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De l’aurore au crépuscule voir plus … » Villes & Régions

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Millau (Aveyron)

mai 2nd, 2012

Millau Aveyron.
Photo:www.phil-ouest.com

Millau (Aveyron).

Millau, ou plutôt la cité de Condatomag, était bien connu des Romains. Ils y fondèrent en 121 avant J-C les ateliers de poteries de la Graufesenque. (Site archéologique de Millau). Il faut dire que toutes les conditions de réussite se trouvaient réunies dans ce site: une argile fine, de l’eau en abondance et le bois des forêts des Causses. Et c’est ainsi que cette cité se fit connaître, il y a plus de 2000 ans, grâce à ses fabriques de poteries. Des millions de pièces sigillées, c’est à dire munies de sceaux ou de cachets, furent exportées dans tout l’Empire romain et au delà.

Mais là n’est pas la seule richesse de Millau qui, tirant profit, encore une fois, du cadre naturel des Causses, y élève des brebis. Ces dernières offriront leur lait à la fabrication du fromage, mais le travail soigné de la peau se mettra tout naturellement en place. Et depuis le Moyen- Age, les industries du gant et de la mégisserie rythment la vie économique. Si la ganterie est devenue un artisanat de luxe, Millau continue d’exporter dans le monde entier, car , dit-on, Les millavois tannent leurs peaux, ou mégissent avec un soin tout particulier.

Ville de structure médiévale, sise entre Grands Causses et canyons vertigineux, Millau doit sa vitalité toujours renouvelée à sa situation géographique de carrefour. Célèbre pour son beffroi (au premier plan sur le timbre), ses halles, son vieux pont de pierres enjambant le Tarn, c’est une cité coquette et dynamique offrant une foule d’activités sportives aux amoureux de la natures. Gorges, corniches ou plateaux sont l’occasion de belles randonnées. de très nombreuses pistes forestières balisées permettent la découverte sans cesse renouvelée de Causses surprenants, qu’ils soient abordés par un cycliste ou par un cavalier. Un ensemble de falaises attendent les grimpeurs toutes catégories. Les spéléologues trouvent, au delà des grottes et avens, un champ d’investigation inépuisable. Quand aux passionnés de sport nautique, outre la baignade, ils peuvent s’abonner au canoë sur les eaux du Tarn et de la Dourbie.
Millau enfin, qu’elle soit ville historique aux multiples facettes ou centre touristique et géographique des Grandes Causses, invite à une flânerie toute méditerranéenne. (Texte de Jane Champeyrache).

Timbre dessiné et gravé en taille douce par Eve Luquet. Format vertical : 22 x 36mm. Vente anticipée à Millau (Aveyron) le 15 mars 1997. vente générale le 17 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

PS: souvenez vous, je vous ai déjà parlé de Millau. J’ai fait un chantier de l’autre côté du pont à Creissels, justement dans une poterie. Qui avait encore de vieux fours à alandiers. Nous y avons fait un four en fibre, avec chariots et chauffage par brûleurs. Souvenez vous de la pension chez Yvon, où nous étions choyés. Il nous apportait tous les matins le casse- croûte sur le chantiers. Le patron, nous (2 compagnons) et lui, cassions la graine ensemble. Des “piaules” à l’annexe, dans un cul-de-sac, sans circulation… Et quand nous rentrions tous les samedis à la maison, nous rapportions des produits du terroir au prix coutant…parfois nous avions même le droit à une casserole d’écrevisses prêtes à manger… Un chantier plaisir que l’on oublie pas… L’usine fonctionne toujours, il y a eu le grand-père, puis, avec nous, le fils et aujourd’hui le petit-fils. Ils exportent toujours dans le Moyen-Orient et plus…..

Rocamadour.

avril 30th, 2012

Rocamadour. (Lot)
Photo:www.phil-ouest.com

Rocamadour (Lot)

Dans le val d’Alzou, nombreuses sont les grottes qui ont servies d’habitat depuis le Solutréen, cependant le principal abri sous roche a toujours été celui de Roc-Amadour. Autrefois appelé “Le Val Ténébreux”, ce canyon de l’Alzou inspira très tôt la spiritualité. En effet, bien avant le Xème siècle, existait au flanc de la falaise un sanctuaire primitif dédié à la vierge noire.

Les reliques de saint Amadour offrirent dès le XIIème siècle un surcroît de prédilection pour les pèlerinages. Après avoir gravi à genoux les 216 marches du grand escalier, on parvenait au cœur de la cité religieuse. 7 églises et chapelles à l’architecture romane y retenaient les croyants sur la route de St Jacques-de-Compostelle. Sur le parvis de la chapelle Notre-Dame se retrouvaient les pèlerins venus se recueillir devant l’émouvante petite statue de la Vierge-noire. Citons également les églises Saint-Sauveur et Saint-Amadour actuellement inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

La cité de Rocamadour s’étirant sur cette vertigineuse falaise calcaire représente un véritable défis à l’équilibre. Fascinant superposition des bâtisses, comme suspendues sur plusieurs paliers au-dessus du précipice, elle est sans conteste, le plus beau fleuron de cette “terre des merveilles” à la charnière du Quercy et du Périgord.

Autour de ces vestiges médiévaux d’importance, on peut admirer une nature sauvage et intacte, propice, dans un univers calcaire, à l’élevage caprin, lequel produit ce petit fromage de chèvre de Rocamadour appelé “cabécou” en occitan. Ce dernier faisait partie des produits anciens des causses du Quercy avait jadis valeur de métayage et d’impôts, comme en témoigne une monographie du XVème siècle. Par sa richesse historique et sa beauté spectaculaire, la cité de Rocamadour offre bien des attraits. (Texte de Jane Champeyrache).

Timbre dessiné et mis en page par Henri Galeron, imprimé en héliogravure. Format verticale : 25 X 36mm. Vente 1er jour le 25.05.2002 à Rocamadour

Source: Collection philatélique de la poste.

Neufchâteau. (Vosges)

avril 16th, 2012

Neufchâteau Vosges
Photo: www.phil-ouest.com

Neufchâteau. (Vosges)

Au confluent de la Meuse et du Mouzon, au nord-ouest du département des Vosges, Neufchâteau puisse ses racines et son nom, dans l’histoire du Moyen- Âge. Au XIème siècle, une charte de l’évêque de Toul mentionne incidemment le site d’un “Novum Castrum”, dont le nom sera transformé en “Neuf Chastel”, puis Neufchâteau.

L’appellation désignait à l’origine une simple tour carrée construite sur la butte dominant la ville, qui deviendra au fil des siècles une impressionnante forteresse, symbole de l’importance stratégique du site. Objet d’incessantes rivalités entre le Duc de Lorraine, les bourgeois locaux et le pouvoir royal. Neufchâteau fut très tôt on nœud routier pour les mouvements des troupes comme pour le commerce européen. Importante cité marchande dès le XIIème siècle, elle était fréquentée notamment par les Lombards, qui donnèrent leur nom à un avant-poste fortifié du château.

Celui ci vit ses fortifications démantelées au XVIIème siècle, sur ordre du Roi, à la suite de la guerre de 30 ans qui enflamma l’Europe. Une fois la paix revenue, le site tomba à l’abandon. Les églises saint Nicolas et Saint- Christophe, toutes deux construites entre le XIIème et le XVIème siècles , portent encore de nombreux témoignages des riches heures de la cité Lorraine. C’est également la cas de l’hôtel d’Houdreville, bel édifice Renaissance au magnifique escalier de style italien, qui abrite de nos jours l’Hôtel de Ville.

Située dans un environnement naturel verdoyant et préservé, Neufchâteau, sous-préfecture des Vosges, offre à ses quelques 9 000 habitants et ses nombreux touristes, un riche patrimoine architectural. Son centre-ville “relifté” et sauvegardé, ses nombreuses infrastructures sportives et culturelles, cinéma, école de musique, bibliothèque, ses centres de loisir, ses salles de êtes…et bientôt son “trait d’union” appelé à devenir l’outil culturel essentiel des l’Ouest vosgien, font de Neufchâteau une ville tournée vers l’avenir. Quant à son activité industrielle, si elle fut longtemps articulée autour du bois, elle s’est néanmoins diversifiée dans le recyclage du plastique, l’agroalimentaire, la mécanique de précision…
(PS: ne pas oublier que ce texte est de 2002)

Timbre dessiné et gravé par Pierre Forget et imprimé en taille- douce. Format horizontale 35 x 22mm vente 1er jour à Neufchâteau le 12.10.2002.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Collioure.

avril 11th, 2012

Collioure

Collioure .

A l’extrême sud de la France, à 652m d’altitude, 30 siècles d’histoire sont enchâssés dans la côte vermeille. Toits de tuiles rouges, clocher célèbre, ruelles dont le tracé indique une haute antiquité, façades bariolés entre mer et montagnes, composent la chaude et âpre beauté de Collioure. Son ouverture sur la Méditerranée et ses deux grèves facilitant sa défense ont fait de ce site naturel une place forte très convoitée.

Son patrimoine historique en témoigne: comptoir Phénicien au XIVème siècle avant J-C, Phocéen, puis Grec au VIIème siècle avant J-C, sous la domination des Wisigoths en 673, puis sous tutelle Normande, Arabe, reconquise par Charlemagne, résidence des rois de Majorque, Aragonaise, Espagnole, elle fut tour à tour assiégée, détruite, reconstruite, transformée.

Par le traité des Pyrénées en 1659, elle devient Française. Vauban rase alors la vieille ville et lui donne la physionomie actuelle. on y retrouve alors un riche patrimoine architectural: le château royal, le fort Saint-Elme, la tour de Madeloc, Notre- Dame des Anges et le cloître des bénédictins. Collioure, site gastronomique, obtient avec l’anchois le label de “site remarquable du goût” en 1994. Sur les auteurs adossés aux pentes abruptes, les ceps de vignes donnent un vin de caractère. ( Banyuls).

Mais Collioure est aussi la cité des poètes et des peintres. Antonio Machado, grand poète de notre siècle, y est enterré. En nombre et de qualité, une collection rassemble au musée d’art moderne (créé en 1934), les œuvres d’une longue liste de peintres qui célébrèrent son paysage. Pour une bonne part, le fauvisme est né dans ce petit port catalan: le pinceau suspendu au bleu unique de la mer, on pouvait voir, entre autres: Marquet, Matisse, Derain…. Ce dernier séduit par la qualité de la lumière et par le paysage en plein accord avec ses désirs et ses aspirations, a fixé sur la toile un hymne aux lignes et aux couleurs. Sont talent nous fait redécouvrir ce “miracle de Collioure” (J-P Barou). (Texte de Marie -Hélène Machu)

Timbre mis en page par Tanguy Besset d’après l’œuvre artistique “le Phare de Collioure” d’André Derain. Imprimé en héliogravure. Format horizontale 35 x 26mm. 1er jour de vente à Collioure (66) le 22.06.2002.

Source: Collection philatélique de la Poste.

PS: j’ai déjà mis la carte postale avec ce timbre…..

Marseille.

mars 22nd, 2012

Marseille
Photo: www.phil-ouest.com

Marseille. 75ème congrès des associations philatéliques

Chaque année, une ville de France, accueille le congrès de la FFAP qu’accompagnent une compétition nationale de philatélie et l’émission d’un timbre-poste en hommage à la ville. Cette année 2002, c’était au tour de la ville de Marseille, deuxième ville de France à 3 h 30 de Paris et 1 h 30 de Lyon en TGV, aéroport international et premier port autonome.

800 000 habitants, 2,4 millions pour sa région urbaine, 60 consulats, deuxième pôle de recherche publique en France. “Marseille est un ville à la mode, une ville qui se repeuple, une ville qui a retrouvé son dynamisme économique et son bouillonnement culturel et que plus de 3 millions de touristes fréquentent chaque année.” Ces affirmation ne sont pas excessives: la région PACA peut être fière de sa “capitale aux 111 villages” qui rayonne sur la Provence. Elle bouge, se métamorphose, s’adapte aux mutations du monde, relève de nouveaux défis, tout en conservant son caractère particulier: un mélange de traditions et de modernité et une vocation de terre d’asile. Quelle autre ville en France a su intégrer autant de gens venus d’horizons su différents ?

Tout a commencé vers l’an 600 avant notre ère, quand des marins grecs de Phocée découvrir un plan d’eau lové au fond d’une calandre…. A l’occasion des grands travaux qui vont faire d’elle la métropole régionale du XXIème siècle. La cité phocéenne a vu surgir de son sol les vestiges de son passé: Massalia la grecque qui, d’après l’historien Justin ” apprit au gaulois à cultiver la terre, à tailler la vigne, à planter l’olivier” et Massillia, la romaine, phare de la Méditerranée.

Le Vieux Port que domine Notre-Dame de la Garde reste le centre le plus vivant de la cité et le gardien de ses légendes. Mais le vent de nouvelles technologies de l’information et de la communication souffle aussi sur Marseille. L’opération Euroméditerranée, lancée par décret ministériel en 1995, reconnue d’intérêt national par l’Etat-300 hectares réhabilités en plein cœur de la ville, du port de la Joliette à la gare Saint-Charles, conforte son avenir de porte de l’Europe.

Timbre dessiné mis en page et gravé par André Lavergne et imprimé en taille-douce. Format horizontal 76 x 22mm Vente 1er jour à Marseille le 17.05.2002.

Source: collection philatélique de la Poste.

Saint-Pierre (Patrimoine martiniquais)

mars 20th, 2012

Saint-Pierre Patrimoine Martiniquais
Photo:www.phil-ouest.com

Saint-Pierre. (Patrimoine martiniquais.)

Christophe Colomb, en route vers les Indes, accosta à la Martinique en 1502, bien avant que les premiers colonisateurs ne s’y installent, avec Pierre Blain d’Esnambuc, noble normand. C’était en 1635, entre l’actuel site de Saint-Pierre et celui de Carbet. Dupont en fut l’éphémère gouverneur, qui lui succéda avant d’être capturé en mer, par les Espagnols. Du Parquet, le propre neveu du fondateur, le remplaça de 1636 à 1650. Les rivières “Monsieur” et “Madame”, autour de Fort de France, gardent dans leur lit la mémoire de “monsieur Du Parquet” et de son épouse que l’on distinguait d’un révérencieux “Madame”.

L’histoire de la Martinique et de Saint-Pierre se mêlent intimement. Saint-Pierre fut la ville la plus importante, la plus florissante de la Martinique dans la seconde moitié du XVIIème siècle. elle fut une ville de culture et de luxe, d’affaire, de commerce, tournée, grâce à son port actif, vers les lointaines contrées d’Afrique et d’Europe. “Ville d’histoire et d’art”, Saint-Pierre s’honore de ce titre que lui a attribué la Caisse Nationale des Monuments Historiques et des Sites le 23 février 1990. C’est la renaissance d’un riche passé dont Saint-Pierre et ses habitants, avec courage et passion, ont su conserver, ressusciter, magnifier les traces palpables, en maints endroits de la ville.

Passé de révoltes généreuses: la révolution de 1789 a trouvé de solides soutiens auprès de la population de Saint-Pierre. Plus tard, en 1848, une rébellion d’esclaves qui proclamaient leur droit à l’égalité et à la dignité, conduit ici à l’abolition de l’esclavage. prononcée par le gouverneur Rostoland. Mais ce passé n’est pas aussi exempt des pires malheurs. En effet, le 8 mai 1902, la ville est la proie de nuées de boue, des cendres asphyxiantes et destructives de la montagne Pelée. Auparavant, les autorités avaient fâcheusement minoré les signes annonciateurs de la catastrophe: un journal de l’époque, notait, serein: “La montagne Pelée n’offre pas plus de danger pour Saint -Pierre que le Vésuve pour Naples.” Quelques 20 000 à 40 000habitants périrent, emprisonnés dans un immense brasier: deux survivant seulement furent retrouvés Louis Cyprien, un prisonnier sauvé par son cachot et Léon Compère.

De ce passé, tantôt glorieux, tantôt terrible et éprouvant, le Mouillage a constitué un musée Maritime, qui retient dans son fond, les épaves d’une douzaine de bateaux, de voiliers. Le Tanaya, la Gabrielle et d’autres ont fait ici leurs dernier voyage. Dans tous les événements qui ont précédé et prolongé l’éruption, le musée Franck Perret offre de précieux témoignages. Entre Petite-Versailles et Pont -Roche, la curiosité du passant s’attachera aux ruines du figuier, de la prison et du théâtre. Plus loin, la Roxelane et la Rivière des Pères encadrent un véritable “sanctuaire archéologie”, tandis que depuis les hauteurs de “La Couronne de Saint-Pierre”, se dégage la perspective architecturale d’une ville en forme d’Amphithéâtre, dominée par la “vieille silhouette” de la montagne Pelée.

Timbre conçu par Christian Broutin, imprimé en héliogravure. Format horizontal 22 x 36mm. 1 jour de vente 15 mai 1999 à Saint-Pierre. (Martinique).

Source: Collection philatélique de la Poste.

Jardin de France.

mars 19th, 2012

Jardin de France.

Jardin de France.

“S’il y avait des perroquets dans les arbres, ils parleraient latin!” affirmait l’écrivain Jules Valles, à propos du Luxembourg. Le parc du Sénat attire en effet depuis longtemps les étudiants de la Sorbonne et leurs savants professeurs.

Clé de voûte du jardin, le palais du Luxembourg a été bâti au XVIIème siècle sur le modèle de Pitti, à la demande de la reine Marie de Médicis, originaire de Florence. Sous les fenêtres s’étend un jardin à la française, caractérisé par sa symétrie et ses parterres fleuris en continu durant la belle saison, grâce à une savante sélection des essences. Ce modèle de classicisme est bordé par la terrasse “des Reines” où s’alignent des statues de souveraines.

Uns forêt d’arbres en quinconce sert de transition entre le jardin français et le jardin anglais, aux sentiers courbes. sur ces chemins propices à la rêverie, le promeneur se souvient de Rousseau, Diderot, Alfred de Musset, Victor Hugo, Charles Baudelaire ou bien Blais Cendrars qui aimaient se promener au Luxembourg et d’Hemingway, qui, lorsqu’il avait faim et pas un sou, venait y voler un pigeon pour son diner.

Plus récent, le parc haussmannien des Buttes-Chaumont entretient l’illusion de la montagne de Paris. De 1864 à 1867, l’ancien “Mont Chauve”, dont la contraction à donner Chaumont, au sol impropre aux plantations, est doté de terre végétale et agrémenté d’arbres, de pelouses, d’un lac, d’une grotte, d’une cascade, de chalets et d’un pont suspendu. Au sommet de l’île lacustre, est perchée une rotonde à huit colonnes, dessinée par l’architecte Gabriel Davioud (1823-1881) d’après le temple de la Sibylle des jardins romains de Tivoli. De ce mirador romantique raccordé par une passerelle aux 5 kilomètres de promenade, les usagers embrassent panorama royal de Paris. (Texte Fabienne Cambrelle)

Bloc de 2 timbres- poste de 30 x 46mm dessiné par Christian Broutin et mis en page par Valérie Besser, imprimé en héliogravure. Mesures du bloc: 286 x 109 mm. Vente premier jour le 27.09.2003 à Paris.

Source: Collection philatélique de la poste.

Arras. (Pas-de-Calais)

mars 13th, 2012

Arras

Arras (Pas-de-Calais)

Fondée per les Romains eu 1er siècle après J-C, Nemetacum, chef-lieu de la ciré des Atrébates, devient Arras, capital du comté d’Artois en 1237. Autour de l’abbaye Saint-Vaast, centre spirituel et religieux de l’Europe médiévale, fondée au VIIIème siècle, la Petite puis la Grande place (XIème siècle) accueillent déjà les marchés. Ces derniers symbolisent ce Moyen- Âge florissant tout comme la tapisserie au XVème siècle, mais aussi Bodel le peintre et Adam de la Halle, le trouvère.

Les 155 façades d’architecture baroque flamande dont l’harmonie résulte des règles échevinales émises dès le XVIIème siècle, furent construites avec la pierre calcaire du sous-sol au même titre que l’abbaye Saint-Vaast et les nombreux hôtels particuliers du XVIIIème siècle. Les briques des casernes et de la Citadelle témoignent encore du passé militaire.

Les carrières de la craie (Boves) constituèrent le lieu stratégique de la bataille d’Arras en abritant 24 000 soldats alliés en avril 1917, mais n’empêchèrent pas le ville d’être détruite à 75%. La reconstruction “à l’identique” des places du Beffroi et de l’Hôtel de Ville s’acheva en 1932 par l’inauguration de cette “perle gothique dans un écrin baroque”. Le lion étincelant d’or perché en haut des 75 mètres du beffroi inspira Verlaine. Carrefour logistique à égale distance de Paris, Londres et Bruxelles, Arras demeure riche de ses activités agricoles (endives) et agroalimentaires (Häagen- Dazs). La capitale artésienne est maintenant une ville où le tourisme patrimonial et culturel s’accommode très bien de l’art de vivre et de la gastronomie.. Autant de bonnes raisons pour que, Arras, brique l’inscription de ses magnifiques places, reconstruites, au patrimoine mondial de l’Unesco.

Timbre dessiné, mis en page et gravé par André Lavergne, imprimé en taille-douce. Format horizontal de 75 x 22mm. Vente 1er jour à Arras (62) le 20.09.2003

Souce: collection philatélique d la Poste.

PS: je ne serai pas présent demain, je vais, dès 9 heures, à l’hôpital-sud pour passer le test à l’effort. (Coeur-poumons) belle journée à vous tous.

Locronan (Finistère)

mars 6th, 2012

Locronan

Locronan (Finistère).

Posée sur une colline, entre Arvor et Argoat, à16 Km de Quimper, Locronan mérite amplement sa réputation de perle de Bretagne. Car ce village de 800 habitants, parmi les plus visités de France, a su conserver dans sa beauté originelle un somptueux ensemble architectural, témoin des riches heures de son histoires.

Locronan, où le “lieu sacré de saint Ronan”: le village doit son nom et son origine à un ermite d’origine irlandaise, venu chercher en ces lieux, au XIIème siècle, une solitude propice à sa vocation contemplative. L’ermite se fit évangélisateur, transformant le rite druidique du “Nemeton”, parcours initiatique dans la forêt environnante, en cérémonie chrétienne. Ainsi naquit l’une des plus anciennes et des plus authentiques fêtes religieuses bretonnes: la Grande Troménie qui, tous les 6 ans (la dernière a eu lieu en 2001) entraîne des milliers de pèlerins en costumes traditionnels, derrière les relique de saint Ronan, sur les 12 km d’un chemin sacré au tracé inchangé depuis 2 500 ans.

Cette renommée religieuse fut relayée, à partir du XVème siècle par celle des toiles à voile, dont Locronan devient le plus important centre de tissage en Europe, équipant les vaisseaux du Roi, mais aussi les caravelles de Christophe Colomb. De cette époque de prospérité date l’édification de l’église du prieuré puis, au XVIIème et XVIIIème siècles, des magnifiques demeures de granit qui bordent la place principale, avec son puits banal au centre. Remarquablement conservée dans toute sa noblesse et sa simplicité, notamment grâce à Charles Daniélou, ministre radical et maire de la ville au début du siècle dernier, qui obtint le classement de l’ensemble en monument historique, cette place surgi intact du passé séduit d’emblée par son harmonie et sa pureté. Les cinéastes ne s’y sont pas trompés: Roman Polanski y a tourné : Tess, Philippe de Broca, les chouans. Et quelques 600 000visiteurs viennent humer chaque année l’âme du vieux pays celte.

Timbre dessiné, mis en page et gravé par René Quillivic, (d’après photo collection Viollet) et imprimé en taille douce. Format vertical 25 x 36mm. vente 1er jour à Locronan le 13-07-2002.

Source: collection philatélique de la Poste.

La Charité-sur-Loire. (Nièvre)

février 29th, 2012

La Charité-sur-Loire

La Charité-sur-Loire. (Nièvre)

C’est à mi-chemin du parcours du fleuve, là où un îlot rocheux offrait un passage plus facile, que se trouve la Charité-sur-Loire. Selon la tradition orale, les pèlerins, en plus du gué sur le fleuve, avaient pris l’habitude de profiter de “la charité des Bons Pères, donnant ainsi son nom au prieuré. Le destin de La Charité-sur-Loire est inséparable de celui du prieuré dont la construction fut décidée par l’abbé de Cluny en 1052, prieuré très important puisque ses dépendances s’étendaient sur l’Europe entière.

La ville, toujours protégée par les remparts, fut le théâtre d’épisode décisifs de l’histoire. Jeanne d’Arc, abandonnée par Charles VII, ne put la délivrer et échoua devant les fortifications, défaites qui sera lourde de conséquences lors de son jugement. Pendants les guerres de Religion, La Charité, cité tolérante, fut l’une des 4 places de sûreté protestantes décrétées par le roi.

L’église prieurale est inscrite sur la liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. On peut y découvrir les remarquables tympans de la Vierge, au pied du clocher de Sainte-Croix, et de la Transfiguration où sont représentés les Rois mages symbolisant les 3 âges de la vie. Prosper Mérimée fit déposer ce deuxième tympan dans le transept sud et classa l’église au titre de monument historique en 1840., empêchant ainsi sa destruction par un projet d’élargissement de la route Paris-Nevers, devenue depuis Route Nationale 7.

L’ornementation de l’église illustre parfaitement le roman bourguignon et fait apparaître des influences orientales. Des fouilles récentes ont abouti à l’émouvante découverte de l’église enfouie Saint -Laurent, contemporaine de la construction du prieuré. Aujourd’hui, La Charité-sur-Loire, porte d’une grande réserve naturelle fluviale, développe de nombreuses activités autour de son patrimoine et de son environnement.

Timbre dessiné, mis en page et gravé par Martin Mörck, imprimé en taille-douce. Format horizontal 35 x 26mm. 1er jour de vente le 6.04.2002 à La-Charité-Sur-Loire.

Source: Collection philatélique de la Poste.

PS: pour ceux qui non pas vu le commentaire. Je vais bien, pas beaucoup d’apnée, et de cours instants. Donc pas de “machine” pour la nuit. Je ronfle, très peu 1% de mon temps de sommeil, et encore en sourdine, comme la trompette bouchée de Sydney Bechet…Je susurre, comme vous le voyez, je suis bon à fréquenter même la nuit…. Rires.. Bonne journée à tous avec nos amitiés et nos bises !

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