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De l’aurore au crépuscule voir plus …

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Hommage aux martyrs de châteaubriand.

juillet 9th, 2013

Hommage aux martyrs de Chateaubriant
Photo:www.phil-ouest.com

Hommage aux martyrs de Châteaubriant.

Les premiers résistants arrêtés furent, dès la fin de 1940, des responsables de syndicats et des militants et sympathisants du Parti communiste français, clandestin depuis plus d’un an. Du stade Jean-Bouin, ils partirent pour différentes centrales, puis au printemps suivant, pour le camp de Châteaubriant. ils furent ensuite rejoints par des “Parisiens” puis par les otages de la grande rafle de Nantes du 23 juin. C’est parmi les 600 internés politiques de ce camp que la Gestapo et la police vichyssoise choisirent en octobre les victimes, exemplaire à tous égards, du tragique massacre.

certains de leurs noms revivent sur les plaques de nos rues et de nos places, à Paris et en provinces: Jean-Pierre Timbeaud, (le souriant syndicaliste), Guy Môquet (l’étudiant de 17 ans), Charles Michels, (la force personnifiée, au physique et surtout au moral.

” Quand on nous signifiera notre sentence, dit-il à ses camarades, nous répondrons par la Marseillaise, et que tous les autres dans le camp, la chantent et la fassent chanter. Que le crime soit entendu de la Ville et de la France entière: ainsi, seulement notre mort servira à quelque chose !”

C’est le 22 octobre, à 15 heures 45, que, dans la proche carrière de la Sablière, éclata la première des 3 salves qui frappèrent les 27 héro, debout devant les poteaux, les mains libres et les yeux non bandés, poursuivant leur chant patriotique. Et le même jour à Nantes, au champ de tir du Bèle étaient fusillés les 16 otages de la ville. Ce furent les premiers d’une longue série d’otages fusillées dans toute la France.

L’impressionnant groupe, œuvre du sculpteur Antoine Rohal, que l’on voit sur le timbre, se dresse sur une butte creusée de 185 alvéoles, qui contiennent un peu de terres française, prélevée sur tous les hauts lieux de la lutte et du sacrifice: du Mont Mouchet au Mont Valérien et du Vercors à Oradour-sur-Glane.

Les 27 résistants fusillés à Châteaubriant le 22 octobre 1941 :
• AUFFRET Jules, 39 ans, ouvrier gazier, conseiller général communiste de la Seine
• BARTHÉLÉMY Henri, 58 ans, retraité de la SNCF
• BARTOLI Titus, 58 ans, instituteur honoraire, militant communiste
• BASTARD Maximilien, 21 ans, chaudronnier
• BOURHIS Marc, 44 ans, instituteur, militant communiste trotskiste
• DAVID Émile, 19 ans, mécanicien dentiste
• DELAVACQUERIE Charles, 19 ans, imprimeur
• GARDETTE Maurice, 49 ans, artisan tourneur, conseiller général de la Seine
• GRANDEL Jean, 50 ans, employé des PTT, maire communiste de Gennevilliers, conseiller général communiste de la Seine, secrétaire de la Fédération CGT de la Poste
• GRANET Désiré, 37 ans, secrétaire général de la Fédération CGT du Papier Carton
• GUÉGUIN Pierre, 45 ans, professeur, maire communiste de Concarneau et conseiller général du Finistère
• HUYNH-KHUONG An, 29 ans, professeur, militant communiste
• KÉRIVEL Eugène, 50 ans, marin pêcheur, militant communiste
• LAFORGE Raymond, 43 ans, instituteur, militant communiste
• LALET Claude, 21 ans, étudiant, dirigeant des Jeunesses Communistes
• LEFEVRE Edmond, 38 ans, métallurgiste
• LE PANSE Julien, 34 ans, forgeron
• MICHELS Charles, 38 ans, ouvrier de la chaussure, député communiste de la Seine, secrétaire de la Fédération CGT des Cuirs et Peaux
• MÔQUET Guy, 17 ans, étudiant, fils du député communiste de la Seine Prosper Môquet
• PESQUÉ Antoine, 55 ans, médecin
• POULMARC’H Jean, 31 ans, secrétaire général de la Fédération CGT de la Chimie
• POURCHASSE Henri, 34 ans, métallurgiste, militant communiste
• RENELLE Victor, 53 ans, ingénieur chimiste, créateur du syndicat des techniciens des industries chimiques
• TELLIER Raymond, 44 ans, imprimeur
• TÉNINE Maurice, 34 ans, médecin, militant communiste
• TIMBAUD Jean-Pierre, 31 ans, mouleur en bronze, secrétaire général de la Fédération CGT des Métaux
• VERCRUYSSE Jules, 48 ans, ouvrier du textile, secrétaire général de la Fédération CGT du Textile

Timbre dessiné et gravé en taille douce par André Lavergne d’après la sculpture de Antoine Rohal (1950) Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Châteaubriant le 10 décembre 1981. Générale le 12 du même mois et retiré de la vente les 2 juillet 1982.

Source: Feuillet N° 613 S du catalogue CEF. N° 434 Soie des 13 500 avec illustration sur soie. L’ Illustration, ci -dessous est l’œuvre de André Lavergne, dessinateur, graveur et créateur du timbre.

Hommage aux martyrs de Châteaubriant (Illustration)

PS: je mets l’article maintenant, car je crois qu’un orage s’en vient !!!

Aéroport de Bâle-Mulhouse.

juillet 7th, 2013

Aeroport de Bale-Mulhouse
Photo: www.phil-ouest.com

Aéroport de Bâle- Mulhouse .

L’aéroport de Bâle- Mulhouse est une réalisation d’une originalité exemplaire: il n’y a pas au monde d’autres établissement public de trafic aérien profitant d’un statut juridique de bi-nationalité.

Bâle, chef lieu d’un canton suisse, tout proche de nôtre frontière, est un important centre industriel, d’abord textile, puis mécanique, chimique et pharmaceutique. Mais à l’âge de l’aéronautique le relief accidenté de la région n’offrait pas la surface et les dégagement nécessaires, pour transformer en un aéroport commercial le petit aérodrome de Birsfelden, limité à l’aviation légère. C’est pour cette raison que les autorités cantonales demandèrent au gouvernement français, dès 1937, l’envoi d’experts pour les aider à résoudre le problème. On se doute que la question ne put être reprise qu’après la fin des hostilités.

L’attention des intéressés se tourna alors cers la région voisine, la plaine d’Alsace, au sud de Mulhouse, qui en est l’importante métropole industrielle, et l’expertise d’août 1945 conclut en proposant la création d’un aéroport franco-suisse à 4 kilomètres de la frontière et 25 km de Mulhouse. Après des implantations provisoires sur le site de Blotzheim, une convention fut patiemment élaborée pour établir le statut de l’aéroport définitif, cette convention sera signée en 1948, puis ratifiée par les deux gouvernement.

Selon cette convention, l’aéroport devenait un établissement binational, la France fournissait les terrains, la Suisse s’engageait à financer et réaliser les installations qui seraient reliées à Bâle par une route douanière partant d’un secteur considéré comme suisse. Ce que les Bernois appellent “le miracle de Blotzheim” fut réalisé en trois mois, car l’aéroport de Bâle- Mulhouse fut, avant la fin des accords, inauguré le 8 mai 1946. Il fonctionne depuis lors avec un trafic d’un million de passagers et 20 000 tonnes de fret, qui se répartit à raison de 30% pour la France et 70% pour la Suisse. (N-B ces chiffres sont de 1982).

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Eugène Lacaque. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée le 13 mars 1982 à Mulhouse. Générale le 15 du même mois et retiré de la vente le 8 octobre 1982.

Source: feuillet N°625 S du catalogue CEF. N°446/soie des 13 500 feuillets illustrés sur soie. Illustration d’Eugène Lacaque, deux fois meilleurs ouvriers de France pour la gravure taille- douce et eau forte.

Aéroport Bâle-Mulhouse. (Illustration)

Pendant les mois de juillet et d’août, je ne posterai que tous les deux jours….

Bon dimanche.

juillet 6th, 2013

Les prénoms de paris

Jacques Brel

Le soleil qui se lève
Et caresse les toits
Et c´est Paris le jour
La Seine qui se promène
Et me guide du doigt
Et c´est Paris toujours
Et mon cœur qui s´arrête
Sur ton cœur qui sourit
Et c´est Paris bonjour
Et ta main dans ma main
Qui me dit déjà oui
Et c´est Paris l´amour
Le premier rendez-vous
A l´île Saint-Louis
C´est Paris qui commence
Et le premier baiser
Volé aux Tuileries
Et c´est Paris la chance
Et le premier baiser
Reçu sous un portail
Et c´est Paris romance
Et deux têtes qui tournent
En regardant Versailles
Et c´est Paris la France

Des jours que l´on oublie
Qui oublient de nous voir
Et c´est Paris l´espoir
Des heures où nos regards
Ne sont qu´un seul regard
Et c´est Paris miroir
Rien que des nuits encore
Qui séparent nos chansons
Et c´est Paris bonsoir
Et ce jour-là enfin
Où tu ne dis plus non
Et c´est Paris ce soir
Une chambre un peu triste
Où s´arrête la ronde
Et c´est Paris nous deux
Un regard qui reçoit
La tendresse du monde
Et c´est Paris tes yeux
Ce serment que je pleure
Plutôt que ne le dis
C´est Paris si tu veux
Et savoir que demain
Sera comme aujourd´hui
C´est Paris merveilleux

Mais la fin du voyage
La fin de la chanson
Et c´est Paris tout gris
Dernier jour, dernière heure
Première larme aussi
Et c´est Paris la pluie
Ces jardins remontés
Qui n´ont plus leur parure
Et c´est Paris l´ennui
La gare où s´accomplit
La dernière déchirure
Et c´est Paris fini
Loin des yeux loin du cœur
Chassé du paradis
Et c´est Paris chagrin
Mais une lettre de toi
Une lettre qui dit oui
Et c´est Paris demain
Des villes et des villages
Les roues tremblent de chance
C´est Paris en chemin
Et toi qui m´attends là
Et tout qui recommence
Et c´est Paris je reviens.

Bon samedi !!

juillet 5th, 2013

Chéri tu ronfles !!!

Moi j’aurais jamais cru
Que j’penserais au divorce
Mais l’idée m’est venue
Vers la fin d’la nuit d’noces
C’est pas que j’te déteste
Ou que j’veux t’voir mourir
C’est juste que tu m’agresses
Chaque fois qu’tu respires !
Non c’est pas qu’tu m’écœures
Ou que j’peux plus t’sentir
Mais essaie de dormir
Dans la pelle d’un tracteur !
C’est pas qu’t'es pas gentil
C’est qu’t'as dû avaler
Lorsque t’étais petit
Un moteur de Harley

Chéri, tu ronfles

J’t'ai donné des coups d’genou
J’t'ai secoué, j’t'ai tourné
J’t'ai roué de coups d’pied
Ça n’a rien changé du tout
Quand t’es près d’étouffer
Là je guette en silence
Presque entrain d’espérer
E puis “rrron” tu recommences
J’me suis mis des bouchons
Et des bonnets d’grand-mère
Mais y a tes vibrations
Mesurables sur “Richter”
J’t'ai acheté toutes les marques
D’humidificateur
Pour calmer tes horreurs
D’amygdales qui claquent
Et puis j’ai bâillonné
Ta grosse face de limace
En osant prétexter
Que c’était un fantasme
Quand j’te pince les narines
Jusqu’à c’que ça fasse mal
C’est au tour des babines
De faire “ppfff” comme un cheval
Y aurait l’opération
Qui nous sauverait la vie
Mais monsieur l’étalon
A peur du bistouri
Pourrais-tu m’expliquer
Me confier ton secret
Dis, t’es-tu fait greffer
Entr’la gorge et le nez
Un broyeur à déchets… ?
Y a sûrement une façon
Une potion miracle
A donner aux cochons
Pour ne plus qu’y renâclent
Moi j’t'aimerais ma grenouille
Si c’tait pas qu’tu coasses
Si j’ramonais ta face
A grand coup de quenouilles
Au début j’me disais
Que j’allais m’habituer
Mais alors j’ignorais
Que t’allais empirer !!!
Là, j’comprends le bonheur
Le bonheur de ta mère au mariage
Elle rêvait qu’son enfant
Qu’son enfant-pas-d’muffler déménage !
J’vais te tirer d’affaire
Si tu veux que j’me charge
De t’trouver un garage
Ou un vétérinaire
Sinon, r’tourne chez ta mère
Avec ton vice caché
J’vais lui dire de t’refaire
Et puis de s’appliquer !!!
Paroles et Musique: Lynda Lemay 1998

Sommet des pays industrialisés en 1982, à Versailles

juillet 4th, 2013

Sommet des pays industrialisés en 1982
Photo:www.phil-ouest.com

Sommet des Pays Industrialisés. Château de Versailles 1982.

Le Sommet qui se tint au château de Versailles les 4,5 et 6juin 1982, a réuni les 7 pays les plus industrialisés. Ce fut la 8ème conférence de ce genre depuis qu’en 1975, les chefs d’Etats et de Gouvernement de la République Fédérale d’Allemagne,, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni se sont rencontrés, afin de débattre du système monétaire international, de la situation économique, des échanges commerciaux, de l’énergie et des relations Nord-Sud.

Six autres sommets ont suivi celui de Rambouillet: Porto- Rico (juin 4976), (auquel s’est joint le Canada); Londres (mai 1977); Bonn (Juillet 1978 au cours duquel une action concertée de relance économique a été arrêté: Tokyo (juin 1979) qui a été marqué, comme le Sommet de Venise (juin1980, par les nécessités de fixer des objectifs communs en matière pétrolière pour définir une stratégie d’indépendance énergétique; enfin Ottawa (juillet 1981) où les préoccupations relatives à la cris économique internationale ont dominé les conversations.

Le choix du château de Versailles pour abriter le deuxième sommet se déroulant en France témoignait de la volonté de choisir un lieu prestigieux et de provoquer une rencontre entre un patrimoine culturel du passé et la technologie du futur. Pour la première fois, des moyens télématiques d’information et de communication, tous de fabrication française, sont utilisés.

Le timbre émis est une synthèse graphique simplifiée de ces différents symboles: les couleurs représentant celles des drapeaux des pays participants au Sommet, du en mettant l’accent sur celui du pays organisateur. L’entrelacs des couleurs traduit l’indépendance de ces nations et offre plusieurs lectures: le V de Versailles, un sommet…..

Timbre dessiné par pierre Paulin et imprimé en héliogravure. Format vertical: 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Versailles le 4 juin 1982, générale le 6 du même mois, et retiré de la vente le 20 mai 1983.

Source: Feuillet N°638 S du catalogue CEF. N°459/soie des 13 500 dont l’illustration, ci dessous est sur soi. Illustration: siège original de Pierre Paulin dessinateur, ayant obtenu le grand-Prix à Chicago en 1969. De réputation internationale dans le domaine de création et d’objets, Pierre Paulin a dessiné la figurine du timbre émis.

Sommet des pays industrialisés

Crest (Drôme)

juillet 3rd, 2013

Crest (Drôme)
Photo:www.phil-ouest.com

Crest (Drôme)

Crest fut toujours un lieu de passage: sur la route suivi par Annibal venu de Carthage et d’Espagne pour gagner l’Italie par Die, Gap et Briançon, puis sur la voie médiévale sinon romaine qui, traversant l’Isère à Romans, puis la Drôme à Crest reliait l’Empire à la Méditerranée Une tour romaine fut construite ai IVème siècle sur le rocher dominant le site, et d’anciennes rues de la cité escaladent ce rocher incrusté de coquillages, provenant d’un “lac basculé” lors de la construction des Alpes.

A cette construction fut accolé au Moyen- Âge un donjon de plus de 50 mètres, qui domine Crest, comme sur la figurine: c’est lui que les Crestois appellent “la tour”. C’était une pièce maîtresse d’un château fort qui, notamment au cours des guerres de religion, fut un point de ralliement et une base d’opération, pour les catholiques, puis les protestants, et finit par être rasé par Louis XII, qui n’épargna que le donjon.

Au pied de sa haute silhouette, illuminée maintenant durant les nuits d’été, (plus avec la nouvelle loi, je pense), s’étale la “haute ville” médiévale, où l’on voit les maisons anciennes, les passages étroits et les escaliers taillés dans le roc. Le célèbre escalier des Cordeliers conduit ainsi, par ses 120 marches jusqu’à la Tour, que ses propriétaires ouvre à la visite en été. Au niveau enfin de la rivière, large et souvent limoneuse, s’étend la “basse ville” devenue à l’époque moderne un centre industriel et commercial: agroalimentaire, moulinage de la soie, fonderie de bronzes d’art, cartonnage, charpente métallique, matériaux de construction.

Cette vitalité contemporaine est confirmée par les équipements scolaires et les installations de loisir variés (camping, tennis, etc…) On ne saurait citer tout ce qui peut inciter ici le touriste à prolonger son séjour en poussant au nord-est dans le Vercors; au sud, dans la forêt de Saou; dans le val Bourdeaux ou à travers les collines du Bas dauphiné.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jacques Jubert. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipé à Crest (26) le 28 novembre 1981. retiré de la vente le 3 décembre 1982.

Source: Feuillet N° 611 S du catalogue CEF. N° 432/soie des 13 500 avec illustration de Jacques Jubert , créateur et graveur du timbre émis. Illustration ci -dessous.

Crest (Drôme) Illustration.

André Chantemesse 1851-1919.

juillet 2nd, 2013

André Chantemesse
Timbre: www.phil-ouest.com

André Chantemesse (1851-1919)

Né au Puy (Haute-Loire), André Chantemesse appartenait à un milieu traditionnellement attaché à la fabrication des dentelles. Aussi, dès sa naissance, sa vie semble- t’elle toute tracée, et bien que très jeune, il ait manifesté son intention de devenir médecin, il sera dentelier. Obéissant à la tradition familiale, il entre après son succès au baccalauréat, dans l’entreprise paternelle.

Brusquement sa destinée change de cours. Son père meurt et avec l’assentiment de sa mère, il s’inscrit à l’ Ecole de médecine. Il a 25 ans. Sa grande intelligence aidant, il rattrape son retard. En 1885, il devient médecin des hôpitaux de Paris et , en 1889, est reçu 1er à l’agrégation. Le voila professeur de faculté. L’Académie de médecine lui ouvre ses portes en 1901. Quatre ans plus tard il est nommé Inspecteur Général des Services d’Hygiène. Puis obtient le poste de Conseiller technique sanitaire du ministère de l’Intérieur.

Son œuvre scientifique est immense. Après avoir consacré sa thèse à la méningite tuberculeuse de l’adulte, il est admis parmi les familiers de Pasteur. Sous l’influence du célèbre professeur Cornil, et le plus souvent en collaboration avec Fernand Vidal, il se tourne vers la bactériologie. Le premier, il parvient à isoler le bacille de la dysenterie. Puis, il s’intéresse au bacille de la typhoïde qu’Eberth a découvert en 1881. Ses travaux, minutieusement menés, rendent possible, en 1892, la vaccination d’animaux de laboratoire, à l’aide de cultures des bacilles d’Eberth tués par la chaleur. En 1886, ce vaccin est expérimenté avec succès sur l’homme.

Au cours de ses recherches, André de Chantemesse a constaté que l’eau, et plus particulièrement l’eau de la Seine, était un agent propagateur du bacille d’Eberth. Aussi décide t-il de s’attaquer à ce mal et il entreprend d’assainir le fleuve. Par ses efforts, il s’inscrit en tête des précurseurs en matière d’épuration des eaux usées.

La disparition du professeur Chantemesse fut profondément ressentie par le cops médical. Avant de s’éteindre, il murmura à son fils, ces simples mots ” Je crois avoir bien rempli ma tâche”.

J’ai déjà écrit sur lui, le 4 décembre 2009, avec une enveloppe 1er jour. Mais celui-ci complète le précédent.
http://patriarch.free.fr/index.php?s=Andr%C3%A9+chantemesse

Timbre dessiné et gravé en taille -douce par Marie-Noëlle Goffin. Format horizontal 36 x 21,45. Vente anticipé : Le Puy (43) le 23 octobre 1982, générale le 25 du même mois et retiré de la vente le 18 octobre 1983.

Source: Feuillet N° 654 S du catalogue CEF. N° 475/soie des 13 500 illustrés sur soie . Illustration ci- dessous

André Chantemesse. 1851-1919
PS: demain RTT !! Amitiés et bise

Libération des Camps XXVème anniversaire

juillet 1st, 2013

Liberation des camps XXVème anniversaire
Photo:www.phil-ouest.com.

Libération des camps XXVème anniversaire.

1945-1970…. le temps passe, mais la France et le Monde ne peut pas ne pas se souvenir, comme les déportés eux mêmes affirmant à leur retour ce qui les guiderait dans l’avenir: “ne pas haïr peut-être, mais oublier….jamais !!”

Pour commémorer le 25ème anniversaire de la Libération des Camps, voici une main décharnée qui se dresse vers la lumière entre feux tronçons de chaînes rompues: elle représente celles qui ont eu la force de se tendre vers la Liberté retrouvée, celles aussi qui n’ont pas connu ce geste de salut, celles des millions de déportés dont le sacrifice s’est achevé dans les camps de la mort.

C’est la fin du gigantesque conflit qui révéla au monde la réalité atroce de ces camps où ,pendant la durée des hostilités, avaient été enfermés tous ceux qui s’opposaient à la domination nazie. Ainsi résonnèrent tous les noms qui évoquent l’odieuse tragédie de ” l’univers concentrationnaire.” Auschwitch, Bergen-Belsen, Buchenwald, Dachau, Mauthausen, Neuengamme, Oranienburg, , Ravensbruck et le Struthof: on ne peut les citer tous, il y eu au total environ un milliers de camp dans lesquels ont péri 26 millions d’être humains: déportés politiques ou raciaux , homme femmes et… enfants.

Il y avait des “camps de travail” pour l’exploitation des mines de sel, le désamorçage des bombes, où la construction des usines souterraines de V1 et V2. Des “camps de convalescence” n’étaient que des antichambres de la mort, provoquée par la faim et les mauvais traitements. Dans les “camps d’expérimentation médicale” qu’on appelait “nuit et brouillard” les individus étaient traités, au nom de la science, comme de véritables cobayes; Toute hypocrisie disparaissait du nom des “camps d’extermination systématique”: chambres à gaz et fours crématoires exterminèrent 2 500 000 victimes à Maïdanek et 5 millions à Auschwitch.

Le régime hitlérien cherchait ainsi à réduire au silence ceux qui ne se soumettaient pas à sa loi (même les allemands) et à anéantir radicalement des ethnies condamnées par une doctrine démentielle. . A cet enfer 10% seulement de ces damnés ont pu être arrachés. Quand au déportés français, il faut rappeler que, pas plus de 50 000 sur 215 000 à 220 000 sont revenus des camps de la morts et parmi ces rescapés nombre d’entre eux, n’ont été libérés que pour venir mourir sur le sol natal ou pour y survivre dans un état de santé précaire.

Tels sont les faits qui se passent de commentaires: ce timbre doit faire réfléchir, donner une leçon, aider à la gravité du souvenir.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Claude Haley d’après dessin de S Sourdille . Format vertical de 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Strasbourg le27 juin 1970, vente générale le 29 du même mois et retiré de la vente le 14 mai 1971.

Source: Feuillet N° 141 du catalogue CEF et de l’Argus du Timbre. Ave illustration ci dessous.

Libération des camps XXVème anniversaire (illustration)

Toulouse

juin 30th, 2013

Toulouse-1973
Photo:www.phil-ouest.com

46ème congrès nationale des sociétés philatéliques Françaises à

Toulouse.

Les philatélistes français venus tenir à Toulouse leur 46ème congrès n’ont pas été des touristes pressés, insensibles au charme de la “ville rose”, dont cette figurines présente quelques séduisantes images.

En ces antique capitale des Wisigoths, en cette “ville sainte” des pèlerins de Saint-Jacques, l’époque romane a laissé de nombreux monuments., dont les grès et les briques prennent des teintes chaudes sous le soleil. telle est à la gauche du timbre la basilique Saint-Sernin, dont ce clocher est le chef -d’œuvre des tailleurs de pierres de l’école languedocienne.
Au dessus, s’ouvrent les arcades du cloître des Jacobins, sous lesquelles résonnent les échos de tant d’heures historiques. Ces ogives élégantes rappellent qu’en cette patrie des troubadours, quelques uns fondèrent en 1323 le collège de “Gay Savoir”, devenu l’académie des jeux Floraux. Cette doyenne des académies d’Europe a maintenant un siège en l’hôtel d’Assézat, un de ces beaux hôtels particuliers qu’on admire encore, édifiés par des marchands amateurs d’art, dans la cité enrichie au cours du XVème siècle par le commerce du pastel.

C’est à d’autres notables, les Capitouls que l’on doit la construction de l’Hôtel de la Ville, dominée par cet orgueilleux Donjon, dont la masse médiévale s’égaie ici d’un aperçu sur une façade colorée par l’alternance des briques et des marbres. Un audacieux rapprochement entre le Capitolium romain et le nom de l’assemblée de ces magistrats municipaux donna naissance à cette appellation antique “Le Capitole” foyer de la vie civique toulousaine. Le même nom est porté par le théâtre voisin qui, avec le conservatoire et son concours international de chant, est un haut lieu de l’art lyrique et du bel canto. Les plus grands chanteurs du monde y sont venus faire consacrer leur talent par un public au goût difficile et sûr.

A Toulouse règne en effet une qualité de vie inséparable de l’ouverture à tous les arts, même les plus souriants, comme l’art floral, représenté, par la culture de la violette et l’art gastronomique, illustré par le cassoulet. Et cette qualité de vie s’épanouit dans un milieu culturel, célèbre par de multiples sociétés savantes et par des Facultés qui en font la seconde ville universitaire de France. Ces images et ces noms n’épuisent pas tous les titres d’une métropole en pleine expansion (Timbre de 1973). Son rayonnement, malgré sa position excentrique dans la province, lui vaut traditionnellement d’être la capital du Languedoc. Mais le point de départ de la célèbre “ligne” est, depuis Latécoère et l’aéropostale, inséparable, par ses écoles nationales et ses entreprises mondiales, de l’avenir de l’aéronautique et de l’aérospatiale.

Au centre d’une étoile rayonnant vers le Centre et les Pyrénées, vers l’Océan et la Méditerranée, telles sont patiemment amassées, les richesses qu’offre aux visiteurs Toulouse la quatrième ville de France.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Claude Burrens. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipé à Toulouse le 9 juin 1973, et générale le 12du même mois. Retiré de la vente le 10 mai 1974.

Source: Feuillet N°242S du Catalogue CEF. N° 59/soie des 11 500 exemplaires illustrés sur soie. Illustration ci-dessous

Toulouse 1973 (illustration)

Bon dimanche !!

juin 29th, 2013

Pas besoin de mettre les paroles…. Amitiés et bises

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