Millau (Aveyron)
mai 2nd, 2012Millau (Aveyron).
Millau, ou plutôt la cité de Condatomag, était bien connu des Romains. Ils y fondèrent en 121 avant J-C les ateliers de poteries de la Graufesenque. (Site archéologique de Millau). Il faut dire que toutes les conditions de réussite se trouvaient réunies dans ce site: une argile fine, de l’eau en abondance et le bois des forêts des Causses. Et c’est ainsi que cette cité se fit connaître, il y a plus de 2000 ans, grâce à ses fabriques de poteries. Des millions de pièces sigillées, c’est à dire munies de sceaux ou de cachets, furent exportées dans tout l’Empire romain et au delà.
Mais là n’est pas la seule richesse de Millau qui, tirant profit, encore une fois, du cadre naturel des Causses, y élève des brebis. Ces dernières offriront leur lait à la fabrication du fromage, mais le travail soigné de la peau se mettra tout naturellement en place. Et depuis le Moyen- Age, les industries du gant et de la mégisserie rythment la vie économique. Si la ganterie est devenue un artisanat de luxe, Millau continue d’exporter dans le monde entier, car , dit-on, Les millavois tannent leurs peaux, ou mégissent avec un soin tout particulier.
Ville de structure médiévale, sise entre Grands Causses et canyons vertigineux, Millau doit sa vitalité toujours renouvelée à sa situation géographique de carrefour. Célèbre pour son beffroi (au premier plan sur le timbre), ses halles, son vieux pont de pierres enjambant le Tarn, c’est une cité coquette et dynamique offrant une foule d’activités sportives aux amoureux de la natures. Gorges, corniches ou plateaux sont l’occasion de belles randonnées. de très nombreuses pistes forestières balisées permettent la découverte sans cesse renouvelée de Causses surprenants, qu’ils soient abordés par un cycliste ou par un cavalier. Un ensemble de falaises attendent les grimpeurs toutes catégories. Les spéléologues trouvent, au delà des grottes et avens, un champ d’investigation inépuisable. Quand aux passionnés de sport nautique, outre la baignade, ils peuvent s’abonner au canoë sur les eaux du Tarn et de la Dourbie.
Millau enfin, qu’elle soit ville historique aux multiples facettes ou centre touristique et géographique des Grandes Causses, invite à une flânerie toute méditerranéenne. (Texte de Jane Champeyrache).
Timbre dessiné et gravé en taille douce par Eve Luquet. Format vertical : 22 x 36mm. Vente anticipée à Millau (Aveyron) le 15 mars 1997. vente générale le 17 du même mois.
Source: Collection philatélique de la poste.
PS: souvenez vous, je vous ai déjà parlé de Millau. J’ai fait un chantier de l’autre côté du pont à Creissels, justement dans une poterie. Qui avait encore de vieux fours à alandiers. Nous y avons fait un four en fibre, avec chariots et chauffage par brûleurs. Souvenez vous de la pension chez Yvon, où nous étions choyés. Il nous apportait tous les matins le casse- croûte sur le chantiers. Le patron, nous (2 compagnons) et lui, cassions la graine ensemble. Des “piaules” à l’annexe, dans un cul-de-sac, sans circulation… Et quand nous rentrions tous les samedis à la maison, nous rapportions des produits du terroir au prix coutant…parfois nous avions même le droit à une casserole d’écrevisses prêtes à manger… Un chantier plaisir que l’on oublie pas… L’usine fonctionne toujours, il y a eu le grand-père, puis, avec nous, le fils et aujourd’hui le petit-fils. Ils exportent toujours dans le Moyen-Orient et plus…..