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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Petit Panda

décembre 11th, 2006


Petit Panda, originally uploaded by patriarch38.

Ni un véritable panda, ni un ours, ni un raton.

Le petit-panda est l’un de ces rares mammifères que les zoologues ne savent pas bien où le placer dans la classification. On a successivement attribué au petit panda des liens de parenté avec le raton laveur et les coatis, puis avec le panda géant. Enfin, vers les années 1970, des spécialistes anglais ont pu mettre en évidence, le fait que cet animal constitue en quelque sorte, le rameau terminal d’une famille de mammifères dont tous les membres ont disparu, laissant le petit-panda comme un orphelin survivant d’une lignée d’ursidés. Un fait est désormais certain, c’est que le petit-panda n’est nullement apparenté au panda-géant, ni aux raton laveur et coati.
Cet animal dont l’allure rappelle celle des chats, vis dans les forêts de montagne, entre 2000 et 3600 mètres d’altitude. C’est un arboricole, qui passe presque tout sa vie au sein des hautes frondaisons. Il descend à terre, où il se déplace avec une certaine gaucherie. En revanche, il est très agile sur les branches où il grimpe et saute avec adresse. On ne peut pas dire de lui, qu’il soit franchement diurne ou nocturne. C’est à l’aube et en fin de d’après midi qu’il est le plus actif.
Il se nourrit de bourgeons et de fruits, ainsi que des feuilles tendres de certaines essences. On dit qu’il pille les nids où il dévore les œufs et les oisillons, les gens du Népal affirment même, qu’il vient jusque dans les villages isolés pour marauder.
Bien qu’il vive aisément en captivité et qu’il se reproduise régulièrement dans les jardins zoologiques, le petit-panda est encore mal connu et sa biologie dans la nature reste à découvrir.
La femelle met bas de 1 à 2 petits (rarement 3 ou 4), après une gestation de 100 à 150 jours. Les petits ouvrent les yeux, entre le 21ème et 30ème jour. La longueur du corps d’un adulte va de 51 à 64 cm ; celle de sa queue de 30 à 49cm et son poids entre 3 et 4,5 kilogrammes.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille Procyonidés ; Espèce : Ailurus fulgens.

Usine de Thionville.

décembre 10th, 2006


Usine de Thionville., originally uploaded by patriarch38.

Comment devient on sidérurgiste.( Sur la photo, ce sont les haut-fourneaux)

Quelques temps avant mon « renvoi dans mes foyers », ma belle-mère de l’époque, me « tannait »pour que je rentre à l’usine. Tous ses voisins y travaillaient et tous lui disaient qu’il m’était facile d’y entrer. De plus, son « patron » le docteur de l’usine, le lui conseillait aussi. Pour un gars qui roulait sa bosse depuis l’âge de 17 ans, c’était pas tellement mon credo, mais compte tenu que ma femme attendait un enfant, j’ai sauté le « Rubicon » (Il y avait juste la Fensch, petit ruisseau qui séparait la cité de l’usine.) De chez nous, nous voyons les convois de scories, encore en fusion, se déverser sur le crassier.
Je me présente donc au service du personnel, déjà averti de ma venue par cet adorable toubib. Après avoir rempli le questionnaire d’embauche avec mon cursus scolaire et de compagnon avant mon service militaire, ils me font passer des tests. Pas bien difficile, car que demande t’on à un ouvrier, en usine. Juste d’exercer le travail qu’on lui demande. Ensuite, on me dit : « Allez vous présenter au contremaître du service fumisterie, tout de suite, nous allons le prévenir. »
Dix minutes après (je me déplace en Terrot 125 : vous verrez par la suite sa grande utilité), je me présente devant ce contremaître, (assez carré : tant de carrure que de caractère,) qui me dit : « Demain matin, venez à 6 heures et je vous ferai passer votre pièce d’essai. Nous vous fournirons les outils, mais si vous en avez qui vous conviennent mieux, vous pouvez les utiliser » Le lendemain, j’arrive avec ma caisse à outils. Dès que je l’ai ouverte, il y a jeté les yeux sans un mot. Et il m’a dit : « voici un plan, et à côté de vous, tous les matériaux qui vous sont utiles pour exécuter ce travail. Les scies « clipper » (scie circulaire avec disque abrasif pour scier les briques ou pierres), ne vous sont pas autorisées. Vous exécutez toute la taille à la main. Mais je vois que, pour cet exercice, vous êtes bien outillé. Vous devez avoir fini pour 14 heures.)
A 14h 15, il est venu, mais il savait que j’avais fini depuis une bonne demi-heure, et que je papotais avec les 2 ou 3 compagnons âgés qui travaillaient à l’atelier. Il a tout contrôlé : « mesures, épaisseur des joints (2mm), aplomb, et surtout la taille des sommiers et des briques de voûte. (Voûte plein cintre). « C’est d’accord, vous êtes embauché en tant que P1 (ouvrier-professionnel 1er échelon), dans 2 ans vous pourrez passer l’épreuve de « P2 ». Vous commencez lundi prochain en poste du matin. Demain, vous allez passer la visite médicale d’embauche, inutile que je vous dise où aller, vous connaissez très bien. (Décidemment !)

Voilà comment d’oiseau vagabond, je suis devenu un pigeon sédentaire !

Uranie

décembre 9th, 2006


Uranie, originally uploaded by patriarch38.

Un papillon d’une splendeur inégalée.

Les uranies constituent une famille de lépidoptères comprenant environ une centaine d’espèces. Ce sont des insectes tropicaux, dont les représentants vivent en Amériquen en Afrique, à Madagascar (où l’on trouve les plus beaux) et en Asie du Sud-est.
La taille des uranies est fort variable, mais la plupart d’entre elles sont petites, assez ternes et nocturnes. Parmi les grandes espèces, particulièrement spectaculaires, il en existe plusieurs qui ont des mœurs diurnes et volent en plein soleil, comme si elles voulaient qu’on puisse mieux admirer leurs extraordinaires couleurs, chatoyantes et métallisées.
L’illustration montre une uranie géante de Madagascar, vue d’en dessous, et dont on affirme que c’est l’espèce animale la plus richement ornée. Les uranies font la joie des naturalistes et des collectionneurs, mais, en dépit de leur popularité, on sait encore peu de chose sur leur biologie et leur mode de vie. Il semblerait que les chenilles uranies se développent presque exclusivement sur les végétaux appartenant à la famille des Euphorbiacées.
Les couleurs changeantes des uranies sont pour la plupart d’origines physique et provoquées par la diffraction de la lumière à travers des prismes microscopiques de formes et de tailles diverses. Aussi ces papillons conservent ils leurs teintes, au même titre que les mars et les morphos, et sont les derniers à rester colorés dans les collections exposées à la lumière depuis des années. A noter que chez les uranies, la structure microscopique des écailles est d’un autre type que chez les morphos.

L’uranie est ovipare avec des pontes disséminées. La chenille se développe sur des euphorbiacées. Envergure du papillon est de 8 à 9 centimètres.

Classe : Insectes ; Ordre : Lépidoptères ; Famille : Uraniidés ; Espèce : Chrysiridia madagascariensis.

Hypsignathe

décembre 8th, 2006


Hypsignathe, originally uploaded by patriarch38.

Il a une tête de cheval difforme.

L’un des plus singuliers chiroptères est probablement l’hypsignathe qui habite la région tropicale de l’Afrique. L’hypsignathe est apparenté aux roussettes, mais il a la particularité unique de posséder une tête de cheval très grande, allongée, qui lui confère un aspect insolite.

La fonction de cette tête étonnante, n’est pas moins sujette à nous surprendre. Chez aucun autre mammifère existant au monde, le corps n’est si entièrement modifié dans son anatomie pour la fonction vocale que chez l’hypsignathe. Tout paraît subordonné aux organes vocaux. Le mâle adulte possède deux sacs débouchant dans le mésopharynx et qui peuvent être enflés à volonté, ainsi que de grandes cordes vocales et un larynx surdéveloppé. Cet étonnant larynx atteint la moitié de la longueur de la colonne vertébrale et emplit littéralement la cavité pectorale de l’animal, en repoussant les poumons et le cœur de côté. Rien d’étonnant à ce que l’hypsignathe figure parmi les ténors de la jungle africaine.
Il pousse des cris ressemblant à d’énormes coassements de grenouilles-taureaux. Lorsqu’une colonie au repos se met à mugir ainsi, la clameur étrange, infiniment sonore, emplit la forêt. Les spécialistes attribuent un rôle à ces « vocalisations » un rôle indispensable dans la reproduction. Les mâles attirent et séduisent les femelles par ce mode insolite.

L’hypsignathe est assez sociable et il se réunit sur des arbres particuliers qui sont des dortoirs. C’est principalement dans les mangroves et les lieux humides et retirés de la forêt que cet animal aime à se reposer. Comme les autres roussettes, l’hypsignathe est frugivore. Le jour, il se cache dans des endroits sombres, suspendu par les pieds. Un tendon rétracteur des griffes, situé dans une gaine membraneuse, est bloqué par la traction due au poids du corps. Cet accrochage passif, ne fatigue pas les muscles. On voit alors très bien ses ailes qui enveloppent le corps. La position en tête en bas est peu confortable, il bat donc des ailes et change de point d’accrochage. (Dans la même position nous aurions des oedèmes au cerveau). Pour reprendre l’envol, il y a relâchement des griffes par simple soulèvement du corps.
La longueur du corps adulte est de 25 à 30 cm, l’envergure de 97 cm, et son poids de 300 à 450 grammes. Je n’ai pas d’information sur sa reproduction, probablement le même que les roussettes.

Classe : Mammifères ; Ordre : Chiroptères ; Sous-Ordre : Méga-chiropètres ; Famille : Ptéropodidés ; Espèce : Hypsignathus monstrosus.

Lièvre commun

décembre 7th, 2006


Lièvre commun, originally uploaded by patriarch38.

Il n’est pas apparenté au lapin, est ses petits naissent bien formés.

Le lièvre commun ou lièvre d’Europe est un animal bien populaire ; il est apprécié des amis de la nature comme des gastronomes. On croit parfois, mais à tort, que le lièvre est un rongeur, en raison de la forme caractéristique de ses quatre incisives en forme de ciseaux à bois. Il n’est même pas apparenté aux rongeurs, mais forme un ordre différent, les Lagomorphes, auquel appartiennent aussi les lapins et les pikas. Il existe d’ailleurs un grand d’espèces de lièvres, répartis sur tous les continents, sauf l’Australie.

L’Europe possède deux espèces de lièvres, l’autre étant le lièvre variable, qui change de pelage en hiver pour devenir entièrement blanc. La robe roussâtre du lièvre commun, incrustée de poils noirs et blancs, constitue un excellent camouflage. L’extrémité de ses oreilles démesurées et le dessus de sa queue sot noirs. Son sens prédominant est l’ouïe ; ses yeux fixes de myope perçoivent le mouvement, placés latéralement, ils lui permettent d’avoir une vision périphérique.

Il affectionne surtout les plaines cultivées et le paysage morcelé par la présence de haies et de boqueteaux. Le lièvre commun diffère profondément du lapin de garenne, malgré un aspect extérieur ressemblant. En plus de ses longues oreilles, il a des pattes postérieures plus développées, lui permettant une course rapide et des bonds fantastiques. C’est surtout dans la reproduction que réside la différence.

Sa gestation est beaucoup plus longue (42 à 44 jours) pour une nichée allant de 1 à 5 petits, et les levrauts naissent parfaitement constitués : yeux ouverts et un pelage très doux. De plus, il ne creuse pas de terrier, les levrauts sont déposés à même le sol par la mère et ils sont capables de brouter l’herbe dès les premiers jours. Les lapereaux, eux, naissent nus et aveugles, au fond d’un nid douillet, chaudement garni de poils que la mère s’arrache sous le ventre pour dégarnir ses tétines. Ils restent dans le nid pendant 3 semaines et tètent pendant plus d’un mois. Leur développement est très lent, alors que les levrauts deviennent indépendants à 1 mois. La taille d’un lièvre adulte est de 48 à 68 cm, la longueur de la queue est de 7 à 11cm, la hauteur au garrot de 30cm et son poids de 3 à 6 kg. Sa longévité (sauf « accident » de chasse) est de 13 ans.

La période de reproduction s’étend de janvier à septembre ; on assiste alors à des rassemblements de mâles et de femelles qui s’accompagnent de diverses manifestations : rondes, courses folles ; sauts, bagarres entre mâles pour s’approprier les femelles. La hase peut avoir 3 à 4 portes par ans. Les petits peuvent courir au bout de quelques heures et leur mère les allaite pendant 2 semaines.

Il figure au sixième rang des espèces prélevées avec 1 600 000 animaux, en France, par saison de chasse.
Classe : Mammifères ; Ordre : Lagomorphes ; Famille : Léporidés ; Espèce : lepus europaeus

Puffin majeur

décembre 6th, 2006


Puffin majeur, originally uploaded by patriarch38.

Se maintient bien malgré les prélèvements des insulaires.

Cet oiseau pélagique niche, en colonies, dans l’archipel de Tristan de Cunha, sur les îles Falkland et Gough. Après la saison de reproduction il migre vers le nord pour fuir l’hiver antarctique et atteint le tropique du Cancer. Il est inféodé à l’Atlantique.

Le puffin majeur a les parties supérieures sont gris-brun. La calotte est noire et on peut noter la présence d’un collier blanchâtre. Il a une tache brun-noir sur l’abdomen, le dessous étant blanc. Le bec est noir avec des narines tubulaires permettant d’éliminer le sel de l’eau de mer qu’il boit. Sa pointe est recourbée. Les pattes sont roses et les doigts sont palmés. Les deux sexes sont similaires.

Excellent voilier, il glisse, apparemment sans effort, ses grandes ailes étendues, et sait parfaitement alterner les battements avec le vol plané. Comme l’Albatros, il profite des courants d’air que le vent crée à proximité des vagues, pour prendre sa nourriture à la surface ou en se posant sur l’eau, à moins qu’il ne s’enfonce un instant. Il mange des mollusques céphalopodes, des petits poissons et des crustacés ptéropodes. Il suit souvent le sillage des petits bateaux qui font remonter la nourriture. Il se nourrit aussi avec les dauphins et autres mammifères marins, dont il engloutit les déjections. Il se nourrit parfois de nuit afin de trouver des calmars qui remontent à la surface après le coucher du soleil. Il les poursuit, les ailes entrouvertes, en « pédalant » avec ses doigts palmés.

Les colonies de l’île Nightingale sont les plus importantes que l’ont connaissent ; le nombres de couples reproducteurs a été estimé à 2 millions. Les nids se trouvent au fond d’un terrier creusé en un endroit sec (prairie, bois en pente), depuis la base des îles concernées jusqu’à leur sommet. Parfois, faute de place, nombres d’oiseaux sont obligés de pondre à l’air libre et abandonnent leurs œufs. C’est en novembre qu’à lieu la ponte. La parade nuptiale de cet oiseau a lieu pendant les vols de nuit, accompagnée de chants plaintifs et poignants. La femelle dépose un seul œuf blanc, qu’elle va couver pendant 53-57 jours. Les adultes quittent les jeunes avant que ceux-ci ne s’envolent en avril. A leur sortie du nid, les petits sont fréquemment attaqués pas des Skuas. Sa taille adulte va de 43 à 51 cm, son envergure est de 109 à 117 cm et son poids est de 850 grammes environs. Sa longévité est de 10 ans. Sa vitesse normale est de 80km, mais elle peut doubler en exploitant la force des vents.
C’est une espèce, présente en France en saison migratoire, et c’est une espèce protégée. La population mondiale actuelle est estimée à environ 6 millions de couples.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Procellariiformes ; Famille : Procellariidés ; espèce : Puffinus gravis.

Le Jaguar

décembre 5th, 2006


Le Jaguar, originally uploaded by patriarch38.

Ce magnifique félin devient de plus en plus rare.

Victime du commerce des fourrures, le jaguar est pourchassé et massacré sans trêve dans toutes les régions de sa distribution géographique. C’est le plus grand félin du Nouveau-Monde où il habitait autrefois le sud-ouest des Etats-Unis. Le dernier jaguar nord-américain a été tué en 1949 dans l’Arizona. Encore assez abondant, (en 1975) dans le Chaco du Paraguay et au Mato Grosso, ce magnifique félin se raréfie dangereusement partout ailleurs. On le tue pour sa fourrure d’excellente qualité et sous le prétexte qu’il s’attaque au bétail des fermiers. C’est vrai parfois, car, en raison de sa taille et de sa force prodigieuse, le jaguar n’hésite pas à attaquer un veau, un poulain et même une vache.

Le jaguar vit dans des habitats divers, de la jungle épaisse aux taillis de roseaux et de brousse aux forêts côtières. Il peut même resté en terrain découvert si l’herbe ou les rochers offrent des affûts de chasse, et s’il y a un point d’eau permanent à proximité. C’est un animal solitaire, sauf pendant la période de reproduction.

Leur vie familiale est très mal connue. Puisque en grande partie, décimés par des chasseurs qui ne s’intéressaient qu’à leurs fourrures et non leurs mœurs et coutumes. Aujourd’hui les scientifiques qui tentent d’étudier les jaguars dans la nature rencontrent de grosses difficultés en raison de leur rareté. La plupart des renseignements sont fournis par les zoos où ils se reproduisent bien.

Il semble donc, qu’après l’accouplement, le mâle retourne à ses occupations dans la nature, laissant la femelle élevait seule sa progéniture. Après 95 à 111 jours de gestation, la femelle met bas de 1 à 4 petits qui naissent aveugles et pèse de 700 à 900 grammes. Ils ouvrent les yeux 2 semaines plus tard et vont explorer le monde qui entoure la tanière de leur mère au cours des semaines suivantes. A six mois, ils commencent à apprendre l’art de la chasse.

Son régime alimentaire est très varié et il dévore une gamme très étendue de petits animaux. Très friand de poissons, il sait les guetter, tapi sur une branche d’arbre basse surplombant la rivière, et les capture adroitement d’un coup de patte à l’instant précis où ils passent à sa portée. Il raffole littéralement d’avocats bien murs et recherche donc les arbres, sous lesquels, il se délecte des fruits arrivés à maturité. Ses proies habituelles sont les pécaris, dont il suit les troupeaux pour attaquer et dévorer les retardataires.

Comme tous les félins, il est plutôt nocturne. Il se rend volontiers à l’eau et se baigne dans les rivières. Excellent nageur, il n’hésite pas à traverser les cours d’eau les plus larges pour gagner un nouveau territoire de chasse, ou pour aller chasser sur une île formée par la crue d’un fleuve. C’est un grand vagabond, qui effectue de longs périples.

Adulte, la longueur de son corps sera entre : 1 m 20 à 1 m60. Sa hauteur au garrot de 70 à 85cm et son poids de 50 à 114 Kg. Sa longévité est approximativement de 22 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Félidés ; Espèce : Panthera onca.

Tinamou à aigrette

décembre 4th, 2006


Tinamou à aigrette, originally uploaded by patriarch38.

Un oiseau mystérieux de la jungle sud-américaine.

Le tinamou ressemble à une perdrix, quoique sans lien de parenté. Les quelques 50 espèces de tinamous constituent une famille et un ordre distincts, qui ne comptent de représentants qu’en Amérique du Sud. Les spécialistes rapprochent d’avantage le tinamou du nandou que des galliformes, en dépit des apparences.

Tous les tinamous portent un plumage terne aux couleurs brunes ou grises, peu voyantes. Ces oiseaux vivent sur le sol et ne volent guère. Tout au plus font ils usage de leurs aile pour fuir sur très courte distance. On a remarqué que celui-ci à les ailes et les muscles alaires fort bien développés, ce qui devrait lui permettre un vol soutenu et assuré ; cependant, les poumons et le cœur sont insuffisant. La faible capacité du cœur, en particulier, limite les performances physiques de cet étrange oiseau. Il semble aussi que la coordination nerveuse et musculaire soit déficiente, car il arrive qu’un tinamou, surpris, tente de fuir en se jetant aveuglément contre un tronc d’arbre, où il trouve la mort.

Le tinamou a d’autre part une chair succulente, ce qui fait que les indigènes lui livrent une chasse acharnée. On peut se demander, à juste titre, comment cet oiseau a réussi à survivre dans de si piètres conditions d’existence. Son salut lui vient de ce qu’il sait rester parfaitement immobile, de plus son plumage lui assure un excellent camouflage parmi le sous bois.

Le tinamou est solitaire, sauf à l’époque de la reproduction. Alors le mâle devient polygame et féconde plusieurs femelles. Celles-ci utilisent un nid commun et y déposent de 3 à 15 œufs, qui seront tous couvés de 20 à 23 jours par le mâle. (Eh oui mesdames. A une moyenne de 6 à 7 œufs par poule, ce mâle est une vraie couveuse industrielle) La longueur d’un adulte est de 45 cm, et il a sensiblement le même poids qu’une perdrix.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Tinamiformes ; Famille : Tinamidés ; Espèce : Eudromia elegana.

Cité de Verdun.Terville. Rue Ribot 57180

décembre 3rd, 2006

Ceci est la cité de Verdun, qui jouxtait l’usine.

Cette cité a été bâti après la guerre 14-18, d’où son nom, pour y loger les ouvriers de l’usine. Un peu plus loin, il y avait une autre cité, un peu sur le même modèle, où logeaient les contremaîtres et autres « gradés » et à Thionville même, celle des employés et des cadres. A l’époque, les salariés étaient toujours plus ou moins séparés. D’ailleurs, de tout temps, il y a eu dans les syndicats des sections ouvriers, employés et cadres. Est-ce un bien ? Je n’en suis pas sûr.

Quand je me suis marié la première fois, j’ai donc habité dans cette cité, puisque ma femme y habitait avec sa mère. Remariée avec un veuf, père de 2 enfants, elle n’a eu que cet enfant. Les autres mariés ou vivant déjà ailleurs, mon ex- femme a décidé de rester avec sa mère. Avec qui je m’entendais d’ailleurs très bien, même s’il fallait ne parler qu’allemand, puisqu’elle était sarroise.

Ces logements étaient identiques. Une entrée individuelle, avec un couloir qui desservait à main droite, un cellier où était entreposé surtout : l’anthracite, plaquette et bois. Ensuite, les escaliers pour monter au premier et unique étage, puis les W-C. En bout la cuisine, très petite. A main gauche, le salon et la salle à manger. L’escalier donnait sur un minuscule palier qui donnait accès à deux chambres (au dessus des deux pièces du bas et du même gabarit) et de chaque côté, une petite soupente avec velux, dont j’ai aménagé l’une pour servir de chambre à mon fils ainé, que j’ai eu un peu après ma sortie du service militaire.

Il n’y avait pas de douche ou de salle d’eau. Tous les ouvriers prenaient leur douche à l’usine et même souvent s’y rasaient. Mais il y avaient, ce que nous appelions « l’Infirmerie », grande bâtisse, qui rassemblait une multitude de service tous dépendant de l’usine. En premier, bien sûr, l’infirmerie avec infirmière et où, à l’exclusion des radios, les ouvriers passaient leur visite médicale. Le toubib étant bien sûr, complètement attaché à l’usine. Une bibliothèque (2 après midi par semaine). Une assistance sociale. Et au rez- de-chaussée, se trouvaient, une grande salle de douches pour hommes, et une autre pour femme. Il y avait aussi 3 petites pièces avec baignoires (pour les enfants ou personnes âgées). C’était le « royaume »de ma belle-mère qui y a « officié » après le décès de son mari, pendant des années. Elle nettoyait après chaque douche, ou bain.

A côté, se trouvait un magasin appartenant à l’usine. Il y en avait plusieurs disséminés dans les cités et même devant les portiers d’usines les plus importants, où les cars, venaient 3 fois par jour, à chaque changement de poste, déverser leur cargaison d’ouvriers et réembarquer ceux qui finissaient leur poste. Devant le portier 1, le plus important, se trouvaient 3 cafés, où les gars (prenant ou sortant de poste) buvaient leurs café-Schnaps le matin ou leurs bière-Schnaps le tantôt, avec la complicité des chauffeurs de bus, qui leurs laissaient quelques temps, pour se désaltérer.

Voilà, le décors est planté, c’est dans cette cité que j’ai passé 10 années de ma vie, où tout le monde se connaissait, s’appréciait ou se haïssait. Où les nationalités se mélangeaient : Français, polonais, italiens etc. Où tout le monde était logeait à la même enseigne. Où, vous étiez épié et soupesé et où il est difficile de leurrer longtemps son monde, en peu de temps, vous étiez catalogué : bon à fréquenter ou à jeter aux orties.

Même si elle n’avait pas cette physionomie, les maisons étaient ainsi, les clôtures exactement celles-ci, seul le mâchefer qui garnissait les trottoirs était remplacé par des gravillons blancs.

A dimanche prochain pour la suite !

Le Takin

décembre 2nd, 2006


Le Takin, originally uploaded by patriarch38.

Ni chèvre, ni bœuf, il ne ressemble qu’à lui-même.

Le takin est une de ces créatures bizarres que l’Asie héberge dans ses jungles immenses. Les zoologues ont eu beaucoup de peine à trouver une place adéquate pour loger le takin dans la classification des mammifères. En effet, cet étrange bovidé ne ressemble à aucun autre animal, sauf peut-être au bœuf musqué, dont il partage la petite taille et la toison laineuse. Les origines du takin sont obscures et on ne sait pas de quelle lignée préhistorique il pourrait être issu.

Court sur pattes et trapu, le takin porte un pelage marron aux poils hirsutes, avec la tête et les pattes noires. Il pèse entre 230 et 600kg et mesure de 1 mètre 70 à 2 mètres 20. La queue courte, large et très poilue est cachée sous la fourrure. Les cornes de 50 à 70cm de long, ont parfois jusqu’à 30cm à la base. Elles poussent à l’horizontale puis se recourbent vers l’intérieure.

C’est un habitant des montagnes, où il se tient au dessus de 2000 mètres dans les parages les plus escarpés et les plus inaccessibles. Il affectionne particulièrement les inextricables forêts de bambous, dont il broute les jeunes pousses succulentes. En été, il monte parfois au-dessus des forêts pour paître dans les prairies alpines jusque vers 4000 mètres.

C’est un animal sociable, qui vit par troupeaux comptant de 10 à 200 têtes. Les mâles se tiennent à l’écart des rassemblements de femelles durant le plus grande partie de l’année, pour les rejoindre à l’époque des amours. Les mâles s’affrontent pendant cette saison, parfois jusqu’à la mort. Les femelles quittent le troupeau pour mettre bas leur unique petit, après un gestation de 8 mois. Capable de marcher dès sa naissance, le petit takin peut, dès l’âge de 3 jours, parcourir d’importantes distances. A un mois, il est sevré. C’est le moment que choisit la mère, pour rejoindre le troupeau.

Les 4 espèces de takin se différencient par la couleur de leur pelage. L’himalayen est gris foncé ; le bhoutanais : marron doré tout en étant aussi plus massif que les autres, et avec des cornes plus courtes ; celui du Sichuan est roux foncé, avec du marron doré au garrot et du gris sur le ventre ; le takin doré, le plus beau de tous, est comme son nom l’indique entièrement jaune doré.

Le takin est extrêmement craintif. En dépit de ses apparence lourde et maladroite, il peut en cas de danger traverser un terrain accidenté avec une agilité extraordinaire, toujours tête baissée. La rencontre d’une harde présente un grand danger pour l’homme car les mâles chargent brusquement pour défendre leurs petits. Très peu de zoos possèdent des takins. Ils sont difficiles à capturer et sont des animaux au caractère imprévisible et assez agressif. Ceux du Tibet, sont en voie de disparition.

Classe : mammifères ; ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Espèce : Budorcas taxicolor.

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