décembre 23rd, 2006
Le daim de Mésopotamie, considéré par certains zoologues comme une espèce distincte du daim de l’Europe, n’est en réalité qu’une sous-espèce géographique, isolée du reste de l’aire de distribution méditerranéenne. A l’origine, le daim de Mésopotamie se trouvait mêlé aux autres populations, mais par suite de la chasse et de la colonisation agricole, le noyau de daims vivant en Mésopotamie s’est retrouvé isolé. Peu à peu le nombre de ses représentants s’est réduit et on craint que cette espèce ne s’éteigne totalement.
Il semble bien que depuis sa découverte, ce daim ait toujours été rare et l’on ne possède que cinq ou six dépouilles conservées dans les musées. Le daim de Mésopotamie survit dans une forêt, au sous-bois presque impénétrable, dans la province iranienne du Khuzistan, entre les rivières Dez et Karkeh.
Cette région est inondée temporairement chaque printemps lorsque le neige fond sur les montagnes du Luristan. Malheureusement, les colons empiètent de plus en plus sur cette zone forestière, réduisant inexorablement l’habitat du daim. Selon les experts, en 80, il ne restait guère plus de 50 individus en liberté.
Heureusement, quelques individus ont été capturé et transféré dans une réserve clôturée à Dasht-e-Naz, près de Zari, en Iran. Deux ou trois spécimens ont été transportés dans le Zoo privé de Georg von Opel, à Kronberg en Allemagne.
Les différences morphologiques entre le daim de Mésopotamie et le daim méditerranéen sont très minimes ; le premier a une robe plus foncée en été et le mâle porte des bois en moyenne moins palmés que le second. Les modes de vie et de mœurs sont identiques. La femelle n’a qu’un seul petit après une gestation de 230 jours. La longueur d’un adulte va de 1m30 à 1m60, la hauteur au garrot est de 1 mètre, et le poids selon l’âge ou le sexe de 40 à 80kg.
Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Cervidés ; Espèce : Dama dama mesopotamica.
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décembre 22nd, 2006
Cet oiseau fut décrit en 1850 par Cassin, sous le nom de « paradisier de Wilson », en l’honneur du grand naturaliste américain et par l’ornithologue Ch-L..Bonaparte, neveu de Napolèon 1er, sous le nom de « Paradisier républicain ». Rompant avec les usages de dédier certaines espèces nouvelles au nom de personnes royales, celui-ci la nomma, lors de sa découverte, du nom de « respublica », afin qu’un paradisier, au moins, honore une république.
Ce diphyllode remarquable se distingue par divers caractères dans la disposition du plumage. Le sommet de la tête, recouvert d’une peau bleutée, est divisé par de minces rangées de plumes noires pouvant se redresser et présentant des reflets irisés. Du centre de la queue émergent deux longues plumes filiformes, qui recourbées donnent l’aspect de poignée d’une paire de ciseaux.
Cette espèces réside dans les forêts vierges montagneuses des îles de Batanta et de Waigeu en Nouvelle-Guinée, où chaque mâle y possède son propre terrain de parade où il revient année après année, à la saison de reproduction : Après avoir soigneusement nettoyé le sol, il se met à parader en sautant alternativement sur le sol et en escaladant un plant d’arbre, s’offrant de cette manière, toutes plumes ornementales dressées, aux regards de ses congénères.
Plusieurs formes de danses ont été observées, mais la plus belle est probablement la suivante : l’oiseau étale d’abord sa plaque pectorale verte et gonfle les plumes jaunes de la nuque et celles du dos qui sont rouges. Prenant une position verticale, il fait alors entendre un sifflement en laissant apercevoir sa cavité buccale colorée d’un vert éclatant.
Tout ce que j’ai pu recueillir sur sa biographie est que la ponte est d’un ou deux œufs, et que sa taille va de 15 à 17 centimètres.
Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Paradiséidés ; Espèce : Diphyllode respublica.
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décembre 20th, 2006
Le loup à crinière est un bien curieux canidé, apparenté de loin à notre chien, mais aussi aux renards et aux chacals. Il possède des membres démesurément allongés par rapport au volume du corps. C’est là une adaptation particulière à son biotope naturel. En effet, le loup à crinière ne se rencontre que dans les pampas de l’Amérique australe.
Ses longues pattes lui permettent de se déplacer sans entrave à travers les hautes herbes et lorsqu’il se dresse sur ses membres postérieurs, il est à même d’observer au loin pour s’assurer qu’aucun ennemi ne se présente. On retrouve une adaptation analogue chez le guépard, qui lui aussi est un animal monté sur échasses. Cependant, alors que le guépard est taillé pour la course rapide, notre loup à crinière est loin d’être un sprinter.
Son pelage est roux-chamois, avec des ” chaussettes noires “, museau et crinière sont noirs, dessous du menton blanc de même que l’intérieur des oreilles et le bout de la queue. Les nouveaux nés sont noirs avec l’extrémité de la queue blanche. Les grandes oreilles au pavillon bien développé assurent une ouïe très fine à cet animal, qui lui permet de localiser ses victimes pendant la nuit, alors que la vision lui est que d’un secours minime. Le loup à crinière est en effet un chasseur nocturne qui passe la journée à l’ombre, tapi sous un fourré. On ne sait d’ailleurs pas grand-chose de sa vie en pleine nature.
Ce loup à crinière se nourrit de petits mammifères et tout spécialement de rongeurs, qui abondent dans les pampas. Depuis quelques années, les jardins zoologiques ont réussi à mieux adapter ce farouche et délicat pensionnaire. Plusieurs couples se sont reproduits et par ce fait, on commence à mieux cerner ses mœurs. La femelle met bas de 2 à 4 petits après une gestation de 65 jours. Les petits sont allaités jusqu’à leurs 4ème ou 5ème mois, puis nourris par la louve (régurgitation), et deviennent indépendant vers leur 1 an. Il serait au nombre de 2500 à l’état sauvage. La longueur du corps d’un adulte est de 1 mètre 25, la longueur de la queue de 30 cm, avec un poids de 23 kg. La longévité va de 12 à 15 ans, en captivité.
Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Canidés ; Espèce : Chrysocyon brachyurus.
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décembre 19th, 2006
Malgré sa grande taille, le casoar est un des oiseaux le plus difficile à observer. Il vit au cœur des forêts tropicales les plus impénétrables et si déplace à une vive allure en fonçant à travers les fourrés, le cou tendu en avant et le corps maintenu à l’horizontale. Il existe trois espèces différentes de casoars. Celui-ci est le casoar à casque, ou casoar d’Australie. Les deux autres espèces vivent en Nouvelle-Guinée.
Bien qu’il mesure 1 mètre au niveau du bassin, le casoar donne l’impression d’être particulièrement trapu. Le corps allongé est porté par deux pattes courtes et massives. Les pieds, larges et puissants, sont pourvus de 3 doigts, prolongés d’une forte griffe rectiligne qui constitue une arme redoutable. Le plumage est particulièrement épais, de couleur noire, lustré, avec des reflets bleutés. La tête et le cou nus, rouge, bleu, jaune ou blanc. Un autre des caractères morphologiques les plus importante des casoars est la présence d’un casque corné par-dessus la tête. D’une espèce à l’autre, la forme et les dimensions de ce casque varient. Sur les faces latérales du cou pend une double caroncule.
C’est un oiseau solitaire, qui vit tout timide et discret, et qui ne se montre guère en terrain découvert. Toujours sur le qui vive, il prend sa course à la moindre alerte. Il n’est toutefois pas rare et il arrive souvent que l’on entende sa voix, qui consiste en un grognement grave et sonore ou en une sorte de croassement.
Dans le territoire qu’il occupe, le casoar se déplace dans un réseau de pistes et de chemins, qui ressemblent parfois à de véritables tunnels ouverts dans la jungle. Il saute très bien, grâce à ses robustes pattes. Il peut paraître surprenant d’apprendre que le casoar nage à merveille et qu’il n’hésite pas à traverser des cours d’eau, qui ne sont pour lui nullement un obstacle. Il plonge même et aime parfois à se rafraîchir, en prenant un bain de siège, accroupi dans l’eau. Comme les autruches, il étend ses moignons d’ailes quand il court. Son plumage dru et épais lui assure une bonne protection et lui évite de nombreuses blessures, car en courant, il se heurte fréquemment aux branches.
Il semblerait que les casoars soient des oiseaux monogames. En dehors de la période de reproduction, ils sont le plus souvent solitaires. Les couples se forment avant le mois d’août. La femelle pond entre 3 et 6 œufs dans une dépression creusée dans le sol. Le nid est tapissé de plantes. L’incubation qui dure environ 30 jours, est assurée par le mâle seul. Les poussins à peine éclos, sont couverts d’un plumage rayé et ils sont nidifuges. Le mâle s’occupe de l’accompagnement et de l’éducation des jeunes pendant 5 mois environ. Quand ils sont adolescents, ils sont chassés du territoire du père, et le jeune animal va en quête de son propre territoire. Il est donc obligé de choisir une parcelle de terrain, non habitée par un autre casoar à casque.
Végétarien, il se nourrit surtout de fruits tombés ou situés sur les branches basses des arbres et des feuilles tendres, qu’il cueille tôt le matin, ainsi que des champignons. Mais il ne dédaigne pas cependant de faire de temps en temps un extra, avec des escargots, des grenouilles et mêmes de petits serpents.
La taille d’un adulte est de 1 mètre 80 environ, la femelle serait même plus grande que le mâle. Le poids varie de 45 à 68 kg. Il peut atteindre 50km/h à la course.
Classe : Oiseaux ; Ordre : Casuariiformes ; Famille : Casuariidés ; espèce : Casuarius casuarius.
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décembre 17th, 2006
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décembre 16th, 2006
Le puma est le plus grand félin du nouveau monde, après le jaguar. Il présente plusieurs particularités, dont en premier lieu son immense distribution géographique, qui englobe presque toute l’Amérique du Nord et pratiquement l’ensemble du continent sud-américain. On le trouve (ou peut-être le trouvait) de l’Alaska à l’extrême pointe de la Patagonie. Aucun autre membre de la famille des Félidés occupe ou n’a occupé un domaine aussi varié que le puma.
Avec sa tête ronde, ses griffes rétractables, ses ronronnements, le puma ressemble à un très gros chat. (15 à 20 fois plus gros.). Cet animal ne craint ni la chaleur, ni le froid et il est aussi à l’aise parmi les rochers que sur les arbres. Il vit aussi bien dans les forêts froides du Canada que dans la brousse rocailleuse des Etats-Unis ou la forêt tropicale du Brésil.
C’est un solitaire, qui reste dans le territoire qu’il considère comme sa propriété. Il parcourt son domaine en suivant des pistes qu’il emprunte assez régulièrement toutes les deux ou trois semaines. C’est chemins sont jalonnés de marques odorantes, en l’occurrence des dépôts d’urines ou d’excréments. Les territoires des mâles peuvent recouvrir ceux des femelles ; cela leur permet de savoir quand une femelle est en chaleur, quelle que soit la saison. En Amérique du Nord, les pumas tendent à mettre bas plutôt en fin d’hiver ou au début du printemps.
Pendant environ deux semaines, mâle et femelle abandonnent leurs mœurs de célibataires, chassent et dorment ensemble. Parfois deux mâles rivalisent pour une femelle. Elle donnera naissance à 3 ou 4 jeunes dans une tanière de mousse et de feuilles bien cachée sous un rocher ou dans une grotte, après 86 à 96 jours de gestation. Les petits pèsent de 230 à 450 grammes. Ils naissent aveugles, avec un pelage tacheté qui ne disparaît pas avant 6 mois. Ils savent chasser vers 9 mois environ, mais restent généralement 2 ans avec leur mère.
Le puma est un carnivore extrêmement discret et timide, de ce fait il est pratiquement peu visible. Il se nourrit principalement de cervidés, mais son menu est très varié. Il enterre les restes non consommés et revient le lendemain pour achever le plat. Comme les autres félins, il chasse à l’approche et termine par une course rapide si nécessaire. Il court très rapidement sur une courte distance, car il se fatigue vite. Il a des bonds prodigieux qui lui permettent de bondir sur le dos de sa proie qui tombe sous le choc, il lui mord la nuque et ses dents pointues comme un stylet tuent instantanément sa proie. Il est aussi très puissant, car il peut tenir l’animal dans sa gueule et le jeter par-dessus son épaule pour l’emporter.
Si sa proie lui échappe et franchit la « frontière » de son territoire, elle a toutes ses chances de survivre. Les pumas partagent rarement leurs zones de chasse et s’évitent généralement.
Certaines tribus indiennes vénéraient ce félin et sculptaient son effigie sacrée dans les rochers. Les médecins aztèques faisaient usage d’os de puma, auxquels ils attribuaient des vertus magiques contre la mort. Les sorciers indiens usent encore aujourd’hui de la patte de puma contre les maladies.
La longueur totale d’un adulte est de 1,80 à 2 mètres 20. Son poids allant de 35 à 100 kg, selon l’âge et le sexe. La longévité est de 18 ans.
Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Félidés ; Espèce : Puma concolor.
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décembre 15th, 2006
Aujourd’hui,je n’ai pas le temps de vous mettre un autre sujet. Aussi,comme d’habitude je meuble. Voici un arc-en-ciel,vu de la fenêtre de la chambre où j’étais en pension le long du chenal.
C’était le soir,juste avant mon départ au travail, pour la cimenterie, où nous faisions la réparation d’un four rotatif. Il y avait deux équipes et j’étais de celle de nuit. Ce qui me permettait, la journée d’aller visiter le coin. Narbonne, Perpignan, le Château médiéval de Rivesaltes, et aussi de faire le plein du coffre avec les produits du terroir.
Rendez vous avez mon “ange-gardien”, à 9 heures 30. Bonne journée à tous !
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décembre 14th, 2006
Le pétrel des neiges porte doublement son nom, en raison de son plumage blanc d’abord, ensuite parce qu’il niche plus au sud que tout autre oiseau. C’est dans les étendues désertiques glacées et enneigées du continent Antarctique, qu’il pond ses œufs et élève ses petits. On a trouvé des pétrels des neiges nichant dans les hautes montagnes, à des dizaines de kilomètres de la côte, ce qui correspond à près de 100 kilomètres de la frange de la banquise.
La vie de cet oiseau est très intimement liée aux mouvements des glaces, et il faut s’approcher considérablement de la banquise pour voir surgir soudain de nombreux pétrels des neiges. Ceux-ci ne s’aventurent jamais très au large et mènent une existence apparemment bien dépourvue d’attraits. Sociable, le pétrel vit en petites colonies. On peut voir ces groupes posés sur le bords des icebergs ou de la banquise, et prendre leur envol dès l’approche d’un intrus.
La plus grande partie de la vie de ce pétrel se passe en vol. Voilier infatigable, il peut rester des journées entières dans les airs, et ne se pose que rarement sur l’eau. Il ressemble à un petit bouchon blanc lorsqu’il flotte dans la mer ; ces repos sont de courte durée et l’oiseau reprend son vol après un bref arrêt. Son nom viendrait de « Pierre » (Peter en anglais) comme l’apôtre sur le lac de Tibériade, le Pétrel marche sur l’eau pour se nourrir. En fait le pétrel vole au plus près des vagues.
C’est en vol que le pétrel des neiges affronte les terribles tempêtes de l’Océan Antarctique, auxquelles ne résisterait aucun bateau à voiles. Il s’abrite de la fureur du vent en volant au ras de l’eau et toujours dans le creux d’une vague, tourné face au blizzard.
On le surnomme aussi le « le charognard de l’Antarctique » parce qu’il se nourrit de cadavres, un peu comme les vautours, il a d’ailleurs un petit bec crochu qui lui permet de dépecer ses proies mortes. Mais il se nourrit également de petits crustacés et de poissons.
Le pétrel des neiges a une très faible reproduction, même pas une fois par année. La femelle ne pond qu’un seul œuf, qui est très gros et très blanc. L’incubation durera de 40 à 50 jours, ce qui est très long pour un oiseau. La nidification se situe dans les falaise ou les pentes des montagnes. Juste avant la ponte, les pétrels iront à la mer pour se nourrir, afin d’accumuler des réserves. Le petit est capable de voler vers 6 semaines. La taille d’un adulte va de 50 à 80 cm pour un poids de 200 à 300 grammes. On ne connaît pas exactement sa longévité, mais on sait qu’il a une espérance de vie très longue. C’est un oiseau agressif et nocturne.
Classe : Oiseaux ; Ordre : Procellariiformes ; Famille : Procellariidés ; Espèce : Pagodroma nivea.
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décembre 13th, 2006
Il est probablement possible d’apprivoiser toutes les espèces de mammifères à l’exception du ratel, l’animal le plus furieux de nature qu’il soit donné de voir.
Physiquement, le ratel ressemble au blaireau d’Amérique et d’Europe. Ils font d’ailleurs partis de la même famille, même si leurs liens de parenté sont assez éloignés. Mesurant de 60 à 78cm, pour une hauteur au garrot de 25 à 30cm, le ratel n’est pas très impressionnant. Il faut se méfier, car ce ne sont pas les plus imposants, qui sont les plus dangereux. (Aucune allusion à ce que tous vous allez tous penser !)
Irascible au plus haut point, le ratel passe son existence dans les savanes et les régions boisées d’Afrique, mais on le trouve jusqu’en Inde. Il est très difficile à observer en raison de ses mœurs nocturnes. Pendant la journée, il reste tapi au fond d’un terrier d’oryctérope ou d’autre animal, ou sous des rochers. Il creuse son propre terrier, quand il n’arrive pas à se loger « à l’œil ». Il lui arrive quelque fois, de se promener de jour, surtout par temps couvert et pluvieux. C’est un animal solitaire, qui vit tout au plus par couple, mais jamais en groupe.
Son régime alimentaire est extrêmement varié. C’est un omnivore qui dévore aussi bien des fruits divers que tous les animaux qu’il est capable de maîtriser. On en a vu tuer un piton de plusieurs mètres et de le dévorer entièrement, en commençant toujours par la tête. D’autres s’attaquaient à des proies aussi grosses que des buffles de la Cafrerie. Pour ce faire, il possède une peau très épaisse et particulièrement élastique qui donne peu de prise aux prédateurs. Cette fourrure hyper résistante le protège des crocs des félins et des crochets des serpents dont il raffole. Il se délecte aussi de miel et suit les appels des oiseaux indicateurs, pour trouver les ruches d’abeilles sauvages. Les plus grands mammifères des savanes africaines le craignent. De plus, ce curieux animal est capable de marcher et même de courir en arrière avec autant d’aisance qu’en avant.
On le reconnaît facilement à son épaisse toison bicolore blanche sur le dessus et noire le reste du corps. La femelle met au monde 1 à 2 petits après une gestation de 180 jours. Ces petits resteront près d’elle pendant un an. L’apprentissage de la chasse est assez long. Il faut attendre environ 18 mois pour que le jeune devienne indépendant et chasse seul. La femelle transporte sa progéniture dans sa gueule en cas de danger, la période de sevrage durant environ 3 mois. Dès leur plus jeune âge, les petits sont une réplique totale de la mère et font déjà preuve de courage et de leur future férocité.
Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Mustélidés ; Espèce : Mellivora capensis.
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décembre 12th, 2006
L’astrild, dont on connaît une cinquantaine d’espèces différentes, et un petit passereau apparenté aux moineaux. Caractérisé, pas sa taille réduite avec une longueur de 11 à 12 cm, pour une envergure de 18 à 21cm, il est très largement répandu dans le monde entier comme oiseau de volière, car toutes les espèces montrent une remarquable faculté d’adaptation à la captivité ; de plus ils se reproduisent sans difficulté, même dans de petites cages.
L’astrild ondulé ales parties supérieures grises, nettement et finement barrées de sombres. Les parties inférieures sont beige rosé, nettement barrées sur les flancs. Le milieu de l’abdomen porte une tache allongée plus ou moins écarlate, et qui s’éclaircit en s’étendant sur les côtés et vers la poitrine. La queue assez large à la base, est foncée au niveau des sous caudales. La plus grande partie de la queue est teintée de rouge sombre, l’extrémité est noire. Le bec est rouge vif et brillant.
Dans la nature, les différentes espèces sont distribuées en Afrique, en Asie tropicale et en Australie. Ces oiseaux vivent dans les savanes et les régions découvertes. On ne les trouve jamais dans les forêts. Ils se nourrissent de graines de toutes sortes.
Hors de la saison de reproduction, les astrilds sont grégaires et vivent en bandes extrêmement nombreuses. Lorsque les céréales et autres cultures vivrières arrivent à maturité, les astrilds sont de véritables fléaux, tant leurs nombres est important. Ce n’est pas le cas de toutes les espèces dont certaines, dont certaines vivent en petits groupes, à la façon des tarins et des chardonnerets de nos régions.
Le nid de l’astrild est une structure élaborée, avec un « dortoir » au dessus du nid proprement dit. Le nid est donc couvert et fait d’herbe. Il se trouve au sol, comme une boule d’herbes sèches et de fibres de coco, avec un étroit tunnel d’entrée, et sur le dessus, un second nid superposé pour le mâle. La femelle y dépose de 1 à 4 œufs. L’incubation dure 10 jours environ. Les oisillons sont particulièrement bruyants et réclament leur pitance à grand renfort de cris perçants. Après 20 jours, ils sortent du nid et harcèlent les parents pour être nourris. Ils peuvent voler à l’age de 15 jours.
Parmi les espèces les plus répandues en captivité, nous trouvons : l’astrild à joues orangées, l’astrild cendré, l’astrild à flancs rayés, l’astrild à ventre tacheté et l’astrild à croupion rouge. La liste serait longue et difficile à établir en raison des synonymes et noms de fantaisie que les oiseleurs donnent à ses passereaux si élégamment emplumés.
Leurs nids sont souvent parasités par la « veuve dominicaine=Vidua macroura », mais à l’inverse de certains coucous, les poussins de la veuve ne détruisent pas les occupants légitimes du nid, et on peut voir l’astrild élever des couvées mixtes.
Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Estrildidés ; espèce : Estrilda astrild.
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