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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Allouette des champs

décembre 21st, 2007

Allouette des champs, originally uploaded by patriarch38.

Elle chante comme elle respire.

L’alouette des champs, ci-dessus, est sans doute l’un des passereaux les plus populaires. Chacun se plaît à écouter son chant mélodieux, qu’elle lance inlassablement au dessus des prairies et des champs cultivés. Il existe de nombreuses espèces d’alouette, mais celle- ci semble la meilleure musicienne.

L’alouette des champs a les parties supérieures brunes, densément striées de brun- noirâtre. La calotte est légèrement plus foncée, contrastant avec le sourcil blanchâtre. Les parties inférieures sont blanches, excepté la poitrine chamois clair striée de brun foncé. La gorge est jaunâtre, finement striée de foncé. La queue est foncée, presque noire, avec les rectrices externes tachetées de blanc. Les ailes présentent des liserés clairs. Les yeux sont brun foncé, le bec est relativement court. Les pattes et les doigts sont brun clair. Les deux sexes sont semblables, sauf que le mâle est légèrement plus grand.

Comme son nom l’indique, elle aime vivre dans les champs, mais aussi, les landes, les pâturages et même les marais. Elle évite soigneusement les zones boisées. Ce qui frappe chez cette alouette, c’est la faculté peu ordinaire de lancer son chant puissant tout en volant, ce qui lui occasionne une dépense énergétique considérable. C’est le mâle qui chante ; il délimite ainsi son territoire et le fait ainsi savoir à ses rivaux et congénères.

L’alouette mâle s’élève plus ou moins verticalement au dessus de son nid, parfois à grande hauteur. Après avoir chanté un certain temps, en voletant pratiquement sur place, elle plonge dans le champ pour y disparaître parmi les graminées. Elle chante presque toute l’année, contrairement à d’autres passereaux qui ne le font que pendant la période nuptiale. Les ornithologues se demandent comment cette alouette parvient à chanter durant près de 6 minutes, sans s’arrêter pour reprendre son souffle.

Les couples sont monogames et restent ensembles pendants toute la saison, parfois même plusieurs. Les couples se forment en février, abandonnant les grands groupes hivernaux, pour établir leur territoire, souvent le même que l’année précédente. Le nid est placé sur le sol, entre deux mottes de terre, et il ne peut être découvert que par hasard. La mâle commence alors sa parade nuptiale, s’élevant du sol en spirale et en chantant à tue- tête ; une fois à bonne hauteur, il descend en spirales, alternant battement d’ailes et glissés toujours en chantant. Quand il arrive à une moindre hauteur, il se laisse tomber comme une pierre, marche autour de la femelle la crête dressée, les ailes abaissées et la queue déployée en éventail. La femelle déposera de 3 à 5 œufs dans le nid, qui seront couvés de 11 à 15 jours. Les deux parents élèvent les petits, qui quitteront le nid vers à l’âge de 9 ou 10 jours. La taille adulte sera de 18 à 19 centimètres, pour une envergure de 35cm et un poids de 45 grammes. La longévité est de 12-13 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Familles : Alaudidés ; Genre et Espèce : Alauda arvensis.

Petit -Rorqual.

décembre 20th, 2007

Petit -Rorqual., originally uploaded by patriarch38.

Il aime à se tenir près des côtes.

De toutes les espèces de baleines, le petit- rorqual appelé aussi le rorqual à bec est celle qui se tient le plus près des côtes. En fait, durant une grande partie de l’année, il ne s’éloigne guère au –delà des talus continentaux riches en planton et, partant, en poissons et autres créatures marines de petite taille dont il se nourrit.

Le petit rorqual est le parent, le plus petit, du rorqual bleu. Lorsqu’il atteint sa taille maximale, le petit- rorqual peut mesurer 10 mètres de long et peser 8 tonnes. Son corps lisses est en forme de torpille et s’amincit aux deux extrémités. La tête est très pointue, c’est pourquoi il est aussi appelé « rorqual museau pointu ». Comme pour tous les rorquals, sa gorge est dorée de replis ou sillons qui se distendent lorsqu’il s’alimente. La peau est : gris foncé sur le dessus et blanche sur le ventre. Il y a 2 particularités à rechercher lorsque l’on tente de l’identifier. La 1ère est la dorsale, qui est petite et très courbée. Elles est située aux deux tiers environ vers l’arrière, et souvent, n’est visible que lorsque celui-ci souffle. Et, la 2ème étant la vision d’une bande blanche, de chaque côté de ses pectorales.

Ce n’est que dans la ceinture subantarctique que ce cétacé à fanons croise en eau libre, loin de toute terre. L’extrême abondance du krill,(entre le 63e degré de latitude sud et la côte antarctique) lui assure une réserve inépuisable d’aliments. On sait qu’en hiver, les individus tendent à gagner les eaux plus tempérées proches de l’équateur, pour se rendre ensuite vers les latitudes subpolaires au début de la période estivale.

Il est assez sociable, mais dans les régions tropicales, les groupes n’excèdent guère une vingtaine d’unités. Extrêmement habile dans ses mouvements, le petit- rorqual effectue des sauts complètement hors de l’eau et retombe provoquant une gerbe impressionnante d’écume.

On pense que les mises- bas ont lieu en hiver et que les petits demeurent avec la mère de 4 à 6 mois. Après une gestation de 10 mois, la mère met- bas d’un seul petit, pouvant faire à la naissance…200kg. Il se nourrit en utilisant une technique d’engouffrement ou d’écrémage. Il repère des « essaims » de grill et des bancs de petits poissons, comme les harengs, près de la surface. Il remplit sa bouche distendue et filtre ses proies à travers ses fanons. Parfois, il pousse le plaisir, en bondissant hors eau, pour happer les poissons la bouche grande ouverte. Souvent, ils sont accompagnés par une escorte bruyante d’oiseaux de mer.

Les petits- rorquals accompagnent parfois les bateaux, à la manière des dauphins. Une telle confiance est le fait, que celui-ci, en cas d’alerte, n’a pas son pareil pour plonger et fuir rapidement.

Classe : Mammifères ; Classe : Cétacés ; Sous- ordre : Mysticètes ; Famille : Balaénoptéridés ; Genre & espèce : Balaenoptera acutorostrata

Pas besoin de commentaire.

décembre 19th, 2007

Pas besoin de commentaire., originally uploaded by patriarch38.

Je suis en colère, après avoir lu cet article !

UN DEFENSEUR DE L’AMIANTE HONORE PAR LE MINISTERE

Le ministère du Travail vient de s’inviter sans complexe dans une procédure judiciaire en cours. Il a nommé au Journal Officiel du 2 décembre, le docteur Claude Raffaelli membre dirigeant du Fonds de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante. Un fond fort influent permettant aux travailleurs exposés plusieurs années à l’amiante de profiter à l’avance d’une retraite à taux plein.

Or un mois plus tôt, ce toubib avait été mis en examen par les juges parisiens Peltier et Bertella Geffroi pour « NON ASSISTANCE A PERSONNE EN PERIL » et « HOMICIDE INVOLONTAIRE ».

Durant plus de 30 ans, ce docteur fut médecin du travail des entreprises FERODO puis VALEO à Condé-sur-Noireau (Calvados). Une bourgade de 6 000 habitants, ravagée par l’amiante pendant plus d’un siècle. Des centaines d’ouvriers de ces usines un par semaine, actuellement, ont succombé à un cancer du poumon. Plusieurs médecins, ayant officié sur ces sites, sont accusés de passivité face au danger de la fibre blanche.

De plus, Raffaelli siégea de 1982 à 1996, au comité permanent amiante, dont un récent rapport du Sénat rappelle qu’il « joua un rôle non négligeable dans le retard de l’interdiction de ce matériau en France »

En envoyant ce “message” aux juges, le ministère veut-il faire tousser la justice ?

(ARTICLE DE « CANARD ENCHAINE » de ce jour.

Etant moi-même atteint d’asbestose, je suis outré de la désinvolture de ceux qui nous gouvernent. Ou c’est de la provocation envers les ouvriers atteints, ou une ignorance du passé de ce Toubib, et c’est guère mieux !!

Torpille marbrée

décembre 18th, 2007

Torpille marbrée, originally uploaded by patriarch38.

La raie torpille est capable d’électrocuter ses proies.

La torpille, appelée aussi raie électrique, est l’un des rares poissons capable d’en électrocuter d’autres. Il en existe environ 35 espèces, dont la torpille marbrée, illustrée ci-dessus.

C’est un poisson cartilagineux qui atteint 1 mètre de long. Son corps a la forme d’un disque aplati suivi d’une queue courte et épaisse qui porte deux nageoires dorsales et la caudale. Les pectorales sont soudées à la tête. Les spiracles à l’arrière des yeux sont bordés de franges. La raie torpille est de couleur brun- marbré et son ventre est blanc. Elle est munie d’organes électriques qui lui permettent d’immobiliser ses proies grâce à des décharges de 45 à 80 volts

On rencontre des torpilles dans toutes les mers tempérées et tropicales du monde. Elles se tiennent généralement près des côtes, mais on en a trouvé jusque vers 800 mètres de profondeur. Contrairement aux autres raies, la torpille ne se réunit pas en groupe et préfère vivre en solitaire.

Elle se nourrit de toutes sortes d’animaux marins, poissons y compris. Fondant sur sa proie, elle l’enveloppe de ses nageoires pectorales et décharge son électricité afin de l’étourdir. Les organes générateurs d’électricité, très volumineux, sont disposés de part et d’autre de la tête, dans l’épaisseur du corps. Chacun de ces organes est composé d’une quantité de colonnes hexagonales, qui forment une sorte de nid d’abeilles. Chaque colonne comprend jusqu’à mille plaques gélatineuses, dons le total peut avoisiner un demi- million chez une raie adulte. Une torpille de taille moyenne est capable d’électrocuter un poisson plus gros qu’elle, grâce à une décharge allant jusqu’à 50 ampères, à la tension de 50 à 60volts.

Les mœurs de cette raie sont analogues à celles des autres raies. Elle nage peu et préfère se tenir immobile sur le fond, où elle attend le passage de ses proies. On a constaté que les petits crabes et autres crustacés courant sur la vase étaient les proies favorites de la torpille. Au temps de romains, les médecins utilisaient la torpille dans le traitement de certaines maladies

Classe :Chondrichthyens ; Ordre : Hypotrèmes ; Famille :Torpédinidés ; Genre et Espèce : Torpedo marmorata

Quelea à bec rouge.

décembre 17th, 2007

Quelea à bec rouge., originally uploaded by patriarch38.

C’est un oiseau légionnaire, appelé aussi : travailleur à bec rouge.

Le quelea est sans doute l’oiseau le plus abondant d’Afrique. Il vit à la manière des criquets migrateurs, ce qui lui vaut aussi le qualificatif d’oiseau- insecte. C’est par vols de millions d’individus que se déplace le quelea, qui est apparenté au moineau. On ne peut imaginer l’impression que peut faire une telle masse d’oiseaux, ni le vacarme que produit une de leurs colonies. Les dégâts qu’ils causent à l’agriculture se chiffrent par millions.

En dehors de la période de nidification, le mâle et la femelle ont la même toilette, qui rappelle un peu celle d’un moineau. A l’approche de la période de reproduction, celle du mâle subit des mutations assez importantes. Il acquiert un masque facial noir qui couvre l’ensemble des lores (espace compris entre la partie antérieur de l’œil et le base du bec) et des joues, des couvertures auriculaires et du menton. Le capuchon et la poitrine revêtent une teinte qui varie selon les individus du jaunâtre au rouge éclatant. Egalement, à cette époque, le bec de la femelle passe du rouge au brun -jaune.

Cet oiseau n’est pas répandu uniformément sur le continent africain : de vastes territoires en sont totalement dépourvus, mais ailleurs, en particulier sur certaines plaines alluvionnaires fertiles, il pullule littéralement. On le voit donc surtout dans le bush, au sud du Sahara, son aire de distribution s’étend du Sénégal et de la Mauritanie, jusqu’en Erythrée. Ainsi qu’en Afrique Orientale (Kenya, Tanzanie), en Afrique Australe (Namibie, Botswana, Zimbabwe). Il est absent dans l’extrême sud de l’Afrique et la province du Cap.

La saison de reproduction commence à la saison des pluies, donc des périodes différentes selon les régions. C’est le mâle qui bâtit le nid, puis jugé sur l’ébauche, il tente d’attirer la femelle. Ce n’est qu’après l’accouplement qui parachève son chef- d’œuvre. (Malin le bougre !!!) La colonie est si dense qu’un arbre de taille moyenne peut supporter environ 500 nids. La femelle y dépose de 2 à 4 œufs et l’incubation dure 12 jours environ. Les jeunes sont alimentés par les deux adultes ; les premiers jours, des chenilles et des insectes, et par la suite des graines. A l’âge de 2 semaines, ils quittent le nid et deviennent autonomes qu’après deux autres semaines. Si les ressources offertes par les herbes viennent à s’amenuiser, le quelea se rabat sur les cultures d’avoine, de blé, de millet ou de riz. Une grande colonie, peut anéantir en quelques jours, ainsi, les récoltes. Inutile de vous dire, que comme les criquets, ils ne sont pas désirés par les paysans, même si un couple, n’a qu’une couvée l’an.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Plocéidés ; Genre & Espèce : Quelea quelea.

Ours polaires

décembre 16th, 2007

Ours polaires, originally uploaded by patriarch38.

Un carnivore impressionnant.

L’ours polaire est à la fois le plus grand de tous les ours et le géant des carnivores terrestres. Sa taille va de 2,10 à 3,50 mètres. Pour un poids pouvant atteindre 800 kg. C’est réellement un animal formidable. Il présente en outre la particularité d’être le plus septentrional de tous les animaux terrestres, puisque sa distribution géographique avoisine le pôle nord.

Contrairement à ses cousins nord- américains, l’ours polaire a un physique spécialement adapté à la vie dans le cercle Arctique : il a un long museau et de petites oreilles rondes qui résistent au froid. Il a aussi une fourrure épaisse et imperméable, une couche de graisse protectrice, et les pattes partiellement palmées. En dépit de son apparence « gentille » l’ours polaire peut-être très dangereux.

En hiver, l’ours polaire s’aventure sur la banquise, très loin des terres continentales. Habile plongeur et nageur puissant, il atteint 10km heure et peut aisément franchir de vastes étendues de mer libre. Il nage en se servant uniquement de ses pattes antérieures, les postérieures plus petites, sont utilisées pour se diriger. Son corps entouré d’une épaisse couche de graisse, flotte bien, aussi a t’on vu des ours nageant à plus de 300km des côtes. La plante des pieds, velue, constitue un coussin antidérapant, ce qui lui permet de courir sur la glace sans glisser. Il grimpe adroitement sur la banquise. A la course, il peut atteindre 30km/ heure et son trot est soutenu. C’est sûrement le plus nomade de tous les grands mammifères.

Les ours polaires s’accouplent en avril et les petits naissent entre novembre et janvier, 9 mois de gestation environ. La femelle met bas de 1 à 4 petits dans un terrier creusé au flanc d’un talus de neige, du côté le mieux abrité et restent plusieurs mois cachés sous la neige. Pendant ce temps, la mère ne s’alimente pratiquement pas et perd beaucoup de poids. A partir de 6 mois, les oursons essayent de chasser comme leur mère. Les femelles les allaitent environ 12 à 15 mois et les oursons commencent à manger de la viande dès le 5ème mois. Ils restent avec leur mère, environ deux ans, la période de leur maturité arrive vers 3-4 ans. Quand ce jour arrive, la femelle éloigne ses oursons, devenus des chasseurs et qui déjà pèsent une centaine de kilos.

Ils se nourrissent pratiquement que de phoques, mais ne dédaignent pas la viande de renards et d’oiseaux. Leur population est estimée à 20 000- 27 000 individus (nombre en baisse). Leur espérance de vie est de 35 ans. Cependant, comme les polluants (comme le PCB par exemple) du monde industriel parviennent jusqu’à l’arctique, à cause des courants, cette pollution passant du plancton végétal au krill, puis à la morue arctique. Le phoque annelé est lui-même contaminé et pourrait bien un jour disparaître à cause de cette contamination concentrée dans les tissus graisseux. Et pourquoi l’ours en serait il épargné ? De plus, comment fera t’il pour survivre si son plat principal, le phoque, disparaît ?

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Ursidés ; Genre & Espèce : Thalarctos maritimus.

1973. Chamonix.

décembre 15th, 2007

1973. Chamonix., originally uploaded by patriarch38.

Les tribulations…..suites

La photo ci-dessus est prise à Chamonix en 1973. Premières retrouvailles avec mes amis Néo-Calédoniens. Raymond et Carmen sa femme, Eliane et François notre chauffeur, et devant nos 3 titouns. (La photo est un peu floue, car elle est tirée d’une diapo par scanner.)

Nous sommes restés sur ce chantier un mois. Nous finissions la semaine, le vendredi midi, puis après le repas de midi nous prenions la route pour Grenoble et nous étions de retour le lundi matin vers 10 heures. A chaque fois que nous partions, Yvon nous fournissait en produits du pays, à un prix incroyable. Fromages, (chèvres et roquefort surtout), charcuteries et même une cocotte avec des écrevisses prêtent à « l’emploi ». Comme chez nous, je suis le seul à manger de ces bêtes, je laissais le collègue emportait le tout. Le chantier fini, j’ai promis à Yvon qu’à l’occasion, je viendrai passer une semaine.

L’année suivante, l’occasion m’en fut donnée par mes amis de Nouméa. Nous reçûmes une lettre, dans laquelle ils nous annonçaient qu’ils allaient, pour la première fois de leur vie, venir en métropole, en voyage organisé offert par la société « Le Nickel » où Raymond travaillait comme menuisier et avec qui j’avais lié amitié lors d’un chantier.

Je leurs ai donc proposé de venir les voir avec la famille dans la ville la plus proche de chez nous qu’ils visiteront. Ce fut Chamonix. Ne pouvant pas trimballer l’ensemble de la tribu en « pétrolette », un ami professeur me prêta sa voiture et le chauffeur fut le fils d’un ami métallo de Thionville qui faisait ses études à Grenoble. (Par la suite, il fut chercheur aux USA, et revenu maintenant, tient une bastide transformée en chambres d’hôtes, à Aix en Provence avec sa femme américaine). Dans ma réponse, je leurs demandais de prévoir, s’ils le voulaient, leur retour à Nouméa un mois plus tard.

De très bonnes retrouvailles à Chamonix. Nous, nous mîmes d’accord. A telle date, je montais les chercher à Paris, et s’ils le voulaient, ils pouvaient retarder leur voyage retour de quelques semaines. Ils décidèrent de le retarder de 3 semaines. Deux amis nous prêtant leur chalet (à 10 mètres l’un de l’autre) à Corrençon en Vercors, nous avons décidé de les y emmener une petite semaine. (Pour y monter, pas de problèmes, les amis étaient toujours là). Et j’en profitais pour téléphoner à Yvon et voir si nous pouvions venir, pour 3 ou 4 jours. Pas de problème, me dit-il, et les dates me conviennent.

A Paris, à l’hôtel, en plus de Carmen & Raymond, je vis d’autre amis caldoches et kanaks que je connaissais et la soirée fut assez joyeuse. Le lendemain, ils prenaient pour la première fois le train. Il n’y avait encore pas le TGV. Tout le long du trajet, je n’avais pas assez d’une langue pour répondre à toutes leurs questions. Nous avions la place pour les loger et comme tous nos visiteurs, la vue imprenable que nous avons, les a un peu surpris.

A chaque fois qu’Eliane allait faire les courses, l’un deux l’accompagnait, et il a fallu que je me fâche, car ils voulaient toujours casquer. Pour ne pas les vexer, nous les avons laissé faire quelques fois. A l’époque le Franc- pacifique valait 5 francs 50, d’où le surnom donnait à certains métropolitains qui y allaient faire leur pelote pendant quelques années : « des 5/5)

Première sortie en ville. Madame a décidé de renouveler sa garde- robe, et bien sûr a demandé à Eliane de la conseiller. Raymond et moi, les attendions dehors. 1er magasin, la patronne félicite Carmen sur son bronzage : « Mais je ne suis pas bronzé, c’est mon teint naturel ! » Et bien croyez moi ou non, en lui faisant essayer son achat, elle a écarté doucement le slip pour voir si c’était vrai. Eliane était écroulée de rire. Puis ensuite, nouveau magasin, nouvel achat, et Raymond de me dire : « Après, il va falloir trouver les chaussures qui vont avec ! » Deux jours après ces achats nous sommes montés aux chalets.

Raymond était aux anges, il était plus campagnard que citadin. Avant de travailler au Nickel, il avait exploité sa propriété à Ponerihouen 300km à peu près de Nouméa et pas si petite que ça, puisqu’il me proposait, si je retournais là bas, de me faire cadeau de 25 hectares et que, pour la maison, lui et toute sa famille m’aideraient. Eliane n’a pas voulu.

Il est allé voir les paysans du coin, discuté avec eux de leurs activités, productions etc. Là, il revivait, comme lorsque nous montions en brousse, ou que nous sortions en mer. Il voulait tout voir, comprendre, il se retrouvait un peu comme chez lui, sauf que là bas, en plus de la colline boisée, il avait le Pacifique à 10 minutes de sa propriété. Un paradis !!

La suite dimanche prochain !

PS : voici une adresse d’une personne ayant besoin de quelques clics à …droite. Une petite virée au café du coin, ne peut que vous faire du bien.

http://aucafeducoin.blog50.com

Gobie

décembre 14th, 2007

Gobie, originally uploaded by patriarch38.

Un nain parmi les nains…..

Il existe une multitude d’espèces de gobies, qui forment leur propre famille : le Gobiidés. Ce sont des nains d’entre les poissons marins, puisque le gobie géant n’excède pas 24 cm de long. Les gobies vivent dans toutes les mers, mais leur abondance et leur diversité s’accentuent dans les eaux tropicales du monde.

Un petit nombre d’espèces se trouvent en eau douce, fréquentant les estuaires, les cours d’eau et même certains lacs à l’intérieur des terres. C’est parmi les gobies que ce trouve le plus petit animal vertébré du monde. Il s’agit du « pandaka pygmaca » qui vit dans les rivières et lacs des Philippines et dont l’adulte ne mesure que 12 millimètres de longueur.

Tous les gobies ont des nageoires ventrales qui se rejoignent pour former une sorte de ventouse, permettant au poisson de se coller contre un support. Les yeux sur la partie supérieure de la tête sont proéminents. Le gobie paganel ci-dessus est de couleur brun clair à brun foncé souvent marbré. La première nageoire dorsale est traversée par une bande jaune- orangé claire chez la femelle et plus vive chez le mâle. Il vit sur les fonds rocheux à faible profondeur jusqu’à 8 mètres.

Se sont des poissons sédentaires qui occupent un petit territoire, au sein duquel se trouve leur gîte. Certaines espèces se cachent dans un coquillage ou un trou de rocher, d’autres préfèrent creuser le sable ou la vase pour si enterrer. Tous ces poissons sont timides et discrets. La plupart étaient restés largement inconnus, mais depuis que la plongée sous- marines s’est développée dans les années 70, les pêcheurs et les zoologues en trouvent en trouvent partout dans les anfractuosités des roches submergées ; Nombres d’espèces qui étaient considérées comme rares, se sont révélées très communes. Certains gobies vivent en étroite association avec des animaux invertébrés, crabes et vers marins, profitant de leur nourriture.

On le rencontre : en Méditerranée, Atlantiques et en Manche.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Gobiidés ; Genre & Espèce : Gobius paganellus.

Trogon Elégant

décembre 13th, 2007

Trogon Elégant, originally uploaded by patriarch38.

Un plumage très fragile….

Le Trogon, dont on connaît trente quatre espèces, est le type même de l’oiseau tropical. Paré de couleurs vives, le plus souvent d’aspect métallisé, c’est l’un des aristocrates du monde emplumé.

La famille des Trogonidés, dont le quetzal est le roi incontesté, a une distribution géographique étendue : toutes les espèces vivent dans les régions chaudes et tempérés du monde entier ; si le genre Trogon est spécialement américain, d’autres sont africains ou asiatiques. On connaît aussi ces oiseaux sous le nom de « couroucous ».

L’une des particularités du Trogon est la fragilité de son plumage. Cet oiseau est véritablement la « bête noire » des taxidermistes, car les plumes s’arrachent ou se brisent, dès qu’on les touche. C’est un cas unique d’une telle fragilité de la couverture de plumes chez un oiseau.

Si le nombres d’espèces est grand chez les Trogons, la forme ne varie guère et tous les membres de la famille se ressemblent par la silhouette. Le Trogon élégant si dessus, est un habitant du Mexique, qu’on rencontre au sud jusqu’au Costa Rica et au nord jusque dans l’Arizona. On l’appelle aussi :Trogon à queue cuivrée. Comme la majorité des espèces, il porte un bandeau blanc qui lui barre le poitrail.

Il est sédentaire et vit dans la forêt. Il niche dans un trou d’arbre, dont il n’aménage pas l’intérieur. La femelle pond ses œufs à même le bois, de 2 à 4 œufs. Aucun Trogon n’est chanteur, ils se content de lancer une succession de notes monotones, assez graves. Il se nourrit d’insectes et de fruits divers. La longueur d’un adulte est de 25cm environ.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Trogoniformes ; Famille : Trogonidés ; Genre & Espèce : Trogon elegans

Saint-Bernard

décembre 12th, 2007

Saint-Bernard, originally uploaded by patriarch38.

Il a déjà sauvé de nombreuses vies humaines.

Le Saint- Bernard est l’un des plus grands chiens domestiques existants. Bien connu de tous et très aimé des enfants, cet énorme chien sait gagner l’affection de toutes les personnes qui le rencontrent.

La race actuelle comporte deux variantes : le Saint- Bernard à poil long et le Saint- Bernard à poil court ; l’une et l’autre de ces formes sont originaires de l’Hospice du Grand- Saint- Bernard, dans les Alpes valaisannes, en Suisse, où cette race a été conservée depuis le Moyen –Age et soigneusement sélectionnée par de moines spécialisés.

Les mâles ont une taille pouvant atteindre 90cm et plus, les femelles ont une taille pouvant atteindre 80cm. La silhouette est puissante est musclée, se déplaçant avec force et rapidité. Le pelage à poils épais, lisse, court ou long, plus long sur la queue. De couleur rousse ou blanche ou mouchetée avec des taches blanches sur : le poitrail, les pattes, la truffe, le bout de la queue et autour du cou, et de couleur noire sur le museau et les oreilles. Le crâne arqué et large, le museau court ; les yeux de taille moyenne sont couleur marron foncé ; les oreilles sont grandes et triangulaires. La queue longue et recourbée au bout.

Il est sans doute originaire d’Asie, et on pense qu’à l’origine ce fut un chien montagnard d’Afghanistan ou de quelque autre région accidentée. Quand à savoir à quelle date se chien vit le jour ? Mystère ! Des bas- reliefs datant de plus de 2500 ans, mis à jour en Haute- Assyrie, montrent des chiens de forte taille, à poil court, offrant une ressemblance avec le Saint- Bernard actuel. Au hasard des guerres et des échanges commerciaux, ces chiens furent amenés en Europe, par la Grèce et par les Romains.

Le Saint- Bernard fit son apparition en Suisse, après la guerre des Gaules, et il s’implanta dans les montagnes du Valais et de l’Oberland Bernois où il subsista tout au long du Moyen- Age. Les moines de l’Hospice du Grand- Saint- Bernard firent l’acquisition de quelques chiens vers 1650, qui constituèrent la souche originelle de la race actuelle. Ils les éduquèrent à aider les voyageurs égarés ou en perdition. Ils travaillaient par équipe de 4. Pendant que 2 s’allongeaient tout contre le corps de la personne à sauver en lui apportant leur chaleur, un autre le léchait dans un effort de réanimation et le 4ème appelait à grand renfort de voix l’aide humaine. Sur une période de 300 ans, ils auraient sauvé plus de 2000 vies humaines.

Après une gestation de 63 à 74 jours, la femelle met bas de 4 à 8 petits. Sa longévité serait de 27 ans environ.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Canidés ; Genre & Espèce : Canis familiaris.

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