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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» avril

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

1er mai 1891 à Fourmies

avril 30th, 2007

:sad:



1er mai 1986 à Fourmies, originally uploaded by patriarch38.

Le 1er mai, n’est pas la fête du muguet.

Le premier mai a été depuis les années 1980, dans presque tous les pays industrialisés, la journée de revendications des salariés. Contre le patronat et ses sbires, épaulés par les forces armées de l’époque, cette journée a souvent été sanglante pour ces travailleurs, honteusement exploités par un patronat omniprésent dans les sphères gouvernementales.

Le 1 mai 1891, c’est à Fourmies, dans le nord de la France, que l’armée reçoit l’ordre de tirer sur les manifestants : 9 morts , dont voici leurs âges : 11 ans, 14 ans, 16 ans,17ans, 18 ans, 19 ans, 20 ans, 30 ans et 46. A cette époque, en France, ce n’était pas des soldats- enfants que nous avions, mais des travailleurs- enfants, qui souvent, dans cette région travaillaient déjà à la mine.

Le 1 mai 1886,il y avait eu Milwaukee, la police tire : 9 morts. Sans oublier les pendus de Chicago. N’oublions donc jamais et honorons ceux qui n’ont pas hésité un seul instant, pour certains, malgré leur jeune âge, à donner leur vie, pour que leurs successeurs ne connaissent pas ce bagne qui leurs était imposé. Même si nous sommes maintenant à une époque soit disant démocratique. Le patronat, reprend petit à petit tout ce que nous avions obtenu ; aidé en cela par une droite et des média à sa dévotion. Il suffit de voir la composition d’une assemblée de certains meetings.

Offrez donc du muguet à vos femmes, puisque c’est le jour que certains appellent « la fête du travail » et que depuis quelques années, le muguet en est le symbole, mais n’oubliez pas que ce jour est surtout une journée revendicative pour les salariés. Ne pas oublier ce que nos anciens ont donné de leur temps, leur sueur, et leur vie, pour que nous ayons une meilleur vie, qu’ils ne l’ont eu. Alors que depuis 5 ans, ces avancées n’ont pas cessé d’être grignotées !

Poisson nettoyeur des hawaii

avril 29th, 2007


Poisson nettoyeur des hawaii, originally uploaded by patriarch38.

Un nettoyeur qui ne peut s’empêcher de nettoyer.

Le lecteur attentif du fichier Safari se souviendra du poisson nettoyeur dont l’activité principale consiste, aussi bien dans la nature qu’en aquarium, à inspecter les téguments des hôtes et à se nourrir des parasites dont il les débarrasse.

Les patients viennent régulièrement, en consultation, chez leur nettoyeur qui, en quelque sorte, tient boutique dans une zone bien déterminée. Par des mimiques et des attitudes particulières, le patient pouvant être, par ailleurs, un redoutable prédateur, vient solliciter le nettoyeur qui inspecte, avec soin, toute la surface du corps, le pourtour de la bouche, les opercules, et même, bien souvent, la cavité branchiale proprement dite.

En aquarium, lorsque l’on introduit un nettoyeur, la plupart des poissons se soumettent à un examen général en adoptant des postures particulières au cours desquelles ils pâlissent et changent de teinte.

Le nettoyeur de Hawaii, découvert en 1950, remplace l’espèce banale, à large répartition géographique, faisant précisément défaut à Hawaii. Présentant un comportement identique au précédent, il s’est depuis tellement spécialisé qu’il semble incapable de survivre sans les sécrétions, les ectoparasites et les téguments de ses hôtes, au point de se laisser mourir de faim dans un aquarium.

Cette dépendance du nettoyeur à l’égard de ses hôtes en fait un nettoyeur obligatoire, ce qui nous rapproche davantage du parasitisme que de la symbiose ou du mutualisme que l’on peur évoquer à propos des nettoyeurs occasionnels, les Labroides dimidiatus, parfaitement capables de survivre sans leurs hôtes !

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Labridés ; Genre & espèce : Labroides phthirophagua.

Pour vous faire patienter jusqu’à mardi :wink: Dorénavant, il n’y aura un nouveau sujet que tous les deux jours. Je vais être un pré-retraité de blog :razz:

Eliane

avril 28th, 2007


Eliane, originally uploaded by patriarch38.

Comme depuis quelques temps, certains et certaines d’entre vous, saluent ou joignent des bises à ma douce, il est normal que je vous la fasse connaître.

Pour ceux de 20six, actuels ou anciens, elle ne leurs est pas inconnue. C’est surtout pour mes nouveaux amis et amies. Je vous présente donc Eliane, ma compagne depuis 46 ans. La voilà en route pour ses 72 automnes, puisque née en novembre.

Je ne sais pas faire de compliments, mais je sais tout ce que je lui dois. C’est tout !

Vous ne pourrez plus m’écrire…. « Que je ne connais pas… »

Salut à vous tous et bonne journée.

Article du Carnard-Enchainé

avril 27th, 2007


Article de Carnard-Enchainé, originally uploaded by patriarch38.

Tout est écrit !! Pas d’autres commentaires !

Amborella

avril 25th, 2007


Amborella, originally uploaded by patriarch38.

Nouvelle-Calédonie : Une nature nickel- chrome. (Canard- Enchaîné)

« Imaginez une forêt, fermez les yeux et attrapez une plante au hasard…..vous avez 9 chances sur 10 qu’elle n’existe pas ailleurs dans le monde » Ainsi écrit le chercheur Bernard Richer De Forges, dans une lettre ouverte. Cette île, abrite des milliers d’espèces de plantes et d’animaux appelés endémiques. Donc, quand elles disparaissent de ce « caillou », elles rejoignent en même temps, le lot de toutes les espèces déjà éteintes.

Vestige de l’ancien continent appelé Gondwana, dont elles s’est séparée, comme d’autres îles du Pacifique –Sud, il y a 70 millions d’année, la Nouvelle-Calédonie, a embarqué, au cours de sa lente dérive, une arche de Noé de la flore de cette lointaine époque. « C’est comme si rapporte, ce chercheur, on pouvait faire un saut à l’époque des dinosaures. Sur à peine 20 000 Km2, on trouve là bas 7% de toutes les espèces de conifères de la planète. Et 37 espèces endémiques de palmiers, avec 15 genres qui n’existent nulle part ailleurs. Et de plus, il reste encore beaucoup à découvrir. »

Parmi ces merveilles, « L’Amborella » vieille d’au moins 130 millions d’années et considérée souvent comme la plus archaïque des plantes à fleurs sur terre. Tous les jardins botaniques de la planète font des pieds et des mains, pour en obtenir au moins une, souvent en vain. Du côté de la faune,, comme aux Galapagos, ce sont les reptiles qui sont les plus nombreux, avec par exemple 85 espèces de lézards dont plus de 80% vivent exclusivement en Nouvelle -Calédonie.

En Janvier 2005, Chirac, avec cors et trompettes disait : « La France, dès maintenant renforcera ses propres moyens de recherches et proposera à ses partenaires européens le lancement d’un grand programme scientifique sur la biodiversité des régions et des territoires d’outre- mer européens, qui abritent certains écosystèmes les plus riches de la planète. Nous sommes en Avril 2007, et où sont ces belles promesses.

Car la Nouvelle- Calédonie est « l’île au nickel », avec 20% des réserves mondiales. Un véritable Eldorado pour les multinationales qui multiplient sur place les projets miniers. Pour n’en citer que quelques unes : Poum, Poro, Kouaoua, Koniambo, sans oublier l’usine de Doniambo et les autres installations. L’un des plus récents, celui de Goro, fait hurler les écologistes, mais aussi les Kanaks, qui menacent de bloquer dans les prochains jours son exploitation. La multinationale brésilienne CVRD, à la manœuvre, a déjà bénéficié grâce à la défiscalisation d’un gain fiscal de 370 millions d’Euros.

Richer de Forges affirme en tout cas que 250 espèces de plantes uniques au monde, sont gravement menacées d’extinction du fait des activités minières. Et il proteste un brin désespéré, contre le « choix dramatique et ultime » entre « extinction et conservation ».

Si je traite ce sujet, malgré ma fatigue, c’est que cette île est chère à mon cœur. Je ne pouvais pas laisser passer cet article, sans vous en parlez. Je ne compte même pas les dommage que vont provoquer les rejets en mer, de ces mines et usines. Les Kanaks le constatent tous les jours, aux alentours des sites existants déjà. Souvenez vous de la grotte d’Ouvéa. Certains Kanaks, peuple fier, sont capables de remettre le « couvert ».

Patriarch et un petit copain

avril 24th, 2007


Patriarch et un petit copain, originally uploaded by patriarch38.

Je suis de retour, d’une de mes résidences secondaires.

J’ai subi pas mal de prises de sang, avec en plus une écographie des abdomens et un scanner complet : du haut de la gorge, à l’engin que chante su bien : Pierre- Perret. Même s’il y a quelques imperfections dans mes analyses (normal pour un vieux bouc !), mon scanner des poumons est de plus en plus « asbestosé », un foie assez gros mais comme le cœur l’est aussi, je peux donc marcher sans pencher d’un côté comme de l’autre, (quoique ???,), quand au reste du buste, ça va assez bien. La partie abdominale, ne présenterait aucune anomalie. Alors, je vais donc passer, en guise de complément d’enquête, une coloscopie lundi prochain.

L’électrocardiogramme est correct, peut être que s’ils m’avaient passé aussi un électroencéphalogramme, ce ne n’aurait pas été pareil. Mais bon, on ne peut pas tout avoir, la beauté (hum) et l’intelligence (re-hum).

Comme toujours, j’ai été bien traité, par le personnel soignant, comme par les employés de surface (quel mot barbare pour ces gens, qui font beaucoup de travail et pas toujours plaisant, mais toujours avec le sourire et un mot gentil. Telle qu’une des vampirettes, qui me chantait une romance les deux fois qu’elle est venue (et en italien, s’il vous plait !), me tirait une pinte. Ou cette autre, corse, qui à chaque fois me disait : « Allez Walter, en place pour le quadrille ! »

Normalement, je devais aller demain matin, à 8 heures 45, au laboratoire jouxtant cette clinique, à un rendez vous fixé, pour un palabre avec « l’endormeur » disons pour parler correctement avec l’anesthésiste. Me trouvant sur les lieux, j’ai demandé à « mon ange gardien », (eh oui, encore elle !), s’il ne serait pas possible, d’avoir ce rendez vous, aujourd’hui. Et bien si ! Un charmant monsieur, est venu jusqu’à ma chambre pour remplir ce questionnaire préalable avant tout voyage provoqué. C’est y pas gentil ? Voilà ce que furent ces 5 jours.

Maintenant passons aux choses sérieuses. Je tiens à vous remercier tous, de votre ou vos passages et de tous ces encouragements que vous m’avez prodigués. Je vous assure que je vais faire attention de ne pas tomber trop souvent en guenilles, car je sais, qu’à chaque fois vous en avez le cœur fendu.( Et là, je ne plaisante pas !!) J’ai cependant le regret de vous écrire, que mon « ange gardien » va refuser à remettre le couvert, si je ne prends pas tout de suite un bon repos. Du moins m’a-t-elle dit : jusqu’à mardi prochain. Alors, je ne vais pas passer vous voir, je viendrai vous saluer sur mon blog, et ne changerai pas ce post, jusqu’à mardi prochain en espérant pouvoir pousser un gros soupir de soulagement.

Pour vous faire patienter, je vous mets, cette photo prise le jour où ma fille est venue avec son pensionnaire. Profitez, d’admirer le « toutou » car ce post, sautera mercredi en huit….. je l’espère.

Amitiés à tous, et bises à ces dames !

PS : j’ai été voté, mais il m’a fallu demander une permission de sortie. Ne rigolez pas, comme à l’armée, avec un papier en bonne et due forme !!

Caille peinte

avril 19th, 2007


Caille peinte, originally uploaded by patriarch38.

C’est une favorite des amateurs d’oiseaux.

La caille peinte de Chine, ou, plus simplement la caille de chine, est sans doute la caille la plus répandue dans le monde et la plus prisée des ornithophiles. Il est aisé de la conserver et de l’élever en volière. Sa taille, 12 à 15 centimètres, en fait le plus petit représentant de la famille des Phasianidés et de tout l’ordre des Galliformes.

La caille peinte a un bec gris- noirâtre, un iris brun foncé à brun- rouge, et des pattes jaune- orange. Chez le mâle adulte, le capuchon et la nuque sont brun- terne, mouchetés de noir, avec une faible et étroite ligne centrale pâle. La face noirâtre est traversée par un trait malaire blanc qui part de la base du bec, et forme une sorte de moustache. Une large ligne blanche, en forme de fer à cheval, borde le menton, elle-même soulignée par une étroite bande noire. Le front, les côtés de la tête, la poitrine, les côtés du cou et les flancs présentent une teinte gris- bleu. Le ventre, l’arrière des flancs, les sous caudales forment une zone brun –roux. Le dessus, les parties latérales de la poitrine et des ailes, affichent une coloration : brun terne à brun- chaud, finement barré et moucheté de noir. Les sous- caudales masquées sont : brun- rougeâtre clair. La femelle a des couleurs chamois- orange avec du brun sans éclat. Seules les parties supérieures, incluant les ailes sont similaires à celles du mâle, avec cependant de larges marques noire et des rayures chamois.

Se sont des oiseaux timides qu’on aperçoit souvent courant ou prenant des bains de poussières sur les pistes. Elle prend rarement son envol, sans doute à cause de sa petite taille et de la végétation luxuriante. Elle préfère se tapir ou prendre la fuite en courant en cas de danger. Elle est monogame et entretient de forts liens matrimoniaux.

Le nid est fait dans une dépression peu profonde, il est garni copieusement et coiffé d’un dôme d’herbe et de roseaux. C’est la femelle qui exécute le travail, le mâle lui apportant les matériaux. La ponte comprend de 4 à 8 œufs. La femelle couve seule pendant 18 à 19 jours. Si les saisons sont belles, il peut y avoir 2 couvées. Dans l’état de Victoria c’est de décembre à Janvier ; En Nouvelles Galles du Sud : de septembre à décembre, dans le Territoire du Nord : janvier à mai. Et ainsi de suite, jusqu’en Août au Sri Lanka. Les mâles prennent en charge l’éducation, la défense des jeunes, et la direction d la première couvée, pour que les femelles puissent en mettre une seconde en route. A l’éclosion, les petits sont de la taille d’un bourdon !

On en trouve dans beaucoup de volières du monde entier. Mais à force d’en faire l’élevage intensif, donc : couveuses artificielles, il arrive souvent que ni femelle ni mâle, ne veuille couver. Il est donc recommandé aux amateurs d’acheter ces cailles chez différents marchands ou éleveurs, qui ne pratique pas cet élevage et aussi pour éviter la consanguinité.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Galliformes ; Famille : Phasianidés ; Genre & espèce : Excalfatoria chinensis.

Protèle

avril 18th, 2007


Protèle, originally uploaded by patriarch38.

Ni hyène ni chacal, c’est un animal mystérieux.

Les zoologues ont longtemps hésité sur la classification du protèle, qui ressemble à la fois à une hyène, à un viverridé et à un chacal. On l’a finalement rangé parmi les hyènidés, bien que certains naturalistes continuent à le considérer comme membre unique d’une famille à part, les Protélidés.

C’est un animal bien mystérieux, qui a des mœurs strictement nocturnes et ne se laisse voir rarement de jour. Il a le pelage, blanc jaunâtre ou roux, avec une crinière et rayures noires dorsales jusqu’au bout de la queue, ainsi que 5 bandes noires verticales sur le corps, une avec deux raies transversales sur la zone antérieure et postérieure, des traits horizontaux irréguliers sur les pattes, qui sont plus sombres vers les pieds. Sa gorge et le dessous de son corps sont plus pâles le cou a parfois des taches ou des raies noires, son sous poil est laineux, mêlé à un poil protecteur rêche. Sa longueur est de 90 110 cm, sa hauteur est de 40 à 50cm et son poids de 15 à 30 kg.

Il passe la journée, tapi dans un trou de rocher, ou au fons d’un terrier, qui est souvent celui d’un oryctérope, abandonné par son propriétaire. Cependant, il est capable de se creuser sa « tanière », qui va comporter au moins deux galeries sinueuses, longues parfois de 8 à 10 mètres, conduisant à une chambre assez spacieuse, où il a ses aises. On le rencontre du nord de l’Afrique du Sud jusqu’à l’Angola et le sud de la Zambie. En Afrique orientale, du centre de la Tanzanie au nord-est du Soudan.

Son régime alimentaire est très particulier, car ce carnassier se nourrit presque exclusivement de termites et de fourmies. La quantité d’insectes mangés par un protèle est absolument prodigieuse, on en a dénombré plus de 40 000 dans l’estomac d’un individu tué accidentellement. Il semble repérer ses proies au son mais aussi à l’odeur exhalée par les termites soldats pour se défendre. Les termites sont léchés par de rapides mouvements de la langue, imprégnée d’une salive collante. En période de disette, dû à la saison ou pour tout autre raison, il se rabat sur de petits oiseaux, minuscules lézards, voir des charognes, mais uniquement dans ces occasions. La dentition du protèle est très dégénérée et sa bouche ne renferme plus que quelques dents à peine fonctionnelles. C’est la raison pour laquelle cet animal ne peut manger de la viande comme les autres carnassiers. Il constitue l’exemple unique d’un carnivore transformé en insectivore.

La femelle, après une gestation de 59 à 61 jours, met bas de 2 à 4 petits, qui naissent au printemps ou en été. Leurs yeux sont ouverts, mais ils sont sans défense et restent 6 à 8 semaines dans la tanière avant de sortir. Le mâle peut alors les surveiller durant 6 heures, pendant que la femelle est partie fourrager. Vers l’âge de 3 mois, les jeunes commencent à récolter des termites sous l’œil de leurs parents, et dès 4 mois, ils peuvent fourrager seuls la nuits. Les minots restent dans la même tanière que leur mère, alors que bien souvent le mâle fait chambre à part. A la prochaine saison des amours, les jeunes partent faire leur vie.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Hyènidés ; Genre & Espèce : Proteles cristatus.

Poisson -feuille

avril 17th, 2007


Poisson -feuille, originally uploaded by patriarch38.

Il ressemble étonnamment à une feuille morte.

Le poisson- feuille, dont on connaît plusieurs espèces, est un bien curieux habitant des cours d’eau lents tropicaux, du bassin de l’Amazonie, Pérou et Guyane. Il se tient généralement immobile près du fond, où il donne tout à fait l’impression d’être une feuille morte se balançant au grès du faible courant, tant sa coloration brune marbrée et même sa forme lui donne l’aspect d’un fragment de végétal. C’est là une technique de camouflage aussi astucieuse que parfaite, et il est vraiment difficile de déceler la présence de ce poisson dans son milieu naturel. Il adopte une position oblique, le museau pointant vers le bas, non seulement pour se reposer, mais aussi lorsqu’il nage.

C’est un poisson au corps plat. Ses nageoires, dorsale et anal sont dures et se terminent par une partie mole incolore. La nageoire caudale est très réduite, ce qui fait de lui un très mauvais nageur qui se déplace par petits bonds. Sa bouche, impressionnante par sa taille, est munie d’une excroissance tactile sur la lèvre inférieure, qui peut être projetée en avant, ce qui lui permet de s’approcher discrètement d’une proie, pour se jeter sur elle à l’instant le plus inattendu. Carnivore, il se nourrit de préférences de proies vivantes (petits poissons et larves de moustiques).

Les mâles ressemblent tout à fait aux femelles et il n’est par conséquent pas possible d’en faire la distinction à première vue. Contrairement à beaucoup d’autres espèces, le poisson- feuille ne pratique pas de parade nuptiale et au moment de la reproduction, mâle et femelle se bornent à nettoyer soigneusement une feuille (véritable celle là !!), sur laquelle la femelle dépose ses œufs, peu nombreux (100 à 300 attachés par de longs filaments). Le mâle les féconde et prend soin de sa progéniture, et la durée de l’incubation est fonction de la température de l’eau, par exemple : 60 heures dans une eau à 28°C. A l’éclosion, les alevins mesurent 5mm. Bien nourris avec des nauplius ou de zooplancton fin, ils peuvent atteindre quelques centimètres en 3 mois. La longueur d’un adulte est de 10 centimètres.

Peut sociable, il est à éviter dans les aquariums, ou bien le mettre dans un aquarium individuel.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Nandidés ; Genre & Espèce : polyacanthus.

Grand Duc Africain

avril 16th, 2007


Grand Duc Africain, originally uploaded by patriarch38.

On lui attribue trois sous- espèces.

Bien qu’il fasse partie d’un genre qui réunit de gros rapaces nocturnes, ce hibou est de taille très modeste puisqu’il ne dépasse pas celle d’une chouette hulotte. On en connaît une phase brune, la plus fréquente étant cependant la forme grise. Cet oiseau se tient dans les ravins profonds dont les parois sont garnies de végétation épaisse, mais on l’observe aussi dans les savanes faiblement boisées et sur monticules rocheux.

Ce grand- duc africain mesure de 43 à 50cm avec une envergure de 100 à 140 cm, il a des yeux jaunes et de très nettes touffes auriculaires. Celui à face grise a le manteau gris- brun tacheté de blanc, le dos et le croupion gris barrés de chamois. Les rémiges et les rectrices sont gris foncé avec de larges barres claires. Le bec et noir. Les yeux sont jaunes. Les deux sexes sont semblables en plumage, mais la femelle est plus grande que le mâle. Le poids du mâle est de 487 à 620 grammes, et de 640 à 850 grammes pour la femelle. La longévité est de 12 ans.

C’est un chasseur nocturne. Il capture les insectes, les chauves souris, et même les oiseaux autour des lumières des réverbères. Il chasse aussi une grande variété de petits mammifères pris au sol où il peut courir après eux. Il chasse souvent sur le bord des routes et au crépuscule. Il plonge sur sa proie depuis un perchoir, et la poursuit parfois sur de longues distances. Il vole silencieusement quand il sort le jour ou qu’il est vu au crépuscule. Il vole avec de profonds et vigoureux battements d’ailes et avec la queue largement déployée.

La nidification a été observé entre août et novembre en Rhodésie et ailleurs, à travers l’Afrique sub- saharienne, elle a généralement lieu à la saison sèche, de sorte que les jeunes s’envolent quand survient la saison humide. A cette époque en effet, les proies sont plus nombreuses. La femelle dépose 2 à 4 œufs dans un trou d’arbre ou au pied d’un tronc, qu’elle couvera pendant 32 jours, où elle sera nourrie par le mâle. Les jeunes abandonnent le nid au bout de 5 semaines et ont leur plumage complet à 7 semaines. Ils sont capables de se nourrir eux même au bout de trois ou quatre mois. Le couple est uni pour la vie.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Strigiformes ; Famille : Strigidés ; Genre & espèce : Bubo africanus.

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