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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006» octobre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Zèbre de Grévy.(Photo de la réserve de Sigean)

octobre 21st, 2006

Zèbre de Grévy.(Photo de la réserve de Sigean), originally uploaded by patriarch38.

Son nom honore un président de la République Française !

Le zèbre de Grèvy, qui a été ainsi nommé en l’honneur du président français Jules Grévy, et l’un des zèbres les moins bien connus. C’est le plus localisé géographiquement, puisqu’il se trouve cantonné dans la partie la plus orientale du continent africain.

Sa robe a de fines raies noires sur fond très clair ou blanc. Sur la tête allongée, les raies s’élargissent à la hauteur de la mandibule et n’arrivent pas jusqu’au museau, qui est grisâtre ou presque noir. La bordure supérieure des oreilles, grandes et arrondies, est blanche. Sur l’encolure, les bandes sont très larges (jusqu’à 8 cm, pour 3 sur le reste du corps) et forment des anneaux fermés. Une crinière épaisse et raide se développe des oreilles jusqu’au garrot et continue par une large raie de mulet, de couleur marron foncé, qui, limitée par des bandes marginales blanches, arrive jusqu’à la naissance de la queue. Le ventre est blanc et les pattes sont totalement annelées. Les raies noires de la croupe forment des demi-cercles autour de la base de la queue, qui se termine par une touffe de crins.

Ce zèbre est sociable, mais moins que les autres espèces : on le rencontre surtout en troupeaux de 6 à 15 individus. Il a cependant, déjà, été signalé des rassemblements temporaires de 800 à 900 têtes. (Peut-être un jamboree de Zèbres) Cet animal vit dans les savanes sèches, parfois parsemées d’arbres. Dans quelques régions, il cohabite avec le zèbre de Grant (Encore un président !) et forme des troupeaux mixtes. Souvent les étalons adultes se tiennent à l’écart des juments et ne recherchent leur contact qu’à l’époque du rut. Comme les autres espèces, le zèbre de Grévy est capable de galoper très vite : on l’a chronométré à des vitesses de l’ordre de 65km/heure sur un terrain plat. Mis à part le lion, ce zèbre n’a pour ainsi dire pas d’ennemis naturels, sauf peut-être la hyène tachetée.

Son alimentation est la même que celle de tous les zèbres. Il aime s’abreuver chaque jour et se reposer aux heures de midi (Il n’est pas le seul !) A la saison sèche, les troupeaux émigrent vers des territoires plus hospitaliers. Seuls, les mâles territoriaux ne le font qu’en cas de très fortes sécheresses. La femelle met bas d’un seul petit après une gestation de 350 à 430 jours. A la naissance le poulain est très haut sur pattes, et sur le fond brun clair de son pelage, des raies marron apparaissent, striant la tête, l’encolure et les membres. Ce n’est qu’après quelques semaines qu’il acquiert l’aspect caractéristique de l’espèce. La taille d’un adulte va de 2 mètres 10 à 2 mètres 30, sa hauteur au garrot est de 1 mètre 50, et son poids varie de 250 à 325 kilogrammes. Sa longévité est de 25 à 30 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Périssodactyles ; Famille : Equidés ; Espèce : Equus grevyi.

Le Phaéton à bec rouge.

octobre 20th, 2006


Le Phaéron à bec rouge., originally uploaded by patriarch38.

Les longues plumes de sa queue sont très recherchées.

Le phaéton à bec rouge est l’un des oiseaux de mer des plus remarquables. En réalité, il en existe 3 espèces différentes, qui se distinguent pas la coloration du bec et par celle des plumes de la queue.

L’illustration de cette fiche montre le phaéton à bec rouge, qui est sans doute, le plus magnifique du genre. Il est relativement grand (80cm à 1 mètre), essentiellement blanc, avec de très longues plumes médianes sur la queue. Son bec est grand et puissant, légèrement incurvé vers le bas. Le tête est plutôt grande, le cou court et épais. Les pattes dont très courtes avec des doigts petits et réunis par des membranes, jaunes à la base et noires vers l’extrémité. Le plumage est doux, plutôt compact sur le dos et les ailes. Sa queue comprend 12 plumes, elle est cunéiforme, avec ses deux plumes du milieu extrêmement allongées, étroites et effilées. Le bec est rouge orangé, les yeux sont bruns. L’oiseau a une tache courbe devant les yeux, et une bande noire derrière. Une autre bande noire s’étend en travers de l’aile depuis le coude, jusqu’aux extrémités des scapulaires. Le femelle a le bec jaune et les plumes de sa queue sont moins longues.

Tous les phaétons sont des habitants des mers tropicales, que l’on chercherait vainement sous d’autres latitudes. Ils sont remarquables par leur vol rapide assez semblable à celui d’un pigeon. Les phaétons passent plus de temps en l’air que la plupart de leurs parents, sauf peut être les frégates. Ils sont cousins des cormorans, des pélicans et des fous, mais ressemblent davantage aux sternes et aux pétrels, avec lesquels ils n’ont cependant guère de liens.

Hors de la saison des amours, le phaéton se tient loin des côtes, en pleines mers. Il se pose rarement sur l’eau car c’est un piètre nageur. Peu sociable, il préfère vivre par couple ou même solitaire. Lorsque débute l’époque de reproduction le phaéton gagne l’eau les eaux côtières et s’apprêtent à nicher. Très maladroit au sol, il se traîne sans grâce, évitant d’ailleurs tout déplacement important (dans la mesure du possible).Il niche sur les falaises ou les pentes très accidentées des petites îles océaniques. Le nid est une faible dépression sans aucun aménagement. La femelle y dépose un œuf blanc taché de brun-roux. L’incubation dure environ de 40 à 46 jours, par la femelle la majeure partie du temps, pendant que le mâle la nourrit. Le poussin est nourrit 2 ou 3 fois par jour, par les deux parents, pendant 12 à 13 semaines. Le jeune alors, incapable encore de voler, reste posé sur l’eau plusieurs jours durant, perdant du poids jusqu’à pouvoir s’élever dans l’air. Le phaéton se nourrit essentiellement de poissons volants, mais aussi de calmars. Adulte, son envergure est de 1 à 1 mètre 10, son poids de 420 grammes, et sa longévité de 10 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Pélécaniformes ; Famille : Phaétonidés ; Espèce : Phaeton aethereus.

Le Diable de Tasmanie

octobre 19th, 2006


Le Diable de Tasmanie, originally uploaded by patriarch38.

Il a une réputation de férocité.

Le diable de Tasmanie, dont le véritable nom est sarcophile, est, après le thylacine, le plus grand marsupial carnivore. Il ne ressemble à aucun animal, ce qui fait sa particularité. Autrefois, il était largement répandu en Australie, mais progressivement, il s’est raréfié, pour disparaître finalement du continent australien et ne survivre qu’en Tasmanie. C’est un petit carnivore tenace, ressemblant en certains points à l’ours. Mesurant entre 50 et 75 cm de long et possédant une queue d’environ 25 cm, avec un poids variant de 6 à 10kg.

Son habitat préféré est le terrain boisé et rocailleux. Il aime les lieux d’accès malaisé, où il même une existence discrète. Pendant la journée, ce diable de Tasmanie cherche abri dans les cavernes ou autres trous de roche, dans les souches des arbres géants ou dans les terriers peu profonds, qu’il excave entre les racines. Il sort la nuit pour chasser. Ne craignant pas l’eau, il s’y précipite lorsqu’il se sent poursuivi et parvient à nager sous l’eau pour aller se mettre à l’abri parmi les touffes des plantes aquatiques.

Il grimpe maladroitement, mais il lui arrive d’escalader des troncs fortement inclinés, pour tenter d’y déloger quelques oiseaux endormis. Sa course est rapide, et son nom de diable, lui vient de sa réputation de férocité et de sauvagerie. Il semble cependant que ce caractère ne soit pas généralisé, et on connaît plusieurs cas d’apprivoisement.

Pendant sa vie de 8 ans approximativement, ce marsupial peut avoir de 2 à 4 jeunes par année. La gestation est de 30 jours, mais les petits ne quittent pas la poche maternelle, avant environ 140 jours. A leur naissance, ils ne mesurent que 12 millimètres, mais atteignent 7 centimètres après 7 semaines.

Il se nourrit principalement d’oiseaux et de wallabies, mais ne rechigne pas sur les lézards, les petits mammifères et ne dédaigne probablement pas les écrevisses et les grenouilles. Son poids adulte est de 4,5 à 9 kG, la longueur de son corps de 53 à 80cm et celle de sa queue de 23 à 30 cm.

Classe : Mammifères ; Ordre : Marsupiaux ; Famille : Dasyuridés ; Espèce : Sarcophilus harrisi.

Manchot Adélie

octobre 18th, 2006


Manchot Adélie, originally uploaded by patriarch38.

Il perd la moitié de son poids en couvant.

Le manchot Adélie est sans doute l’espèce la plus nombreuse de toute la famille. Largement répandu dans toutes les régions avoisinant le continent Antarctique, cet oiseau au corps volumineux posé sur de petites pattes et portant de ridicules moignons d’ailes n’est fort heureusement pas menacé de disparition. Il vit en colonies extrêmement nombreuses, pouvant rassembler plusieurs dizaines de milliers d’individus.

Le manchot Adélie est l’image d’Epinal du manchot. Il est entièrement noir, sur le dos, blanc sur le ventre, la tête est noire avec un anneau blanc autour de l’œil. C’est l’un des rares manchots (avec l’empereur) dont la présence se limite à l’Antarctique et les eaux environnantes (limitées par le « pack ice ») Du fait de sa petite taille et pour éviter une trop forte déperdition de sa chaleur, ses plumes sont plus longues que celles des autres espèces et elle recouvrent un grande partie du bec.
En dehors de la période de reproduction, ils sont en mer. Ils se reposent sur les icebergs et les glaces flottants dérivants au grès des courants marins. Ils viennent à terre pour préparer le nid, donner naissance et élever les poussins.

Le manchot Adélie est fidèle à son nid, et chaque année les couples recherchent l’emplacement de leur habitation de la saison précédente. Le nid est très rudimentaire et consiste en une cinquantaine de galets et cailloux laborieusement rassemblés en cercle, au milieu duquel se tient l’un des partenaires. Il arrive fréquemment que des fainéants piquent les pierres et galets des nids voisins. Les nids ne sont éloignés l’un de l’autre, juste assez, pour éviter que leurs occupants respectifs ne parviennent à se frapper à coup de bec.

Le couple se partage la dure corvée de la couvaison des deux œufs, pendant 36 jours. La femelle couve pendant les 15 premiers jours, après quoi elle retourne à la mer pour se nourrir, laissant le soin à son époux d’assurer la fin de l’incubation. Le mâle qui reste à jeun pendant 3 semaines, sinon plus, perd la moitié de son poids et se réjouit de pouvoir à son tour reprendre son alimentation de crevettes et de krill.

Les jeunes se développent assez vite, car les parents les gavent de nourriture. Puis ils se rassemblent en crèches et se serrent les uns contre les autres pour se tenir chaud. On n’a jamais su comment les parents retrouvent leurs propres enfants dans ces incroyables amoncellements de petits. Les petits vont à l’eau à 2 mois, et ont une maturité sexuelle entre 3 et 4 ans. La taille d’un adulte est de 70cm, et son poids varie de 3,7 à 6,0 Kg. La longueur du bec est de 4cm environ, et la taille des ailes de 19cm. L’espérance de vie est de 10 à 20 ans.

Leurs prédateurs sont surtout, les phoques léopards pour les adultes, quand aux œufs et poussins, ce sont les plats préférés des skuas.

Classe : oiseaux ; Ordre : Sphénisciformes ; famille : Spéniscidés ; espèce : Pygoscelis adeliae

Le Potamochère

octobre 17th, 2006


Le Potamochère, originally uploaded by patriarch38.

Il renverse les petits arbres pour en manger les fruits.

Le potamochère est un animal étroitement apparenté à notre sanglier d’Europe, auquel il ressemble par son allure générale. Il est reconnaissable pas sa coloration assez vive (surtout quand il est propre, ce qui est rare). Son pelage est roux vif, en particulier chez le mâle. Une ligne blanche court sur l’échine, de la base de la tête à la base de la queue. La tête est plus pâle avec des oreilles touffues et les défenses sont courtes mais tranchantes.

Le potamochère que les indigènes appellent porc rouge, n’est pas rare en Afrique, où il habite les savanes boisées et les forêts. Il serait vain de chercher cet animal loin de l’eau, car son existence est étroitement liée à la présence d’une rivière ou d’un lac. Il même une vie presque amphibie parmi les vastes étendues de roseaux et de joncs couvrant les terres marécageuses. En cela, il ressemble un peu à l’hippopotame, qui est d’ailleurs un parent des sangliers.

Le potamochère est nocturne, c’est la raison pour laquelle on l’aperçoit rarement de jour. Il passe la journée, dissimulé dans un gîte, au cœur des marais, où il y reste des heures couché dans la boue, qui le protège de la chaleur et des insectes. Il est essentiellement omnivore, mais sa nourriture préférée est à base de racines et de bulbes qu’il déterre avec son groin et ses défenses. Il ne dédaigne pas l’herbe, les graines et les fruits tombés. Il casse ou déracine fréquemment de petits arbres, pour en savourer les fruits. Il chasse volontiers de petits mammifères et de petits oiseaux, il est aussi parfois charognard et coprophage.

Son organisation sociale est identique à celle du sanglier. Il vit en petites hardes composées d’un mâle adulte, de quelques femelles et des jeunes. Le mâle se frotte régulièrement contre certains arbres, pour marquer son territoire. Après une gestation de 150 à 175 jours, la femelle met au monde ses petits (de 2 à 8 ) dans un gîte de feuilles et d’herbes, qu’elle confectionne à cette intention, dans un lieu bien caché. La longueur du corps d’un adulte est de 1 mètre 30 ; la longueur de sa queue est de 30 centimètres ; son poids va de 50 à 104 kilogrammes ; La hauteur à l’épaule de 58 à 96 centimètres, et sa longévité est de 15 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Suidés ; Espèce : Potamochoerus porcus.

Frégate superbe

octobre 16th, 2006


Frégate superbe, originally uploaded by patriarch38.

C’est le meilleur voilier parmi les oiseaux.

La frégate superbe, dont on connaît 5 espèces, est le plus merveilleux oiseau de mer. Champion incontesté du vol acrobatique, c’est de tous les oiseaux celui qui possède le rapport poids du corps et surface alaire le plus favorable. Cette particularité lui permet, de voler, sans aucun effort et sans fatigue.

Elle a les ailes longues, étroites et pointues, la queue profondément fourchue et un long bec crochu. Le mâle est noir luisant. Ses plumes noires présentent de nombreux reflets, et offrent des couleurs différentes sous la lumière du soleil. Dans son cas, l’irisation est violette. La gorge est ornée d’une poche membraneuse orange, devenant rouge vif, quand celui-ci l’enfle en période nuptial, comme vous le voyez ci-dessus. (Si vous allez sur le net, vous pourrez le voir en vol, avec cette membrane écarlate gonflée en dessous du cou). Le bec est gris et crochu, les pattes sont noires.

La frégate superbe est la frégate caractéristique des rivages maritimes tropicaux. Elle niche sur les îlots rocheux vers Boa Vista et les îles du Cap Vert. Elle niche aussi aux Antilles, en Amérique Centrale, sur l’île Fernando Noronha et sur les îles du Brésil. Cette espèce était présente en France, mais elle n’y est plus constatée depuis 1950.

Pour se nourrir, elle utilise ses compétences en vol. Elle pêche en vol rasant les flots, et en saisissant le poisson avec le bec à la surface de l’eau. Mais c’est surtout un vrai pirate des mers, car elle pratique le vol à l’arracher, car elle aime se nourrir aux dépens d’autres oiseaux marins, dont elle tente de saisir les proies après une poursuite mouvementée. Harassé et poursuivi sans trêve, l’oiseau finit par dégorger son butin pour s’alléger. La frégate qui attend cet instant, plonge à une vitesse incroyable et saisit le poisson avant qu’il ne tombe dans les eaux.

C’est un voilier infatigable qui peut rester en l’air des journées entières, avec seulement d’occasionnels et profonds battements d’ailes, changeant de direction à l’aide de sa longue queue fourchue. Vol suspendu et soutenu, haut dans les airs, ailes arquées, s’élevant et glissant sans efforts. Certains ornithologues pensent qu’elle peut même dormir en volant à haute altitude, comme le font les martinets.

A terre en revanche, ce gracieux et léger oiseau devient lourd et gauche. Ces pattes trop courtes ne lui permettent pas de marcher correctement, c’est pourquoi la frégate se perche toujours sur des arbres ou des buissons, car elle aurait une peine infinie, compte tenu de son envergure de 2 m 15 à 2 m 45 à prendre son envol d’un sol plat.

La frégate construit son nid, haut dans un arbre ou sur une barre rocheuse. C’est une plate-forme semi-sphérique, faite de petites branches et garnie de plumes et de débris d’os. Celui-ci est construit pas les deux adultes. La femelle y dépose 1 œuf (68×46). L’incubation dure 55 jours, le petit reste au nid pendant 5 mois. La longueur adulte va de 95cm à 110cm. Le poids pour un mâle 1200 grammes environ, et pour la femelle 1700 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Pélécaniformes ; Famille : Frégatidés ; Espèce : Fregata magnificens

155 gun M1 Long Tom

octobre 15th, 2006


155 gun M1 Long Tom, originally uploaded by patriarch38.

A mon retour de perme, je vais me présenter à mon « pitaine » comme il se doit.

« Je vous ai concocté un joli emploi du temps. Pour commencer, la semaine prochaine, vous montez avec votre pièce et ses servants au camp militaire de Bitche »-« Quel sera l’officier de détachement ? ». « Il n’y en aura pas. Il n’y a que votre pièce et tout son personnel qui y monte. C’est pour l’examen inter-armes que doivent passer certains adjudants et officiers. Vous ne devez uniquement qu’y amener votre 155 et là bas vous mettre à la disposition du capitaine X ».

« Puis, au début du mois de juillet, vous allez pour 6 semaines au CREPS de Reims. Pour recevoir une formation de moniteur de sport, enfin juste ce qu’il faut pour entraîner des militaires »- « Mais, mon capitaine….. »-« Rompez ! »

Départ le lundi matin pour Bitche. Petit arrêt, dans la montée de la côte de Saint-Avold, pour laisser refroidir le moteur, et comme, accidentellement, un troquet se trouver à cet endroit, rafraîchir aussi les gars. Arriver sur place, désignation du casernement prévu, puis présentation au capitaine X. « Savez vous ce que vous devez faire ? »-« Non, mon capitaine. »-« Strictement…rien ! Vos gars devront se comporter comme de jeunes recrus, ne connaissant rien du tout, au maniement de cet engin. Et vous devrez, uniquement commander les mises et sorties de batterie de votre pièce. Aux sous-offs et officiers de démontrer leurs valeurs pédagogiques. C’est là-dessus qu’ils seront notés. »

Première journée : je me suis payé, une bonne matinée de flemme, après avoir fait mettre le 155, par les gars, en position de tir. Je vous assure, que ce fut une bonne matinée de rire sous cape. Les gars ont joués leur rôle de bleus à merveille. Surtout quand ce fut le tour, d’un adjudant-chef que nous connaissions tous, puisqu’il faisait parti de notre groupe et batterie. Pas bien aimé, ils lui en ont fait voir de toutes les couleurs, frisant même l’absurde. Mais que voulez vous, ils avaient là, une bonne occasion de lui faire payer en une seule fois, tout ce que lui, leurs faisait baver depuis le jour de leur incorporation. Certains allant même, jusqu’à jouer l’idiot du village.

A la fin de la journée, le « pitaine » me dit, comment avez-vous trouvé, ces exercices ? »-« dans l’ensemble, ça aller ! »-« Et l’adjudant-chef untel ? ». « Il fait parti de notre batterie, et mon dieu, il n’est pas tellement apprécié, alors vous comprenez ! »-« D’accord, je vais pas en tenir compte. » Et moi de rajouter : « Vous ne leurs faites pas faire une mise en batterie de la pièce, et ensuite, sortie de batterie et pourquoi pas dans un terrain bien détrempé ? C’est là, que vous verrez toutes leurs capacités d’officiers. »-Il m’a juste regardé avec un petit sourire narquois, en me disant : « Remballez les « clous » et rentrer avec votre pièce au camp. »

Le lendemain matin, ce sont les « candidats » qui officiaient pour la mise en batterie ou sortie de batterie. Et là croyez moi, c’était autre chose. Car là aussi, les gars, ne connaissaient plus rien des manœuvres à exécuter.
On règle ses comptes quand et comme on le peut !

Le Guib harnaché

octobre 14th, 2006


Le Guib harnaché, originally uploaded by patriarch38.

C’est une antilope réputée dangereuse.

Le Guib harnaché, ou simplement le Guib, est la plus petite espèce du groupe des Tragélaphinés, qui réunit de grandes antilopes comme le Koudou ou l’Eland. Les cornes du Guib, moyennement longues et en formes de lyre, portent de fortes carènes spiralées. Le mâle arbore une crinière assez touffue tout au long de la ligne médiane du dos. D’où le nom de Guib harnaché. Le femelle, notablement plus petite, n’a ni crinière ni cornes.

Contrairement à la majorité des antilopes, qui vivent en hardes, le Guib est un solitaire, il vit parfois en couples, rarement en famille. Extrêmement discret, il ne quitte les fourrés que la nuit, aussi le voit-on rarement. Le seul moment où l’observation du Guib peut-être parfois possible, c’est le matin de bonne heure, lorsque l’animal prend un court bain de soleil. Il faut pour cela beaucoup de circonspection, car il a l’ouïe et l’odorat extrêmement affinés. Le moindre indice suspect le fait fuir : il quitte les lieux discrètement et se fraye un passage dans les fourrés à travers lesquels aucun autre bovidé ne passerait. C’est également un expert à sa faufiler sous les branches très basses, en marchant en position accroupie.

Le Guib broute des bourgeons et les feuilles tendres de l’extrémité des rameaux. Il cueille aussi des baies et les gousses d’acacias, ce n’est que lorsque les arbres et buissons sont dégarnis qu’il se met à brouter l’herbe. Il lui arrive aussi de suivre les primates pour manger les fruits et les fleurs qu’ils font tomber.

La femelle, après une gestation de 220 jours, met bas d’un seul petit. Les progénitures mâles ne restent avec la mère, jusqu’à ce que leurs cornes soient formées, et sont rejetés par les autres mâles adultes, dès que la mère devient réceptive. Les jeunes femelles peuvent rester avec leur mère jusqu’à la mise bas suivante.
La longueur d’un adulte est de 1 mètre 40, la longueur de ses cornes de 35 à 65 centimètres, sa hauteur au garrot de 70 à 100 centimètres et son poids de 35 à 75 kilogrammes. Sa longévité est de 10 ans.

Quand deux individus se rencontrent, ils s’attouchent et se flairent l’arrière train. La plupart des appels sont doux et utilisés pour les communications de courtes distances, sauf l’aboiement fort et rauque qui est utilisé comme signal d’alarme. Son naturel batailleur lui permet de résister victorieusement à ses ennemis, principalement hyènes et léopards. Il vit, bien sûr, en Afrique équatoriale.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Espèce : Tragelaphus scriptus.

Goéland d’Audoin (Photo de J P Leys)

octobre 13th, 2006

Il pratique une technique de pêche bien à lui.

Il s’agir d’une espèce rare, dont les effectifs mondiaux (moins de 20 000 couples recensés) vivent uniquement sur les îles et pays méditerranéens. (90% de la population est concentrée en deux colonies en Espagne.

Le goéland d’Audouin ressemble beaucoup au goéland leucophée, mais il est plus petit et plus fin. Sa tête paraît plus fine parce que son œil noir et son bec rouge contrastent vivement avec le blanc de sa tête. Son front est plus allongé. Il faut noter que le gris de sa livrée se fond doucement avec le blanc de sa nuque. En vol, on peu voir chez l’adulte, un coin noir sur la partie antérieure des ailes, plus étendu que chez le goéland leucophée. Passé le 1er hiver, le manteau devient gris avec des distinctes dentelures foncées. Il a une nette barre noir sur la queue.

Il niche surtout dans la partie occidentale de la Méditerranée qu’il ne quitte pas. Il vie en colonies près des salines et des îlots rocheux, mais le plus souvent reste sur les plage sablonneuses. En hiver, sils q’installe dans les baies sableuses et les embouchures de fleuves. On peut voir l’espèce, à présent, sur les côtes méditerranéennes de l’Espagne, jusqu’à l’estuaire de l’Arvor au Portugal. Il se reproduit sur les îles grecques, et on en trouve jusqu’en Turquie (delta du Goksu). Il migre le long des côtes marocaines jusqu’en Afrique de l’Ouest.

Son nid est fait à même le sol, d’algues sèches, et se trouve à demi caché dans la végétation éparse des îles. La femelle y dépose de 2 à 3 œufs entre fin avril et mai. L’incubation dure de 28 à 19 jours, assurée par les deux parents. Les jeunes prennent leur envol au bout de 35 à 40 jours.

Le goéland d’Audouin se nourrit presque exclusivement de poisson. Il raffole des sardines. Mais il consomme aussi des insectes, des invertébrés aquatiques, des petits oiseaux, des campagnols, est aussi, à la rigueur, des matières végétales. Sa façon de pêcher est très particulière : il vole à quelques mètres de haut, et pique pour raser la surface où, du bec, il se saisit de sa proie ; il lui arrive néanmoins de plonger de plonger sa tête dans l’eau. Cette technique, qu’aucun autre n’emploie, suppose une mer calme.

Sa mortalité excessive est due à plusieurs phénomènes. On peut citer l’infécondité de certains œufs (jusqu’à 18%), la destruction des nids et des œufs par les moutons qui vivent sur les îles ; la prédation par les animaux terrestres (renards et chiens), et même d’autres goélands, ainsi que le faucon pèlerin. Sans oublier les rats, omniprésents en ces lieux, qui dévorent les œufs.

La longueur d’un adulte est de 53 cm, son envergure de 115 à 140cm, et son poids de 500 à 800 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Charadriiformes ; Famille : Laridés ; Espèce : Larus audouinii.

Le Fossa

octobre 12th, 2006


fossa, originally uploaded by patriarch38.

On l’a parfois classé parmi les Félidés.

Le fossa appelé aussi cryptoprocte, est le plus grand carnivore endémique de Madagascar. C’est un viverridé, mais son aspect de félin a souvent et longtemps induit les zoologues en erreur. Les Américains ont rangé cet animal parmi les Félidés.

Malgré son aspect féloïde, le fossa est étroitement apparenté aux genettes. Il est d’ailleurs intéressant de constater qu’il ronronne comme elles durant les premières semaines de sa vie. Si le ronronnement disparaît ensuite, il faut néanmoins retenir que ce système de vocalisation rapproche certains viverridés des félidés.

Il ressemble à un grand chat tout en longueur, sa queue est d’ailleurs aussi longue que son corps), de même couleur que le puma (brun rouge). Doué d’une grande force musculaire, il parvient à s’échapper des pièges sans grandes difficultés, de plus c’est un animal extrêmement discret à rencontrer. Le fossa, tout comme le glouton est plantigrade, c’est-à-dire qu’il s’appuie sur la plante des pieds pour marcher.

Le comportement et le mode de vie du fossa ressemblent absolument à celui d’un chat sauvage. Sa démarche de plantigrade le diffère de celui-ci, car les chats sont digitigrades (ils marchent sur la pointe des pieds). Il est actif durant la nuit, et se nourrit surtout de lémuriens, en les poursuivant avec agilité jusque dans leur domaine arboricole d’accès malaisé. S’il faut définir de manière simpliste le fossa, on peut dire de lui qu’il est un gigantesque jaguarondi ou alors un minuscule puma.

La période d’accouplement va de septembre à décembre. La gestation dure 10 semaines et la femelle met bas 2 à 4 petits qui resteront, durant les six premiers mois de leur vie, parfois un peu moins, avec la mère. La parade nuptiale est très étonnante et se passe dans les arbres, ainsi que l’accouplement d’ailleurs. De plus la femelle choisit toujours le même arbre.

La bonne taille du fossa lui permet d’attaquer les porcs et les veaux. Des cas de fossa apprivoisés et dressés à la chasse au potamochère sont connus, bien que très rare. Les Malgaches n’aiment guère ce prédateur, en raison des ravages qu’il cause dans les basses-cours et des chèvres qu’il dévore. La longueur du corps d’un adulte est de 60 à 76cm ; celle de la queue de 63 à 67 cm et la hauteur au garrot de 37 centimètres. La longévité est de 17 ans.

Classe : Mammifères ; Ordres : Carnivores ; Famille : Viverridés ; Espèces : Cryptoprocta ferox.

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