne, e trouvant aux prises avec l’épidémie de peste qui frappa l’armée à Jaffa, le médecin -chef Desgenettes eut l’audacieux courage de s’inoculer le virus pestilentiel pour montrer que la maladie n’était pas transmissible et aussi pour relever le moral des troupes. Cette homme de caractère manifesta une autre forme de courage et de conscience professionnelle en osant tenir tête à son général en chef: l’abandon du siège de Saint -Jean- d’Acre obligeait à laisser sur place des malades intransportables; Bonaparte suggérait d’abréger les derniers moments des pestiférés en leurs administrant une forte dose d’opium. La postérité a retenu la réplique indignée de Desgenettes:” Mon devoir à moi de médecin est de conservé la vie !”.

Une telle attitude en face d’un chef qui admettait mal le contradiction ne lui fit aucun tort qui reçut en 1804, le titre d’inspecteur général du service de santé et participa en cette qualité à toutes les campagnes de l’Empire. Disgracié sous la Restauration, il fut nommé en 1930 médecin -chef de l’hôtel des Invalides, associé ainsi, jusqu’à sa mort aux derniers souvenirs de l’armée de Napoléon.

François Joseph Broussais, né à Saint-Malo, se destine à la carrière militaire quand il part en 1792 pour la Vendée, comme simple “grenadier”: mais malade après 15 mois de service, il se résigne à suivre son père dans la carrière médicale et est reçu officier de santé dans la marine. Venu compléter ses études à Paris auprès de Bichat et Pinel, il se fait remarquer par Desgenettes et obtint une place de médecin-chef dans l’armée qui prépare une descente en Angleterre. Il parcourt ensuite la Belgique et la Hollande et assiste à la bataille d’Austerlitz où il se distingue par son sang- froid.

En 1817 il est déjà célèbre en raison du retentissement de ses cours et du succès de son “Examen de la doctrine médicale” qui est une œuvre polémique, révolutionnant la médecine par la soumission à l’observation des faits. Appelé, dès sa fondation, à l’Académie Royale de médecine, il fait paraître son traité de pathologie, discipline pour laquelle Casimir Périer crée pour lui une chaire à la Faculté: il y professe sa théorie qui explique les phénomènes pathologiques par l’irritation et l’inflammation des tissus.

A sa mort, une souscription permet de lui ériger une statue dans la cour du Val-de-Grâce: et dès 1855, l’ancien hôpital des Mariniers devient l’hôpital Broussais, appellation qui, malgré le déménagement ordonné par l’assistance publique, continue d’immortaliser, au fronton d’un grand établissement hospitalier de la Capitale, le nom d’un des pionniers de la médecine française moderne.

Timbres dessinés et gravés en taille- douce par Pierre Gandon. Format vertical 21,41 x 36mm. Vente générale le 18 décembre 1972. Retiré de la vente le 13 juillet 1973.

Source: Feuillet N° 219 S du catalogue CEF. N° 35/soie des 11 500 exemplaires illustrés sur soie. Illustration ci dessous !

Croix -Rouge (illustration)

Bon dimanche….

juillet 13th, 2013

En hommage …. en piste mesdames …..

Bon samedi

juillet 12th, 2013

Le chant des marais.

Loin dans l’infini, s’étendent
Les grands prés marécageux.
Et pas un seul oiseau ne chante
Dans les arbres secs et creux.

Ô ! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher
Ô ! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher

Bruit de pas et le bruit des armes
Sentinelles jour et nuit
Et du sang, des cris et des larmes
La mort pour celui qui fuit

Ô ! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher
Ô ! Terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher

Mais un jour dans notre vie
Le printemps refleurira
Libre alors. Ô ! Ma patrie
Je dirai : tu es à moi !

Ô ! Terre d’allégresse
Où nous pourrons sans cesse
Aimer
Ô ! Terre d’allégresse
Où nous pourrons sans cesse
Aimer!

Ô ! Terre d’allégresse
Où nous pourrons sans cesse
Aimer, aimer

Cette chanson est une chanson qui nous vient des premiers allemands internés et qui bâtirent les 1ers camps dans des marais. Le premier fut le camp de Bôrgermoor. Les paroles sont du mineur Johann Esser et de l’acteur et metteur en scène Wolgang Langhoff. Musique de Rudy Boguel, employé de commerce. elle fut créée en 1933. Quelques uns furent libérés et s’exilèrent. Ils firent connaître ce chant en Angleterre où Hanns Eisler en fit une adaptation pour le chanteur Ernst Busch. Les volontaires allemands dans les brigades internationales, durant la guerre d’Espagne, en firent leur chant. Et elle se répandit dans les camps en Allemagne et en Pologne et même à Auschwitz La version française et d’un auteur inconnu.

Une quarantaine de camps furent construits de 1933 à 1936. Plus d’un million d’allemands y furent internés. Au début, les militants politiques du KPD (parti communistes, SPD (socialiste) et SAP (Parti socialiste ouvrier) etc, ainsi que les militants syndicalistes. Puis vinrent les homosexuels, les “asociaux” (clochards, chômeurs etc…) Les témoins de Jéhovah, Les tziganes et à partir de 1940, les juifs.

Quand aux députés de l’époque, 62 députés SPD (socialistes) furent assassinés et 54 s’exilèrent. Le KPD (communistes) en eut 57 assassinés et 20 s’exilèrent.

Venir nous dirent aujourd’hui qu’aucun homme politique, qu’aucun pays n’ait vu venir ce qui allait suivre s’est vraiment nous prendre pour des imbéciles. Bien sûr au début, ce “n’étaient” que des syndicalistes, des hommes de gauche, des asociaux, des tziganes… etc, ceux qui étaient souvent honnis par les classes au pouvoir. Après le 1936 en France, on peut comprendre que ces gens aient peurs pour leurs acquits , leurs pouvoirs. Et une “petite guerre” était la bienvenue. Mais voilà que le peuple résiste et après guerre , pleuvent les revendications : plus de social, de reconnaissance des ouvriers, de congés etc etc…. Aujourd’hui, plus besoin de guerre, tout se règle économiquement. La mondialisation, qui permet de faire travailler ailleurs pour moins cher, et de réduire les salaires et les avantages acquits en Europe. Celle-ci aidant les financiers à faire leur beurre….Car nous avons bien une Europe capitaliste…..

20ème anniversaires du C.N.E.S

juillet 11th, 2013

20ème anniversaires de la création du CNES
Photo:www.phil-ouest.com.

20ème anniversaires du C.N.E.S

Créé par le loi du 19 décembre 1961, le Centre Nationale d’Etudes Spatiales a vu le jour le 1er mars 1962. Le nouvel établissement se proposa d’assurer à la France une place de choix dans la compétition mondiale spatiale, ainsi que dans les industries dites “d’avenir” : télécommunications , télévision directe, observation de la Terre. Le 26 novembre 1965, une capsule pesant 38kg, baptisée ASTERIX, prenait le chemin de l’espace. Peu après le 6 décembre de la même année, le 1er satellite français FR1, était lancé à l’aide d’une fusée américaine. Le 17 décembre 1966, Diamant A, premier lanceur français, mettait sur orbite un satellite destiné à tester le matériel français et à procéder à des observations scientifiques. Enfin, partie d’une base américaine, le 16 août 1971, la station météorologie française EOLE, chargée d’étudier la circulation des vents dans l’hémisphère austral, commençait sa longue ronde autour du globe.

Désormais, bien assise à le 3ème place dans le domaine spatial, la France procédait, de ses installations d’Aire-sur-Adour (Landes) et de Cap-Tallard (Hautes-Alpes), à la moyenne de 100 vols scientifiques par an, aux lancers de ballons et de fusées sondes. Le 19 juin 1981, à 14 heures 33 minutes de la base de Kourou, en Guyane, la fusée ARIANE s’élançait victorieusement vers le ciel. Le succès incontesté du lanceur européen ( Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Unis, Suède et Suisse ont participé à sa création mais la France ,à elle seule, a assuré environ les 3/5ème de son financement) est une réussite, dont le C.N.E.S peut-être fier.

Le timbre émis montre au centre, la fusée ARIANE. A sa droite et en haut, on aperçoit le 1er étage de l’engin. C’est là que se trouve les deux réservoirs d’azote et les quatre moteurs dont seuls, apparaissent les tuyères. La coiffe qui protège les deux satellites portés par la fusée est dessinée en bas à droite. A gauche du timbre sont représentés, en bas, une antenne émission-réception, datant de 1962, et en haut le satellite EOLE, encadré de cotations chiffrées évoquant le travail des chercheurs et des techniciens qui, même si leur modestie doit en souffrir, méritent amplement cet hommage.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Claude Andreotto. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Toulouse le 15 mai 1982 et générale le 17 du même mois. Retiré de la ventes le 20mai 1983.

Source: Feuillet N°634 S du catalogue CEF. N° 455/Soie des 13 500 avec illustration sur soie. Illustration ci- dessous de Andreotto, peintre-graveur.

20ème anniversaire du CNES (Illustration)

« Previous Entries Next Entries »