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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» mai

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Hippopotame

mai 31st, 2007


Hippopotame, originally uploaded by patriarch38.

Sa transpiration est rouge comme du sang.

Assez proche parent du porc et du sanglier, l’hippopotame nous frappe par sa taille et par la masse de son corps obèse et difforme.C’est véritablement un mammifère grotesque, surtout quand on le regarde se déplacer sur la terre ferme, traînant péniblement sa graisse en équilibre peu stable sur des pattes trop courtes et peu sûres. Il a une grosse tête munie de petites oreilles, des yeux proéminents et de grosses narines. Sous ses grosses lèvres se cache une bonne dentition. Sa peau est épaisse de 3 à 5 centimètres, glabre sans poil est sensible au soleil. Sa queue est courte, aplatie et très musclée. Il a de grosses pattes courtes, munies de 4 doigts.

Si sur terre, c’est le roi des empotés, il en va tout autrement dans l’eau, où précisément ce corps rebondissant de graisse assure à son propriétaire une nage aisée, en surface comme en plongée. C’est un animal amphibie, qui passe la majeure partie de sa vie, partiellement ou totalement immergé. Il quitte l’eau que temporairement, pour aller brouter ou prendre un bain de soleil.

Sa peau très sensible ne supporte pas le dessèchement. Pour prévenir la dessiccation de son épiderme, il sécrète un liquide huileux de couleur rose ou rouge vif qui suinte de ses pores, comme nôtre sueur le fait. Il arrive de voir parfois, des hippopotames entièrement rouges et apparemment, sanguinolents. Il se nourrit d’herbe et de graminées. Il mange la nuit et il utilise ses sentiers, pour se rendre sur son lieu de nourriture.

Mâle et femelle s’accouple dans un lit, celui de la rivière, pour se faire, la femelle est complètement immergée, et généralement à la saison des pluies. La gestation dure de 210 à 255 jours. Elle met bas d’un seul petit, tous les deux ans ; sur terre ou dans les eaux peu profondes. Quand le bébé naît il tête aux deux mamelles, même, sous l’eau. Il peut y rester 2 minutes avant de refaire surface. Son poids de naissance est de 27 à 45kg. Adulte, la longueur totale de son corps va de 3 à 4 mètres 20, pour une hauteur à l’épaule de 1 mètre 50, pour un poids de 1800 à plus de 3000 kg. Sa longévité est de 40 ans.

Son principal ennemi est le soleil d’Afrique, qui lui brûle la peau qu’il a si fragile, et l’homme bien sûr, qui le chasse de la même façon que l’éléphant pour ses soit- disant vertus aphrodisiaques.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Ordre : Hippopotamidés ; Genre & Espèce : Hippopotamus amphibius.

Atherine

mai 30th, 2007


atherine, originally uploaded by patriarch38.

Elle porte un bandeau argenté sur les flancs.

Les athérines sont des poissons, au corps argenté sur les flancs, ce qui leurs a valu le nom de « silversides » en Anglais. Il en existe une cinquantaine d’espèces, dont plusieurs vivent dans la mer, tandis que d’autres sont particulières aux eaux douces. L’Australie et la Nouvelle-Guinée sont particulièrement riches en espèces d’eau douce, dont certaines sont parées de belles couleurs et sont recherchées par les amateurs aquariophiles.

Cette espèce ci-dessus est l’athérine prêtre : Atherina presbyter, qui est marine. Elle a un corps allongé et d’aspect fragile. L’œil est assez gros. Certaines espèces de cette famille ont des écailles cycloïdes, d’autres cténoïdes, comme celle-ci.

Les athérines marines vivent en bancs compacts dans les eaux côtières, où elles nagent très près de la surface, avec le museau à peine immergé. Elles montrent une prédilection particulière pour les eaux moins salées des estuaires et des docks. Elles forment un important maillon de la chaîne alimentaire. Leurs rassemblements les exposent fortement aux prédateurs côtiers, comme les loups, les oblades et bien d’autres. Eux-mêmes, à leur tour, se nourrissent de plancton pendant leur développement, puis d’alevins, de vers et de larves à l’âge adulte. C’est un poisson ovipare qui pont plusieurs milliers d’œufs. De 9 mm quand il est alevin, adulte, il fait entre 15 et 25cm.

On trouve souvent des milliers d’athérines prisonnières de « flaques », qui se sont trouvées isolées à marée descendante. En automne, les bancs d’athérines gagnent des eaux plus profondes, où la température reste constante et où ces poissons passent l’hiver en activité réduite. Leur chair est succulente et on en fait des fritures.

En Nouvelle-Guinée, les autochtones ont une manière bien à eux de les « pêcher ». Ils plongent des paquets d’herbes et de broussailles dans l’eau peu profonde : les athérines viennent s’y cacher, ils disposent alors des filets tout autour des paquets d’herbes. Rien de plus facile pour faire là aussi, une pêche miraculeuse. Comme on peut y penser, ces petits poissons ont beaucoup d’ennemis naturels. La seule espèce vivant naturellement le long des côtes d’Europe est celle-ci, l’Athérine prêtre.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Athériniformes ; Famille : Athérinidés ; Genre & Espèce : Atherina presbyter.

Héron à dos vert

mai 29th, 2007


Héron à dos vert, originally uploaded by patriarch38.

Spécialiste des mangroves des côtes tropicales.

Ce petit héron, 40 à 48 cm, a le dos et les ailes bleu- gris, l’abdomen, le devant du cou et le menton, sont blancs. L’arrière et les côtés du cou, ainsi que les côtés de la tête, sont noisette. La calotte est noir verdâtre. Les pattes sont oranges. Le bec est noir, avec la base de la mandibule supérieure jaunâtre. En période nuptiale, il est entièrement noir. Sa pointe est longue et fine.

Le héron à dos vert est souvent appelé héron des mangroves par les ornithologues anglo -saxons. Cette dénomination lui convient bien, car c’est dans ce milieu bien particulier qu’il cherche sa nourriture et se reproduit. Sa répartition s’en ressent parfois, localement il n’est vu que le long des côtes boueuses. Ailleurs, en Afrique particulièrement, il est aussi présent près des eaux continentales et se tient au bord des cours d’eau dont les rives sont ombragées

Craintif, en grande partie nocturne, il est généralement isolé ; on a cependant observé plusieurs couples nichant à proximité les uns des autres. Le nid semblable à celui des autres Ardéidés, c’est une plate- forme de branchette et de tiges, dans les buissons ou les arbres, près ou au dessus de l’eau. C’est un nid plutôt rudimentaire. La femelle y dépose de 2 à 4 œufs et l’incubation assurée par le couple dure de 21 à 25 jours. Les poussins sont nourris par les deux adultes et abandonnent le nid au bout de 32 à 35 jours. Ils atteignent leur maturité sexuelle à 1 an. Adulte, son envergure sera de 52 à 60 cm, pour un poids de 150 à 250 grammes.

Le héron à dos vert se déplace aisément dans les branchages, ses pattes étant relativement courtes. Il capture des insectes aquatiques et des amphibiens. C’est aussi un prédateur de ces étranges poissons- promeneurs que sont les périophtalmes ; ils sortent de l’eau pour marcher sur la boue de la mangrove. Il chasse aussi dans les champs inondés. En Amérique du sud, il n’est pas toujours présent dans les mangroves ; au Surinam, il ne figure pas sur la liste des espèces nicheuses de cette forêt inondée. Il est silencieux, sauf quand on l’inquiète, il lance alors, un cri puissant et bref.

Les vols nuptiaux acrobatiques et rapides, sont entrecoupés de parades au sol : le mâle étant perché, tête et cou vers le bas avec la pointe du bec au niveau des pieds et claquant du bec, plumes hérissées. Ou bien le contraire, il lance la tête en arrière jusqu’à toucher les scapulaires hérissées, tandis qu’il balance la tête et le cou d’un côté puis de l’autre, les yeux exorbités et l’iris devenant de jaune à orange foncé. S’il plaît à la femelle, il est autorisé à entrer dans la zone du nid, celle-ci prenant alors le relais à la parade, puis le couple entame un lissage mutuel des plumes accompagné de claquement de bec. L’accouplement à lieu au nid, pendant sa construction. Plusieurs accouplements brefs ont lieu, entrecoupés de plusieurs heures de calme.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ciconiiformes ; famille : Ardéidés ; Genre & espèce : Butorides striatus.

Orcelle à museau obtus.

mai 28th, 2007


Orcelle à museau obtus., originally uploaded by patriarch38.

Un dauphin méconnu.

L’orcelle à museau obtus, ou orcelle de l’Irraouaddi, est vraisemblablement, de tous les dauphins fluviatiles, celui le moins bien connu dans le monde. Bien qu’il aille surtout dans les grands fleuves, c’est néanmoins un dauphin océanique.

Il paraît cependant que les fleuves et rivières de Birmanie constituent le noyau de son aire. Cette espèce a un large melon et une tête ronde et émoussée. Son rostre n’apparaît pas séparé du corps. La nageoire dorsale est courte, peu pointue et triangulaire. Les nageoires des côtés sont longues et larges. Il est d’une couleur claire légèrement plus blanche sur la partie inférieure. Il apparaît plus blanchâtre lorsqu’il est vu sur le fond d’une rivière boueuse.

C’est un nageur très lent et il fait surface en roulant et ne soulève sa queue que pour une plongée profonde. Il fait des jets d’eau avec sa bouche lorsqu’il saute en l’air, ses cousins apprivoisés ne le font que sur demande. Sa longueur à la naissance est de 1 mètre et son poids de 10 kg. Adulte, il fait 2 mètres 30 et 130kg. Sa durée de vie, sans les inconvénients, dû à l’homme, est d’environ 30 ans. En 2003, il ne restait plus que 50 individus, depuis c’est une espèce protégée, mais l’est elle vraiment ? La menace la plus directe est la chasse pour leur huile ; ils peuvent être étranglé par les filets, la dégradation de leur habitat est le facteur primordial du déclin de sa population.

Voici une histoire contée par un zoologue de Rangoon, qui a été publié vers 1975, en Birmanie. Une note relative à une curieuse association entre l’orcelle de l’Irraouaddi et les pêcheurs locaux : les eaux limoneuses de ce grand fleuve sont tous les jours, le théâtre de la plus insolite collaboration entre pêcheurs et dauphins. Les connaisseurs affirment que les orcelles débarrassent la région des crocodiles et des poissons dangereux. C’est au crépuscule que les pêcheurs gagnent les lieux de pêche à bord d’embarcations légères.

Dès le départ, les indigènes se mettent à frapper à coups réguliers et rythmés le bord de leur pirogues avec le manche des rames. A ce signal acoustique, deux ou trois dauphins s’approchent et se mettent à décrire des orbites, d’abord éloignées, puis allant en se resserrant, arrivant enfin à proximité de l’embarcation. A la fin de ce carrousel spontané, ceux-ci ont si bien affolé les poissons qui, pris de panique, se jettent par bancs entiers dans les filets. C’est à ce moment que les pêcheurs hissent leur prise à bord dans une explosion de joie et en reconnaissance, jettent de nombreux poissons à leurs amis orcelles. (Que voilà une pêche miraculeuse, sans aide divine !)

Classe : Mammifères ; Ordre : Cétacés ; Sous-ordre : Odontocètes ; Famille : Delphinidés ; Genre & espèce : Orcaella brevirostris.

Guitare de mer

mai 27th, 2007


Guitare de mer, originally uploaded by patriarch38.

Guitare de mer : Une guitare inoffensive et ……silencieuse !

La guitare de mer ressemble au produit d’un croisement entre un requin et une raie. On en connaît près d’une cinquantaine d’espèces, qui se ressemblent beaucoup et dont la classification pose certains problèmes aux spécialistes. Des fossiles de guitares de mer ont été découverts dans les roches jurassiques datant de 150 millions d’années. Leurs squelettes diffèrent à peine de ceux des espèces vivant actuellement.

La guitare de mer, se tient généralement immobile, à moitié enfouie dans la vase ou le sable. Dans cet habitat, elle se trouve moins exposée à la lutte pour la vie, ce qui a permis à cette forme animale de traverser les bouleversements géologiques et biologiques de la Terre sans dommage et sans être constamment stimulé à l’évolution par les conditions changeantes du milieu naturel…(jusqu’à quand….maintenant !) Au fond des océans, elle a échappé à ces changements, tout comme les requins, qui sont eux aussi des survivants de formes anciennes.

La guitare de mer nage rarement et, lorsqu’elle s’y voit contrainte, s’élève très peu au dessus du fond pour se poser dès que possible et continuer sa sieste. (Drôle de musique pour une guitare !!) Certaines espèces de guitares sont plus téméraires, et montent jusque près de la surface et évolues en bancs, parfois nombreux. C’est le cas des guitares de l’Océan Indien.

Ce poisson, tout à fait inoffensif, ne se débat qu’à peine lorsqu’on le pêche. Les plongeurs peuvent même s’en approcher. Il se nourrit principalement de crustacées, de crabes et d’autres créatures marines vivant sur les fonds. Sa bouche, qui ressemble à celle d’une raie, est garnie de nombreuses dents très petites. Elle est ovovivipare (fécondation interne), mais je n’ai rien trouvé (en langue française) sur sa biologie et mœurs. La longueur adulte est d’un mètre.

Classe : Chondrichthyens ; Ordre : Hypotrèmes ; Famille : Rhinobatidés ; Genre & Espèce : Rhinobatos productus. (Guitare de mer de Californie)

Du côté de Hienghène

mai 26th, 2007


Du côté de Hienghène, originally uploaded by patriarch38.

Voici une photo prise dans la contrée de Hienghène, regardez la bien, car la semaine prochaine, vous allez en voir une autre, et là, ce sera à vous de juger !

Mes pérégrinations………..suite.

Pendant que le chantier prenait du retard, j’ai pu faire un peu plus le touriste. Visiter l’île et aller avec les amis à la pêche : soit en bateau, soit en plongée. Quel plaisir.

Avant que la chaudière soit entièrement prête pour que nous puissions commencer à travailler, Mr l’ingénieur du nickel est venu à la baraque qui nous servait de buvette sur le chantier. Nous avions déjà un handicap de presque 2 mois de retard dans notre planning de chantier. Pendant que je sirotais ma bière, je le voyais tourner au tour du pot, parlant de la pluie et du beau temps avec l’ingénieur et le chef de chantier d’Alsthom. (Celui-ci était un brave homme.).

Et puis, le trio s’approche de moi, et le chef de chantier de me dire : « A partir de demain, nous allons contrôler les soudures et la semaine prochaine vous allez pouvoir attaquer. »-« D’accord ! Je vais donc récupérer mes gars, dès demain pour aménager mon chantier. » Mon « copain » me dit alors : « J’espère que vous aller y mettre le paquet, car nous allons avoir besoin des installations le plus vite possible. »- « Vous savez, lui dis-je, à la première chaudière vous nous avez bouffé la carotte, avec les fanes et les racines, alors que nous avons travaillé comme des mulets( NDLR : Normal à cause de la carotte). Inutile de nous refaire le coup. »

Je sors de ma poche revolver, (non, non, pas un flingue), une enveloppe où y dort depuis un bon bout de temps, le calcul de la prime qu’il aurait dû nous donner, après la première chaudière, ainsi que le contrat que j’ai signé pour la durée du chantier. « Mettons nous d’accord tout de suite et devant témoins. Pour commencer, voilà le contrat de travail établit entre ma société et la société Alsthom, que j’ai paraphé et que je respecterai. Dans 2 mois, il arrive à expiration. Je suis donc en droit de retourner chez moi à son expiration. » (Je voyais que les gars d’Alsthom, se tortillaient pour ne pas éclater de rire).

« Alors, voilà ce que je vous propose. Voici, noir sur blanc, ce que vous auriez dû nous verser, la première chaudière finie. J’y ai ajouté une prime, sensiblement de la même valeur, pour la deuxième. Maintenant à vous de décider, vous payer ou non ? » Il a commencé à se dandiner (un peu comme certains de nos députés actuels, de gauche à droite), puis… « D’accord, mais vous livrez dans 10 semaines ! »-« Non 11 semaines, mais avant, vous allez faire signer ce document par Mr X (le directeur du nickel en N-C) et vous me le rapportez estampillé. Je vais d’ailleurs vous y accompagner, car je n’ai plus confiance en vous. Je vous assure que nous finirons même si nous dépassons la durée de notre contrat. Ce qui est certain d’ailleurs, surtout que nous allons être moins de compagnons et ne faire qu’une équipe de jour. »-« Une seule équipe ? Et pourquoi ? »-« Parce que, ayant déjà fait la première, nous perdrons moins de temps et que les compagnons n’aiment, pas du tout, reprendre le travail sur le travail d’un autre. Vous ne me faites pas confiance pour les 11 semaines ? Si non, c’est que vous ne savez pas ce que c’est qu’être compagnon. Un compagnon ne se dédit jamais ! »-« D’accord, vous faites comme vous voulez. Mais vous livrez dans 11 semaines.»

Le soir même, j’avais cet accord signé dans ma poche. Vous ne pouvez pas savoir, ce que j’étais fier, de montrer ce « document » aux autres compagnons. Nous avons été l’arrosé en même temps qu’un petit gueuleton chez un vietnamien.

Pluvier doré.

mai 25th, 2007


Pluvier doré., originally uploaded by patriarch38.

Espèce présente en France à l’état sauvage. Migrant et hivernant.

Ce pluvier est de taille moyenne, avec un corps trapu, une tête arrondie et un petit cou. Il a un petit bec mais de longues pattes. En plumage nuptial, comme ci-dessus, il porte un dessus bariolé de noir et de doré, le dessous de la face au ventre est entièrement noir avec une large bordure blanche. En vol, on peut remarquer le dessous des ailes blanches.

Ce pluvier passe l’essentiel de son temps au sol, où il affectionne les terrains plats et dégagés, à végétation herbacée assez rase et sans arbre, où, en cas de danger, il peut courir plus rapidement. Pendant la période nuptiale, il préfère la lande rase, la toundra et les terrains bourbeux et en hiver, il fréquente les plaines cultivées, les prairies, les champs de céréales et les polders.

Une partie seulement des pluviers sont migrateurs. La plupart des oiseaux nordiques migrent vers le sud-ouest pour hiverner sous les climats océaniques doux d’Europe de l’Ouest. Avant la migration d’automne, les pluviers dorés muent et prennent leur plumage d’hiver. Pour cette migration, ils peuvent former des groupes de 50 à 5000 individus.

Le mâle prend donc sa livrée nuptiale, très colorée, avant la période de reproduction. Les couples se forment, habituellement, avant l’arrivée sur les lieux de nidification et sont unis pour la vie. Le site choisi, le mâle défend sa propriété avec vigueur contre l’intrusion de mâles rivaux. Il creuse ensuite, plusieurs petites cuvettes dans le sol. La femelle en choisit la plus confortable, puis la garnit d’herbes. 21-22 jours plus tard elle y pond 3 ou 4 œufs en l’espace de 2 jours. L’incubation est assurée par le couple durant 28 à 31 jours. Auparavant, le couple décide le tour de rôle ; en général le mâle s’adjuge : le jour, laissant à la femelle : la nuit. Ou, suivant l’âge, ils se relayent à intervalles réguliers. Peu après l’éclosion, ils sont conduits sur les lieux de cantine proche et les parents montent la garde, pendant que les petits font bombance. Entièrement vêtus après un mois, ils peuvent se reproduire dès l’année suivante.

Ils se nourrissent d’insectes, en particulier des coléoptères et leurs larves, les vers sont très prisés par le pluvier doré, ainsi que les limaces et même des herbes. Quand il ne couve ni ne protège sa progéniture, l’adulte se de jour comme de nuit et se repose en hiver. Sa taille adulte est de 26 à 29cm avec une envergure de 67 à 76cm, pour un poids de 140 à 210 grammes. Sa longévité est de 12 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Chradriiformes ; Famille : Charadriidés ; Genre & espèce : Pluvialis apricaria.

Lynx lynx

mai 24th, 2007


Lynx lynx, originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus grand félidé sauvage d’Europe.

Le lynx est un félin très particulier, au corps ramassé et haut sur pattes, caractérisé aussi par sa queue très courte, qui se réduit à un simple manchon , ce qui est exceptionnel chez les félidés. La coloration de son pelage est très variable, ainsi que sa moucheture. Il existe des lynx sans taches noires, d’autres sont fortement mouchetés, comme c’est le cas pour ceux de Tchécoslovaquie et d’Espagne. La couleur va du gris souris uni au roux vif et il est souvent possible de trouver des individus de teinte variée dans la même portée.

On considère parfois, mais à tort, le lynx d’Espagne comme une espèce distincte du lynx commun, comme celui de la photo. De tous les félidés, le lynx a la plus vaste distribution géographique, puisqu’elle comprend la majeure partie de l’hémisphère boréal. On le rencontre des régions de plaine avoisinant la mer jusqu’à des altitudes excédant 3400 mètres. Cet animal s’avance vers le nord jusqu’à 72°45’ de latitude, dans la toundra sibérienne bordant la Lena.

Le lynx ressemble à un gros chat de 70cm (pour le lynx roux ou bobcat) à 130cm (pour le lynx d’Eurasie), avec des pieds en forme de « raquettes » pour mieux se déplacer dans la neige. Il a un poil dense, des favoris qui lui donnent un air un peu joufflu et des pinceaux noirs caractéristiques sur les oreilles. Adulte : celui-ci fait de 70cm à 1 mètre, sa queue est de 9 à 13cm, pour un poids allant de 20 à 35 kg. Sa longévité est de 14 ans.

Le lynx est principalement forestier. Son territoire de chasse, très étendu, couvre jusqu’à 20 kilomètres carrés. Ce félin chasse les ongulés : chevreuils, chamois et jeunes cervidés, ainsi que lièvres et lapins. Il ne dédaigne pas les proies plus petites et on peut dire avec raison que tout ce qui vit et se meut peut constituer une proie pour le lynx. C’est un prédateur nocturne et solitaire, actif du coucher au lever de soleil. Il chasse principalement à l’affût, car il n’est pas bon coureur, mais c’est un excellent grimpeur et nageur. Il n’a besoin que de 2 kg de nourriture par jour. Il peut revenir plusieurs jours de suite, pour manger une grosse proie, dont il ne laissera que des os, les viscères, la peau et la tête.

Au début du printemps commence la saison des amours. Après une parade amoureuse de plusieurs jours, le mâle retourne à ses occupations, tandis que la femelle part en quête d’un gîte pour mettre bas. Après une gestation de 65 à 72 jours, elle élève seule ses deux ou trois petits. La maturité sexuelle arrive à l’âge de 20 à 30 mois. Ils quitteront la mère dans le courant de la 2ème année.

En France, il est réintroduit dans les Vosges et le Jura. Il y aurait environ une centaine d’animaux dans ces régions. Venant de Suisse (contrairement à certaines personnes), il prend aussi racine dans les Alpes. En 2006, il y aurait à peu près, 200 individus sur les 3 massifs.

Le lynx est pratiquement impossible à observer dans la nature, car il détecte la présence humaine bien avant que l’homme ne soit parvenu à le découvrir. Et comme il grimpe et saute à merveille, il passe son temps sur les arbres, d’où il inspecte les environs.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Félidés ; Genre & Espèce : lynx lynx.

Girelle commune

mai 23rd, 2007


Girelle commune, originally uploaded by patriarch38.

Une livrée multicolore.

La girelle commune est un des plus jolis poissons de la Méditerranée. Elle n’est surpassée en beauté que par la girelle- paon, qui est un vrai kaléidoscope de couleurs vives.

Avec son corps allongé d’une vingtaine de centimètres et sa tête fuselée, la girelle présente un dimorphisme sexuel très remarqué. Les juvéniles et les femelles, plus petites, ont le dos brun orangé et une bande longitudinale jaune orangé sur le flanc. Comme beaucoup de Labridés, la girelle naît femelle et change de sexe au cours de son existence. Seuls les mâles en phase terminale de maturation sexuelle abhorrent de splendides motifs colorés : vert, jaune, blanc et bleuâtre, avec une tache : bleu- noir sur l’opercule et la base de la nageoire pectorale.

On rencontre la girelle le long des côtes rocheuses, et on la rechercherait vainement au large. Son aire de distribution géographique couvre la Méditerranée, mais elle a gagné les côtes atlantiques de la péninsule Ibérique et de la France, remontant même jusque sur le littoral méridional de l’Angleterre.

La girelle commune a longtemps fourni matière à de vives controverses entre spécialistes quant à son identité. Il fut un temps, où il était distingué par certains spécialistes, deux espèces distinctes. Dans les années 70, les zoologues italiens Bacci et Razzautti démontrèrent que ces deux formes ne constituaient en réalité, bel et bien qu’une seule espèce.

La biologie de la girelle est assez complexe, car s’il existe bien des individus mâles et femelles, il n’en est pas moins vrai, que les girelles subissent périodiquement des phases d’inversion sexuelle, devenant alors des hermaphrodites, que les ichtyologues d’antan avaient cru être des représentants d’une autre espèce.

Elle vit donc dans les eaux côtières, de la surface jusqu’à 120 mètres de profondeur. Elle s’alimente essentiellement de petits crustacés et mollusques et se montre très intéressée par les sédiments soulevés par les mouvements des plongeurs. Très active pendant la journée, sa nage est rapide et saccadée. Elle s’enfouit la nuit, ainsi que l’hiver. Sa taille adulte va jusqu’à 25 centimètres. Elle est ovipare et la « ponte » est de plusieurs centaines d’œufs. Les alevins sont pélagiques

La girelle s’adapte bien à la captivité et vit parfaitement en aquarium. Elle n’est pas protégée.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Labridés ; Coris julis.

Fuligule nyroca

mai 22nd, 2007


Fuligule nyroca, originally uploaded by patriarch38.

Le mâle reste près de sa compagne, en période de couvaison.

Le mâle adulte de cette espèce est reconnaissable à son plumage, entièrement brun- acajou ; les plumes sous- caudales blanches font toutefois exception, tout comme la bande sur les ailes, blanche elle aussi, mais qui ne se remarque que lors du vol. En livrée nuptiale, ce canard plongeur a une tête marron- roux foncé. La poitrine, les flancs et le dessus sont plus sombres. L’œil est blanc. La femelle possède des couleurs plus ternes et tirant plus sur le brun.

Bon plongeur, le fuligule nyroca s’enfonce jusqu’à 3 mètres et y reste 20 secondes. Sa nourriture végétale, comprend des feuilles, des graines de diverses plantes aquatiques, qu’il recueille en surface ou sur les berges ; mais également des larves d’odonates, des trichoptères et des coléoptères aquatiques, des crustacés et des mollusques.

Au passage d’automne, il se montre souvent isolément ou en très petits groupes, voisinant avec des fuligules milouins que l’on voit sur les étangs. Il en va de même au Kazakhstan, où on observe à cette saison, des bandes de 10 voir 30 oiseaux, au grand maximum. Le Nyroca séjourne, en partie dans l’est de l’Europe, mais se rend jusqu’en Afrique tropicale (Niger, Tchad…) [ ce qui le rend, en France, migrateur et hivernant (rarement) ] L’espèce est protégée. Les individus asiatiques hivernent dans le sud de la mer caspienne, en Inde et en Mésopotamie.

Son habitat est exclusivement en plaine : il fréquente les lacs, les marais et les marécages situés en milieu ouvert, avec une végétation riveraine fournie. En hiver, il habite également les étendus d’eau ou les réservoirs dégagés, les cours d’eau à débit lent et localement les lagunes littorales.

La durée de formation des couples est assez longue. Le site choisi pour la reproduction est un étang riche en végétation, ou un marais inondé. Le nid se trouve parmi les roseaux, les laîches, et parfois, sur une vieille hutte de rat musqué. Plusieurs couples peuvent s’installer à proximité les uns des autres et former ainsi de petites colonies, notamment si le plan d’eau est assez vaste. Les œufs sont pondus sur un amas de morceaux de roseaux et de feuilles, recouvert de duvet brun foncé. La femelle y dépose de 7 à 10 œufs, qu’elle couvera seule pendant 25 à 18 jours, et fait rarissime, le mâle reste à proximité de sa compagne. L’envol des canetons n’intervient pas avant 55 jours, où ils acquièrent leur totale autonomie. La taille d’un adulte est de 36 à 40cm et son envergure de 65 à 70cm, pour un poids de 600 à 700 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ansériformes ; Famille : Anatidés ; Genre & Espèce : Aythya nyroca.

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